One summer with you
Auteur : Zazo
Genre : Humour, romance, amitié
Public : T
Disclaimer :
Tout l'univers d'Harry Potter appartient à JkR. Mis à part deux personnages inventés, tous les autres personnages sont à elle.
Note de moi :
Bonjour à tous et à toutes ! Me voici avec une nouvelle histoire que j'ai commencé il y a un petit bout de temps. J'ai quelques chapitres à mon actif mais j'ai encore quelques trucs à modifier. Je pense l'uploader une fois toutes les deux semaines. Il se peut si je m'avance suffisamment que j'uploade une fois par semaine. Je ne peux pas faire mieux désolée !
Il n'y aura pas de lemon mais quelques limes très peu poussés donc je pense que le rating M ne se justifie pas ! Si jamais vous n'êtes pas d'accord, dites-le moi ! Je me rangerais à la majorité.
Je n'ai pas mis Peter, non pas que je ne l'apprécie pas mais j'en avais pas vraiment besoin pour mon histoire !
BONNE LECTURE !
oOo Prologue oOo
Par une nuit sans lune, dans un cimetière, un jeune homme aux cheveux noir marchait tranquillement parmi les pierres tombales. Il venait ici pour un but précis.
Sur de lui, il s'avança et s'arrêta devant une vieille crypte.
Il posa son sac à dos sur le sol et en sortit plusieurs bougies, de l'encens et pleins d'autres objets dont il allait avoir besoin.
Il alluma une chandelle blanche ainsi que son encens et à l'aide de son doigt, il créa un cercle magique de protection. Il l'avait déjà fait alors il n'avait pas besoin d'un livre quelconque, il connaissait les incantations par cœur.
Une fois le cercle formé, il créa un autre cercle plus petit, appelé le cercle de confinement. Il s'apprêtait à faire de la magie noire alors autant prendre toutes les précautions possibles.
Enfin, il s'assit au milieu du premier cercle et alluma une bougie noire. Il alluma son deuxième bâton d'encens et prit un bout de parchemin sur lequel il inscrit le nom de la personne visée.
Il le passa au dessus de la fumée et prononça l'incantation.
« James Potter,
Il est temps que tu paies,
Plus que temps
Que je te fasse sentir mon pouvoir.
Il est temps pour moi
De répandre des mensonges.
Que mes paroles malicieuses
Fassent leur travail
Que tes amis me croient
Et s'en aillent
Ainsi soit fait. »
Il répéta l'incantation trois fois, versant une goutte de son sang sur le parchemin à chaque fois. Il se concentra sur ses paroles puis il mit le parchemin dans une enveloppe noire et l'enterra.
Content d'avoir, encore une fois, trouvé une solution pour nuire à son ennemi de toujours, le jeune homme se releva, ferma les deux cercles, reprit ses affaires et partit en sifflotant gaiement.
oOo Chapitre 1 oOo
Le 26 juin 1976, dans le Surrey, (1)
Tout était calme dans la maison. Le soleil était levé depuis une heure, tout le monde dormait du sommeil du juste quand soudain un cri perçant retentit.
- ON VA RATER L'AVION ! hurla une voix hystérique dans le couloir du 1er étage.
Lily Evans se réveilla en sursaut. Elle jeta un regard haineux vers l'endroit d'où provenait le cri de sa soeur. Oui ce cri horrible et perçant venait de sa merveilleuse sœur aînée, Pétunia. Lily grogna et enfouit sa tête sous son oreiller, pour étouffer ce bruit immonde.
Elle était en vacances depuis une semaine. Elle allait entrer en 7ème année à Poudlard en septembre prochain. Elle était déjà pressée d'y être. Ca lui faisait ça à chaque fois qu'elle rentrait chez elle. Bien sur, elle était contente de retrouver ses parents mais pour Pétunia, c'était une autre paire de manche. Etant petites, elles s'entendaient très bien, parfaitement même ! Mais depuis que Lily avait découvert son don pour la sorcellerie, Pétunia la traitait de monstre. Depuis sa première année à Poudlard, c'était comme si elle n'avait plus de sœur.
