-Sin, je... Désolé de venir te deranger mais... je voulais te demander si... enfin, est ce que tu veux bien me pardonner pour ce que je t'ai fais?
Apparement le jeune garçon avait eut du mal à sortir ce qu'il avait sur le coeur et semblait mal à l'aise. Sin sentit ces paroles comme une bouffée d'air chaud, et immediatement, toute l'amertume qu'il éprouvait envers Alphonse Elric s'évapora. Sin sourit et hocha la tête. -Et puis aussi, continua le plus jeune des Elric sur sa lancée. Je suis désolé, le corps que tu m'avais donné, en tentant de te ramener, j'ai gaspillé un bras et une jambe...pour enfin.
Le garçon retira son gant gauche et souleva un pan de son pantalon pour qu'il puisse en juger par lui même.
C'était donc ça... Brusquement, un flot de sentiment envers son frère fit surface, et un brusque élant d'amour l'assaillit. Le brun s'approcha de l'homonculus voyant que celui-ci ne lui en voulait plus, ce qui fit brusquement tressaillir le blond.
-Que ce qu'il y a, demanda Alphonse voyant qu'il tremblait legerement.
-Qu'est ce que tu as sur toi, fit le blondinet en preferant garder ses distances.
-Oh, murmura Al en prenant son portefeuille dans la poche interieur de son manteau et dont il en sortit une mèche de cheveux blonds.
Sin etouffa un cri, et Al se rapella soudainement que les homonculus ne pouvaient supporter d'être en présence de quelque chose leur ayant appartenu étant vivant. Il rangea d'un geste la mèche de cheveux soigneusement et s'appretaiy à faire des excuses lorsque son frère lui demanda:
-Al, est ce que tu as de la craie sur toi?
-Je, oui... Mais pour quoi faire?
-Donne s'il te plait.
Le jeune homme fouilla un instant une poche de son pantalon et en sortit un petit bout de craie blanche, la même utilisée habituellement par les alchimistes, et la lança à son frangin.
Sin avait pris sa décision et ne s'en remettrait pas.
Il commenca à tracer un cercle alchimique, sur le sol betonné autour de l'ancien bâtiment militaire, et termina son oeuvre quelques minutes plus tard.
-Edwaaard, fit Alphonse incertain en voyant le cercle que venait de tracer son frère. Qu'est ce que tu.
Sin le coupa brusquement:
-Ecoute moi Alphonse, je vais entrer dans ce cercle qui permet de sceller un homonculus. Scelle moi, et une fois cela fait, tu aura assez des pierres rouges que j'aurais recrachés pour te faire un nouveau bras et ue nouvelle jambe.
-Non, s'exclama Alphonse devant ce qu'il s'apprettait à faire.
Sin remplit ses poumons d'air frais sans doute pour la dernière fois. Si. Il voulait le faire. Pourquoi? Parce qu'être un homonculus ce n'était pas une vie, parce qu'il n'avait pas envie de rester avec ses semblables pour les siècles à venir, parce qu'il n'avait pas envie de fabriquer une pierre philosophale constituée de miliers de vies humaines qui serait utilisée aux fins personnelles d'une folle, et surtout pour Alphonse. C'était décidé d'avance, et rien ne le ferait changer d'avis.
Ignorant, les protestation d'Alphonse, Sin avanca d'un pas et le cercle se mit à briller d'un éclat rouge aveuglant. Une brusque sensation de faiblesse envahit tout ses membres et le fit tomber à genoux comme si une force invisible aspirait toutes ses forces. Il se mit à haleter par intervalles rapides et sentit une sensation de brulure se rependre le long de sa gorge.Il eut un brusque hoquet et regurgita une première quantité de pierre rouges qui tombèrent dans un éclaboussement sur le sol de béton. Le processus avait déjà débuté.
Seigneur, jamais il n'aurait imaginé une telle douleur, c'était bien pire que tout ce qu'il avait connu. Il flancha et dut poser ses mains devant lui pour ne pas tomber à la renverse. A present à quatre pattes, prisonnier au centre du cercle de transmutation, il n'écoutait pas les cris de son cadet qui le suppliait de faire machine arrière. C'était trop tard, et tout deux le savaient. Un nouveau flot de pierres rouges sortit de sa bouche, et la sensation de desequilibre s'intensifia en même temps que ses bras commencaient à ne plus pouvoir supporter son propre poids. Ses reserves de pierres de vie étaient presque assechées à présent, il pouvait le ressentir en lui. Il était essouflé et épuisé, la douleur le faisait trembler violemment, et un ultime hoquet lui fit cracher ses dernières pierres rouges.
