Chapitre 10 : L'ennemi n'est pas toujours celui qu'on soupçonne le plus…
Végéta ouvrit la boite à pharmacie accrochée au mur, en sortit un petit flacon blanc et sourit de satisfaction en refermant la porte.
« Tu dors mal ? » demanda Goku.
« Quoi ? » répondit Végéta.
« Pourquoi tu prends du somnifère ? Tu dors mal ? »
« Mais non, imbécile ! C'est pour ton père ! »
« Mon père ? » répéta Goku. « Pourquoi ? »
Le prince des saiyens soupira. « Pour qu'il dorme ! C'est malin, ça ! »
« Tu crois vraiment que ça marche sur les saiyens ce truc ? »
« Bon, écoute, avec cinq cachets, je tombe ! »
« T'as pris quand des somnifères ? »
L'autre soupira. « Ca te regarde pas ! »
« Allez… Dis-le moi ! »
« Un jour, Bulma en a eu marre que je m'entraîne à longueur de temps sans jamais me reposer, alors elle m'a donné ces cachets, voilà, t'es content ! » marmonna Végéta, sachant que son rival ne l'aurait pas lâcher tant qu'il ne lui aurait pas dit.
« Ahahaha ! Elle t'a eu en beauté, quoi ! »
« Ecrase ! » râla l'autre saiyen. « Ton père va faire un petit tour dans le doux pays des rêves… » chantonna-t-il ensuite en ouvrant le petit pot blanc.
« Mais… Pourquoi tu veux qu'il dorme… ? Ahh ! J'ai compris, tu veux qu'il dorme, pour que tu puisses l'assassiner dans son lit ! » L'autre se tourna vivement.
« Ca va pas, non… ? Je ne suis pas lâche ! Non, si je dois le tuer, ce sera de mes propres mains ! Je vois bien un beau trou dans son abdomen… » il se mit à secouer le pot pour faire tomber les cachets dans sa main. « Bon… Avec dix comprimés, je crois que ça suffira… »
« Dix ! Mais, t'as dis que toi avec cinq, tu tombais, alors c'est pas un trop, dix… ? »
« Non ! Plus il dormira, mieux ce sera ! Ne plus le voir , ni l'entendre, ça me fera des vacances ! Tu ne me trouves pas de meilleure humeur quand il n'est pas là ? »
« Je fais pas la différence… Ca fait quoi quand t'es de bonne humeur ? »
Végéta appuya les mains à plat sur la table, soupira, puis expira. « Kakarotto… Comment veux-tu que je survive avec deux emmerdeurs dans ton genre ? Il a fallu des années pour que je me fasse une raison que je vais devoir te supporter toute ma vie ! Maintenant, je suis habitué ! Mais je ne saurais pas le refaire avec ton père ! Et puis… Il n'est pas à sa place ! Tu te rends compte qu'il a 27 ans ! » termina-t-il en s'asseyant.
« Mais le fait de dormir… ça vieillit pas ! »
« Mais non, ça je le sais ! Seulement, tu te souviens de ce qu'il a fait à tes petits-fils… ? »
« Oui, ils étaient partis s'entraîner ! »
« Qu'ils disent ! Et quoi qu'il en soit, je ne veux pas qu'il fasse pareil avec Zarina ! Et je ne veux pas qu'il recommence avec Yann et Miiky ! C'est moi qui donne les punitions, ici… »
« Mais il ne fait rien de mal ! »
« Kakarotto… ? Laisse-moi faire ! Après tu me remercieras ! »
« Ok… Comme tu voudras, Végéta… »
« Tiens… ça m'étonne que tu ne m'aie pas encore hurlé de ne pas le tuer… »
« Ah… Non »
« C'est quand même ton père… Tes petits gênes saiyennes referaient-elles surface une fois pour toute ? »
« Non, je crois pas, mais de toutes façons, je sais que tu ne le tueras pas… »
Le prince des saiyens se figea et serra son poing en faisait exploser la boite dans sa main. Il se tourna vers l'autre qui regardait le verre vide avec les dix cachets dedans. « Et pourquoi pas… ? »
« Je crois que t'es pas capable de tuer un saiyen… Sinon, tu m'aurais tuer… »
« Et Nappa ? C'est pas parce qu'il était chauve qu'il n'était pas saiyen… »
« Oui, mais lui, c'est différent ! T'étais énervé… Et tu pétais un peu les plombs à ce moment-là… Et puis, ça, c'était avant… Maintenant, t'as changé ! »
Un long silence suivit. Finalement, sans s'énerver, Végéta hocha la tête négativement, puis parla:
« Bon, tu rempliras le verre avec les cachets d'eau et tu le donneras à ton père ! Parce qu'il se méfie de moi… Je vais dans la salle de gravité… » il se leva et sortit de la cuisine par la porte de derrière. Goku soupira, il était vexé à son air précipité. La porte de derrière se rouvrit de nouveau et Yann entra en supportant son cousin.
