Merci pour les reviews que j'ai reçu
Elles me font toujours vraiment plaisir
Pour le bla-bla que tout le monde s'en f...attend avec une impatience non feinte ... ça y est j'ai passé 3 de mes oraux en plus! Il ne me reste plus que 3 derniers petits oraux et je pourrait bruler mes cours! Hem... je veux dire "je pourrais les ranger sagement dans une boite en carton que plus jamais je ne toucherais"
Donc je pourrais écrire plus (et me remettre à chercher un job à l'étranger du même coup..."
Sur ce, je vous souhaite un très bonne lecture
Chapitre 8 - La retenue (partie 2):
ou l'art de créer des désastres en 3 leçons...
« On a trop discuté! On est en retard! »
En effet, Harry et Drago, avaient mangé ensemble dans le parc, et après ça, ils avaient discuté. Encore. De tout et de rien. Et en étaient venu à une conclusion : ils se ressemblaient beaucoup lus qu'ils n'avaient voulu le croire de premier abord.
Et c'est donc en courant, car partiellement en retard, qu'ils se rendirent dans la salle de classe de Minerva Mc Gonagal.
Il commencèrent à étudier sagement, pendant que leur professeur de métamorphose rangeait et tria ses cours. Elle semblait exténuée aussi bien physiquement que moralement et les deux garçons prirent soin de ne pas faire de bruit et d'être sérieux dans leur travail.
Au bout d'une heure, un parchemin enchanté vint informer la professeur que le directeur voulait la voir. Elle laissa donc les jeunes hommes travailler seuls pour aller à la rencontre de l'honorable.
Drago et Harry commentèrent à parler de Mc Go, du fait qu'elle n'est pas l'air en forme. Harry déclara en riant qu'elle aurait bien besoin d'un beau et jeune assistant pour l'aider..
Drago sourit un peu, puis s'arrêta d'un coup, comme s'il avait enfin compris quelque chose. Il se frappa la tête et lança, comme pour lui même, un petit « mais évidement, pourquoi est-ce que je n'y ai pas pensé plus tôt?! »
Harry, lui, lui demanda de s'expliquer, parce que lui ne comprenait, en, l'occurrence plus rien du tout...
Drago, magnanime, lui expliqua donc son idée :
« Séverus va être en convalescence quelques temps, mais, le connaissant, il va vouloir reprendre son travail tout de suite... Tu me suis? »
Ses yeux brillaient d'excitation.
Harry hocha la tête, pas franchement convaincu, sous un regard lourd de sens de Drago, il fit finalement singne que NON, il ne comprenait pas...
Drago repris alors, tout sourire, enchanté par la perspective d'explication à la miss-je-sais-tout... (peut-être allait-il se convertir, après tout...)
« Il va avoir besoin d'aide, lui aussi. Et toi, tu es une véritable catastrophe ambulante en potion... »
Harry fit 'non' de la tête
« Ne secoue pas la tête, ce n'était pas ne question... »
Mine choquée et vexée de Harry
« Eh oui, il faut voir la réalité en face joli coeur... Si tu devais sauver le monde par une potion, alors notre fin est proche... »
Harry boude
Tu va être à son contact tout le temps et subir ses sauts d'humeur! Tu devrais être heureux, non? Allez, ne fais pas cette tête, je plaisante. Moi j'ai déjà demandé des cours de soutien à Lupin... et en grand et généreux gryffondor, il s'est évidemment empressé de sauver le pauvre petit serpentard repenti et en détresse que je suis... Il est teeelllement naïf...Le choixpeau ne s'est pas trompé en l'envoyant chez les roues et or...
Enfin, bref, toi, tu ferais mieux de demander directement à Dumbledore, sans vouloir te vexer...
Tu l'aide, et en échange il te donne des cours de rattrapage dans ta matière favorite durant les vacances... Quel beau programme...
A ton avis, combien de temps cela prendra-t-il pour qu'il ai un méchante envie de te tuer?
En tout cas, c'est une bonne idée, tu ne trouve pas? Normal, elle vient de moi! »
Devant le regard satisfait de Drago, Harry hocha la tête (en bougonnant un peu pour la forme, tout de même... mais qu'est-ce que les serpentards avaient tous contre Gryffondor... Il n'étaient tous pas si niais, tout de même! Si?)
