Warning: M voir M, prostitution, slash DM/HP autres/HP
disclamer: Avec le monde et personnages de JKR au 19eme siecle, réécriture du roman érotique "Fanny Hill, femme de plaisir" (yuri, hétéro, yaoiste dans la version intégral)
nda: Un OS commençait il y a longtemps et terminé depuis peu. La seconde partie mettra du temps à venir mais les chapitres de mes autres fics devraient eux ne pas tarder. J'espère que vous aimerez cette ambiance et cette écriture, car j'ai vraiment bûcher dessus pour retranscrire ce que je voulais. Sur ce bonne lecture.
Confessions indécentes
1ère lettre
Ma tendre amie,
J'ai bien reçu votre missive et votre requête m'a beaucoup surpris. Vous qui n'ignorez pas malgré les quelques voiles de pudeur et convenance, la vérité sur ce que j'étais, vous réclamez que je vous révélasse tout et sans omettre cette fois aucun détail. Par de belles et élégantes suppliques, vous me priez de narrer mes péripéties qui m'ont conduit malgré leur nature à devenir l'époux du noble Draco Malfoy. Mon adoré qui m'a donné 2 beaux et merveilleux enfants dont vous êtes la marraine de l'aîné.
Ma chère Hermione, ne connaissez vous pas le proverbe qui dit que la curiosité tua le chat ?
Mais soit, je me plierai à votre caprice. D'une part parce que je suis certain de votre discrétion quant à cette affaire qui concerne de nombreux "noble" sorciers et sorcières. Et je clame que vous n'êtes pas ignorante des risques si mon mari apprenait que la vie antérieure de son époux est tombée dans des oreilles indésirables. Après tout qui ne connais pas les manières expéditives des Malfoy?
Cessons à présent ses fioritures. Vous avez toute ma confiance même si c'est contraints et forcés que je commencerai mon récit.
o0O0o
L'histoire débute dans la campagne anglaise.
Je n'avais pas eu de chance. Seulement un an après ma naissance mes parents moururent ne me laissant que le noble nom sorcier Potter. Je fus donné à la soeur de ma mère, Pétunia, qui était la seule famille qui me restait.
Elle avait épousé un marchand appelé Vernon Dursley, un gros homme mesquin et près de son argent qui correspondait parfaitement à la sournoiserie de ma tante. Ils avaient un fils qui était le portrait de son père en blond, de mon âge. Il était paresseux et pas vif d'esprit.
Pardonnez madame que je saute la partie qui compose mon enfant. Elle n'est guère intéressante. Je dirais seulement, que bien ne me portant pas dans leur coeur et me traitant plus comme un domestique qu'un neveux, jamais les Dursley ne levèrent la main sur moi. Ils me privèrent d'affection et parfois de nourriture qui eut des effets non négligeable sur ma croissance, mais en général ils ne me traitaient pas trop durement et je n'étais pas malheureux.
Je pouvais faire de longue balade dans leur petit parc, et je m'amusai très bien seul me créant un petit univers de lutins et fées. Mes souvenirs de cette période ne me tourmente pas. Au contraire, j'en ai même de très bon.
Par contre l'éducation que je reçu fut des plus déplorables.
Lorsque j'avais atteins mes 15 ans, je n'en savais pas plus sur la vie qu'un marmot de 5. De la magie je ne connaissais que les sorts ménager dont j'avais l'utilité, je savais un peu lire enfin plutôt épeler et compter. Et comme j'aimais la musique, j'avais pu apprendre le solfège et jouer au piano et du violoncelle, ma seule science qui m'apportait une certaine fierté car je n'étais pas trop mauvais.
Cependant en tout autre chose, j'étais totalement ignorant. On ne m'avait même pas raconté l'histoire des fleurs et des abeilles. Vous me suivez?
Imaginez un peu le tableau.
J'étais docile comme un agneau et très facilement maniable car persuadé que les grandes personnes ne voulaient que mon bien.
Ainsi, un soir d'automne la soeur de mon oncle qui résidait à Londres vint nous rendre visite. La belle voiture tirée par 4 chevaux dans laquelle elle arriva eut toute mon admiration. Et bien que Marge Dursley était loin d'être jolie à regarder, plus en chair que mon oncle avec un peu plus de moustache, sa toilette qui me parut à cette époque somptueuse et ses nombreux bagages me firent une grande impression.