« Ohhh, mais qu'est-ce que vous faites là, vous deux ? » demanda le grand-père.
« Coucou grand-père » fit Miiki.
« Il a insisté pour sortir ! » expliqua Yann. Miiky se dégagea de lui et alla vers son grand-mère et monta sur ses genoux, lentement, pour ne pas se faire mal. Il avait l'air fatigué, mais content.
« Ca va tes côtes ? » demanda Goku.
« Ouais, je suis solide ! Mais, ça fait mal… Mais, faut souffrir pour progresser ! » Goku fut étonné de la déclaration de son petit-fils. « Il est où A.G.P. ? »
« Il est partit faire des courses avec grand-mère et Bulma. » expliqua Goku.
« Le pauvre… » fit naturellement Yann.
« Eh oui… J'espère qu'il ne les a pas tué et détruit les magasins… » répliqua tout aussi naturellement leur grand-père.
« Mais non ! » rit Miiky.
« Mais, à propos, pourquoi vous êtes partis ? »
Yann soupira, puis commença: « On a voulu s'entraîner pour passer super saiyen… »
« Tous seuls ? »
« Oui… Et c'est plus difficile qu'on ne le pensait… » dit Miiky. « Et même si A.G.P. nous a aider et ben, on a pas réussi… »
« Mais… Comment vous avez réussi à le convaincre ? »
« En fait, au début, il voulait pas, il nous avait juste suivis pour s'amuser… Puis, je suppose qu'il a eu pitié nous… »
« Ah oui, il a eut un malaise aussi ! Et après ça et ben, il nous a aider… » ajouta Yann avec l'approbation de Miiky.
« Un malaise… ? » répéta Goku étonné « A 27 ans, on fait pas des malaises… » continua-t-il pour lui-même.
« Il a dit que c'était rien… » fit Miiky en haussant les épaules « Eh ! Maintenant, je sais faire les kaméhaméha ! »
« C'est vrai ? »
« Oui, viens, je vais te montrer ! » il sauta au sol. « Aïe ! »
« Miiky, ce serait pas raisonnable… Regarde rien qu'à marcher, tu te fais mal… » il le remit délicatement sur ses genoux.
« Tu sais grand-père… Je sais exactement quand j'ai monté de puissance… » fit Miiky.
« C'est vrai ? Quand ?»
« Quand ma quatrième côtes s'est brisée… » Goku se figea… Comment de telles choses pouvaient sortir d'un petit garçon de même pas six ans et demi… ? Même pour lui qui parle de mort, comme de bouffe, ça le surprenait d'entendre son petit fils parler comme ça… « Quand A.G.P. m'écrasait… Au début, quand j'ai sentis qu'il m'avait cassé quelque chose, je me suis dit qu'il allait me lâcher… A la deuxième, je me suis dit qu'il voulait que je me relève tout seul… Mais je n'ai pas trouver la force. A la troisième côte brisée… Je me suis dit qu'il voulait me tuer… Alors, j'ai arrêter de résister… Mais à la quatrième, je sais pas ce qui s'est passé, mes pensées se sont vidées, je croyais que je venais de mourir, puis j'ai pensé à mon père… Parce que je suis certain que lui il se serait pas laisser faire ! Alors, j'ai réuni toutes mes forces et j'ai commencé la formule du kaméhaméha… Et là, j'avais plus mal… » il s'arrêta et regarda ses mains, d'un air comme qui dirait ébahi. « … J'ai rien compris… » Goku n'en revenait pas, Yann non plus. « Quoi ? »
« Heu… Miiky, c'est pas grave, oublie cette nuit maintenant, hein… » essaya Goku.
Zarina entra dans la cuisine. « Salut les bigleux ! »
« Bigleuse, toi-même ! » répliqua vivement Yann. Elle lui fit une langue, il répliqua d'une grimace et ainsi de suite.
« Eh, oh, stop ! » s'interposa Goku. Les deux se tournèrent vers lui « Vous savez au moins ce qu'est un bigleux ? » Ils hochèrent la tête négativement. Goku soupira, il s'en doutait…
« Il est où mon grand-père ? » demanda Zarina.
« A la salle de gravité. » répondit Goku.