Elle chassa ses sombres pensées et se mit en boule dans son lit avec la ferme intention de se rendormir, et ce malgré les cris incessants de Pétunia.
« Tiens qu'est-ce qu'elle crie au fait ? » Lily tendit l'oreille pour tenter de percevoir des mots cohérents parmi ses cris de cochon qu'on égorge.
Elle compris les mots « avion », « retard », « Vernon ». Lily fronça les sourcils. De quoi pouvait-elle bien parler ?
Tout à coup, elle se rappela. Le départ était pour aujourd'hui. Elle partait en vacances avec sa famille. « Tu parles de vacances ! »
- Oh non, se lamenta-t-elle en se recroquevillant encore plus dans son lit.
La porte de sa chambre s'ouvrit doucement.
- Lily chérie lève-toi ! On doit être à l'aéroport dans une heure et demie, lui dit sa mère avec douceur.
- Maman…
- On ne va pas revenir sur ça Lily Evans ! Tu viens un point c'est tout !
- Bon ok je me lève, grogna-t-elle de mauvaise humeur.
Au prix d'un immense effort, elle parvint à se tirer du lit. Elle s'assit sur le rebord du lit et bailla à s'en décrocher la mâchoire.
Elle passa une main dans sa chevelure ébouriffée et se leva. Il ne fallait pas qu'elle reste trop près du lit sinon elle serait tentée de se recoucher.
Elle prit les affaires qu'elle avait sortit la veille, et se dirigea vers la salle de bain. Sur le palier, elle croisa Pétunia. Celle-ci avait les cheveux en pétards et paraissait furieuse.
- Je sais que tu l'as fait exprès ! siffla-t-elle en lui jetant un regard méchant.
- Quoi ? s'enquit Lily d'un air méprisant.
- De dérégler mon réveil pour qu'on soit en retard !
Lily parut interloqué les premières secondes qui suivirent cette accusation puis éclata de rire.
- Tu deviens vraiment parano ma pauvre, railla Lily. Si j'avais vraiment voulu faire ça, j'aurais fait en sorte qu'on rate l'avion et pas seulement qu'on soit en retard.
Sans attendre sa réponse, Lily entra dans la salle de bain pour prendre sa douche.
Elle fit couler l'eau et se déshabilla. Elle entra dans la cabine de douche et dès qu'elle sentit l'eau chaude couler sur sa peau, elle poussa un soupir de bien-être.
Elle ressortit de la cabine une dizaine de minutes plus tard. Elle s'enroula dans une grande serviette et observa son reflet dans le miroir. Ni trop grande, ni trop petite, elle estimait avoir la taille normale d'une jeune fille de son âge. Sa longue chevelure flamboyante et ses yeux verts pétillants lui donnaient l'air d'être une gamine. Une femme-enfant. Mi juillet, elle aurait 17 ans. Elle aurait enfin sa majorité dans le monde des sorciers. Dans le monde moldu, elle devra encore attendre un an.
Elle se sécha rapidement et s'habilla. Elle sortit de la salle de bain et entra dans sa chambre. Elle termina de boucler sa valise et prit sa baguette. Au moment où elle allait se jeter un sort pour sécher ses cheveux, Pétunia entra dans sa chambre.
Elle se figea net en voyant la baguette dans les mains de sa sœur.
- Qu'est-ce que tu fais ? aboya-t-elle d'un ton hystérique.
Lily fit ce qu'elle allait faire. Ses cheveux à présent sec et légèrement ondulés retombaient en cascade sur ses épaules.
- Je termine de me préparer, soupira Lily sans la regarder.
Puis elle se leva et marcha vers son lit. Pétunia recula d'un pas.
- Ne t'approche pas de moi avec ça, cria-t-elle.
- Du calme Pétunia ! J'ai autre chose à faire que te changer en vieille harpie ridée comme une pomme pourrie et pleine de verrues. Soit dit en passant, tu l'es déjà.
Après cette réplique bien sentie, Lily lança un sort à sa valise pour qu'elle soit très légère, et sortit de sa chambre avec un sourire aux lèvres.
