Allez, on attaque la nouvelle fic ! Alors, selon vous je la continue ou pas ?

Perso pas à moi, ça vaut pour tous les chapitres.

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Pays du Mauriar, époque antique.

Une salle décorée de fresques multicolores, éclairée par des dizaines de torches. Vers le fond, sur un petit poteau trônaît un collier avec un pierre rouge étincelante. Une ombre se dessina sur le sol. Un individu encapuchonné s'approcha du bijou. Il tendit une main, quand tout à coup il fut violemment projeté sur le côté.

" Ourf !" fit-il en percutant un mur à côté.

La capuche retomba, révélant de longs cheveux bruns. L'homme se releva avec peine.

" Je t'attendais, Rakêren." fit une voix féminine.

" Ah ! Nadjatep, la grande prêtresse de Sethris." répliqua le visiteur.

Devant lui se tenait une femme aux longs cheveux blonds comme les blés, une mèche lui barrant le front en guise frange. Des yeux marrons flamboyants, soulignés de noir, le teint clair elle était vêtue d'un haut en lin blanc qui laissait le ventre libre, et d'un pagne fendu haut sur les cuisses. Des sandales dorées complétaient la tenue, ainsi que des bracelets en or autour des biceps.

Les deux personnes se défièrent du regard. Puis le dénommé Rakêren lança un éclair noir. La jeune femme l'évita d'une pirouette et riposta par une rafale de vent qui balaya son adversaire. Rakêren lança une gerbe de feu qu'elle arrêta et lui renvoya, creusant un trou dans le mur. Puis Nadjatep fit apparaître une épée. Rakêren fit la même chose. Quelques instants plus tard, les lames s'entrechoquaient violemment.

" Inutile de te défendre, prêtresse ! J'aurais cette pierre, c'est mon destin !" dit l'homme.

" Tu va devoir me passer sur le corps !" répliqua Nadjatep.

La jeune femmeétait diablement habile et tout aussi agile. Elle finit par briser l'épée adverse. Rakêren pirouetta pour éviter les coups de lame de son ennemie. Nadjatep posa une main au sol. Des lueurs apparurent, révélant un cercle de transmutation.

" Qu'est-ce que ... !"

" Je t'avais dit que je t'attendais. Cette fois tu n'en réchapperas pas : je t'expédie droit aux enfers." fit Nadjatep.

Le sol s'ouvrit, et des flammes en sortirent. La prêtresse récita une incantation.

" Je reviendrais Nadjatep ! Ce n'est pas encore fini !" s'exclama-t-il tandis que les flammes l'envelopppaient.

" Je n'en doute pas. Mais sois tranquille : tu me trouveras sur ta route."

Puis l'homme tomba dans le puits de feu. Nadjatep referma la porte des enfers, et se releva. Deux jeunes femmes firent irruption dans la salle.

" Prêtresse ! Tout va bien ? Nous avons entendu du bruit et ..." fit l'une d'elles, visiblement adolescente.

" Tout va bien Inou. Nous sommes débarrassées de notre pire ennemi. Du moins pour cette vie." répondit la jeune femme en faisant disparaître son épée.

" Je savais bien que vous le vaincriez." sourit la seconde jeune femme.

Nadjatep lui rendit son sourire, et sortit de la salle.

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Le réveil tira Riza des bras de Morphée. Sans ouvrir les yeux, elle éteignit son réveil. Elle s'étira.

" Encore un de ces rêves bizarres. Ca a l'air tellement réel ... j'ai vraiment l'impression que c'est moi qui me bats." pensa-t-elle.

Riza se leva, et alla préparer son petit-déjeuner. Black Hayate la rejoignit dans la cuisine en aboyant gaiement.

" Bonjour mon toutou !" dit-elle en se baissant.

Hayate lui lécha consciencieusement le visage, comme s'il ne l'avait pas vue depuis quinze jours. Le lieutenant lui donna sa pâtée, puis s'installa pour boire son café. Ensuite, elle alla s'habiller et se rendit au Q.G accompagnée de son chien. Comme d'habitude, elle était la première. Riza se débarrassa de son manteau et accrocha aussi son sac, et s'installa à son bureau.

Ses collègues arrivèrent les uns après les autres, et une nouvelle journée excitante commença pour les militaires de Central. En particulier pour Roy Mustang, dont la vie n'était qu'un tourbillon de siestes sur ses dossiers.

