POV de Draco ch 1.
Et voilà encore une de ces putains de journées qui vous donne envie d'éclater de rire tellement elle est à la fois stupide et pathétique comme si le monde tournait autour d'un sentiment : la haine, tout dans ce monde m'y appelle que ce soit la voix de ce pauvre déjanté qui tient l'école (putain et c'est ce vieux sénile qui est censé nous former ! Moi je dis On est pas dans la merdeee !), ces sales traîtres qui me font des sourires niais et vont répéter sur tous les toits que je suis le futur Voldemort, ou ces moutons qui me baisent limite les pieds. Seul résiste un appel à ma foutue haine, ce pauvre petit orphelin de Potter-je-suis-délaissé-par-le-monde, ce qu'il peut m'énerver avec ses prophéties, ses amis, ses sourires et son espoir à faire gerber ! Une fois de plus je l'ai croisé dans le couloir a maintes reprises, il riait niaisement avec Miss-je-sais-tout et son copain Weasley je me suis retenu pour ne pas plaquer au sol et lui montrer à quel point il est stupide de vivre dans l'insouciance alors qu'il ne sait pas à quoi il s'est attaqué il y a quelques années à peine en rendant la liberté à Dobby, notre pitoyable elfe de maison (bon débarras, dehors le vieux troll vêtu d'une serpillière mouhahaha) mais ce jour là il a été la goûte d'eau qui a fait déborder la putain de carafe fêlée que mon père à dans la tête, depuis il n'a qu'une obsession : Harry Potter et grâce à lui je n'existe plus aux yeux de mon père que comme un outil pouvant être utile pour atteindre POTTER.
Serpentard sait à quel point je peux haïr Potter !
Quand je le vois je n'ai qu'une envie c'est de lui encastrer la tête dans le mur le plus proche mais n'empêche que je ne peux pas non plus être du côté de mon taré de père même si tout le monde me prend pour son gentil petit larbin.
Etrangement alors que je cherché une fois de plus à pousser Potter and co. hors de leurs gonds (qui y a-t-il de plus jouissif hein ?) il ne s'est pas passé ce que j'attendais.
Je revois la scène comme si j'y été encore :
-Dommage que t'ai perdu ta grenouille, vous vous ressembliez tellement ! je savais pas qu'il y avait deux paires de jumeau dans ta tribu de parasites ! m'écriai-je pour Weasly
Les yeux marrons de poil de carotte virent au rouge, Potter se jette sur moi m'attrape par le col me faisant décoller de 2 centimètres à tout casser en m'appuyant contre le mur le poing en l'air
-Vas-y Potter défoule toi t'en crève d'envie, je le sens jusqu'ici !
-Harry ne fait pas ça, ne t'abaisse pas à son niveau c'est ce qu'il cherche ! s'écrie lamentablement sa copine la sang de bourbe
Je n'ai jamais vu une telle flamme posséder le regard de Potter comme si c'était l'esprit du Mage Noir que je percevait à travers ses yeux. Je sens sa colère comme si elle était mienne et je ne peut m'empêcher de réprimer un rire qui surpris le « Survivant ».
-Je ne vois pas ce que tu trouves de drôle à cette situation Malefoy !
-C'est juste que tu ne te rends pas compte à quel point tu ressembles à celui que tu cherches désespérément à détruire Potter !
La flamme dans ses yeux menaçait d'incendie quand je vis son poing bouger à toute vitesse et alors que je fermais les yeux en attendant le choc, je me sentais tomber à terre. Sous la surprise j'ouvris les yeux et vit ce que je n'aurai jamais cru possible : Potter avait perdu le contrôle son poing était enfoncé dans le mur dégoulinant de sang a quelques centimètres de là où se trouvait ma tête. Il avait délibérément visé à côté mais ce n'est pas pour autant que je ne voyais plus cette rage en lui.Alors que Potter restait fixé sur le mur blanc son regard bouillonant et rempli de haine Weasly s'avança vers moi me conseillant de partir, non mais j'y crois pas comment ce sale petit morveux peut-il se permettre de me dire ce que j'ai à faire ! Je me suis levé souriant de la manière la plus dégoutée possible comme si un minable comme lui pouvait dire à Draco Malefoy quoi faire, je fait ce qui me plaît un point c'est tout.
Je me relevais lançant un sort bien assomant à poil de carotte afin qu'il sorte de ma route, Miss-je-sais-tout se précipitant vers lui en criant comme une hystérique ou l'une des malade mentales « soignées » à Ste Mangouste, je m'approchais de Potter et je le sentis frémir quand je me penchais dans son dos pour lui souffler au creux de l'oreille
-Ah mon cher Potter, il faut apprendre à se maîtriser un jour ça te perdra dis-je en laissant ma main lui frôler les hanches
Alors que je le sentais frissoner (de dégoût surement, le pauvre ignard) je me détournais de lui pour partir en cours avec cette vieille sorcière de Mc Gonnagal.