« Je vais le voir ! » elle se dirigea vers la porte. « Moi, je suis encore valide ! » nargua-t-elle. Yann et Miiky répliquèrent d'une grimace.
« Non ! Zarina, vaut mieux pas… » intervint le père de Gohan.
« Ben, pourquoi ? »
« Je l'ai… Comment dire… Vexé… »
« Eh alors ! Il est toujours gentil avec moi ! » elle partit vers la salle, mais au bout de quelques secondes, elle revint à la cuisine. « Ah… Il a poussé la gravité à fond ! »
« Qu'est-ce que je t'avais dis… » soupira Goku.
Au bout d'une demi-heure, il avait été couché Miiky et Yann qui se sentaient fatigués et Zarina était allé retourner jouer. Il alla vers la salle de gravité, Végéta s'entraînait à l'intérieur avec la gravité maximum. Goku fit des signes devant le hublot pour que l'autre saiyen le remarque. Ça marcha, Végéta l'invita à entrer d'un bref signe de main. Il se dirigea vers la console et baissa la gravité. Goku entra.
« Ca te dérange si je mets la gravité au maximum ? » demanda Végéta en commençant à monter la gravité. L'autre répondit par la négation.
Ils se mirent à se battre.
« Tu m'en veux ? » demanda Goku en arrêtant un coup de l'autre saiyen.
« Non. » répondit calmement Végéta.
« T'es vexé ? »
« Non plus. » Goku retint la jambe de son frère d'arme. ça ne lui ressemblait pas d'être aussi calme et de répondre aussi naturellement qu'il n'était pas vexé…
« Tu vieillis… ? » tenta-t-il à nouveau.
« Non plus ! » répliqua vivement le prince des saiyens en envoyant son poing dans la figure de l'autre qui ne put l'éviter.
« Ouille… »
« Bats-toi sérieusement s'il te plaît ! Ou du moins, fait semblant ! »
« Pourquoi ? Tu t'entraînes pour tuer mon père ? »
Végéta s'arrêta. « Non ! Pour tuer ton père, je n'ai pas besoin de m'entraîner ! Même Videl pourrait le faire ! »
« T'exagère pas un peu… ? »
« Peut-être… En tout cas, C18 pourrait y arriver ! Bon, on continue… » ils reprirent le combat.
« Généralement quand tu t'enfermes avec la gravité à fond, tu râles, alors, je croyais que… »
« Et ben, tu t'es trompé ! » coupa Végéta. « Je réfléchissais ! »
« Ah bon… »
« Tu avais raison… »
« A propos de quoi ? »
« Je ne tuerais pas ton père… Mais je persiste à dire qu'il n'est pas à sa place, ici ! »
« Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? » Il passèrent simultanément en super saiyen.
« Pour une fois, ce n'est pas toi ! » continua Végéta en continuant le combat. « C'est encore ma fierté et ma mauvaise foi qui font des leurs ! Mais j'en peux rien, c'est plus fort que moi ! »
« C'est vrai, t'en peux rien, t'es fait comme ça… Mais seulement, je sais que tu ne le tuera pas, parce que tu luttes contre cet état d'âme ! »
« Exactement ! T'es bien le seul qui me comprenne ! » marmonna Végéta. « Mais je ne veux pas que tu cries tout ça sur tout les toits, est-ce que c'est bien clair dans ta petite tête ? » enchaîna-t-il plus sévère.
« Oui, t'en fait pas ! »
« En fait… Ce qui me dérange chez ton père, c'est qu'il va me considérer comme un saiyen… Que je suis… Mais seulement, il ne me considérera pas comme un prince… »
« Ah, Végéta, tu vas pas recommencer avec ça… » soupira Goku.
« Mais si, mais je te dis que c'est plus fort que moi ! »
« Tu finiras par t'habituer ! Comme tu l'as fait avec moi ! »
« Il m'a fallut quarante ans, je te le rappelle ! »
« Mouais, enfin… Maintenant, ça ira, arrête de te poser des questions ! Vis au jour présent ! Arrête de penser au pire ! Pense juste que c'est mon père qui s'est fait ressusciter pour nous aider ! Tu as confiance en ton fils, non ? »
« Bien sur que j'ai confiance en lui ! »
« Ben alors ! »
« Mais… Il a presque la moitié de ton âge, est-ce que tu te rend compte ? Gohan est plus vieux que lui ! Et quand j'avais six ans, il en avait déjà 27 ! » s'exclama Végéta en s'arrêtant, presque pétrifié. Goku lui envoya son pied en pleine figure. « Bon, je crois qu'on va passer au stade supérieur… J'en ai marre de réfléchir… Il faut agir ! » grogna le prince des saiyen quand ses cheveux se dressèrent un peu plus sur sa tête en devenant plus doré. Goku passa au second niveau également et le combat reprit de plus bel.
