Annonce : Tout l'univers d'Harry Potter appartient à la talentueuse J. K. Rowling.

Tout est bien qui commence mal :

Après les évènements du Ministère, la mort de Sirius et la révélation que Dumbledore lui avait faite au sujet de la prophétie, le Survivant se remettait lentement aussi bien physiquement que psychologiquement. Il était encore sous le choc, cela faisait trop de mauvaises nouvelles d'un coup. Il ne savait plus où il en était et avait besoin de faire le point… C'est ainsi qu'Harry s'était renfermé sur lui-même allant jusqu'à ne pas répondre aux courriers de ses amis, il n'avait même pas ouvert son enveloppe de résultat aux BUSEs. Les lettres étaient posées en une pile ordonnée sur son bureau et Hedwige commençait à désespérer de pouvoir revoler un jour. En outre, au 4, Privet Drive, la situation n'était guère réjouissante. En effet, depuis la mort de son parrain, son oncle se montrait véritablement odieux avec lui, surtout quand Pétunia n'était pas là, le meurtrier étant mort l'adolescent se retrouvait désormais sans soutien.

Un matin, l'oncle Vernon partit comme d'habitude de bonne heure à son travail, après avoir embrassé sa femme, ébouriffé les cheveux de son fiston adoré et lancé à Harry un ultime avertissement :

- Toi tâche de bien te comporter ou gare à toi ! Pétunia me dira si elle a eu le moindre souci avec toi.

Elle eut un hochement de tête agacé et regarda la voiture de son mari partir. Cela promettait d'être une journée chargée puisqu'il avait beaucoup de clients à rencontrer, enfin c'était ce qu'il lui avait dit… La journée se déroula comme à l'accoutumée, Harry aidant sa tante dans les diverses taches ménagères pendant que Dudley se goinfrait de sucreries et était planté devant la télévision de sa chambre. Il était environ 17h, lorsque Harry et Pétunia entendirent un cri aigu provenant de l'étage. Ils montèrent alors les escaliers quatre à quatre et se précipitèrent dans la chambre de Dudley. Celui-ci se tordait de douleur sur son lit. Sa mère se rua à ses côtés, lui caressant le front, il était brûlant de fièvre :

- Qu'est-ce qu'il y a mon ange ? Où as-tu mal ?

Dudley émit un grognement sourd avant de répondre serrant les lèvres de douleur :

- Au ventre, Maman ! J'ai terriblement mal au ventre ! Je t'en supplie fait quelque chose !

- Oui, bien sûr, tout de suite mon cœur… Harry, ne reste pas planté là, appelle le médecin vite !

Le jeune homme hocha la tête, avant de redescendre les escaliers faire ce qu'on lui demandait. Vingt minutes plus tard, le médecin était là, Harry le déchargea de son pardessus ainsi que de son chapeau de feutre noir et le conduisit auprès de son cousin que sa tante veillait toujours, puis il ressortit finalement de la pièce, se disant que sa tante l'appellerait si l'état de son cousin était grave. Dès qu'elle le vit, Pétunia ne put retenir un soupir de soulagement. Elle épongea le front de son fils avant de se lever pour saluer le médecin.

- Ah, docteur, comme je suis heureuse de vous voir, merci d'être venu aussi rapidement… Je ne comprend pas ce qu'il a…

- Ne vous en faites pas, je vais m'en occuper.

Il commença alors à sortir son attirail de sa sacoche et entama l'auscultation de l'adolescent. Puis il lui palpa le ventre en plusieurs endroits et jeta un œil exaspéré sur les différents emballages de sucrerie que Pétunia n'avait pas eu le temps de ramasser. Il eut un petit sourire avant de demander :

- Est-ce que tu avais mal au ventre depuis plusieurs jours, mon garçon ?

- Oui, un peu mais c'était pas aussi fort que maintenant. Je pensai que c'était quelque chose qui était mal passé.

L'homme secoua la tête avant de se retourner vers Pétunia.