Elle resta un long mois durant lequel je fus chargé de son bien être. Je me pliai au moindre de ses caprices tant j'étais désireux de complaire à cette dame que je prenais pour une importante lady. Pour sa part elle se comporta avec moi avec égard bien que sa préférence allait de loin pour son neveu qu'elle trouvait fort beau. Cela devait être parce qu'ils se ressemblaient beaucoup.
Tante Marge, elle insistait pour que je l'appelle ainsi, me racontaient tant de chose sur ce qu'on pouvait voir et trouver à Londres que quand mon autre tante me poussa à la suivre là-bas elle n'eut aucun mal à me convaincre. Déjà dans ma cervelle de linotte je me voyais porter d'élégante tenue sorcière, faire les boutiques, me promener dans les grands parcs, visiter les musées, fréquenter la grande société des nobles sorciers, me rendre au bal, à l'opéra, au théâtre...
J'étais vraiment très émoustillé et je me rendais pas compte de ce qu'on essayait de faire.
Aujourd'hui voyant les choses comme elles étaient, je peux déclarer sans me tromper que les Dursley ne voulaient que se débarrasser de moi. Ils allaient marier Dudley à une certaine lady possédant une dote satisfaisante et après son départ il ne voulait plus être gêner par ma présence "parasitaire". Il y avait aussi un autre facteur et pas des moindres, mais j'y reviendrai plus tard.
Après avoir fait mes adieux aux personnel de la maison avec qui je m'entendais bien, aux canards de la marre, aux chiens, aux chats et à ma "famille" (oui, j'étais très niais), un matin avec une simple valise qui contenait aisément toute mes affaires (mon seul bien précieux étaient ma baguette que m'avait offert à ma naissance mes parent) je montais dans la voiture avec ma tante pour un allé simple à Londres.
Se serait la dernière fois que je verrai les Dursley. Quoique mon cousin m'ai écris dernièrement pour me demander de l'argent. Mais mon mari n'a rien voulu donner et de toute façon je ne lui avais demandé que pour la forme, et pour l'entendre pester contre ces gens prenant grand coeur à défendre mon intérêt. Vous savez combien j'aime que Draco prenne ma défense.
Reprenons.
Le voyage en calèche se passa bien. Et Marge nourrissait mes espoirs que je connaîtrais la belle vie à Londres. Elle me raconta comme des jeunes gens comme moi une fois arrivé dans la capitale avaient connu que la bienveillance des citadins et avaient fait un bon mariage. Alors pourquoi pas moi?
Cependant qu'elle ne fut ma surprise quand une fois arrivée à destination elle changea de tout au tout devant froide et distante. Elle fini par me faire descendre devant un petit hôtel pas cher.
J'avais pensé en me trompant lourdement qu'elle continuerait à prendre soin de moi. Qu'elle m'accueillerait chez elle dans son appartement et s'occuperait de faire mon entrée dans le monde.
Pour sa seule défense, elle m'avait tout payé pendant le trajet: auberge, nourriture bien que ce fut frugale. Et elle me laissa une bourse non négligeable ( de quoi payer l'hôtel en vérité) en plus du peu d'argent que m'avait donné mon oncle.
Après un simple adieu, elle nous déclara quitte. Elle avait fait en sorte que j'arrive sain et sauf à Londres et son devoir était ainsi accompli. En dernier conseil, après m'avoir indiqué où, elle me dit d'aller à la Maison Des Postes au Chemin de Traverse demander un emploi. Et elle s'en fut, me laissant seul au moment où j'avais le plus besoin d'aide et de protection.
Je n'avais pus rien dire, pas une plainte n'était sortie de mes lèvres. Trop abasourdit par la rapidité et la violence de cet abandon, je m'étais contenté de la regarder les yeux écarquillés et la bouche ouverte me donnant l'air parfaitement idiot.
Je me repris toute fois très vite, réprimant ma peur de me retrouver pour la première fois seul dans une ville inconnue. Je croyais toujours à la bienveillance des plus âgés.
oOo
Je dormi à l'hôtel et le lendemain on me servit un maigre repas composé d'un bol de porridge et d'un jus de citrouille qui me contenta parfaitement habitué à ce genre de régime.