« On ne lui donnera pas le somnifère alors ? » demanda Goku en retenant les poignets de Végéta.
« Bien sur que si ! Faut qu'il s'habitue aux êtres humains et à vivre comme tel ! »
« Ah bon… »
« Un p'tit somme, ça lui fera pas de mal ! » il recula d'un bond et lui envoya une balle d'énergie. Son rival la reçut de plein fouet.
« Eh, t'aurais pu prévenir ! »
« Excuse-moi, je ne savais pas qu'il fallait… Prévenir ! Avant d'attaquer… » répliqua-t-il hypocrite. Et le combat reprit.
« Tu crois que c'est un super saiyen ? »
« Bien sûr que non ! Avant ta p'tite colère contre Frezzer, qui date… Les saiyens pensaient toujours que seul le guerrier millénaire était un super saiyen ! »
« Mais… Ils se sont planté ! »
« Oui, complètement ! »
« Tiens… En parlant de super saiyen, tu passes le niveau trois ? »
Végéta essaya de lui envoyer un coup de poing que Goku évita. « Peut-être bien que oui… » Goku se transposa derrière lui. « Peut-être bien que non… » Cette fois, Goku se téléporta et lui envoya un coup à la nuque. « Arrête d'utiliser cette technique ! » râla-t-il en se frottant la nuque, au sol.
« Alors, tu y arrives, oui ou non ? » il ne répondit pas. « Eh, Végéta, je te cause, tu sais ? »
« Ouais, mais moi je me bat… » et il lui envoya un solide coup de genou dans le ventre. Le corps à corps reprit.
« Bon, alors, tu m'as toujours répondu ! »
« J'ai pas envie de te répondre ! »
« Ah ! ça, ça veut dire que tu n'y arrive pas… »
« Idiot… » maugréa Végéta en lui assénant un coup de coude dans la figure.
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Depuis un moment, Bardock les observait du hublot mais il n'entendait pas ce qui se disait à l'intérieur. Pan s'approcha de lui.
« Impressionnant, hein… ? » demanda-t-elle avec une pointe de fierté dans la voix. Il tourna la tête vers elle.
« Ils sont à leur niveau maximum… ? »
« Humm… Végéta… Non et grand-père non plus… ça, c'est certain ! Ton fils peut faire exploser la terre par sa seule puissance s'il le voulait… » Il en fut trois fois plus étonné « Eh oui ! Il s'en est passé des choses en cinquante ans ! » et elle prit congé de lui. Il eut soudainement une grosse secousse, causée par les deux combattants. Bulma accourut, verte de rage, elle regarda furtivement par le hublot en dégageant Bardock.
« Ahh… Je le savais ! Ah, ce qu'ils peuvent m'énerver ! » elle se tourna vers Bardock. « Regarde bien, ça va être drôle… » elle appuya sa main bien à plat sur la commande extérieure de la salle de gravité, qui se coupa à l'intérieur et les deux saiyens furent propulsés au plafond. Elle ouvrit la porte.
« Tu vis toujours… » fit Végéta, sarcastique en devinant que c'était elle qui avait tout coupé…
« Oui ! A ton grand malheur, oui ! De un, je t'ai déjà dis de ne pas utiliser des balles d'énergies dans la salle de gravité quand t'es au niveau deux, parce qu'elle ne tient pas le coup ! Et de deux… TU M'ENERVES ! » elle se frotta le cou. « Ouh… Ma voix… »
« Ce n'est pas bon de crier comme ça, pour une femme de ton âge… » marmonna son mari sur un coude, toujours étalé par terre.
« Pardon ? »
« Rien ! » répondit tout haut Végéta. « Alors… Le centre commercial est-il toujours entier ? »
« Oui ! La classe royale détruit. » expliqua Bulma en fixant son époux. « La classe en dessous se plaint ! » termina-t-elle en fixant Goku. Et elle quitta la salle.
« Pourquoi elle m'a regardé en disant ça ? » demanda-t-il à l'autre saiyen qui haussa les épaules. Goku se leva et ouvrit la porte. « Eh ! Bulma, on mange quand ? »
« Dans une heure ! » cria-t-elle du bout du couloir.