- Je te déteste, cria Pétunia, folle de rage.
- Tu me brise le cœur, railla Lily.
Elle descendit dans le salon, posa sa valise et attendit.
Une demi-heure plus tard, Pétunia était enfin prête. Lily et sa mère l'attendait dans le salon, tandis que son père chargeait le taxi.
Pétunia vérifia pour la énième fois qu'elle n'avait rien oubliée. Sa mère, Catherine Evans, soupira et la tira dehors.
Ils montèrent dans le taxi et Lily regarda à la fenêtre sa maison s'éloigner de plus en plus. Elle détestait sa sœur. A cause d'elle, elle allait être obligée de passer deux mois au ski avec son fiancé Vernon. Dans sa famille. Les Dursley. Lily ne les avait jamais rencontré mais à voir le fils, on ne pouvait qu'appréhender de rencontrer les parents. Elle détestait Vernon, et celui-ci lui rendait bien.
Pas très grand, gros et méchant. Il la regardait avec un tel dégoût qu'à chaque fois elle se retenait de sortir sa baguette et lui faire avaler ses regards.
Quand Lily avait appris qu'ils étaient invités à passer les deux mois dans leur chalet en France, Lily avait tenté de trouver des excuses. Devoirs, choses à faire, mais non. Ses parents avaient décrétés qu'elle viendrait et elle ne pouvait pas donner son avis.
Enfin, ils arrivèrent à l'aéroport. Lily n'en pouvait plus, elle avait l'impression que sa tête allait exploser. Dans le taxi, Pétunia n'avait pas cessé de parler avec sa voix stridente.
« J'espère qu'on ne vas pas rater l'avion ! J'ai tellement hâte ! Oh maman si tu savais comme je suis contente. Vernon est si adorable avec moi ! Et ses parents sont des anges à ce qu'il m'a dit. J'espère qu'ils m'aimeront ! »
« Comment le pourraient-ils ? » avait pensé immédiatement Lily.
Elle suivit ses parents à travers la foule de l'aéroport et posa sa valise sur le tapis roulant.
Les sept valises de Pétunia plus tard, Lily était enfin dans l'avion. Elle avait supplié ses parents de la placer le plus loin possible d'elle. Malheureusement, ils avaient décidés de ne pas s'éloigner les uns des autres. Pétunia était assise à côté de sa mère et Lily avec son père juste derrière elle.
Et pendant les deux heures de vol qui suivirent, Lily s'efforça de ne pas montrer son angoisse de l'avion et son agacement face aux paroles incessante de sa sœur. Elle serra les poings, ne pouvant plus supporter tout ça quand son père lui fit un bisou sur la tempe.
- Allez ma petite Lily, encore dix petites minutes à tenir, lui dit-il tout doucement. Tu sais je ne suis pas particulière ravi de ce voyage non plus. J'ose à peine imaginer comment ils sont.
Lily pouffa.
Ils continuèrent de rigoler pendant les dernières minutes de vol. Quand ils atterrirent, Lily avait serré très fort la main de son père dans la sienne. Elle avait vraiment horreur de l'avion.
Ils descendirent de l'appareil et allèrent récupérer leurs valises. Une demi-heure de perdue à cause de Pétunia qui cherchait ses sept valises. Soudain, celle-ci poussa un grand cri hystérique qui fit grimacer Lily.
« Ca y est le cauchemar commence » maugréa-t-elle intérieurement.
Elle se retourna et afficha un grand sourire hypocrite sur les lèvres. Vernon Dursley se dirigeait droit sur eux. Alors que ça paraissait impossible, Vernon avait grossi. Ce qui fait qu'il semblait encore plus tassé et il donnait vraiment l'impression de ne pas avoir de cou. Il fit un baise main à Pétunia, qui rosit de plaisir. Lily réprima une grimace de dégoût. Elle frémit en imaginant ses mains sur elle. Quelle horreur !
- Tu te rappelles de mes parents Vernon chéri, dit Pétunia d'une voix qui se voulait pompeuse.