Mais le brun devait en convenir : il serait beaucoup plus facile de traiter avec Dumbledore, surtout quand celui-ci adorait Harry et aimait pas dessus tout (même ses bonbons au citrons, c'est dire!) s'occuper de la vie des gens...
Ey puis, il fallait être honnête : il n'y avait que Dumbledore qui pouvait manipuler Sévérus et en faire ce qu'il voulait...
Ce vieux bougre cachait bien son jeux et Harry avait confiance en lui...
Fort de cette décision, le jeune homme s'élança d'un bond dans les couloirs pour mettre a exécution sur-le-champs ce qui serait son plan de l'année...
Drago, lui, ne put que suivre le mouvement : ils étaient en colle et il était de son devoir de ramener le rouge et or dans la salle de classe qu'ils n'étaient pas supposés quitter. Même si Harry aimait enfreindre le règlement plus que tout au monde, il préférait nettement que cela ne se fasse pas en sa présence...
Il n'avait pas vraiment besoin de se faire remarquer plus que dans le contexte actuel...
Il rattrapa donc le survivant alors que celui-ci atteignait le deuxième carrefour qui précédait la gargouille directoriale.
Enfin, 'rattraper' était un bien grand mot... Il arriva en fait juste à temps pour voir la collision entre Harry et un nouvel arrivant vêtu tout de noir qui venait des escaliers sur leurs gauche.
Le choc fit retomber l'inconnu d'où il venait, c'est à dire les escaliers, et fit atterrir un Harry plus ahuri que nature sur son gryffondoresque postérieur...
Harry resta un instant muet de stupeur et Drago s'élança dans les escaliers pour connaitre l'identité du mystérieux inconnu.
Quand il le vit, il pâlit considérablement et s'écria en tombant à genoux « Séverus! » Autant dire qu'ils n'étaient pas sortis de l'auberge...
Ce fût comme une claque pour Harry qui se rua vers l'endroit ou était Drago. Lorsqu'il aperçu le professeur, son coeur manqua un battement.
Sévérus était étendu, immobile, sur le demi-pallier de l'escalier et ses cheveux répandus autour de son crane lui créaient une auréole sombre qui contrastait étrangement avec la pâleur de son visage.
Harry accouru vers Séverus et se jeta sur lui en pleurant silencieusement. Drago accouru à son tour.
Arrivé devant les deux bruns, Drago posa la main sur l'épaule de Harry pour le pousser à s'éloigner un peu de son parrain et à se calmer.
Harry se leva, et, voyant que Le professeur ne bougeait toujours pas, tourna un visage paniqué vers le blond, puis un déclic se fit dans sa tête.
Evidemment! Pourquoi n'y avait-il pas pensé avant?
LA solution était bien entendu le BOUCHE-A-BOUCHE!!
Heureux de cette conclusion admirable, il pinca donc le nez de Séverus et se pencha jusqu'à frôler ses lèvres...
...qui bougèrent sur le coup en un froid « Que croyez-vous être en train de faire, Potter? »
Harry se recula d'un bond sous le regard noir du professeur le plus détesté de tout Poudlard, tandis que Drago se retenait à grand peine de rire tant la scène et et la tête des deux protagonistes étaient impayables!
Voyant Séverus grimacer de douleur, Harry fût pris de panique, et commença à se parler à lui-même à voix haute en marchant en cercle autour de son « innocente victime »
« Oh mon dieu! Je viens d'agresser un professeur de Poudlard! Je viens de pousser mon professeur de potion dans les escaliers, il va peut-être mourir si je ne fais rien je...
Je ne suis pas encore mort, Potter, alors cessez de parler tout seul! Grogna Séverus qui était à raison je suppose de fort méchante humeur... »
Mais Harry ne l'entendait pas de cette oreille... Pour ainsi dire, il de l'entendait pas ... tout court, tout pris qu'il était à ses folles jérémiades...
Drago, de son côté, faisait de son mieux pour ne pas rire trop fort, mais le contexte étant ce qu'il était, il s'avéra que ses efforts furent totalement vains...
Quand Séverus fût à bout de patience (ce qui arriva assez vite, faut pas déconner...), il finit par hurler, hors de lui :
« Potter, la seule personne qui va mourir ici, c'est vous, si vous ne vous taisez pas IMMEDIATEMMENT!! »
Ce qui eut le mérite de couper le sifflet à Harry et celui-ci retomba alors mollement sur ses genoux, comme sonné.
