Disclaimer :Tout à la merveilleuse Jk Rowling, rien à moi. Je ne gagne rien pour écrire.
Résumé :Lorsque Drago se fait mettre à la porte par Hermione, le jeune homme n'a plus d'autre choix que d'aller s'adresser à son pire ennemi pour l'héberger quelques nuits, le temps qu'Hermione accepte de le reprendre. Ce que le jeune homme ignore c'est que la situation va s'éterniser et lorsque sa conscience s'en mêle, une chose est sûre, plus rien ne sera jamais comme avant. Voudra-t-il vraiment quitter ce canapé et son propriétaire ?
Avertissement :Ceci est un slash Drago/Harry donc, homophobes, s'absternir. Je met PG-12 pour le moment, car il y a des risques de lemon. Si cela arrivait, je préciserais avant le chapitre, bien entendu !
Note de l'auteur : Bonjour à tous. Je m'étais jurée de ne pas poster cette fic avant d'avoir tout écrit mais je n'ai pas pu résister à le tentation. Tout d'abord parce que j'ai besoin de votre avis pour savoir où je dois me diriger et ensuite parce que j'aurais besoin d'un relecteur franc pour m'aider.La fic ne sera surement pas très longue, il n'aurait pas tant de travail ;) Donc, l'appel est lacé, le premier à me répondre remportera la place de relecteur.
Si j'ai beaucoup de réponses pour ce chapitre, je mettrai rapidement à jour, sinon j'attendrai d'avoir quelques chapitres de réserve avant de le faire ! En attendant, bonne lecture à tous, j'espère que ce prologue vous plaira.
Cela avait commencé comme chaque journée. Drago s'était réveillé de mauvais poil, il avait envoyé paître cette idiote de Pansy Parkinson puis avait ordonné à ses deux gorilles de tartiner ses toasts. Il avait lancé quelques insultes au désormais très célèbre trio gryffondorien dont cette Sang-de-Bourbe d'Hermione avait fini par fondre en larmes. Bien décidé à l'ennuyer encore un peu pour se mettre de bonne humeur pour commencer la journée, Drago l'avait suivie alors qu'elle se précipitait, en pleurs, dans les couloirs. Coincée par son agresseur dans un coin sombre, Hermione avait fini par lui envoyer une claque magistrale, mettant ses nerfs à vif.
-Hey, c'est quoi ton problème, Granger ? T'as tes cloques ou tu te rebelles ? Cracha Drago Malfoy avec toute la hargne dont il était capable.
-C'est toi mon problème, Malfoy, hurla-t-elle en se débattant pour libérer ses bras de l'emprise de celui-ci.
-Oh, je suis outré, Granger ! Puis-je savoir ce que je t'ai fait ? Ce n'est pas quelques insultes qui t'ont mise dans un état pareil, tout de même ?
-Mais je t'aime, salaud, rétorqua-t-elle, au grand étonnement du jeune Malfoy qui se retrouva à son tour plaqué au mur, embrassé passionnément par une Hermione aux hormones en ébullition.
Tandis que Drago répondait à ce baiser, leurs langues se mêlant dans un tourbillon de sensations, échauffant leur corps autant que leur esprit, une voix parvint aux oreilles de Drago, troublant ce moment magique.
-Drago, réveille-toi.
Peu à peu les contours de cette scène se flouèrent. Les yeux fermés d'Hermione disparurent peu à peu et cette sensation de bien être s'envola en même temps. L'image de leurs lèvres se séparant pour laisser place à des sourires émus ne parvint même pas au cerveau de Drago, qui se réveilla doucement.
-Allez, réveille-toi, fainéant, cria Hermione dont la voix transperçait les tympans de Drago
-Hum…
-Debout !
-Laisse-moi dormir encore un peu, se plaignit-il, se frottant les yeux en émergeant peu à peu de son si doux songe. Je rêvais du jour de notre rencontre, tu aurais dû le faire durer plus longtemps, Mione !
-Oh, comme c'est touchant ! Maintenant il est temps de redescendre sur Terre, Drago. Le jour ne notre rencontre est bien loin !
Un bruissement d'habits se fit entendre. Hermione s'affairait certainement à la lessive, c'était elle qui s'en occupait. Hermione s'occupait d'ailleurs toujours de tout dans le ménage. Drago, lui, n'avait qu'à mettre les pieds sous la table et endurer quelques fois la compagnie des amis de sa compagne. Lui et le Survivant entretenaient des relations tendues mais évitaient à présent de s'entretuer pour ne pas subir les foudres de leur amie. Celle-ci continua durant quelques minutes encore à retourner les vêtements jusqu'à ce qu'un bruit sourd fasse sursauter Drago qui daigna alors ouvrir les yeux.
- Mione, qu'est-ce que tu fais, s'étonna-t-il alors de voir celle qui partageait sa vie depuis deux ans remplir une malle noire des robes de Drago.
-Ta valise. Tu la prends et tu pars, je ne veux jamais que tu mettes les pieds ici. Pars !