Avec courage, traînant ma valise, je me rendis au Chemin de Traverse qui n'était pas loin pour faire ce que Marge m'avait conseillé.
Je devine que le garçon provincial que j'étais s'arrêta à chaque enseigne de la rue marchande regardant avec émerveillement ce qu'offrait le monde magique.
Déjà devant toutes ces merveilles, et ces gens vêtue de tenue colorés, mon avenir me semblait plus lumineux.
Je finis par arriver à la Maison Des Postes. J'entrais dans une grande salle rectangulaire. Il y avait 4 guichets où faisait la queue d'autres sorciers.
Je me mis dans une des files d'attentes et fini par arriver devant une vieille sorcière qui me regarda alors de haut en bas. Elle me fit un grand sourire que je lui rendis. Elle me demanda mon âge, d'où je venais et si j'avais de la famille. A tout cela je répondis et elle finit par me faire remplir un questionnaire m'aidant patiemment et écrivant à ma place quand j'en étais pas capable. Une fois tout cela fait, elle m'assura que je n'avais pas à m'inquiéter. Elle m'invita à m'asseoir sur un fauteuil de l'autre côté du comptoir en déclarant qu'un jeune homme aussi charmant que moi, si j'étais patient, serait placé avant demain.
Autant vous dire que ce fut avec enthousiasme que je fis ce qu'elle me dit, et me confondis en remerciement quand elle m'apporta du thé et du gâteau.
Tandis qu'elle continuait à travailler, je sirotai mon thé en rêvant de mon futur et premier travail. Je m'imaginai épousseter les étagères d'une belle boutique où se trouveraient divers, curieux et fascinants objets, ranger de précieux grimoires dans une librairie ou encore nourrir des animaux extraordinaires dans une animalerie.
J'étais en fait très loin de la vérité.
Cette vieille dame, charmante et si pleine de "bonnes attentions", étaient en fait de mèche avec une personne très peu recommandable.
Sa mission consistait à repérer les jeunes gens comme moi, livré à eux même et de physique agréables ou du moins passable.
Souffrez madame que je me décrive sans fausse modestie. Vous me connaissez suffisamment pour savoir que je ne suis pas présomptueux et je ne ferais qu'insulter les cadeaux que la nature et mes parents m'ont pourvus en ne me décrivant pas en leur faisant honneur.
J'étais un garçon beau et délicat. Mes cheveux dotés d'une belle couleur ébène tombaient en boucles sauvages sur mes épaules fines. Mon visage était en forme de coeur, et mon seul défaut était une petite cicatrice sur le front en forme d'éclair fait étant enfant et non dépourvu de charme. Ma peau était d'un beau blanc crémeux légèrement hâlés à cause d'une vie en pleine air, mes yeux ornés de long cils noirs s'ouvraient sur des émeraudes brillantes qui me venaient de ma mère et au-dessus des sourcils fins, bien dessinés et arqués. Mon nez était charmant, petit, bien droit et sans bosse et j'avais une jolie bouche aux lèvres charnues comme piqué par une abeille et d'un beau rose framboise.
J'étais certes du genre beau comme une jeune fille mais depuis je suis devenue tout de même plus masculin.
Madame, je vous entend de mon bureau vous esclaffez! Je vous en pris, un peu de tenue.
Pour finir, bien que petit, j'étais élancé et doté d'une grâce naturelle qui venait de mes origines aristocratique. Et il y avait aussi en moi la fraîcheur que possèdent les jeune gens de la campagne.
Le soir tomba aussi vite que monta mon inquiétude à ne pas avoir d'endroit où dormir cette nuit. Il ne resta bientôt plus que moi et la vieille dame qui pour m'occuper m'avait prêté un livre d'images.
Soudain, alors que la Maison des Postes allaient fermer entra un belle dame de la quarantaine vêtue d'un long manteau en velours et portant un élégant chapeau. De ses yeux bruns maquillés avec goût, elle me dévora littéralement du regard. Pour ma part, très intimidé je baissai la tête le rouge aux joues.
Elle finit par aller voir la guichetière avec qui elle parla. Je n'entendis pas ce qu'elles se racontèrent et n'essayaient même pas. Cela aurait été fort impoli.
Je déglutis quand elle se dirigea enfin vers moi avec un sourire bienveillant qui me mit les jambes en compote.