Et...c'est ce moment que choisit le grand Albus Dumbledore pour entrer en scène, suivi de peu par une Pomfresh qui frisait l'hystérie et une Mc Gonagal qui ne savait visiblement plus où donner de la tête...
Dumbledore rit de bon coeur en voyant Séverus de si méchante humeur, à côté d'un Drago hilare et d'un Harry contrit...
Il se dit une fois de plus qu'il ne regrettait pas d'être devenu directeur de Poudlard.
Ses jeunes gens ne cessaient jamais de l'épater.
En dirigeant cette école, c'est un peu comme s'il dirigeait sa vie puissance mille...
Tous ces jeunes (en vue de son âge, même les plus vieux professeurs semblaient jeunes), toutes ses petites histoires, ses rencontres, ses aléas...
A Poudlard, un monde à part régnait.
A Poudlard, il était chez lui plus que nul part ailleurs.
Les professeurs étaient sa famille et l'école sa patrie.
Les bâtiments sa maison.
Il sourit avec bonhommie en voyant une Pomfresh écumant littéralement de rage rouspéter après Séverus, car il l'avait bluffée en créant un double de lui-même pour mieux pouvoir fuir à peine réveillé.
La pauvre avait faillit faire une crise cardiaque lorsqu'elle avait vu que son collègue ne respirait plus.
En effet, elle avait été surprise de ne pas entendre le professeur de potion grommeler et pester contre tout ce qui pouvait être nommé, et avait donc été voir ce qui n'allait pas.
Le trouvant inconscient, elle avait tâté son pouls, et là : surprise! Rien!!
Lorsqu'elle avait poussé les hauts cris pour que Dumbledore vienne, celui-ci avait appelé Mc Gonagal, et ils étaient arrivés tous deux à l'infirmerie pour constater que le malade avait laissé sa place à une poupée à son effigie et qu'il s'était gentillement mais surement fait la malle...
Séverus était décidément trop têtu pour son propre bien.
Et, selon le rapport-express de Pompom, il s'était cassé le radius et le cubitus gauche... En effet, son avant-bras avait pris une forme des plus originales...
Et il ne pouvait pas être soigné par la magie, en vue du traitement qu'il avait du supporter après son entrevue avec Voldemort, avait fait remarqué Pomfresh avec justesse.
Il allait donc devoir attendre de rétablir à la moldue.
En un mot : il allait être insupportable (et refuser d'être arrêté)
Mais les vacances étaient pour bientôt, et Dumbledore songea qu'il trouverait bien quelqu'un pour s'occuper de Séverus.
Le professeur et espion était décidément bien seul...
Bien trop à vrai dire au gout de Dumbledore, qui ne rêvait que de se mêler de ses affaires, car il fallait bien le dire, se mêler des affaires des autres était de loin son activité préférée, puisque celle qu'il trouvait la plus divertissante...
Il n'était pas devenu directeur de Poudlard pour rien : s'il avait un talent et un péché mignon, c'était bien celui de fureter!
« Je... je suis désolé! Je ne vous avait pas vu! Vous allez bien? »
Séverus plissa les yeux devant la myriade d'excuses et Harry et répondit d'une voix où pointait la plus forte exaspération, mêlée de colère et teinté d'indignation :
« Non, Potter! Vous n'êtes pas désolé du tout! Ca ce voit dans vos GENES! Vous êtes un être MALEFIQUE spécialement conçu pour causer ma PERTE!
Vous pouvez être fier de vous! Vous avez guetté ma sortie de l'infirmerie pour m'y renvoyer illico!
Je savais bien, moi, que vous n'étiez pas le St Potter que tout le monde s'affaire à voire en vous!
Vous n'êtes qu'un parasite! Comme votre père!
Et je vous déteste!
Ne riez pas, Albus! Je vous déteste aussi!
Et vous Pomfresh, avisez-vous de toucher à ma carcasse sans que je ne vous en donne l'autorisation et vous ne soignerez plus aucun morveux prépubères de toute votre sordide vie!
