Bon, alors je commence officiellement une vraie fic de Trinity Blood! Évidemment, c'est sur Radu et Ion... mais comme je n'ai pas de référence pour leurs âges réels ainsi que leur vraie histoire, j'ai dû tout inventer. J'espère que je ne me gourre pas totalement. Tout ce que j'avais comme info, c'était Ion qui disait qu'ils étaient ensemble depuis l'enfance... bon, j'ai fait ce que j'ai pu. Et une différence d'âge de huit ans, c'est pas trop mal, non? Encore là, j'avais aucune info...


Ion : 2 mois – Radu : 8 ans

Mais qu'est-ce que c'est que cette petite chose vagissante et hurlante?

-Veux-tu prendre Ion dans tes bras, Radu?

-Pour quoi faire?

Je vais m'enfermer dans ma chambre. Je sais que ma mère se demande quelle mouche me pique, mais je n'en ai rien à faire. Je ne veux pas voir ce bébé, je ne veux pas entendre ses cris, je ne veux pas sentir son odeur de poudre et de couches.

Pourquoi fallait-il qu'il vienne chez moi? « Il va rester ici pour quelques temps. C'est comme si tu avais un petit frère! » Mais je ne veux pas de petit frère, moi!

Je jette mes oreillers, puis mes jouets sur le murs. Il y en a qui se brisent. Je déplace les meubles, je les renverse. Je frappe le plancher avec mes poings. Je fais du bruit, je déplace de l'air pour rien. Je ne veux pas de ce petit frère, moi! Je ne veux pas! Et je veux qu'on le sache!

Ma mère ouvre la porte de ma chambre. Elle est fâchée; elle tient toujours le bébé dans ses bras. Elle me dit que j'agis comme un bébé moi-même, et qu'à huit ans, ce n'est pas raisonnable. Elle me dit que même si je ne suis pas d'accord, le bébé va rester. Qu'elle l'a pris avec nous pour rendre service à sa famille, au nom de l'amitié entre les Barvòn et les Fortuna. Elle me dit que je vais devoir apprendre à l'aimer.

Bébé-Ion a cessé de hurler. Il me fixe de ses grand yeux rougeâtres, et moi aussi je le regarde, fasciné par ce regard étrange. Je n'écoute même plus ma mère qui continue sono sermon. C'est la première fois que je vois les yeux de bébé-Ion. Je veux voir de plus près…

S'il ne hurle pas trop, je veux bien qu'il soit mon frère…