- Oui bien sur ! Mrs Evans quel plaisir de vous revoir. Bonjour Mr Evans, salua-t-il d'une façon distinguée.
- Oui bonjour Vernon, répondit mon père en lui serrant la main.
- Et ma sœur Lily, termina sombrement Pétunia auquel Vernon répondit d'un simple geste de la tête. On y va Vernon chéri ?
- On y va ma douce, dit-il en souriant.
L'observant, Lily vit que quand il souriait, son visage prenait une forme bizarre. D'ailleurs pouvait-on appeler ça un sourire ? Elle en doutait sincèrement. Ca ressemblait surtout à une grimace horriblement laide.
Elle soupira et les suivit, tenant toujours sa valise. Elle vit un homme en costume pingouin prendre les valises de Pétunia et les mettre dans le coffre de la voiture. Vernon ouvrit la portière pour que Pétunia puisse s'installer et alla s'installer au volant.
Lily et sa mère montèrent derrière avec Pétunia et son père monta devant. Lily regardait le paysage enneigé défiler à travers la fenêtre. Elle déprimait à l'idée qu'elle allait passer deux mois entier avec la famille Dursley et Pétunia. Avouez qu'il y a plus réjouissant comme vacances !
Vernon conduisait vite. Un peu trop vite. Lily se cramponna à la portière en priant de toutes ses forces de s'en sortir vivante et en un seul morceau.
Une vingtaine de minutes plus tard, ils étaient arrivés devant le chalet. Ils étaient assez grand. Pas énorme mais grand quand même. De style très anglais, en brique. Pas le genre de chalet habituel en bois. Comme celui d'à côté par exemple. Lily le trouva très beau, d'un charme particulier. Il faisait rustique et ancien avec une touche de modernité. En un mot : Magnifique ! Il avait vraiment l'allure d'un chalet français comparé à celui où elle allait « vivre ».
- Vernon chéri tu es rentré ! s'écria une femme d'une voix couinante.
« Parfait duo avec Pétunia. » Lily se tourna vers l'origine du cri. Une femme accourait pour serrer son fils dans ses bras. Petite et très dodue, elle ressemblait énormément à Vernon. Où c'est plutôt lui qui lui ressemblait. Puis le père arriva. Il fit une claque sur le dos de son fils. Lily cru qu'elle hallucinait. Il y en avait deux ! Deux Vernon ! La nature était décidément peu clémente.
Vint les présentations. Lily réprima une grimace de douleur. Elle avait mal à la tête à cause de la voix stridente de la mère de Vernon. Peggy Dursley ! Bien sur, connaissant Vernon, elle l'appellerait Mrs Dursley. Pas de familiarités avec eux !
Elle sortit sa valise du coffre et suivit les autres à l'intérieur.
- Bienvenue dans notre humble résidence secondaire, se vanta Edouard, le père de Vernon.
« Humble mais surtout très moche. Pas de quoi se vanter ! » La décoration était surchargée et hideuse. Des photos de Vernon bébé partout ! « Affreux ! » Lily se pencha vers un cadre avec Vernon âgé d'un an pas plus. « Et c'est moi le monstre après ! »
- Nous avons aménagé le grenier pour en faire une chambre convenable, dit soudain Mrs Dursley en montant les marches.
Pétunia esquissa un sourire content à l'idée que Lily dorme dans le grenier. Elle la tenait sa vengeance. Ici, elle serait traitée comme une reine et Lily comme un déchet.
- Mais…
- Ca ira Maman, la coupa Lily. Je suis sure qu'elle est parfaite cette chambre, mentit-elle avec force.
« Ne pas les inquiéter dès le premier jour » Elle suivit Mrs Dursley dans le grenier. Elle ouvrit la porte. Lily entra et parcouru la pièce du regard.
Aussitôt Mrs Dursley ferma la porte et descendit les marches. « Rectification ! Il n'y a pas deux mais trois Vernon ! » railla-t-elle intérieurement.
La pièce ne payait vraiment pas de mine. Une grosse couche de poussière sur le sol, les meubles et même les carreaux de la fenêtre. Lily posa sa valise sur le sol, l'ouvrit et en sortit sa baguette.