Drago, pitié, arrêtes de glousser comme un dindon, tu me rappelles Narcissa en période de soldes et je te rassure tout de suite : ce n'est pas un compliment! »
Après que Séverus ai reprit son souffle, Drago tambourinait vainement un mur du poing en se tordant de rire, Harry palissait à vue d'oeil, et Albus disait à une Pomfresh qui ne l'écoutait pas que décidément, Séverus avait été trop seul trop longtemps, et qu'il faudrais qu'il pense à s'immiscer « un peu » dans sa vie privée « pour voir ». Pomfresh, elle, tentait de crier au mieux de sa voix (qui, je vous rassure tout de suite allait trèèès bien) sur Séverus, qui lui avait fait la plus grosse frayeur de sa carrière!
Mc Gonagal était un peu dépassée par les évènements et tentait malgré tout de calmer tout ce petit monde (En particulier Rogue, Pomfresh et Albus, qui étaient tous aussi effrayants dans leur délires les uns que les autres...)
La pauvre directrice de la maisonnée Gryffondor en avait même momentanément oublié la retenue de Drago et Harry (qui n'auraient jamais dû se promener à trainer à cette heure-ci dans les couloirs de Poudlard... même pour une très bonne raison... »
Ayant suffisamment élaboré de plans pour le futur de son espion favori, Albus Dumbledore, directeur de Poudlard de son état, avait fini par rire comme un bossu, évidement accompagné de Drago Malfoy, devant les réparties fleuries et imagées que se renvoyaient à présent Séverus, Harry et Pomfresh.
Certaines insultes (Pauvres gnomes des bois de pétard à scrouts-à-bouse de dragon constipé) étaient à mettre sur carnet, tellement elles étaient peu courantes...
Au bout d'un long moment, (Minerva avait abandonné les tentatives pour calmer le jeu), un dictionnaire aurait pu être fait des injures et termes colorés moldus et magiques des trois protagonistes, et ceux-ci en semblaient... apaisés? Peut-être pas, mais à court d'idées, très certainement...
Bref, un certain temps plus tard, chacun retourna vaillamment à ses « occupations » :
Pomfresh rapatria avec l'aide de Minerva, Séverus à l'infirmerie, Drago et Harry retournèrent chercher leurs affaires en salle de métamorphose, accompagnés de Dumbledore lui-même.
Lorsque Harry eut rangé ses affaires, il fit signe à Drago de partir sans lui. Le blond ne se fit pas prier et regagna son dortoir, avec une bonne crampe au ventre.
Harry, lui, devait parler à Albus du projet « aider SR »
Il ignorait comment, mais Albus était le seul être capable de faire plier la volonté d'un séverus contrarié...
Dumbledore s'assis à une table de cours, comme s'il accomplissait un geste quotidien, et invita Harry par un geste ample de la main à s'assoir devant lui.
Harry ne se fit pas prier et un petit silence suivi son installation.
Albus écoutait.
Harry chercha ses mots, intimidé plus que de raison par ce silence persistant. Maintenant qu'il se trouvait dans ne situation propice à sa requête, il ne savait pas le moins du monde comment aborder le sujet, et il avait un peu honte de profiter de la gentillesse d'Albus pour s'immiscer dans la vie de Séverus. Il se sentais être une rita Skeeter en herbe, et ça ne lui plaisait que modérément.
Dumbledore eut un petit rire joyeux qui sortit Harry de ses réflexions.
Le vieil homme déclara alors « C'était donc de ça dont tu voulais me parler? »
Harry ouvrit les yeux comme des soucoupes. Si Dumbledore devinait tout, la discution allait être beaucoup plus facile...
Le directeur repris de sa voix tranquille :
« Tu es venu me parler de Séverus. C'est donc toi qui a hérité de son carnet... »
Harry bondit sur sa chaise et s'exclama avec force « Vous connaissez l'existence du carnet?! »
Dumbledore rit gentillement
« Bien sûr! Comment crois-tu que tu l'ai trouvé? Séverus n'est pas le genre de personne à laisser des affaires aussi personnelles dans un endroit accessible à tous... »
Il ajouta, avec un pétillement de malice dans le regard
« Même si ce lieu est supposé être privé... »
Harry rougit à la remarque. Son vis-à-vis poursuivi néanmoins sans en faire mention.