« Quoi ! Une heure ? Mais je vais mourir ! »
« Eh ben, meurs ! » il se tourna vers l'autre. « Elle est de mauvaise humeur… »
« Bien… T'as trouvé ça tout seul… ? » répliqua Végéta sur un ton lassé. Il passa devant lui en sortant de la salle « Bon, je vais prendre une douche… » il fit encore deux pas, quand un espèce de tremblement de terre attira son attention. Il se tourna vers Goku qui s'était tourné vers la salle de gravité. Le plafond de la salle se souleva comme par enchantement et alla s'écraser à côté. Deux ombres noires aux yeux brillants se trouvaient au dessus : une était plutôt fine et une allure presque masculine… L'autre ressemblaient beaucoup plus à une femme aux cheveux frisés ou bouclés.
« Qui êtes-vous ? » cria Goku en faisant un pas en avant. L'ombre féminine éclata d'un rire aigu.
« Coucou… » fit-elle.
« Répondez ! » s'impatienta Goku.
« Nous sommes le mal incarné… » répondit l'autre ombre aussi froidement que sérieusement.
« Tiens donc… J'ai déjà entendu ça quelque part… Un p'tit air de déjà vu… Non ? » demanda Végéta, ironique, les bras croisés.
« Ahhhhh… » soupira l'ombre féminine. « Vous êtes-vous déjà demandé d'où venaient tous vos ennemis ? » Les deux saiyens froncèrent les sourcils. « Vous êtes-vous déjà demander d'où venait Piccolo ? Vous êtes vous déjà demander d'où venait le roi Cold et sa famille… ? »
« Vous êtes-vous déjà demander d'où venait le Dr. Géro et ses cyborgs ? » continua l'ombre masculine.
« Vous êtes-vous déjà demander d'où venait Babidi et sa troupe ? » ils se mirent à virevolté autour des deux saiyens. Et ils continuèrent d'une même voix. « Voulez-vous qu'on vous le dises ? » ils firent encore un tour. Végéta et Goku ne savaient pas trop quoi faire, ils étaient totalement hébétés par ce que disaient les deux ombres. « Eh bien, c'est très simple ! » ils s'arrêtèrent.
« J'ai la tête qui tourne… » fit Goku.
« T'es pas le seul… » appuya Végéta.
« Nous avons créer un être… Au hasard… Nous l'avons appelé Cold et nous l'avons envoyer dans l'espace en lui donnant pour mission de prendre possession de l'univers… » commença la voix masculine
« Pourquoi ? » demanda Goku.
« Comme ça ! Pour faire le mal ! Il n'y a pas de bien sans mal… Comme il n'y a pas de blanc sans noir… Et vice versa… » répondit la voix féminine. « Donc, nous n'étions pas satisfait avec Cold alors, nous lui avons donné deux fils… Ils sont donc trois ! Cold bien loin au fin fond de l'univers, Freezer à l'autre bout et Cooler, en réserve… »
« Je continue l'histoire… » enchaîne l'homme. « Frezzer a fait du bon boulot… il a trouver des sujets et réussi à faire croire qu'il était gentil à un peuple, nommé… Saiyens ! Tout allait bien pour lui… Et la planète Végéta ne lui servit plus à rien, alors, il l'a détruite… »
« Y'avais même un de ces stupides saiyens qui a essayer de lui résister, ahahahaha ! » se moqua la femme. « L'imbécile ! Il s'est fait tuer du bout du doigt, c'est le moins qu'on puisse dire… »
Kakarotto grogna. Et Végéta soupira d'impatience.
« Mais ça ne nous suffisait pas… Le mal gagnait du terrain et il fallait accéléré la cadence ! Nous avons donc prit un namek au hasard… Que nous avons nommé Piccolo, que nous avons désigné de cruauté incarnée… Il arrive sur une planète nommée Terre et découvre des boules de cristal pouvant réaliser n'importe quel vœu ! Lui qui est vieux et laid, pense à les rassembler… Pour rajeunir et ainsi être plus fort ! Il réussi ! » il se mit à tourbillonner dans les airs, mais il s'arrêta net. « Mais… Il trouve sur son chemin, un petit gamin… » il s'arrêta et pointa Goku « … A queue de singe, comme les saiyens… »
« Tiens tiens… Comme c'est étrange… » commenta l'ombre à la voix féminine.
« Maintenant, Piccolo craque et sacrifie sa vie pour mettre au monde son fils ! Espérant ainsi gagner contre ce nabot ! Mais son fils perd ! Par chance… »
« Si l'on puis dire ainsi… » commenta une nouvelle fois, l'ombre femme.
« Le saiyen vivant sur terre lui laisse la vie sauve… A son retour, non seulement, un autre nabot à queue de singe encore plus petit que l'autre, le rend gentil ! Ca, c'est le pompon ! » explosa la voix masculine en faisant allusion à mon père.