Elle prononça la formule récurvite et aussitôt la chambre apparut un peu plus habitable. Le sol était presque propre, et elle pouvait voir à travers les carreaux de la fenêtre maintenant.
Elle sortit un drap de sa valise et le mit sur le matelas. A peine, elle eut effleuré le matelas que les lattes s'effondrèrent. « Magnifique ! »
Elle soupira. Avec sa baguette elle fit le sort Wingardium leviosa pour soulever le matelas et le mettre dans un coin de la pièce.
- Reducio, dit-elle en pointant sa baguette sur le sommier.
Il était devenu aussi imposant qu'une boule de papier. Elle posa sa valise à côté de son matelas. Elle installa le drap propre et fit son lit avec la couverture rapiécée qu'ils avaient bien voulu lui laisser. Une fois le lit fait, elle ouvrit sa malle et en sortit un livre de métamorphose. Elle s'allongea à plat ventre sur le lit et commença à lire. Elle préférait rester là pendant les deux mois que devoir supporter la famille Dursley et Pétunia.
C'était sans compter ses parents. Sa mère vint frapper à sa porte. Lily l'ouvrit à distance grâce à sa baguette.
- Tu es bien installée ma chérie ? s'enquit-elle.
- Oui maman.
Elle observa quelques minutes sa mère. Rousse aux yeux verts comme elle. Catherine Evans était considérée comme une très belle femme et Lily aimait se dire qu'elle lui ressemblait. Son père, John, lui était châtain foncé aux yeux marron. Alors que Pétunia était blonde aux yeux bleus. « Elle a peut-être été adoptée qui sait ? Ca expliquerait beaucoup de choses. »
- Tu viens déjeuner ma chérie ? lui proposa sa mère en souriant.
- J'arrive, soupira-t-elle.
Elle descendit derrière sa mère et s'installa à table.
oOo
La conversation tourna autour du prochain mariage de Pétunia et Vernon.
Au bout de deux heures, Lily crut qu'elle allait s'endormir sur son assiette. Elle remarqua que son père n'était pas en meilleure forme qu'elle. Elle esquissa un sourire amusé.
- Voyez-vous je suis très attachée à la tradition. C'est pour ça que je pense que Pétunia devrait se marier en blanc. Pas d'autres couleurs. Juste le blanc, symbole de pureté, expliqua Mrs Dursley.
Intérieurement, Lily eut le choc de sa vie. Elle eut vraiment envie de vomir en imaginant Pétunia et Vernon faire… « Oh pitié quelle horreur ! »
- Et pour ce qui concerne le lieu Vernon chéri ? s'enquit Pétunia.
- Oh et bien j'ai pris rendez vous avec le prêtre de l'église de ma ville natale. Tu verras elle est magnifique. Elle est assez grande pour contenir tous les invités.
- Pour la réception on pourrait utiliser notre modeste jardin ? proposa Mr Dursley. Je veux dire le jardin de notre résidence principale bien sur.
- Oh ça sera parfait, s'extasia Pétunia. J'ai tellement hâte.
- Moi aussi mon canard en sucre, susurra Vernon.
Lily dû, une fois de plus, réprimer son dégoût face à cette scène. Puis elle toussa légèrement pour ne pas éclater de rire en entendant le surnom de sa chère sœur. « Canard en sucre ! C'est tellement … ridicule ! »
Soudain, un gros BANG retentit dans le jardin des Dursley.
Aussitôt, les Dursley se levèrent et Mr Dursley ouvrit la porte fenêtre. Mrs Dursley poussa un cri en voyant une sorte de grande marmite dans le jardin. Un liquide bleu s'en échappait et avait déjà coloré la neige.
Ils étaient tous levés et étaient sortis dehors. Pétunia lança un regard furieux à Lily. Elle savait ce que c'était. Ce n'était pas une marmite mais un chaudron. Il ressemblait à celui de Lily.