Ca y est. Il y était. Il était totalement démuni de ses pierres de vie et la souffrance répandue dans tout son être le secouait de spasme nerveux et incontrolables qui le secouaient de toute part. Il trouva cependant la force d'hurler à son frangin qui regardait la scène avec des yeux horrifiés.
-Jette les cheveux!
Voyant que celui-ci secouait la tête en signe de dénegation , il cria dans un ultime effort:
-VAS-Y! MAINTENANT !
A contre coeur, Alphonse jetta la mèche de cheveux blonds dans le cercle rougeoyant qui fit redoubler d'intensité l'éclat de la luimère dégagée.
La douleur pourtant déjà insoutenable, décupla encore de force, et le blond n'eut à présent même plus le courage de se maintenir à quatre pattes. Son souffle s'était fait roque et ses pupilles dilatées par la douleur. Il murmurra du bout des lèvres à l'intention d'Alphonse tombé à genoux:
-Scelle-moi... maintenant... s'il te plait
Al, les larmes emplissant ses yeux bleus, apposa ses mains sur le cercle où reposait son frère, et la lumière jaillit du cercle avec encore plus d'intensité pendant une dizaine de secondes. Le blondinet, allongé sur le côté, leva vers le ciel son visage où un mince sourire s'étalait. Il ne sentait à présent plus que la douceur de son être et des effluves de chaleur le traverser tandis qu'il était transmuté, il baignait dans une extase de bonheur et rien n'aurait pu le faire regretter ce qu'il venait de faire.
Sa délivrance en quelque sorte.
Une dizaine de secondes plus tard, tout était terminé, et devant le batiment de béton ne restaient plus qu'un cercle tracé à la craie, un tas de petite pierre rouges, et un jeune garçon agenouillé, les larmes ruisselant le long de ses joues.
( 1 semaine plus tard)
Central
Roy Mustang ne pouvait s'empecher de repenser une fois de plus à se qu'avait fait Edward, ou Sin, enfin, peut importait le terme. Ce garçon s'était vraiment sacrifié toute sa vie et jusqu'à sa mort. Ce qu'il avait fait pour son frère... C'était certes d'une manière quelque peu horrifiant, mais tellement plein de noblesse et de courage... Quel courage, qui de son entourage aurait été prêt à en faire autant? Il se servit un verre du scotch présent dans un tiroir de son bureau et but à la mémoire du cadet Elric tandis que son regard parcourait vaguement la pièce. Il s'arreta un instant sur un des fauteille, il pouvait encore se rememorrer Edward, avachi sur celui-ci à moitié entrain de dormir tandis que son supérieur lisait son rapport.
Roy soupira et finit d'un trait son verre.
La vie continuait...
Rizembool
Alphonse, assis à côté de Winry, sentait la caresse du vent sur son visage. Il se trouvait dehors, à Rizembool, là où il avait grandi et où il se sentait à sa place. Il passa sa main gauche à présent redevenue de chair dans ses cheveux chatains et inspira l'air qui lui dilatait les narines. Il n'oublierait jamais. Non jamais.
-Hé tu m'écoutes quand je te parles ?
Alphonse se tourna vers Winry qui bavardait à côté de lui et lui adressa un sourire pour toute réponse. Winry avait été trés conciliante avec lui durant cette épreuve. Elle aussi avait été tés ébranlée par les evenements, mais elle avait su le soutenir et ils s'étaient consolés mutuellement.
Alphonse se laissa tomber sur le dos et sentit l'herbe verte lui froler le visage.
La vie est ainsi faite, dure parfois, tendre ou triste celon les moment, mais sans jamais s'arreter elle poursuit son chemin, et continue imuablement, Alphonse le savait mieux que quinconque.
FIN
Je sais, je sais ce que vous allez me dire: ma fic et triste et tout et tout.
Mais bon, hehe j'avais convenu la fin comme ça depuis le début... ( de toute facon vous l'aurez compris depuis le 1er chapitre, ma fic est assez dark j'avais envie d'en faire une de ce style niark niark..)
Quoiqu'il en soit, j'aimerais beaucoup que vous me fassiez part de ce que vous avez pensé de cette histoire dans son ensemble, ce que vous avez aprécié ou non et si vous avez des idées ou des conseils pour que j'améliore mon style d'écriture...
En tout cas je vous remercie beaucoup de m'avoir lue jusqu'ici, et j'y suis particulirement sensible ! MERCI BEAUCOUP !
Bizz à tous !
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