« Et comme si ça ne suffisait pas, il reste des saiyens en plus ! Qui viennent foutre la merde sur terre ! Et… Freezer… Se fait tuer ! Et son père, Cold, venu à sa rescousse, meurt aussi ! tuer par… Un type venant d'on ne sais où !… »
« Comme quoi vous ne savez pas tout… » fit Végéta. L'ombre féminine vint en face de lui.
« Tu veux que je te dise Végéta… C'est ton peuple qui a foutu la pagaille dans nos plans ! Si ton copain n'avait pas été envoyé sur terre, on aurait gagner et ça, depuis le début ! »
« On fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie… » commenta le prince des saiyens.
« Alors, on s'est dit !… » continua l'ombre d'homme. « Pourquoi pas posséder un humain ! Le dr. Géro nous a tout de suite taper dans l'œil… »
« Mais, c'est dégueulasse de posséder des gens ! Ordures ! » s'énerva Goku. Végéta le retenu, lui disant que ça ne servait à rien pour le moment…
« Cell était parfait ! Il avait la même mentalité que Frezzer, la même structure que Piccolo et avaient les pouvoirs d'un saiyen ! »
« Mais encore une fois, un emmerdeur à débarquer ! Encore une petite pourriture ! » ajouta l'ombre de femme.
« La même petite pourriture qui avait transformer notre démon Piccolo en ange… »
« Je vous interdit de traiter mon fils de pourriture… » grogna Goku entre ses dents.
« Si ! » firent les deux ombres d'une même voix. « Vos fils sont des pourritures ! Vu que leurs pères en sont aussi ! Des pourritures, fils de pourritures, logique, non ! »
« Et comme si ça suffisait pas… Notre prochaine tentative est aussi ratée ! Par toujours les mêmes pourritures ! Et dans le lot, une petite pomme pourrie ressemblant comme deux gouttes d'eau à l'autre ! » s'exclama l'ombre de femme en fixant Goku et en pensant à Goten.
« Est-ce que c'est bientôt fini… ? » se lassa Végéta.
« Oui, oui, on touche au bout… » fit la voix féminine.
« Nous avons remarqué que les deux derniers saiyens d'origines étaient les plus à craindre… Il fallait donc qu'on s'en débarrasse ! Et nous avons réussi ! En prenant possession d'une pauvre petite terrienne… Pour ne pas qu'ils se méfient… » fit la voix masculine
« Je te l'avais dit que les humains étaient incapable de se révolter contre nous de leur plein grès… » fit Végéta tout bas.
« C'est vrai que je trouvais ça bizarre… » avoua Goku.
« Et on pensait que les trois pourritures étaient moins fortes… Mais… » enchaîna la voix féminine.
« Vous vous êtes trompé, je parie… » se moqua Végéta, sérieusement agacé par cette histoire gnangnan…
« Exactement ! » félicita l'ombre masculine. « Ces trois fils de chiens ont tué le plan qui marchait le mieux ! C'était le plus simple, mais aussi le plus efficace… »
« C'est à cause des saiyens tout ce qui nous arrive ! Y'EN A MARRE ! » explosa la voix féminine. « Vous réssucitez tout le temps ! On en a plein le dos ! »
« Mais comme je vois, les trois autres saiyens sont revenus, mais son vite repartis… Nous avons envoyé un hologramme de Tamarra en éclaireur… » ajouta la voix masculine
« Alors cette histoire d'infini, c'était simplement un piège ? » demanda Végéta.
« Hummm… Non, pas vraiment, l'infini est notre royaume… Et on voudrait vous y envoyer… Tous en même temps… ! » répondit l'ombre masculine. L'ombre féminine éleva les bras en l'air et une boule d'énergie blanche avec des éclairs crépitant autour s'y forma.
« Adieu !………… Saiyens… Mais rassurez-vous toutes personnes
possédant du sang saiyen en elle, toutes, sans exception !
Même celles qui n'ont pas exploité leurs pouvoirs,
parce que, hein… Avec ton fils, on a eu la blague hein… Il
semblait qu'il ne se battait plus, mais… C'est de sa faute
principalement si nous sommes là aujourd'hui ! »
La
boule grossit de plus en plus « Au plaisir de ne plus vous
revoir ! » terminèrent-ils en chœur. L'homme exécuta
la même attaque que sa compagne.
