Premier chapitre ( écrit par Alice.C) :
Je
fermai la porte d'entrée derrière moi, et sortit dans
le froid ne laissant aucun mot d'explication à ma mère
lorsqu'elle rentrerait.
Je
devais retrouver Aaron au coin de la rue. J'attendis quelques
secondes avant de le voir apparaître.
Nous
étions amis depuis la nuit des temps, si je puis dire. Pour
quelconque personne ne nous connaissant pas personnellement nos
rapports étaient assez ambigus, nous recherchions
continuellement la compagnie de l'autre de manière
totalement exclusive.
Lorsque
nous étions ensemble, nous nous touchions sans cesse les
mains, le visage ayant besoin de ce contact.
Nous
étions tellement complices, il n'y avait de la place pour
personne d'autre que nous dans cette relation. Beaucoup de
personnes essayaient de nous résonner sur la nature malsaine
qui nous unissait mais je n'en avais que faire.
Il
me rejoint et d'un seul mouvement nos mains s'attrapèrent.
Nous
ne sortions pas ensemble, il n'y avait pas de place pour l'amour
entre nous.
Je
lui souris et nous nous dirigeâmes vers un café.
Arrivé
devant la devanture il se pencha vers moi et me murmura à
l'oreille.
-Tu es splendide.
Je
ne portais pourtant rien de particulier ce soir-là, un manteau
noir et un béret dans lequel j'avais caché mes
cheveux.
Entrant
dans le café nous nous installâmes à une table un
peu à l'écart et je commandai un chocolat chaud alors
qu'il choisissait une bière.
Voulant
le taquiner je récitais :
-L'alcool est nocif pour la santé et…
Il me coupa dans mon élan et pris un air sérieux :
-Ta mère est venue me parler hier.
Je me figeais attendant la suite.
-Elle
ne veut plus que l'on se voit, elle m'a presque agressé…
-Je
me fiche de ce que ma mère veut ! C'est d'accord ?
Il hocha la tête et je me levai en contournant la table. Je me blottis contre lui et il me serra convulsivement. Il répéta plus pour lui que pour moi :
-C'est ok.
Nous passâmes le reste de la soirée ensemble, ne nous quittant pas d'une semelle. Lorsque nous eûmes finit nos consommations, le serveur approcha de notre table et nous lança.
-Aller les amoureux, sa fera 4 Euros.
Aaron se redressa devant lui et lâcha d'une vois froide qui n'admettait aucune réplique.
- Nous ne sortons pas ensemble.
Il déposa l'argent sur la table et passa un bras sur mes épaules avant de me diriger vers la sortie sous le regard ébahit du serveur.
Nous roulions à une vitesse effarante, nous aimions la vitesse. Je posais mon front contre la vitre froide et contemplais le noir du dehors défiler.
Nous déambulèrent dans les rues d'une ville que je ne connaissais pas très bien, serré l'un contre l'autre, parlant de tout et de rien, rigolant de temps en temps comme des gosses.
Son
téléphone portable sonna et il décrocha. Sa
avait l'air important, il gardait un air froid mais une veine
battait furieusement contre sa tempe.
Il
raccrocha et me dit :
-Je dois y aller, mon frère à eu un accident, je te laisse les clés de la bagnoles, sa va aller ?
Je répondit que oui et il continua :
-Ma mère passe me chercher dans dix minutes dans l'avenue principale. Fais attention à toi !
Je
l'embrassais sur le bord des lèvres en signe de réponse
et il s'échappa dans la nuit.
Je
me promenais quelques temps dans les rues avant de jurer, je n'avais
aucun sens de l'orientation !
Je
frissonnai violemment serrant autour de moi le fin manteau noir qui
me protégeait du froid.
Quelques
mèches rousses s'échappaient de mon béret me
fouettant le visage.
Je
fis deux pas avant de comprendre combien j'étais
paumée.
-Mais c'est pas vrai, criai-je à bout de nerfs.
J'entendis
un bruit derrière moi et me retournais brusquement, le cœur
battant. Je n'aurais jamais dû crier.
Mes
yeux croisèrent celui d'un jeune homme, peut être
légèrement plus âgé que moi qui se tenais
à environs 5 mètres de moi, adossé à un
mur.
Il
me dévorait des yeux mais je n'en tint pas compte.
Pendant
de longues minutes nous nous fîmes face. C'était
l'homme le plus merveilleusement beau que j'avais jamais vu, mais
il se dégageait de lui une lueur de prédateur et de
dangerosité et je décidai de rester sur mes
gardes.
Soudain
son visage se fendit d'un sourire charmeur et ironique et ses
lèvres remuèrent.
-j'ai cru comprendre que tu t'étais perdue, puis-je t'aider ?
Soucieuse de ne pas le blesser, mais de me soustraire rapidement à cette situation je restai diplomatique.
-Je
pense que sa va aller lui dis-je de dire d'une voix qui se voulait
ferme.
-Vraiment
? Répliqua sa voix douce et veloutée.
Ses
yeux brillaient d'un amusement que je ne compris pas. Et je
commençai à paniquer.
Zeeeeeen,
zennnnnn !
Je
reculais doucement comme pour considérer la
situation.
-Vraiment !
Je fis volte face et marchais le plus rapidement possible dans la rue sombre et étroite.
Voilà le premier chapitre de publié !
Le deuxième est déjà écrit, mais avec les filles on va attendre d'avoir 1 ou 2 review :)
Aller à la prochaine…