« Séverus croit avoir perdu l'ouvrage depuis des années, et il pense qu'il doit se trouver dans une braderie moldue quelconque, puisqu'il l'a cherché partout et en vain dans le monde magique... oh, ne me regarde pas comme ça, Harry, il ne m'a jamais demandé, à moi, où il se trouvait, sinon, tu pense bien que je me serais fait une joie de lui répondre... »
Harry afficha un air passablement dubitatif, mais ne dit rien, invitant par son silence le plus âgé à continuer.
C'est ce qu'il fit.
« Ses paroles sont tristes, mais je suis heureux que ce soit toi et pas un autre qui l'ai découvert. Après tout, qui, mieux que toi, pourrait comprendre les blessures de son coeur? »
Et à présent tu veux mieux le connaitre, mais tu ignore comment procéder, n'est-ce pas?
Harry fit un sourire éclatant
« A vrai dire, j'ai déjà une petite idée sur la question »
Dumbledore afficha un air surpris, et invita Harry à en dire plus d'un geste encourageant de la main.
Le gryffondor ne se fit pas prier, et raconta son projet de bon coeur, avant d'émettre des doutes sur la réaction de Séverus face à tout cela.
Dumbledore eut un petit rire qui semblait dire « mon petit, si tu savais, ça fait bien longtemps que je suis passé maitre dans l'art de la manipulation des gens... »
Harry partit serein de cet entretien. Il n'y avait que Dumbledore qui pouvait manipuler Séverus pour parvenir à « restructurer sa vie » en tout bien, tout honneur, bien sûr...bien sûr...
Harry ne vit donc pas, tout heureux qu'il était par cette époustouflante révélation, le vieux manipulateur barrer sur une petite liste de poche « écouter proposition de Harry pour le poste de suppléant potion, documents pour le ministère dans le tiroir sans fond N°5, deuxième porte à gauche. » et de se dire à voix haute « Décidément, plus on vieillit, plus on a tendance à tout oublier... pauvre de moi... »
Un petit mot arriva dans la chambre du malade ce matin-là.
« Cher Séverus,
Comme vous le savez, votre facture ne peut être guérie magiquement compte tenu de vos récentes blessures.
Fort heureusement, un de nos élèves s'est porté volontaire pour vous assister dans votre travail. Son emploi du temps a pu être ajusté au vôtre, compte tenu de son excellent niveau en cours.
Son domaine de prédilection n'étant pas les potions, je vous demanderais juste en échange de lui donner quelques heures de rattrapage en la matière pour le reste de l'année scolaire en cours.
Deux heures par semaines me semblent suffisantes, mais il n'est pas impossible que son cas nécessite un peu plus de temps.
Sachant que vous restez pour les vacances scolaires, j'ose imaginer que vous ne verrez pas d'inconvénients à le voir un peu plus souvent durant celles-ci..
Votre premier cours avec Mr Potter se déroulera donc en début de vacances.
D'ici là, je vous accorde une semaine de congé payé. Tâchez de vous reposer. Je serais dans mon bureau en cas de problème.
Amicalement,
Albus Dumbledore,
Directeur de Poudlard.
P.S. : rétablissez-vous vite, le professeur Lupin vous remplacera durant votre congé et ce, jusqu'aux vacances qui auront lieu, si ma mémoire est bonne, dans une semaine, un jour et 2 heures...
Je serais absent pour la fin de la semaine, je pars dans deux jours pour l'écosse où le devoir m'appelle.
Bonne soirée à vous. »
Séverus fulminait. Pour qui se prenait ce vieux sénile? Harry Potter, et puis quoi encore? Même un miracle ne pourrait sauver ce jeune homme de sa médiocrité en matière de potion. Face à lui, même cet empoté de Londubat semblait avoir un avenir prometteur en la matière, c'était dire...
Il oublia volontairement d'écouter une petite voix dans sa tête qui lui disait qu'il était trop dur envers Potter... Il irait le jour même en toucher un ou deux mots au directeur...
Harry suivit Séverus tandis qu'il sortait de l'infirmerie l'air morose et paradoxalement passablement énervé.
A la note surmontée du sceau de Poudlard qu'il semblait résolu à réduire à néant à la seule force de ses poings, Harry conclut qu'il avait eu la nouvelle pour les aides de cours, et qu'il était loin d'en être heureux.