Soudain, un homme passa à travers les buissons. Il était grand et avait une carrure imposante. Lily l'observa bien. Des lunettes rondes, des cheveux d'un noir de jais et en bataille, il ressemblait étrangement à James Potter ! Non ! Elle devait rêver !
- Je suis vraiment désolé chers voisins ! Mon fils et ses amis se sont amusés et voilà… euh … ne vous inquiétez pas je vais nettoyer ça ! dit-il avec un sourire penaud. Dans quelques minutes, il n'y paraîtra plus.
- Qui…Qui… Qui êtes vous ? balbutia Mrs Dursley.
- Oh excusez-moi ! Quelle impolitesse de ma part ! Je m'appelle Charles Po… (2)
Il ne pu terminer sa phrase car un cri rageur les firent sursauter derrière la haie séparant les deux chalets. Ils virent une femme pas très grande, les cheveux noirs aux yeux bleus s'avancer avec deux garçons. Elle les tirait vers les Dursley en les tenant par les oreilles. Ils se plaignaient que ça faisait mal mais elle s'en fichait. La tête haute, elle avançait, l'air furieuse.
- Bonjour chers voisins, dit-elle vers les Dursley. Mon fils et son meilleur ami ont quelque chose à vous dire !
- Mais m'man, se plaignit un des jeunes hommes.
Elle leur releva la tête en tirant un peu plus sur les oreilles.
- James Potter je t'ordonne de faire des excuses tout de suite ! Ainsi que toi Sirius Black !
Lily poussa un cri étranglé en reconnaissant son ennemi de Poudlard : James Potter ! Et son meilleur ami Sirius Black. En tirant encore plus sur leurs oreilles elle réussit à leur faire dire des excuses à peu près convenable. En temps normal, Lily aurait rigolé de les voir à la merci de cette femme mais elle n'avait vraiment pas le cœur à rire. Elle lâcha alors leurs oreilles et ils tombèrent lamentablement sur la neige.
- Je suis sincèrement désolé pour les dégâts causés à votre jardin, dit la mère de James.
Les Dursley ne répondirent pas, ils étaient trop choqués. Lily n'était pas mieux. Comme si passer ses vacances avec les Dursley n'était pas assez éprouvant, elle devait se coltiner Potter et sa bande en voisins ! James et Sirius se relevèrent douloureusement (ils se massaient les oreilles) et écarquillèrent les yeux en voyant Lily.
- Evans ? s'écria Sirius surpris.
Le père de Lily sembla sortir de sa surprise et sursauta. Il tourna son regard vers Lily puis revint sur les deux jeunes garçons.
- Vous... Vous vous connaissez ? s'enquit Mrs Dursley bafouillant sous l'effet de la colère.
- On est aussi à Poud…
- On est dans la même école, répondit précipitamment Lily, coupant la parole à Sirius.
Elle avait assez de problèmes avec eux sans y rajouter le fait qu'elle était sorcière.
A ce moment là, Remus arriva, accompagné d'une jeune fille aux cheveux noirs également.
- Lily ! s'étonna Remus. Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je suis en vacances, marmonna-t-elle.
Elle vit que James la fixait du regard, les yeux écarquillés. Puis il fit un grand sourire. Et là elle comprit ! Elle allait passer ses vacances avec Mr regardez-moi-comme-je-suis-beau ! Son ennemi depuis trois ans ! « Pitié tout mais pas ça ! »
oOo
à suivre,…
(1) Je ne sais absolument rien sur l'emplacement de la maison d'enfance de Lily Evans. J'ai laissé le Surrey car je ne connais pas grand-chose à l'Angleterre.
(2) On m'a dit que le prénom du père de James était Charlus. Je n'en ai aucune preuve et comme je n'aime pas trop ce prénom, j'ai choisi Charles. Pour la mère de James, on me l'avait dit aussi mais j'ai oublié donc j'ai inventé pour le deuxième chapitre.
Alors que pensez-vous de ce premier chapitre ? J'espère qu'il vous a plu !
Avec un peu de chance, le prochain chapitre arrivera peut-être plus tôt.
Gros bisous tous le monde
Zazo+
Mis en ligne le Lundi 26 juin 2006