" Colonel, qu'est-ce que vous faites ?" interrogea Riza en le voyant affalé sur ses rapports.

" Du boudin. Je croyais pourtant que ça se voyait." répondit le brun.

Riza leva les yeux au ciel, pendant que les autres derrière gloussaient comme des dindes. Ah il voulait jouer au plus fin ! Très bien. Riza se leva, saisit une pile de dossiers et s'approcha du bureau.

" Tiens voilà du boudin, voilà du boudin ! Et dépêchez-vous avant que je vous tartine le groin !" chanta-t-elle en déposant bruyamment la paperasse.

Roy réprima difficilement un éclat de rire. Ce n'était pas le cas de ses subordonnés, morts de rire. Riza retourna s'asseoir. Roy la regardait, hilare. Il adorait quand elle se montrait espiègle comme ça.

" C'est très aimable à vous Hawkeye. Mais j'avais suffisamment d'ingrédients comme ça." reprit-il.

" On en a jamais trop colonel." répliqua-t-elle.

" Moui. Finalement, je vais plutôt faire du savon."

Traduction : il allait buller et coincer la bulle.

" Dans ce cas, je me ferais un plaisir de vous décoincer la bulle. J'ai justement mon nouveau Décoincor 3000 à étrenner." avertir Riza en posant un flingue sur son bureau.

" Vous n'auriez pas plutôt un Sommeillor 500 à me proposer ?" interrogea Roy.

" Ah non. Pourquoi vous êtes en rupture de stock ? "

" Bêêêêh ..."

" Tiens ? J'ai été transportée dans une ferme tout à coup ? " s'étonna Riza.

Roy pouffa de rire.

" Vous avez avalé un clown ce matin lieutenant ?"

" Oui, c'est toujours plus digeste qu'un colonel."

" Voyez-vous ça ! Vous en avez déjà goûté un au moins ?" lança Roy, provocateur.

" J'en mange toute la journée, monsieur. Au point que je commence à avoir les dents bleues."

" M'enfin ! Faut l'éplucher avant ! " fit Roy.

" Ah ben non ! Sinon y'a plus rien à manger." rétorqua Riza

Comment ça plus rien à manger ? Mais le meilleur se trouvait sous l'uniforme au contraire, se dit Roy. Il eut soudain l'image de sa subordonnée en train de l'éplucher. Houlà, mais où partait-il ? Roy secoua légèrement la tête. Mais ça ne suffit pas à chasser sa pensée pour le moins hot. ( Ndla : wôh comment ça se fesse ? euh fait-ce ? )

Il n'aurait jamais cru que son froid lieutenant pouvait lui inspirer de telles choses. ( Ndla : mon noeil ouais ! Roy : ben quoi ? C'est vrai ! Moi : et tu pense faire croire ça à qui ? Roy : ...)

" Bon vous comptez vous y mettre avant le nouvel an ou bien ? " reprit Riza.

" A vrai dire, la saint Glinglin me paraît un excellent jour pour travailler, lieutenant." répondit Roy.

" Oh ! Vous comptez bosser le jour de la Toussaint ? Incroyable." sourit-elle ironiquement.

" Qu'est-ce que la Toussaint vient faire là-dedans ?" s'étonna Roy.

" Mais c'est le jour des tous les saints comme son l'indique, cher colonel. Donc celui de la saint Glinglin. Jour où vous comptez travailler." expliqua Riza.

Roy fronça les sourcils.

" Et allez ! Cassé le colonel !" fit discrètement Havoc.

Les autres hochèrent la tête.

" Hmph !" fut tout ce que répondit Roy.

Il y eut alors un bruit qu'il avait en horreur : celui d'un cran sûreté qu'on enlève. Mustang tourna lentement la tête pour voir l'arme de son lieutenant lui sourire de toutes ses balles. Il poussa un soupir, et se mit au travail. Riza garda son arme pointée sur lui durant un moment. Elle la posa ensuite sur le bureau, pour bien montrer qu'elle n'hésiterait pas à s'en resservir si besoin était.

La journée passa tranquillement. ( Roy : question de point de vue). Le week-end était là, et chacun allait pouvoir se détendre ( Roy : YAHOOOOO !)

" Vous comptez sortir ce week-end Hawkeye ?" interrogea Roy en se levant.

" Oui, je vais aller faire un tour au musée demain. Ils ont une exposition d'objets antiques, et comme j'adore l'histoire." répondit-elle.