- Madame Dursley, votre enfant souffre depuis plusieurs jours d'une inflammation de l'appendice qui a évolué en péritonite… Une hospitalisation en urgence est donc nécessaire afin de procéder à l'ablation de l'appendice… Je contacte une ambulance afin de vous emmener au plus vite.

Pétunia hocha nerveusement la tête, les mâchoires de son visage chevalin étaient crispées et se fut avec difficulté qu'elle parvint à répondre.

- Oui… docteur, je… Je vais… Je vais lui prendre quelques affaires dans un sac… Je… Je resterai aussi pour la nuit à ses côtés.

Elle sortit alors en trombe de la pièce pour revenir quelques secondes plus tard, un sac de sport à la main et commença à y déposer quelques vêtements.

- Mon dieu, Vernon ! réalisa-t-elle soudainement. Il faut que je le prévienne… mais il démarche des clients à domicile aujourd'hui et est donc injoignable ! Comment vais-je faire ?

Un autre éclair de lucidité la traversa alors.

Harry…

- Harry ! cria-t-elle en se précipitant vers la chambre de son neveu. Celui-ci, qui avait entendu le remue-ménage de sa tante dans le couloir, ouvrit la porte sur une Pétunia quasiment hystérique tant l'angoisse de perdre son cher rejeton la tenaillait.

- Harry… reprit-elle finalement. Je pars pour l'hôpital avec Dudley, il fait une appendicite, j'y passerai la nuit… Préviens Vernon dès qu'il rentrera, merci.

Elle le bisa sur le front avant de repartir en direction de la chambre de son fils, laissant derrière elle un Harry plutôt surpris par le geste affectueux de cette dernière.

L'ambulance arriva rapidement, Pétunia monta à bord au chevet de son fils. Le médecin-traitant les retrouverait à hôpital pour donner d'éventuelles indications au chirurgien et à l'anesthésiste et le Survivant se retrouva donc tout seul dans sa chambre attendant que son oncle rentre.

La nuit était tombée depuis déjà plusieurs heures quand Vernon, rentra enfin complètement fourbu et à bout de nerfs. D'habitude, il ne rentrait jamais aussi tard, mais il était tombé sur des clients particulièrement difficiles et avait eu un peu de mal à les convaincre. Cela l'avait mis en retard pour son tête-à-tête avec sa maîtresse qu'il avait pris l'habitude de retrouver dans un motel sordide à une vingtaine de kilomètres de Little Whinging. En effet, depuis déjà un certain temps, ou plutôt depuis un temps certain, il ne trouvait plus sa femme aussi attirante que par le passé, bien qu'elle lui ait donné un magnifique enfant qui ravissait son orgueil paternel. Cependant, son amante n'avait pas le caractère effacé de Pétunia, elle savait ce qu'elle voulait, ne faisait pas de concession et, surtout, elle était incroyablement jalouse. Ainsi, arrivé dans la chambre, il se retrouva accueilli avec une volée d'insultes et des menaces d'aller tout raconter à sa femme. Vernon Dursley réussit cependant à la calmer et à obtenir le « réconfort » qu'il était venu chercher. Quand, juste après l'acte, il s'était levé pour se rhabiller et rentrer, la dispute avait repris de plus belle. Elle n'admettait pas d'être un « bouche-trou » dans l'emploi du temps de l'homme et entendait bien le lui faire comprendre. Vernon – plus pour avoir la paix qu'autre chose – lui avait alors promis qu'il parlerait à sa femme de sa relation extra-conjugale et qu'il demanderait le divorce. Après avoir réussi à la calmer de nouveau, il lui refit l'amour comme pour sceller cette promesse et finit par s'assoupir exténué. Quand le vendeur de perceuses finit par ouvrir les yeux, il constata avec stupeur qu'il était près de 3h du matin et qu'il avait encore trois quart d'heure de route à faire pour rentrer ! Pétunia allait lui faire une scène ! Que pouvait-il alors bien inventer pour qu'elle n'ait aucun soupçon ? Une énième dispute avec sa maîtresse, d'humeur revêche après qu'il l'aie réveillée avec ses lamentations, éclata alors. Ce fut donc relativement énervé que Vernon réfléchit, dans sa voiture, à une excuse plausible : il alluma l'autoradio et entendit les nouvelles nocturnes relatant, entre autres, le match de football qui avait eu lieu en début de soirée : Liverpool-Manchester. Voilà qui était parfait comme excuse ! Et puis, il pourrait toujours ajouter que Stewart Stentson, son collègue, l'avait invité au dernier moment à venir le regarder chez lui. Il était déjà assez remonté par les mots qu'il avait eu avec son amante et n'avait pas vraiment pas envie d'essuyer les foudres de l'actuelle Mme Dursley.

