La potion de Rogue

Auteurs : Black Wolf et l'Ange Démoniaque

Genre : Romance / Humour

Disclaimer : Les personnages sont à la propriété entière de JK Rowling…

Résumé : Quand Rogue se voit chargé de rapprocher les maisons Griffondor et Serpentard, mieux vaut s'attendre au pire…

Note : Court OS en deux parties centré sur scènes d'amour explicites dans une salle de bain.

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« Il faut réunifier les maisons de Griffondor et Serpentard, Severus, tu es le seul capable de mener à bien cette tâche sans que les élèves se doutent de quoi que ce soit. Tu as carte blanche Severus, je te fais confiance…

-Bien Albus, je ferai mon possible, et vous ne serez pas déçu… »

Cela faisait trois jours que le directeur lui avait demandé cela, et le professeur des potions de Poudlard venait d'avoir une idée d.i.a.b.o.l.i.q.u.e : pour réunifier les deux maisons, il fallait commencer par rapprocher leurs préfets, c'est-à-dire Draco Malfoy et Hermione Granger… La potion serait bientôt prête…

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C'était samedi soir, vingt trois heures, Draco allait commencer son repas car Hermione et lui avaient eu une réunion avec les professeurs et les autres préfets, qui s'était prolongée jusque tard dans la soirée. Assis en face de la jeune femme avec qui il partageait ses quartiers puisqu'ils étaient tous deux préfets et en septième année, il avala prestement sa soupe tandis qu'elle remuait la sienne, l'esprit ailleurs. Il finit son fromage blanc et son pain et sortit de tables, les vestiges de son repas disparaissant vers les cuisines. Le jeune homme regagna sa chambre et termina sa lettre annonçant à son père qu'il rompait tout commerce avec le Seigneur des Ténèbres. Il était plus que temps d'en finir avec tous ces malades dont le chef n'était plus qu'à moitié humain !

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Hermione acheva son repas avec lenteur. A sa grande surprise, elle avait survécut aux premiers mois de cohabitation avec Draco, ils s'entendaient même à peu près bien, ce qui relevait du miracle. Ce garçon, malgré la Marque des Ténèbres tatouée sur son bras musclé, avait de bons côtés. Sans s'adorer, ils se supportaient et discutaient même parfois. Il avait également la délicatesse de ne pas ramener ses nombreuses conquêtes dans leurs quartiers communs… De son côté, elle veillait à faire de même –bien que les occasions ne se soient jusqu'à présent jamais présentées– et Hermione tolérait le fait qu'il se promène peu vêtu de sa chambre à la salle de bain, ce qui n'était pas un spectacle trop désagréable. Superbe salle de bain d'ailleurs, comprenant une douche spacieuse, la pièce était munie de deux portes et deux lavabos. Sur ces pensées, elle finit sa soupe et le reste de son repas. Bizarre, le potage de citrouille n'avait pas le même goût que d'habitude… Hermione regagna sa chambre et prit un bon livre.

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Quelque chose n'allait pas : le cœur de Draco battait à tout rompre, tout son corps était brûlant. Le sorcier connaissait bien cette sensation : il se consumait de désir. Comment ? Pour qui ? Pourquoi ? Il traversait certes un période de célibat –il avait jeté sa dernière petite amie il y avait deux semaines–, mais ce n'était pas la raison de son trouble !

Le jeune homme entendit soudain une porte grincer : Hermione venait de sortir de sa chambre. Elle récupéra son livre qui traînait près de la cheminée, et il en déduisit, à sa tenue, qu'elle allait se coucher. La Griffondor portait un débardeur et un petit short larges, qui n'épousaient pas ses formes mais laissaient à celui qui la regardait le soin de les deviner ou de les imaginer. Ses cheveux châtains délicatement bouclés lui arrivaient aux deux tiers du dos, elle les avait laissés libres. Ils étaient sûrement doux… Il se voyait jouer avec la fine bretelle de son petit haut, lécher le creux de ses reins, mordre ses lèvres…

« Bonne nuit Draco »

Cette phrase le tira de ses pensées peu catholiques.

« Bonne nuit Hermione »

Merde, voilà qu'il fantasmait sur Granger ! Il suivit du regard le balancement des ses hanches et dû se faire violence pour ne pas lui sauter dessus et la prendre sur-le-champ. Tout son corps tremblait de désir, le jeune homme avait beau se planter les ongles dans la peau et serrer les poings, rien n'y faisait. Que lui arrivait-il ? Il avait envie de Granger, l'image d'une Hermione nue et gémissante sous lui ne le quittait plus. Seule une douche froide pouvait le calmer ! Vêtu seulement de son boxer sombre, il se dirigea vers la salle d'eau, courant presque, et claqua violemment la porte droite derrière lui.