« Mon garçon, quel chance vous avez. Je venais dans l'espoir de trouver un garçon de compagnie et cette gentille dame m'apprend que votre charmante personne cherche du travail. Votre figure me satisfait, et s'il vous plaît de travailler pour moi je garantis que je prendrai soin de vous.»
Heureux de ma bonne fortune, je bafouillais des phrases où on pu percevoir ma volonté de travailler pour cette belle lady et ma reconnaissance pour sa gentillesse.
Je suivi énamouré celle que je considérai dès lors comme ma nouvelle bienfaitrice. Et surtout, cette nuit j'aurais un toit sous lequel dormir. Quel soulagement cela fut!
Elle me fit monter avec elle dans une calèche et s'occupa de faire la discussion avec beaucoup de cordialité, faisant tout pour me mettre à l'aise.
Bellatrix Lestrange, le nom de ma bienfaitrice, insista pour que je l'appelle Bella et fit en sorte avec talent de se rendre agréable à mes yeux et endormir une possible méfiance.
De toute façon le sot que j'étais lui avait déjà accordé une totale confiance et soumission, trop heureux qu'on s'occupe de lui.
Nous arrivâmes dans une petite, rue au coeur de Londres. Là, elle me fit lire une note : 12 Square Grimmauld, et sous mes yeux ébahis sortit de nulle part entre deux maisons un grand manoir.
Une fois à l'intérieur je fus directement introduit dans un salon où me fut présenter un assistant de Bella, Evan Rosier.
J'étais dans le ravissement le plus complet. Je mangeai en leur compagnie un délicieux repas. Ils furent gentils et bonnes enfants avec moi. Evan se montra particulièrement attentionné, me servant les plats, veillant à ce que je me nourrisse bien et m'essuyant les lèvres avec une serviette douce de couleur rose.
Il fut décidé que pour l'instant je devrais rester cloîtrer dans une partie du manoir le temps de ma formation car il serait très inconvenant qu'on me voit avant que je sache comment me tenir.
Cela me parut tout à fait normal.
En vérité, Bella avait des projets pour moi et pour le moment il n'était pas dans son intérêt que je découvris les véritables activités dans son manoir.
A présent comme je devais être fatigué, après tout je n'étais que depuis hier arrivé à Londres, on me pria d'aller me coucher. On avait convenu plus tôt que je partagerai une pièce avec Evan qui s'occuperait de ma formation.
Nous voilà donc dans notre pièce. Je sortais de la salle de bain vêtu d'une longue chemise de nuit qu'un elfe de maison m'avait donné, mes cheveux étaient encore humides.
Evan était déjà couché dans son lit lisant un livre à la lumière d'une bougie.
Je vais ici m'attarder à la description de ce personnage. Evan était un homme du début de la trentaine, grand et assez mignon bien que très ordinaire. Il avait les cheveux châtain foncés et des yeux bleus. Cependant il était beaucoup trop maigre pour ça taille, on aurait dit qu'on avait tiré sur chacune de ses extrémités pour en arriver à ce curieux résultat. Mais sa figure était bonne et sympathique.
Tombant de sommeil, j'allais directement me coucher. Toutes ces aventures en si peu de temps m'avaient aussi bien épuisés physiquement que moralement et j'étais bien content d'être au chaud dans des draps propres et sur un matelas moelleux.
Je n'étais pas allongé depuis quelques minutes que j'entendis Evan poser son livre. Mais au lieu d'éteindre la lumière comme je m'attendais, il se leva et mon matelas grinça sous son poids quand il s'assit dessus.
Je tournai vers lui un visage interrogateur mais confiant. Il me sourit avec douceur et avec sa main caressa ma joue.
"Mon mignon, tu es un tel ravissement pour les yeux."
Rougissant je lui répondis par un sourire dévoilant mes dents blanches dont j'avais toujours pris soin.
Il s'amusa à tirer une de mes boucles déclarant que mes cheveux avaient la douceur de la soie. Il se pencha embrassa mes joues se rapprochant de mes lèvres et les baisa ensuite avec fièvre. Je l'embrassai en retour. J'étais persuadé que c'était simplement comme cela que l'ont montrait son affection à Londres.