Ne voyant personne dans la cuisine et dans le salon, il monta à l'étage et se dirigea lentement vers la chambre où siégeait le lit conjugal. Il entra doucement, essayant de faire le moins de bruit possible afin de ne pas réveiller sa « tendre moitié », lorsqu'il remarqua qu'elle n'était pas dans la pièce. Il ressortit et alla tout aussi silencieusement dans la chambre de son fils et découvrit avec stupéfaction le lit vide. La panique commença à l'envahir. Que diable s'était-il donc passé durant son absence ? Il se précipita alors vers la pièce qu'occupait Harry et cogna violemment contre la porte. Le jeune sorcier qui avait fini par s'endormir à force d'attendre son oncle vint ouvrir et n'eut pas le temps de parler qu'il était tiré hors de sa chambre.

- OÙ SONT-ILS ? QU'AS-TU FAIT D'EUX, VERMINE ?

- Dudley est à l'hôpital et…

Mais il n'eut pas le temps de finir que son oncle l'empoigna violemment par le col.

- QUOI ? TU AS ENVOYÉ MON FILS A L'HÔPITAL ! vociféra l'homme au visage porcin dont les narines palpitaient de fureur.

- Non, oncle Vernon, je n'ai rien fait… C'est juste que…

- Et tu penses peut-être que je vais croire un être de ton espèce !

Il brandit une main menaçante au-dessus de la tête du garçon. Celui-ci tenta de se dégager mais son oncle avait une poigne de fer.

- Ne t'avises pas de lever la main sur moi ! cria Harry. Sinon…

- SINON QUOI ? hurla Vernon. Sinon quoi ? Tu n'as même pas ta stupide baguette dans les mains et le criminel qui te servait de parrain ne peut plus te protéger puisqu'il s'est fait descendre comme la racaille qu'il était ! Finalement, il y a tout de même une justice dans ce bas monde !

- Tu n'as pas le droit de parler de lui comme ça ! répliqua Harry profondément blessé par la réflexion de Dursley Senior. Tu ne le connaissais même pas ! En tout cas une chose est sûre, c'est que j'avais plus d'estime et de confiance pour lui que je n'en aurai jamais à ton égard !

La main de Vernon vint rejoindre l'autre sur le col du jeune homme. Il le souleva violemment et le cogna à plusieurs reprises contre le mur.

- NE ME PARLE PAS SUR CE TON ET RÉPOND À MA QUESTION ! QU'AS-TU FAIT DE MA FEMME ET DE MON FILS, MISÉRABLE CLOPORTE ?

Il serrait toujours aussi fortement la gorge du garçon et celui-ci répondait cherchant son souffle :

- Rien fait… Hôpital… Appendicite…

Après de gros efforts, Harry parvint enfin à faire lâcher prise à son oncle, mais celui-ci était toujours aussi menaçant.

- Tu n'espères quand même pas que je vais gober des inepties pareilles, venant d'une créature telle que toi ? Remarque, ce n'est pas étonnant, entre tes parents anormaux et ton parrain psychopathe, il fallait bien que leurs tares ressurgissent chez toi ! Dès que je t'ai vu, j'ai su que tu allais être une entrave à notre existence tranquille mais Pétunia a tenu absolument à te garder, tout ça à cause de cette stupide lettre qui était avec toi dans la couverture ! Je répète ma question : OÙ SONT-ILS ? Et tu as intérêt à ne pas me mentir cette fois !