-Hein ? Mais, pourquoi, Mione ?
-Et ne m'appelle pas Mione ! J'ai toujours détesté ce surnom ! Pars, immédiatement ! Ta très chère collègue, Eva, m'a raconté votre aventure toride, s'écria la brunette, hors d'elle.
-Eva ? Mais elle n'est qu'… tenta de s'expliquer le jeune Malfoy.
-Il n'y a pas de mais. J'ai été assez claire, tu prends cette malle et tu pars immédiatement !
-Mione, laisse-moi au moins le temps de m'habiller…
-DEHORS, hurla-t-elle en détachant chaque syllabe alors que son désormais ancien petit ami s'exécutait.
Sans avoir compris ni quoi, ni qu'est-ce, Drago se retrouva en sous-vêtement, n'ayant pas eu le temps d'enfiler une robe, avec une valise en carton dans la main sous le porche de ce qui était autrefois son appartement. Ce fut bien entendu à ce moment-là que choisit la pluie pour commencer à tomber à verse. C'est un Drago trempé et en slip qui déambula ensuite durant quelques heures dans les rues de Londres.
-Allez, réfléchis Drago, murmura-t-il pour lui-même alors que la pluie frappait son visage.
/ Attention, ton cerveau commence à chauffer/ lui répondit une petite voix dans sa tête.
-Oh, silence !
/ Et en
plus tu parles tout seul ! Cela s'appelle la sénilité,
Drago /
-Laisse-moi réfléchir, se plaignit une fois de plus le jeune Malfoy.
/ Une minute de silence, s'il vous plait. Nous avons affaire à un cas très rare d'intelligence aigue. Cet homme réfléchit / continua la conscience du jeune homme sur un ton mélodramatique.
-Par Merlin, ce que tu es drôle, là-dedans, fit-il en direction de sa tête.
/ Evidemment !
C'est ta conscience qui te parle. Tu vois, cette chose au fond de
ton crâne que tu as mise en veilleuse il y a bien longtemps,
cela s'appelle une conscience. Une conscience est généralement
tout le contraire de la personne à laquelle elle appartient.
Je suis drôle, pas toi /
-Merci, je sais encore ce qu'est une conscience !
/ Bien,
félicitons notre ami Drago qui a appris un nouveau mot
aujourd'hui. Demain nous verrons le mot « arbre ». /
-Silence ! Par Merlin, cela devient vraiment grave, je me parle à moi-même.
/ C'est
ce que j'essaie de t'expliquer depuis une heure /
-En plus d'être sans toit, me voila psychotique, la belle affaire !
-Vous parlez tout seul, jeune homme ? Demanda soudain une clocharde à côté de laquelle Drago passait sans prêter attention.
/ Ha, tu
vois que j'ai raison, Drago ! Tu parles tout seul /
-La ferme !
-Mais, soyez un peu poli jeune homme, je voulais juste plaisanter, se défendit la vieille femme mendiante qui croyait que son interlocuteur lui parlait.
-Oh, pardonnez-moi, madame, je ne m'adressais pas à vous mais à ma conscience, répondit le jeune homme comme s'il s'agissait d'une chose habituelle.
La vieille femme le regarda avec un air surpris, reprit fermement son cadi usé et s'enfouit comme si elle avait vu le diable en personne. Drago se frappa mentalement. La pauvre dame avait dû le prendre pour un fou. Mais, après tout, Drago n'était pas du genre à s'inquiéter du regard des personnes lui étant inconnues, plus depuis qu'il avait tout plaqué, famille et amis y compris pour suivre Hermione et rejoindre le camp de la Lumière. C'était d'ailleurs grâce à lui que la bataille finale visant à détruire Voldemort après l'anéantissement de ses Horcruxes avait été menée à bien. Sa carrière de Mangemort était belle et bien finie mais à présent, il ne pouvait plus compter ni sur sa famille ni sur ses anciens amis pour l'héberger en urgence.
Drago reprit sa route, se moquant du regard des passants qui se retournaient sur son passage pour fixer son boxer, n'ayant pas pris la peine d'enfiler autre chose.
/ Bravo, tu lui a fait peur / reprit alors la petite voix.
-Cela t'arrive-t-il de te taire ?
/ Hum,
laisse-moi réfléchir…Non ! Drago, ton cas est
incurable. Tu te plains d'être célibataire et
lorsqu'une femme t'aborde, tu la repousses /
-Cette bonne femme devait avoir deux cents ans !
/ Et plus
toutes ses dents /
-Elle était sans le sou, sans maison…
/ Cela
vous fait un point commun /
-Moche et puante… continua Drago sans prêter attention à ce que lui disait sa conscience.
/ Oh, un
deuxième point commun /
-Ridée et surtout, moldue, par Merlin !
/ Quelle honte ! Des personnes pareilles ne méritent même pas de vivre / répliqua la voix sur un ton pompeux.
-Exactement, s'exclama alors Drago Malfoy.
/ C'était
ironique, Drago /
-Silence !