Il se passa la langue sur les lèvres en soupirant. Il repensa au baiser. Il était peut-être le seul à s'en rappeler, mais l'autre ne lui en avait pas parlé et n'avait pas changé son comportement. Pourquoi? Ne l'avait-il pas reconnu? Il était pourtant sûr qu'il avait prononcé son nom à ce moment-là...
Il ferma les yeux et glissa le long du mur, désespéré. Pourquoi tout ceci était aussi compliqué?
Il ne pouvait pas être normal, pour une seule fois dans sa vie? Faire dans la simplicité, par exemple?
Une voix glaciale le refroidit instantanément :
« Que me vaut le déplaisir d'avoir à supporter votre présente... une fois de plus dans mes pattes, Potter? »
Harry sursauta et se releva avec peine. Se faisant, il faillit tomber à la renverse et faire tomber tous ses livres par la même occasion. C'est de justesse qu'il se rattrapa au mur le plus proche.
Séverus étant ce qu'il était (un bâtard graisseux?), il ne pût s'empêcher de le lui faire remarquer acidement :
« C'est moi qui vous fait cet effet là, Potter ou c'est juste votre incapacité génétique à vous mouvoir sans provoquer de catastrophe qui vous taraude?
Parce que je vous préviens que si vous touchez à mon autre bras, je vous colle jusqu'à ce que la mort vous sépare de la brosse à dents avec laquelle vous aurez à récurer tout Poudlard et ce jusqu'au parc, s'il le faut! Me suis-je bien fait comprendre, Potter? »
Ah ça pour comprendre... Harry ne comprenait plus rien du tout!
N'étant pas suicidaire pour deux noises, c'est avec un certain entrain qu'il annonça d'une voix claire et parfaitement calme « Non. »
Séverus, qui pensait naïvement que l'idiot allait dire « oui » (espérait était plutôt le mot juste) fût au bord de l'apoplexie à cette réponse. « On » (et pas n'importe qui, cela va sans dire) se permettait de se foutre de sa gueule avec une insolence toute particulièrement Potterienne, juste après être venu le cueillir (bon, Potter ne l'avait pas vraiment cherché mais là n'était pas le problème) à la sortie de l'infirmerie, où il avait dû aller pas sa faute!!
Décidément...il lui fallait des vacances...
Fort de cette constatation, Séverus s'en alla doucement, la tête ailleurs, sans répliquer (trop fatiguant pour sa maigre carcasse). Et puis, avec un peu (bon d'accord, beaucoup) de chance et une bonne dose de broderie, cette histoire allait peser en sa faveur pour dissuader ce vieux fou de manigancer un de ses sales petits tours perfides dont il avait le secret pour nuire à sa tranquillité d'esprit...
Harry ne comprenait pas comment Séverus pouvait agir de la sorte après ce qu'il s'était passé. Bien sûr, il pensait au baiser, et pas de la fois où il avait accidentellement poussé Séverus dans les escaliers alors que celui-ci venait fraichement de s'être enfui de l'infirmerie, et qu'il était encore blessé...
Bon d'accord, ce n'était qu'un baiser, mais quand même! De là à ne pas en parler!
Puis il eut un flash... C'était peut-être justement à cause de l'accident de l'escalier qu'il ne voulait plus lui parler (pas qu'il ai jamais été très enclin à nouer la discutions avec lui, mais bon...). Après tout, Séverus était quelqu'un de rancunier, et de peu commode...Peut-être avait-il ruiné ses maigres chances d'être avec lui en le blessant de la sorte, et ce même si c'était de manière tout ce qu'il y a de plus involontaire...
Cette constatation lui mit les larmes aux yeux. Décidément, ces temps-ci, il était trop émotif : il pleurait pour un rien. Une vraie midinette!
Lorsque Séverus esquissa un mouvement pour partir, Harry parla d'une voix cassée que son professeur ne lui connaissait pas :
« Je suis désolé.