Le Garçon-Qui-Avait-Survécu recula cherchant désespérément une issue, il n'en pouvait plus.

- Je te l'ai déjà dit ! Ils sont à l'hôpital, Dudley a fait une appendicite !

L'énorme bonhomme se rapprocha davantage de Harry, sa moustache frémissait de fureur.

- Cesse tes mensonges ! Tu empoisonnes notre vie ainsi que celle des autres ! Tu n'es qu'une créature indigne de vivre, un parasite qui détruit tout ce qu'il touche ! D'ailleurs, ce garçon qui est mort lors de ta quatrième année, c'était bien de ta faute, non ?

Harry recula encore, les escaliers n'étaient plus très loin.

- Tu as raison, concéda-t-il. Il aurait mieux valu que mon existence s'achève il y a près de quinze ans comme ça je ne serai pas dans cette saleté de baraque, avec un être immonde et répugnant comme toi !

Cette phrase fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, l'oncle Vernon avança à nouveau, forçant le sorcier à reculer. Arrivé à proximité des escaliers, il attrapa son neveu par le col, un rictus cauchemardesque déformait son visage :

- JE T'AI DÉJÀ DIT DE NE PAS ME PARLER SUR CE TON ! ARRÊTE DE MENTIR ET EXCUSE-TOI !

- NON ! hurla de tout son cœur le Survivant.

Ivre de rage, il poussa alors de toutes ses forces Harry qui dévala les escaliers dans un boucan effroyable, plusieurs craquements d'os se faisant entendre. Puis, le sorcier essaya tant bien que mal de ramper vers la porte d'entrée afin de se trouver hors d'atteinte de son bourreau mais celui-ci l'avait déjà rejoint. Le jeune homme leva les yeux vers la silhouette massive qui s'élevait au-dessus de lui. Vernon ricana diaboliquement :

- Alors, tu ne fais plus le malin, hein ? Tu ne la ramène pas quand ton tordu de parrain et tes amis tout aussi dérangés ne sont pas là ! Voilà comment il convient de traiter les êtres comme toi ! Tu as osé faire du mal à MON FILS ! Je finirai par te faire avouer ! Que lui as-tu fait ? Où est-il et où est ma femme !

Voyant que le garçon s'obstinait à ne pas répondre, l'abominable homme commença alors à donner de violents coups pied dans le ventre de Harry qui n'était pas en état de faire quoi que ce soit pour se défendre.

- VAS-TU ME RÉPONDRE ! tonna Vernon tout en continuant ses coups dans l'abdomen du pauvre garçon.

Celui-ci avait tenté de se recroqueviller pour se protéger tant bien que mal de son tortionnaire. Une douleur atroce lui vrillait les entrailles, sa vue se brouillait, puis il sentit dans sa bouche le goût chaud et velouté de son propre sang et tout devint noir.

Dursley continuait de s'acharner sur le corps du garçon, lorsqu'il remarqua que ce dernier était inconscient. Il réalisa soudainement ce qu'il faisait et se pencha au-dessus de son neveu pour prendre son pouls : il était faible mais présent. Le garçon était encore vivant, du moins pour l'instant. A ce moment-là, Vernon entendit le verrou de la porte et n'eut pas le temps de réagir que Pétunia pénétrait dans la pièce.

L'opération de Dudley s'était bien passée, mais il était encore complètement assommé par l'anesthésie, les médecins avaient conseillé à Pétunia de rentrer afin de se reposer un peu et de se rafraîchir. Elle était alors rentrée, un peu inquiète que son mari ne se soit toujours pas manifesté à l'hôpital. Elle en était même venue à envisager le pire : une agression, un accident de voiture… En tout cas certainement pas ce qu'elle avait sous les yeux à présent.