Après m'avoir cajolé et câliné, il retourna dans son lit non sans m'avoir complimenter sur mon aimable caractère.
oOo
Le lendemain, je fus débarrasser de mes "frusques de paysans" pour de beaux vêtements sorcier qui flattèrent ma vanité d'adolescent.
Bien que je ne voyais que peu de monde, je me pavanais comme un petit coq et buvais leurs louanges comme du petit lait.
En fait leur éducation consister à apprendre à servir le thé, mangeait correctement à table et à toujours sourire. On flattait le goût du luxe facile et de la paresse, mais aussi du vice.
Chaque soir, les attentions d'Evan se faisaient plus audacieuses jusqu'à une nuit où il arriva à ses limites dictés par notre propriétaire.
Ces échauffements m'avaient plus surpris par leur nouveauté que choqué ou effrayé. Et ma curiosité piqué à vif sans comprendre les émois que ces attouchements faisaient naître en moi je me laissai faire comme une poupée.
Ainsi, cette nuit Evans ne se contenta pas de me toucher par-dessus mon vêtement. Sous une pluie de flatteuses louanges, encouragé par la grande docilité dont j'avais fait preuve, il me releva la chemise jusqu'au menton mettant ainsi mon corps nu à sa merci.
«Comme il est triste de cacher pareil trésors!» s'exclama t'il sans se soucier de mon trouble.
N'ayant jamais été nu devant quiconque je me sentais affreusement gêné et mes mains allèrent instinctivement cacher ce que j'avais de plus intime. Evan les chassa avec douceur mais fermeté.
«Oh non, bel ange. Il faut tout montrer que je satisfasse ma vue! ... Que les beaux mamelons que voilà, on dirait des petits bourgeon de rose! ... laissez moi les pincer...»
Toute ces attentions je les subissais passivement mélangé entre le désir et le feu qu'elles faisaient couler dans mes veines et l'incompréhension et crainte de ces choses inconnues à moi.
A cause de ses soins mon sexe gonfla devenant douloureusement tendu autour de boucles brunes encore duveteuses. Les mains indiscrètes d'Evan parcoururent l'ensemble de mon corps, palpant chaque zones sous des compliments sur ma peau douce, mon ventre plat, mes formes fines et fermes...
«Que n'ai-je pas le droit d'être le premier à vous servir et vous faire connaître les plaisirs de la chair.» Susurra t'il d'une voix rauque.
Alors me plaçant sur le côté, il caressa mon dos et pétri mon derrière petit et rebondit "aussi appétissants que deux belles pommes". Ce fut ces mots.
Lentement toujours vêtue de sa longue chemise il s'installa derrière moi et m'arrachant un petit cri, il attrapa mon sexe érigé et d'un mouvement lent le manoeuvra de haut en bas.
Je gémissais et me mis à onduler des hanches pour accélérer le mouvement. Il colla alors son bassins sur le bas de mon dos me faisant sentir sa propre rigidité et m'imposa encore son rythme d'une torturante lenteur.
Trop captivé par le plaisir qu'il me procurait, je me plaignis quand il se décolla légèrement de moi et haleta quand il enfouit un doigt humide de salive dans cette intimité si personnelle.
Il ma taquina avec son doigt au fond de moi et ses gestes sur mon sexe se firent plus rapide et court. Mes mains agrippaient l'oreiller tandis que je gémissais sans retenue, poussant contre ce doigts et l'ensembles de mes muscles se tendant. Je ne mis pas très longtemps à jouir. L'expérience était trop nouvelle et j'étais jeune.
Après m'avoir laissé reprendre mon souffle, il guida ma main sur son sexe long et maigre reposant sur des poils drus et me fit le masturber. Je lui laissai le contrôle entier de ma main, jusqu'à que sa verge avec quelques soubresauts répandit ce liquide blanc sur mes doigts.
J'essuyai ma main collante sur les draps et Evan, après m'avoir féliciter de ma gentillesse et bonté, repartit dans son lit me laissant seul et désorienté. L'odeur âcre du sexe me faisait me sentir tout drôle et voyant les dégâts dans mes couverture je marmonnais un sort de nettoyage. J'étais tout de même heureux que les elfes changeaient tous les jours les draps.
Les polissonneries d'Evan avaient plusieurs objectifs:
-Vérifier l'état de mon corps, si j'avais une quelconque imperfection.
-Vérifier mes réactions à de telles attentions.