« Vous croyez qu'on va se laisser éliminer sans réagir, vous nous connaissez bien mal, finalement ! » s'exclama Végéta en se levant. Goku fit pareil et ils envoyèrent chacun une attaque vers les deux ennemis. Les attaques transpercèrent les ombres sans leur faire le moindre mal. Elles se mirent à ricaner.
« C'est pas vrai… ! » s'exclama Goku.
Les deux attaques ennemies furent jetées. Les deux saiyens réessayèrent une attaque sur les boules d'énergie qui fonçaient sur eux. Ils eurent le même résultat… Ils regardaient maintenant les deux boules d'énergie qui fonçaient sur eux.
« POUSSEZ-VOUS ! » cria une voix derrière eux. Goku et Végéta obéirent sans vraiment y penser. Deux boules d'énergies dorées cette fois se précipitèrent vers les deux offensives ennemies et les rejetèrent miraculeusement en arrière. Les ombres furent touchées par leurs propres attaque et tombèrent à terre.
« Qu'est-ce qui se passe ? » explosa l'ombre féminine. Ils repérèrent Bardock bras tendus les mains superposées tendues vers eux.
« Je vous défend de détruire ce qu'il reste de mon peuple ! » clama-t-il.
« Hein ! Encore un saiyen ? » fit l'ombre masculine.
« Eh oui… Quand y'en a plus, y'en a encore… » ironisa Végéta.
« Eh… Attends… Je… Je le reconnais ! » réagit l'ombre féminine.
« Mais oui… C'est notre ami le saiyen révolté… » reconnu l'ombre masculine. « Il était pourtant mort… »
« Oui, mais il s'est sans doute fait ressusciter… Comme les deux autres… » Elle grogna avec l'autre ennemi.
« On s'éclipse alors… VOUS NE PERDEZ RIEN POUR ATTENDRE ! » hurla la voix masculine. Elles disparurent.
« Merci. » remercia Goku, encore sous le choc.
« Idem… » soupira Végéta, un peu à contrecœur. « Alors comme ça, c'est p'tits enfoirés veulent détruire les saiyens, hein… Ils vont me payer cet affront… On ne se moque pas de moi comme ça… »
« Végéta, j'espère que tu ne vas pas penser que c'est moi qui les ai envoyer… » s'assura Bardock.
« Oh non, Bardock… Les saiyens sont incapables de s'attaquer à d'autres saiyens… »
« Oh oui, c'est certain… Rien qu'à te voir… » répliqua Bardock sarcastique.
« Oui mais moi, je suis l'exception qui confirme la règle… » se justifia le prince.Pan était sur le bord de la porte, avec Zarina, elle venait de comprendre un truc… Son grand-père, Bardock et Végéta étaient tous les trois saiyens, mais très différents : Bardock était le saiyen banal, solidaire et amical avec ses amis et son peuple, mais avec rien d'autre; Végéta était moins solidaire, il pourrait tuer quelqu'un de sa race s'il voulait… C'est même ce qu'il a fait avec Nappa… Et son grand-père… Incapable de tuer qui que ce soit si ce n'est pas un criminel universel ! Ou bien alors… C'est qu'il a pas fait exprès…
« Ben, qu'est-ce qui s'est passé ici ? » se demanda Yann en entrant, soutenant Miiky.
« La salle a souffert… » remarqua ce dernier. « Y'a même plus de toit, hihih… Aïe… » il posa sa main sur ses côtes endolories. Il remarqua son arrière-grand-père. « Oh ! A.G.P. ! T'es rentré ! » s'exclama-t-il. Il se dégagea de son cousin et commença à avancer vers lui. Hélas, il bascula et s'étala lourdement au sol.
« Miiky ! Fait attention ! » s'exclama sa soeur en s'approchant de lui. Elle s'accroupit et lui souleva les épaules et la tête. Il avait les larmes aux yeux et il hoquetait. « Ca va ? »
« Oui… Ouille… » gémit-il en essayant de se redresser. Il se frotta les yeux avec son poignet de tissu. Il ne voulait pas pleurer. Elle le souleva encore un peu.
« Ca va, je te fait pas trop mal… ? » demanda-t-elle en le soulevant délicatement. Il hocha la tête négativement en reniflant et en continuant de se frotter les yeux. « Pourquoi t'es sorti de ton lit aussi ? »
« Parce que j'en avais marre de rester sans bouger et sans rien faire ! » se plaignit-il.
« Allez, je vous ramène ! Viens, Yann… » la jeune fille lui prit la main et sortit de la salle, enfin, ce qu'il en reste…
« 'Me suis fait mal en tombant… » fit son petit frère quand elle le déposa sur sa chaise à la cuisine, pour manger. Les autres vinrent nous rejoindre.