- OH MON DIEU, VERNON ! QUE S'EST-IL PASSÉ ? QU'EST-IL ARRIVÉ A HARRY ? s'écria t-elle en se précipitant au chevet de son neveu.

- Une chute dans les escaliers… Mais il respire encore… Parlons de choses plus importantes, où est Dudley ?

Pétunia, toujours aux côtés de Harry, le regarda incrédule.

- Mais Harry ne t'as pas dit ? Dudley est à l'hôpital… Une appendicite… L'opération s'est bien passée…

A ces mots, son mammouth de mari blêmit : l'adolescent avait dit la vérité…

- Si au moins, il l'avait avoué tout de suite…, mentit-il.

Sa femme ouvrit alors des yeux grands comme des soucoupes, elle était consternée et semblait enfin réaliser ce qu'il s'était passé durant son absence. Son neveu était inerte sur le sol, en position fœtale, à proximité des escaliers. Du sang souillait son pyjama en plusieurs endroits, mais surtout au niveau de son bras gauche, il en avait également à la commissure des lèvres, et on pouvait voir une nette giclée du liquide rouge sur le mur opposé. Elle retira alors vivement son foulard et commença à essuyer doucement les lèvres de Harry. Puis, elle reporta son attention sur son époux qui se tenait maintenant vers la porte de la cuisine.

- VERNON ! MAIS QU'EST-CE QU'IL T'AS PRIS ? COMMENT AS-TU PU LUI FAIRE CA ? Il est inconscient et couvert de sang ! SORS D'ICI IMMÉDIATEMENT ! Va rejoindre Dudley ! Tu t'expliquera plus tard ! JE TE PRÉVIENS, TU AS INTÉRÊT D'ÊTRE CONVAINCANT ! MAINTENANT DÉGAGE DE LÀ ! lui hurla-elle avant de s'occuper à nouveau de l'adolescent.

- HARRY ! Harry, réveilles-toi ! Je t'en supplie, réveilles-toi ! se lamentait la pauvre femme, de fines perles aqueuses roulant sur ses joues.

Vernon en profita pour s'éclipser doucement par la porte de derrière. Pétunia entendit ladite porte, elle soupira toujours agenouillée auprès de Harry. Il fallait absolument qu'elle prévienne quelqu'un, et vite ! Sinon, qui sait ce qu'il pourrait arriver au garçon ! Mais qui prévenir ? Pas la police ni même les pompiers, ils poseraient trop de questions, en particulier s'ils tombaient sur les affaires scolaires du garçon !

POUDLARD ! réalisa-t-elle soudainement. Il fallait qu'elle prévienne le directeur de son école, lui saurait quoi faire !

- Mais comment prévenir Dumbledore ? réfléchit-elle à haute voix.

Elle doutait qu'il possède ou même qu'il sache se servir d'un téléphone. Et même si cela avait été le cas, le numéro ne serait certainement pas dans l'annuaire ! Elle entendit alors un bruit étouffé venant de l'étage.

EURÊKA ! Pétunia, tu es géniale, ma vieille ! se félicita-t-elle mentalement tout en se précipitant dans les escaliers. Elle alla dans sa chambre, prit son bloc-notes, griffonna quelques mots, et courut à toutes jambes jusqu'à la chambre de son neveu. Là, elle s'approcha de la cage d'Hedwige, un peu craintive quant à la réaction de l'oiseau, mais la chouette n'était manifestement pas farouche. Elle ouvrit alors la porte de la cage et Hedwige sortit pour aller se poser à proximité de la fenêtre. Mme Dursley l'ouvrit et tendit timidement son mot à l'oiseau qui le saisit dans son bec.

- Pour Monsieur Dumbledore à Poudlard, indiqua Pétunia. Et fais aussi vite que possible, s'il te plaît, c'est très urgent !

Aussitôt le volatile s'envola dans les premières lueurs du jour, sa précieuse missive bien serrée dans son bec.