Titre: Entre ombre et lumiere

Auteur: Danselune

Disclaimer: Suis pas propriétaire des persos, de l'univers, etc... mais je doute que ca surprenne grand monde

Rating: Bah, on va dire T, devrait rien y avoir de bien méchant, a priori, mais sait on jamais. En tout cas, ca dépassera pas ce rating.

Note: Version réécrite et normalement finale, sauf besoin de réécriture de chapitre pour soucis de cohérence, on sait jamais. Dans les infos a savoir, notez qu'il y aura du Yuri. Notez aussi qu'il n'y aura AUCUN lemon/lime. J'écris pas ce genre de choses et je compte pas en écrire, donc si vous en voulez, vous pouvez passer votre chemin. Merci d'excuser les eventuelles erreurs/adaptations de l'univers d'origine, je me documente autant que possible, mais je suis pas infaillible.

Sinon, cette fic tiens lieu et place de volume 6 et n'en tient donc pas compte. Il fait suite au volume 5 et contient donc des spoilers sur les livres 1 a 5 (bon, ptet pas pour tous, mais sait-on jamais).

Notez également que les chapitre 1 a 6 ainsi que cette intro ont été entièrement réécrits. Il est donc vivement conseiller de relire toute la fic pour suivre les nouveaux chapitres, vu qu'il y a eu pas mal de modifications au niveau scénar, evenements et ordre d'arrivée des évenements en question.

Voila, bonne lecture a tous


La nuit était magnifique, enchanteresse. Le ciel dénué de tout nuage laissait apercevoir un grand nombre d'étoiles et la pleine lune projetait sa douce lumière argentée sur le paysage paisible que constituait l'école de sorcellerie Poudlard, la nimbant d'un halo spectral et hypnotique.

Hermione Granger, jeune sorcière de sixième année dans l'établissement, ne prêtait pourtant pas la moindre attention à la beauté de cette nuit malgré le fait qu'elle se trouvait au sommet de Poudlard, sur les créneaux d'un des remparts les plus élevé qui soit.

A l'heure actuelle, l'univers entier d'Hermione se résumait aux deux émeraudes magnifiques et envoûtantes au dessus d'elle et à la sensation irréelle qu'elle était en danger de mort.

En effet, elle se retrouvait penchée dangereusement au dessus du vide vertigineux. La seule chose qui la séparait d'une chute mortelle était le bras passé en travers de son dos et qui la soutenait. S'il venait à disparaître, elle savait sans l'ombre d'un doute que sa vie ferait de même.

Le temps semblait s'être figé, chaque seconde s'étirant à l'infini pendant qu'elle se trouvait dans l'attente de savoir si elle allait vivre ou mourir. Ses pensées habituellement ordonnées et précises étaient balayées par un cyclone de sentiments et de questions qu'elle s'avérait incapable de démêler. Seules ces émeraudes lui servaient de repère dans la tourmente qui l'habitait malgré le fait qu'elles en étaient l'origine.

Au bout de quelques courts instants qui lui avaient semblés des heures, des jours, des cris alarmés se firent entendre, franchissant difficilement le courant tumultueux de ses pensées et elle reconnut distraitement les voix de ses amis, toujours hypnotisée par les émeraudes scintillantes auréolées de l'argent de la pleine lune.

Le bras qui la retenait disparût aussitôt et Hermione bascula en arrière, plongeant lentement dans le vide, comme en rêve. Elle entendit des incantations et aperçut des éclairs de lumière rouge, donnant l'impression de venir de très loin.

Je vais mourir !

La pensée fusa dans son esprit, franchissant son tourment pour affirmer sa vérité glacée. Une expression d'étonnement plutôt que de peur naquit sur le visage encadré par les cheveux broussailleux de la jeune fille au moment où elle disparaissait derrière les créneaux. Un cri de terreur et d'horreur déchira soudain le calme de la nuit et Hermione s'étonna vaguement de ne pas en être l'auteur, ni même de ressentir de peur.

Une violente douleur lui remonta depuis l'épaule jusqu'à son poignet, lui donnant l'impression qu'on lui arrachait le bras sans la moindre douceur. Son cerveau embrumé enregistra peu à peu le fait qu'elle ne tombait plus. Quelqu'un l'avait rattrapée de justesse par le poignet.

Elle voulut lever les yeux vers son sauveur, mais son regard se bloqua sur la main qui la retenait et le soulagement qui naissait lentement en elle s'évanouit lorsqu'elle constata que son poignet glissait progressivement. Sous elle, le vide vertigineux semblait l'attirer à elle avec une convoitise à peine refoulée, l'incitant à s'abandonner à l'oubli apaisant de la mort.

Par Merlin, songea douloureusement Hermione. Comment en est-on arrivés là ?