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Quelque chose n'allait pas : Hermione avait chaud, beaucoup trop chaud. Encore plus étrange : elle avait les nerfs à vif, tous ses sens semblaient exacerbés, surtout le toucher. Le moindre frôlement de son drap sur sa peau lui donnait la chair de poule. Pire encore, elle tremblait de tout son être, et se sentait frémir de l'intérieur, au fond d'elle-même, dans sa poitrine, ses épaules son ventre, ses jambes… Son cœur battait la chamade. La Griffondor finit par mettre un mot sur ce sentiment en croisant le regard de Draco alors qu'elle allait chercher son livre : le désir. Pourquoi avait-elle trouvé le terme juste dans ses yeux gris voilés, elle n'en savait rien. Hermione n'avait eu que très peu de partenaires. Un seul à vrai dire. C'était cet été, avant de rentrer en septième année, elle était partie en Italie, et avait rencontré Lorenzo, un bel italien… il avait des mains tellement agiles… un corps bronzé, de beaux yeux verts… et un talent pour le sexe incontestable. Jamais elle ne le reverrait, en plus il était fiancé et se marierait en mai de cette année. Au moins, ils avaient passés des moments magiques…

Soudain, elle entendit le bruit d'une porte qui s'ouvre violemment. Draco sortit de sa chambre comme un boulet de canon. Il marchait vite, et les muscles de son dos dansaient sous sa peau pâle. Son boxer lui moulait les fesses qu'il avait petites et musclées. La brune eut soudain envie qu'il s'allonge sur elle, l'embrasse, la morde, lui fasse l'amour. Elle se détourna : non, elle ne pouvait ne serait-ce qu'envisager cela avec le Serpentard, il était un Sang pur, elle juste une Sang de Bourbe, il le lui avait assez répété… La jeune fille éteignit sa lumière et s'enfonça sous ses draps, cherchant le sommeil. Elle entendit une porte claquer, Malfoy devait avoir regagné son lit, ou du moins sa chambre. Penser à autre chose que ses yeux gris superbes, son corps sublime, ses cheveux un peu ébouriffés. Même le tatouage des Mangemorts et sa longue cicatrice sur sa poitrine ne suffisaient pas à gâcher le tableau. Il faisait trop chaud. Seule une douche glacée pourrait la faire revenir à la raison, aussi se dirigea-t-elle vers la porte gauche de la salle de bain qu'elle claqua derrière elle.

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Draco avait arrêté l'eau et restait debout dans la douche, adossé à la paroi glaciale, ses cheveux mouillés tombant par mèches sur son visage. Il ferma les yeux, empli de désespoir : l'eau froide n'avait pas diminué son désir, au contraire, et il savait bien que, même seul, il ne parviendrait pas à se calmer, il le sentait. Le jeune homme n'entendit pas la porte de la salle d'eau claquer. Ses paupières clauses l'empêchèrent de voir sa colocataire se dévêtir. Elle-même, dans son était de trouble, ne vit pas le Serpentard qu'elle imaginait sagement dans sa chambre.

Draco était quasiment en transe, et ce fut un petit cri de surprise qui le tira de sa rêverie –où il était en train de s'ébattre avec Granger–. Il sursauta en la voyant en face de lui, nue. Merlin ! Comme elle était jolie ! L'étonnement et la gène se lisaient sur ses traits, elle avait comme lui le souffle court, ses pommettes étaient rouges et il voyait palpiter sa carotide. Sa poitrine se soulevait et redescendaient, suivant le rythme de sa respiration saccadée. Elle tremblait. Il remarqua avec surprise que la pointe des ses seins était durcie, ce qui le fit sourciller : Granger serait-elle dans le même était que lui ? Ses cheveux étaient relevés, sans doute afin d'éviter qu'elle ne les mouille pendant sa douche. Il surprit le coup d'œil de la jeune femme sur son bas-ventre, puis la vit rougir, se mordre la lèvre et sortir de la douche. Elle s'excusa, disant qu'elle ne l'avait pas vu. Draco s'étonna de voir sur la nuque dégagée de la Griffondor, lorsqu'elle se retourna, un tatouage polynésien noir représentant une tortue de mer. Pourquoi était-elle partie subitement ? Oh, par toutes les gargouilles, faites que ce ne soit pas… et si, il baissa la tête vers son propre corps et vit son membre dressé. Le Serpentard comprenait mieux pourquoi elle était partie si vite. Il la rattrapa alors par le bras et l'obligea à se retourner. Lorsqu'elle fut face à lui, il se demanda pourquoi il venait de faire cela : il n'avait rien à lui dire et terriblement envie d'elle. Le sorcier se rapprocha de la jeune femme, elle fit de même. N'y tenant plus, il la prit par la taille et la colla contre lui. Elle gémit et saisit sa bouche de ses lèvres. Merlin, il ne tiendrait pas longtemps de sentir ses seins sur son torse et son corps chaud et sec contre lui, d'ailleurs, vu ses soupirs, elle non plus. Le désir fou qu'il éprouvait depuis la fin du repas l'empêchait de penser à autre chose, de penser aux conséquences de ses actes, de penser au passé ou à l'avenir. Seul comptait le moment présent, et en l'occurrence la main de la jolie brune qui caressait son torse, descendant vers son sexe dur, et qui lui arrachait des râles de plaisir.

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Le lendemain matin… Non, on blague, détails de la nuit dans la deuxième partie… patience ! Bon, c'est un peu vache, mais vous ne regretterez pas en lisant le prochain et dernier chapitre…