Pour votre bras... Je ne voulais vraiment pas... Si vous saviez comme je m'en veux... Vous auriez pu vous faire encore plus mal en tombant... Peut-être que vous aviez raison... On ne pourras jamais rien faire de moi... Ni vous, ne personne d'autre, d'ailleurs... »
Il y avait un intonation si sincère, si désespérée et abattue dans sa voix que Séverus stoppa net, le coeur anormalement lourd. Il avait l'impression de s'entendre plus jeune... Mais un Potter en bon état de marche, ça n'avait pas de doutes, encore moins sur ses capacités. Ca se contentait de pourrir la vie des autres en tout bien tout honneur... (élèves et professeurs inclus)
A bien y réfléchir, jamais il n'avait vu Potter brimer un de ses camarades comme le faisait si bien son père. La personne brimée ici, c'était lui. Lui, l'enfant à qui l'adulte adressait des reproches constants, et des insultes à peine déguisées.
C'était lui, Séverus Rogue, le criminel dans cette affaire.
Il devait avoir pâli (ça se voyait toujours avec un tein comme le sien), car Harry pris un air étrange... Effrayé? Non, pas ça... Inquiet? C'était bien de l'inquiétude qu'il voyait poindre dans les yeux émeraudes de son élève honni?
Il s'inquiétait après sa manière si grossière de se comporter envers lui? Pourquoi? Comment?
Une voix chantante aux accents définitivement inquiets parvint à ses oreilles :
« Professeur, est-ce que vous allez bien? C'est un contrecoup de votre chute? Je vais chercher Pomfresh! »
Séverus eut juste le temps d'attraper le l'inconscient par la bras pour l'arrêter avant qu'il ne commette une folie. Pomfresh? Il avait déjà dû la supporter depuis plus d'une semaine, si le gamin voulait l'achever, il s'y prenait très bien!
Séverus répondit donc un peu sèchement « Je vais bien. Inutile d'aller chercher Pomfresh, je ne suis pas un important! »
Harry aurait pu répondre que le fait d'appeler Pomfresh n'avait rien à voir avec le fait qu'il était ou non un important. C'est ce qu'il aurait voulu dire.
Mais à la place, ses yeux se brouillèrent de larmes contenues et il balbutia :
« Vous me détestez donc à ce point pour ça... Vous ne me pardonnerez jamais? »
Séverus ne savait pas quoi dire. Il faisait pleurer régulièrement des élèves (méchant!)... mais c'était volontaire (c'est pire!).
Là, il n'avait rien fait ni rien dit de répréhensible (et c'était bien une première du genre, surtout en présence de Potter). Mais là, quand Potter leva ses yeux verts qui brillaient étrangement vers lui, il fût remué au-delà des mots. Il y avait tant de détresse dans ce regard. Pas un simple regard un peu embué d'élève sur les nerfs. C'est lui qui avait fait ça? C'est lui qui était la cause de tout ça dans les yeux de son vis-à-vis?
Il soupira et essuya gentillement une larme qui s'était écharpée de sa prison pou pouvoir parcourir en toute liberté la joue rosée de l'étudiant qui en resta coi de stupéfaction.
Ses yeux se firent interrogateurs, et Séverus souffla :
3Je ne t'en veux pas. Pas vraiment... »
Harry soupira alors de soulagement et dévisagea son interlocuteur. Après un instant de scrutation mutuelle des deux parties (on se croirait en droit '), le brun (bon d'accord, je plaisante, le gryffondor) demanda, ému :
« Alors pourquoi ... ne rien dire ... à propose du baiser?... »
Ca y était. L'énormité était lâchée... Harry n'avait plus qu'à recevoir les foudres de son professeur alors qu'il avait tant cherché à l'éviter depuis plusieurs jours...
Séverus fronça les sourcils. Harry se tendis un peu plus, si toutefois la chose fût possible...
Séverus, perdu, fini par bredouiller (et là on prend la photo souvenir! Sev à l'auteur : sadique! Auteur à Sev : parce que je le vaux bien!)donc il balbutia :
« Le baiser...avec Drago, tu veux dire? Tu sais, c'est ta vie, je n'ai pas mon mot à dire là-dessus, juste... ne le fais pas souffrir, d'accord? »
Gêné sur ces paroles peu flatteuses envers sa partialité légendaire, il partit sur ces entrefaites, laissant Harry digérer toutes ces révélations.
Première position : Séverus l'avait tutoyé
2è : Séverus ne l'avait pas reconnu, ne se souvenait pas du baiser ou c'était un parfait acteur (logique, puisqu'il est espion, le loulou...) et Harry embrassait comme le dernier des scrouts à pétards
3è : Sev croyait qu'il sortait avec Drago (ce qu'il n'était plus vrai depuis au moins la veille au soir, il fallait qu'il se mette à jour, le Sevy!)