Drago continua sa procession dans les rues détrempées de la capitale Londonienne. Pour aller où ? Il n'en savait rien. Drago était tout de même un Malfoy et donc, était trop fier pour s'adresser à un centre d'hébergement pour les sans-abri. Puis, on était la journée et, bien qu'il fasse un temps misérable, le froid était supportable. Il y avait un dicton anglais qui disait que s'il pleuvait le matin, il ne pleuvrait plus le soir. Après la pluie vient le beau temps. Il ne restait plus à Drago que d'attendre une éclaircie. Soudain, Drago entendit un sifflement sur son passage. Il se retourna et vit étonné un vieil homme qui le regardait avec un air coquin et qui lui fit un clin d'œil appuyé. Drago ravala sa salive et accéléra le pas. Il faudrait vraiment qu'il songe à ouvrir sa malle et enfiler des vêtements.
/ Par
Merlin, quel succès tu as auprès des trois fois vingt
et tous sexes confondus, par-dessus le marché /
-Moi au moins quelqu'un m'apprécie !
/ Oh,
mais on dirait que mon humour merdique déteint sur toi /
-Ce doit être à cause de la pluie…
/ Mais tu
as oublié un détail, c'est que ceux qui t'apprécient
ne sont pas les personnes que tu voudrais. /
-Ma rupture avec Hermione n'est que provisoire.
/ C'est beau l'espoir…/
-Et puis je peux très bien me débrouiller sans elle !
/ Je vois
cela oui. C'est clair que se balader en boxer dans les rues de
Londres sans savoir où aller est un modèle de
réussite /
-Je sais ce que je vais faire, s'exclama-t-il alors.
/ L'illumination
du jour ! Va falloir dire au maire d'éteindre les
lampadaires en plein jour, cela te donne de faux espoirs. /
-Je vais aller au Chaudron Baveur pour dormir cette nuit !
/ Bien,
et tu y resteras avec quel argent /
-Je passerai à Gringotts avant.
/ Magnifique !
Mais tu oublies que le Chaudron Baveur a brûlé il y a un
an sous les sortilèges de ton père et ses petits amis
Mangemorts. Retour à la case départ. /
-Oh… Dans ce cas, je vais trouver la maison de Eva. On couche ensemble, elle pourra bien m'héberger pour une nuit ! Après tout, ce ne serait pas la première fois qu'on passe une nuit ensemble.
/ Parfait,
et elle te mettra où ? Tu feras ta place entre son mari
que tu as rendu cocu et ses enfants /
-Exacte, elle est mariée, constata Drago.
/ Femme
de ministre, pour être plus précise. Tu n'as pas
choisi la moins influente des Médicomages avec lesquelles tu
travailles, Médico Drago /
-J'ai choisi celle avec la plus grosse paire de seins !
/ Ou la
seule qui ait bien voulu de toi. /
-Silence, soupira Drago Malfoy. Et puis, pourquoi tu apparais comme cela, dans mon cerveau aussi subitement ?
/ Oh, les
consciences se réveillent après des épisodes
assez violents et traumatisants, si elles se réveillent, bien
entendu. Là tu a été tiré de ton rêve
pour te faire larguer, c'est pas super comme moment pour se montrer
mais je m'ennuyais toute seule dans ton cerveau miniature alors je
m'en suis contentée. /
-Puis-je espérer te voir disparaître un jour ?
/ Oui,
bien sûr, quand ta vie aura repris du sens, si elle en reprend
un jour, ce qui, j'en doute fort, ne risque pas d'arriver de
sitôt. /
-Me voila beau, se plaignit-il.
/ Pour
une fois. Faut dire que la nature ne t'as pas gâté mon
pauvre… Personne ne mérite d'avoir des cheveux pareils. /
-Hey, j'aime cette coiffure, moi !
/ Dans ce
cas, tu es le seul ! C'est vrai, qui serait assez fou pour
trouver cette chose gluante attirante ? Je parie que si j'y
mettais les doigts, j'y resterais collée ! Oh, suis-je
bête, je n'ai pas de doigts /
-Hermione aussi l'appréciait. Elle ne me l'a jamais dit clairement mais elle trouvait cela charmant.
/ Oui,
bien sûr et c'est pour cela qu'elle t'a mis à la
porte /
-Silence, cracha le jeune homme blond entre ses dents tel un serpent qui crache son venin.
/ Si je
compte bien c'est la sixième fois en quelques minutes que tu
utilises ce mot, tu comptes entrer dans le Guinness Book des
records /
-Le quoi ?
/ Silence,
et marche /
-Pour aller où ?
/ Chez
lui, pardi ! Tu vois, cette personne à laquelle tu
t'obliges de ne pas penser depuis que tu cherches un endroit où
aller… /
-Je n'irai pas chez lui, se défendit alors Drago Malfoy.
/ Dans ce
cas, pourquoi c'est la cinquième fois que tu passes devant
la porte d'entrée de ce célèbre Survivant /
-Silence !
TBC...