- M'éveiller à la sexualité.
-Vérifier ma virginité.
Je dois dire que je fis leur totale satisfaction.
Bella commença à m'emmener ainsi à quelques petites festivités qui avaient lieu dans son manoir où en fait comme un prix à gagner elle me faisait parader devant des sorciers sans laisser personne me parler.
Les enchères pour ma virginité avait commencé.
Mon physique faisait de moi une prostitué de choix pour un sorcier et elle avait bien attention de gagner le plus possibles grâce à ma personne.
Un soir on me fit descendre et conduire dans un des nombreux salons. Là, un sorciers qui me parut proche de la soixantaine était installé sur le canapé. En nous voyant entrer avec Bella il se leva pour nous saluer avec politesse.
Il me fallut faire appel à tout mon sang froid pour ne pas partir en courant.
Ce sorcier n'était pas seulement âgés, il était surtout très laid.
Imaginez-vous, un teint jaune, un crâne chauve marqué par des tâches de vins, des petits yeux humides et un visage qui tenait plus du rat que de l'être humain. Petit et trapu, il me faisait l'effet d'un horrible gnome. Et son odeur corporel était tellement écoeurante que j'avais l'impression d'en avoir le goût sur ma langue.
Bella m'emmena au milieu du salon et me fit tourner sur moi même. Elle remonta légèrement ma robe pour montrer mes chevilles sans s'arrêter de faire l'éloge de ma beauté et mon aimable caractère.
Je n'écoutais que d'une oreille, espérant qu'on me laissa bientôt partir loin de ce sorcier qui m'avait été présenté au nom de Peter Pettigrow. Sa proximité m'était déjà odieuse.
La calvaire pris fin, et je retournai dans la pièce que je partageai avec Evan.
«Alors que penses-tu de monsieur Pettigrow?» Me demanda t'il.
«Il est horrible et il sent mauvais!» Déclarais-je du fond du coeur. Je me sentais assez intime avec mon formateur pour lui parler ainsi.
«C'est certain qu'il n'a pas le physique qui attire les faveurs, mais c'est un noble sorcier.» Dit-il pour m'amadouer.
« Lui! Un noble sorcier? Cela est impossible! Même moi je suis plus grand que lui.»
Evan éclata de rire. «Ce n'est pas la taille ou le physique qui fait un noble sorcier. Tu sais il est à la tête d'une coquette somme. Si tu te montres aussi aimable avec lui que tu l'es avec moi, il pourrait t'offrir de nombreux avantages sans parler des cadeaux...»
«Je m'en fiche! Pour ma part, je serais très heureux si je devais jamais le revoir.»
Tout fut tenter pour me rendre plus réceptifs aux "charmes" de monsieur Pettigrow. Cependant en une rencontre il m'avait inspiré une telle horreur qu'elle était resté bien inscrite dans mon esprit. Et je ne pouvais souffrir qu'on m'imposa sa compagnie.
Malheureusement c'était ce sorcier qui avait remporté l'enchère sur ma virginité. Et le lendemain, pardonnez l'impression, je devais "passer à la casserole".
Bella voyant ma réaction avait bien essayé de faire patienter son client. De le convaincre qu'il devait avant faire en sorte que je m'habituasse à lui, me séduire... Mais une fois qu'il avait vu mon corps jeune et frais, il ne voulait plus qu'une chose le posséder.
Aussi, le jour j, après m'avoir fait lavé avec toute sorte de lotion, boire des potions protectrices contres les maladies et grossesses ( à cette époque j'ignorai bien sûr ce que c'était, je croyais qu'on me donnait des vitamines, quand aux grossesses masculines bien que guère courante restait une possibilité indésirable pour Bella), habillé et peigné je fus conduit à la pièce qu'on nous avait réservé à l'heure du thé.
Quelle fut pas ma surprise et horreur de retrouver Pettigrow, et ma terreur quand Bella m'abandonna prétextant un travail urgent à finir pour me laisser seul avec lui. Avant de partir elle me pria d'être un bon garçon et de me montrer digne de sa générosité et celle du sorcier.
L'anxiété me noua l'estomac. Je sentais qu'on attendait quelque chose de moi dont j'ignorai la nature mais que je ne voulais évidemment pas donner à ce sorcier.
à suivre...
review:)
La suite demain si tout va bien.