4 è : Il approuvait cette « relation » (qui n'existait pas)
5è : Il ne pouvait pas imaginer une seule seconde, si il ne se rappelait plus ou si il ne l'avait pas reconnu (pour sa fierté, Harry a écarté la troisième thèse), que les deux protagonistes du dit baiser auraient pu être kui, en l'occurrence et Harry...
Les professeurs ne devinaient décidément jamais rien (et Séverus était malheureusement le pire spécimen du genre) et il semblait à Harry que sa place au soleil était encore loin, loin devant... (à moi aussi, il me semble que sa place est encore loin, loin, loin devant...bizarre, non?)
Il se dit ensuite en souriant malicieusement que si dans cette place il y avait deux transats, ça lui irait.
Sa place au soleil serait avec Séverus ou ne serait pas!
Fort de cette décision fondamentale (qu'il avait en réalité pris depuis un moment déjà – la veille, même heure, même endroit...), il se planqua dans une salle de cours désaffectée, un petit sourire suffisant scotché aux lèvres, pour lire son journal quotidien ... enfin celui de Sev, quoi...
Séverus aimait bien Dumbledore pour une raison. Dumbledore était vieux, et il était bien connu que les personnes âgées étaient des cibles faciles, d'autant plus que celui-là se rapprochait plus de la sénilité que du génie, se disait le directeur de la noble maison de serpentard en se rendant dans le bureau du directeur ce matin-là suite à une lettre lui annonçant qu'il allait devoir collaborer avec le héros national durant toutes les vacances scolaire. Lui qui voulait se reposer! Il allait donc remettre le sénile à sa place et se défiler gentiment de sa « mission ».
A peine entré dans le bureau, il se retrouva assis, une tasse de thé fumant dans les mains...
Il s'emporta :
- Par tous les démons de l'enfer, Albus! Qu'est-ce que c'est que cette histoire!
- Par tous les anges du paradis, Séverus... Bonbon au citron?
- Je sais ce que vous essayez de faire, ne jouez pas à ce jeu-là avec moi, vieil homme!
- Je vois que vous pencheriez plutôt pour de la camomille...
- Je ne me laisserais pas faire! Je suis autrement plus intelligent que tous ceux que vous embobinez sans problème dans vos combines douteuses!
- Caramels mous?
- Je ne suis pas un pantin, moi!
- Tarte au citron?
- Voyons! Vous m'écoutez ou vous allez me sortir tout votre foutu repas de diabétique névrosé et péroxydé du chaudron?!
- Pas de tarte au citron, alors? C'est dommage, vous ratez quelque chose... elles sont meringuées...
- Mais ce n'...
- C'est Pompom qui l'a faite... Vraiment, j'adore les tenues d'infirmières...
- ... (trop choqué pour répondre)
- Et vous, Séverus, aucun élève ne vous plait en ce moment?
Ledit Séverus recracha son thé sur le bureau du directeur, puis s'étouffa avec sa salive (si, si, on peut le faire...).
Dumbledore rigola « C'était une plaisanterie, voyons... », puis se leva, pris la main de son collègue pour la serrer, la secoua vivement avant de partir en coup de vent en lui envoyant au passage un « Bonne journée, le rendez-vous avec Harry sera à 14h00... Bonne chance! »
Le temps au pauvre professeur de se remettre, et il était à nouveau seul, seul avec une nouvelle charge à sa solde...
Il détestait Albus Dumbledore.
Ce vieux gâteux arrivait toujours à ses fins...
OhOhOh... (rire de père nowël)
Ca vous a plu?
Si ça ne vous a pas plus, sachez que RON n'a pas disparu ! ... mais oui... on a beau plus le voir il est toujours présent!
Peut-être le reverrons-nous dans le prochain chapitre? (qui sait?)
En tout cas, n'hésitez pas à me faire part de votre avis sur ce dernier chapitre, des personnages que vous voulez plus voir, par voir (Ron?lol), des suppositions ou es réclamations...
ou autre? le bouton review est à portée de clic ! -
sur ce amis du matin, bonjour!