" Un musée. Ouais. Moi je vais plutôt aller tester le vin des bars du coin." annonça Roy.

" Arsouille."

" Pourquoi ? C'est pas comme si j'étais bourré tous les quatre matins." répondit Roy.

" En effet. Vous ce serait plutôt tous les deux matins : un bourré l'autre à cuver." fit Riza blasée.

" Ah la la la. Ma chère Hawkeye, vous devriez sortir un peu plus, ça vous ferait du bien." soupira Roy.

" Vous par contre, vous devriez faire l'inverse."

" Moi au moins je profite de la vie." rétorqua Roy.

Ils se séparèrent à la sortie du Q.G. Riza rentra chez elle suivie de son fidèle Hayate, après une petite balade au parc. Ensuite, elle passa une petite soirée tranquille devant la télévision. Le lendemain après-midi, Riza se rendit au musée seule. La jeune femme alla directement voir la nouvelle exposition. Elle adorait la période antique. Tout à coup, Riza se trouva devant un objet qui éveilla grandement son intérêt.

" Non ! Ce n'est pas possible ! C'est seulement un rêve !" se dit-elle en écarquillant les yeux.

Riza se trouvait en effet devant la pierre rouge dont elle rêvait depuis des semaines. Elle était sûre que c'était bien la même. Le rubis brilla à son approche.

Son éclat trouva un écho dans les yeux de Riza, qui cru ressentir comme un appel venat du joyau. Ainsi que l'étrange impression que ce collier n'avait strictement rien à faire là. Riza eut envie de le cacher à la vue des autres visiteurs. Ils ne devaient pas la voir, ils n'en avaient pas le droit.

" Qu'est-ce qui me prends ? Pourquoi n'auraient-ils pas le droit de contempler ce rubis ? " se demanda-t-elle.

Une part d'elle-même lui disait que ça leur était interdit. De plus en plus troublée, Riza décida de s'en aller. De retour chez elle, Riza n'arrivait à chasser la pierre de sa tête. A présent, elle sentait que ce collier était sa propriété légitime. Ce curieux sentiment prit de l'ampleur au fur et à mesure que les minutes passaient. Vers onze heures, Riza tournait chez elle comme un lion en cage.

" Il me faut cette pierre. Je dois aller la chercher. Mais non, qu'est-ce je raconte ! Ce serait du vol ! Une militaire qui se met à chaparder, bonjour la réputation." disait-elle tout haut.

Riza était en pyjama. Elle décida de se coucher. Mais à chaque fois qu'elle fermait les yeux elle revoyait de collier. Riza se tourna et se retourna. Rien à faire, elle voyait toujours ce bijou. Elle regarda l'heure : une heure et quart du matin.

" Bon ça suffit ! Je vais la chercher !" s'exclama-t-elle en se levant d'un bond.

Riza s'habilla en noir, et attacha ses cheveux .

" Il faudrait que je cache mon visage. Ils doivent avoir des caméras de surveillance là-bas." dit-elle à son reflet.

Riza farfouilla dans ses vieilles affaires, et en extraya une cagoule. Parfait.

Un quart d'heure plus tard, elle se trouvait devant le musée. Il s'agissait d'y entrer sans se faire repérer. Le lieutenant fit le tour du bâtiment. Elle répéra soudain une grille d'aération. Riza l'ouvrit. Elle était suffisamment large pour s'y faufiler. La jeune femme y entra. Elle rampa un long moment avant de se trouver à côté de la salle d'exposition. Doucement, elle défit la grille, et entra. Le lieutenant repéra bien les huit caméras réparties ici et là. Riza longea le mur, à angle mort avec celle qui se trouvaient au-dessu d'elle. Les vitrines servirent à la camoufler à la vue des autres. Dix minutes plus tard, elle arriva devant celle où se trouvait la pierre.

" Il doit y avoir une alarme. Voyons ... bingo. Voilà le câble qui descend." songea-t-elle.

Riza suivit le fil, et arriva à un boîtier. Elle sortit un petit couteau, et commença à l'ouvrir. C'est là que son entraînement militaire porta ses fruits : Riza sectionna des fils, et vit une diode s'éteindre. Ceci fait, elle retourna près de la vitrine. La jeune femme prit une pince à cheveux, et commença à crocheter la serrure. La vitre s'ouvrit. Riza prit le collier qu'elle passa autour de son cou. Ensuite, elle referma le couvercle, et retourna à la grille d'aération. Elle la referma, et sorti du musée.