NdlA : Bon, je sais que ce chapitre n'a pas été posté comme prévu vendredi ! Mais je n'y suis pour rien, le site ne voulait pas le prendre ! Et pour information, j'ai essayé plein de fois de le faire... et là il est même 00h48... comme quoi j'aurai essayé jusqu'au bout, et ça a payé !

Pour me remercier... une p'tite review !

XXXXXXXXX

Chapitre 15 – Epilogue

Un mois s'était écoulé depuis ce jour là.

Roy avait repris le chemin du QG. Même s'il ne se passait pas un jour sans qu'il pense à Riza, son cœur n'était plus aussi lourd qu'avant, il savait qu'elle était toujours là quelque part pour lui et il voulait tenir la promesse qu'il lui avait faite d'aller toujours de l'avant et de continuer à vivre.

Elbadi et ses deux lieutenants morts, le mouvement rebelle n'avait pas survécu. Les autres membres furent arrêtés et jugés.

Tout était redevenu calme dans la ville.

Il faisait beau et Roy avait décidé de s'accorder une petite balade avec Hayate. Ils se promenaient dans le parc, Hayate marchant à bonne distance devant Roy.

Le chien s'arrêta comme pour humer l'air et soudain partit à toutes pattes droit devant lui, prenant de court Roy.

« Hayate ! Reviens ici ! Aux pieds ! »

Mais le chien ne l'écoutait pas et continuait sa course à travers le parc.

Roy n'eut d'autre choix que de le poursuivre. C'est essoufflé qu'il le retrouva en train de faire la fête à une petite chienne en lui donnant des petits coups de museau et de langue.

Roy se courba en deux pour essayer de calmer son point de côté. Va falloir que je reprenne le sport un jour !

« Hayate, viens là mon gars. » réussit-il à articuler entre deux souffles.

Mais le chien ne voulait décidément pas l'écouter trop heureux d'avoir trouvé une petite copine de jeu.

C'est alors que Roy remarqua la laisse qui retenait la petite chienne et la main qui la tenait difficilement.

Il se redressa pour s'excuser auprès du propriétaire de la chienne.

« Excusez-le, il est encore jeune et il semble qu'il… »

Mais il ne put terminer sa phrase. Devant lui se tenait la réplique exacte de Riza qui lui souriait.

« Ce n'est rien. Je vous assure. »

Elle se tourna vers les deux chiens :

« Ils ont l'air de plutôt bien s'entendre. C'est marrant, d'habitude elle est plutôt farouche. »

Roy ne pouvait plus ni bouger ni parler.

Devant son mutisme, la jeune femme se tourna vers lui avec un air inquiet.

« Vous allez bien ? »

« Non… oui… Je ne sais plus. »

Elle lui sourit et lui tendit sa main.

« Je m'appelle Angéla, et elle c'est Lilou. »

Revenu de sa surprise Roy lui prit sa main et la serra en retour :

« Moi c'est Roy. »

« Enchantée. »

Elle se tenait devant lui, un sourire mutin à son visage.

« Et ce coquin ? Comment s'appelle-t-il ? »

« Oh pardon, c'est Black Hayate.

« Drôle de nom...

« C'est bien ce que j'ai toujours pensé. Il fallait un drôle de sens de l'humour pour l'appeler ainsi. »

Angéla lui sourit de nouveau.

« Bon eh bien, je crois qu'il est temps que nous poursuivions notre balade, n'est-ce pas ma petite Lilou. Au revoir Roy. Peut-être à une prochaine fois. »

Elle commençait à s'éloigner tirant sa petite chienne.

Roy la suivait des yeux encore sous le choc. Il redescendit sur terre.

« Angéla ! »

La jeune femme se retourna vers lui

« Oui ?

« Ca vous dirait de prendre un verre avec moi ? Ou une glace ? Enfin ce que vous voulez… »

Elle lui adressa un très beau sourire.

« Ca me ferait très plaisir, oui. »

Ils s'installèrent à une terrasse dans le parc et prirent un rafraîchissement, suivi d'un autre…

Discutant de tout et de rien, passant le reste de la journée ensemble sans vraiment s'en rendre compte.

Le soir arriva.

« Je connais un petit restau pas très loin…

« D'accord. Je vous suis. »

Ils se levèrent, Roy la guidant jusqu'au restaurant.

Tout se passait comme dans un rêve.

Angéla le regarda un moment en souriant.

« C'est étrange, je me sens vraiment bien avec vous. C'est comme si je vous connaissais depuis toujours. »

Roy lui sourit en retour et lui prit la main à travers la table.

« J'en suis ravi. »

C'est alors que quelqu'un lança le juke-box.

When the night has come
And the land is dark
And the moon is the only light we'll see
No I won't be afraid, ohhh I won't be afraid
Just as long as you stand, stand by me

« J'adore cette chanson »

Angéla commença à fredonner les paroles par-dessus la voix du chanteur.

« Vous voulez danser ?

« Volontiers »

Roy la conduisit sur la piste aménagée entre les tables. Ils commencèrent à tourner au rythme de la chanson.

Angéla redressa son visage vers le sien, ses yeux étaient brillants, ses lèvres roses.

« Vous croyez Roy qu'il est des rencontres prédestinées ? »

Roy la regarda un long moment avant de lui répondre :

« Aujourd'hui, plus que jamais. »

xxxxxxxxx

Un mois plus tard…

Roy patientait dans un couloir. Angéla sortit d'une pièce et vint s'asseoir à côté de lui, la mine défaite.

« Alors, qu'est-ce qu'il a dit ?

« Tu ne vas pas me croire… c'est impossible… »

Roy patienta un court instant qu'Angéla poursuive.

« Je suis enceinte. »

« Enceinte ! Mais c'est une bonne nouvelle ! » Exulta-t-il avant de poursuivre avec inquiétude « n'est-ce pas ? »

Angéla se tourna vers lui :

« De deux mois Roy ! Je suis enceinte de deux mois, et nous ne nous connaissons seulement que depuis un mois ! Comment est-ce possible ? Je te jure que je ne sortais avec personne depuis longtemps avant toi… Tu me crois n'est-ce pas ? »

Roy la prit dans ses bras et l'embrassa sur le front.

« Je te crois. Viens, allons marcher. »

Angéla était toujours sous le choc de la nouvelle, elle avançait uniquement soutenue par Roy. Finalement, il l'assit sur un banc au soleil et s'accroupit face à elle en lui prenant ses mains dans les siennes.

« Angéla. Le premier soir, tu m'as demandé si je croyais aux rencontres prédestinées. Alors voila, j'ai une histoire à te raconter… Mais ça ne va pas être facile… »

Il avait toute son attention.

« Tout d'abord, je veux te dire que je suis absolument sûr que cet enfant est de moi… Maintenant, écoute moi… »

Il y a vingt-six de cela naissait une petite fille appelée Riza, sa maman voulait l'appeler Angéla, mais son père disait qu'il n'y avait pas de place sur cette terre de souffrance pour un ange…

Fin.