« Tu t'es battu, toi… » fit Videl en s'adressant à son beau-père.
« Comment t'as deviné ? » répondit-il.
« Tu sens la transpiration à trois kilomètres… »
« Ah… je sens si fort que ça… ? » demanda Goku, une main derrière la nuque. Il tira un bout de sa tenue et la respira.
« GOKU VA TE LAVER, TU FLAIRES ! » s'écria Chichi. Son mari détala, sans discuter.
« Végéta, demi-tour, je suis sûre que tu pue autant… Je te connais… » intervint Bulma en voyant Végéta débarquer. Il soupira et obéit, mais il approuvait…
« On voit tout de suite les rejetés… » fit Tracy en riant. Au bout de dix minutes, les deux saiyens revinrent. Végéta s'approcha de sa femme.
« Ca va ? C'est bon ? Tu ne veux pas que je me renverse une bouteille d'eau de Cologne sur la tête ? »
« Et l'eau de javelle » ajouta sa belle-fille en riant.
« Exactement ! Bulma, tu veux que je me renverse l'eau de Javel dessus ? Comme ça les chats viendront pisser sur moi… »
« Non, ça ira… ! » répliqua Bulma.
Tracy est vraiment très courageuse, en six ans, elle n'a pas craquer une seule fois ! Toujours de bonne humeur et toujours à aider les autres ! Elle est vraiment formidable ! Je comprends que Trunks l'aime autant… pensa Pan. Et elle lui rend bien.
« Où est Bra ? » demanda Végéta à sa femme en ne voyant pas sa fille.
« Elle papote au téléphone… » répondit-elle en servant ses pâtes à Miiky.
« Tiens… Comme c'est rare… »
« Et elle ne viendra pas manger, elle a peur de ne plus rentrer dans sa robe après… Elle sort ce soir… »
« Sans blague… » soupira le père, à moitié désespéré par le comportement de sa fille.
Bulma passa à côté de lui et se servit, puis passa à côté.
« Eh, Bulma, tu nous a oublié… » fit Goku en pointant son assiette vide.
« Mais non… » répondit-elle en finissant de servir Bardock. Tout le monde fut servit et la femme de Végéta déposa la grosse casserole sur la plaque.
« Bulma, t'es aveugle ou quoi ? Tu as servis tout le monde, sauf nous ! On s'est lavé, tu sais… »
« Bon appétit ! » fit Chichi en déposant deux grosses assiettes remplie de salade et de tomates devant les deux saiyens. Ils comprirent tout de suite. Goku soupira de désespérance et Végéta appuya le coude sur la table et tout le monde éclata de rire.
« C'est malin… C'est vraiment malin, ça… Et vous trouvez ça drôle en plus !… » râla Végéta.
Finalement, la blague prit fin… Et Végéta et Goku ont eu leur repas comme tout le monde. Soudain, Videl frappa la main sur la table.
« Il me semblait bien qu'il manquait quelqu'un ! Il manque Mady ! Et vous, vous voyez rien… » fit-elle.
« Ben, pourtant, elle est rentrée… » réfléchit Goku. « Elle avait peut-être beaucoup de travail… » il lâcha sa fourchette. « Zut… Je sais ce qu'y se passe… » il se leva et prit les escaliers.
« Il m'énerve à avoir des réactions soudaine comme ça… » soupira le prince des saiyens.
Goku s'approcha de la chambre de ma tante et frappa un petit coup dessus. « Mady… ? » il ouvrit la porte et entra. Elle pleurait sur son lit, la figure enfuie sur l'oreiller. Il s'assit sur le rebord du matelas. « ça va ? » elle sursauta et se tourna, elle n'avais pas entendu que quelqu'un entrait. Elle était toute décoiffée et son visage était mouillé de pleurs. Elle hocha la tête négativement avant de s'appuyer sur son épaules pour recommencer à pleurer. « Allez… Courage, pleure pas… Tu sais, il n'aimerait pas te voir pleurer et surtout pas pour lui ! »
« Je sais, mais c'est plus fort que moi… Il me manque !… » pleura-t-elle.
« Tu sais, on est bien au paradis ! Crois-moi, j'y ai passé sept ans passé de ma vie… Enfin, de ma mort… Enfin, tu me comprends quoi !… »
Mady se mit un peu à rire sous ses pleurs. « J'ai de la chance de t'avoir pour beau-père !… » elle serra son chandail. « Mais ton fils me manque quand même… Y'a un gros vide depuis qu'il est partit, c'est comme si c'était une partie de moi qui s'était évanouie… Et le fait de le revoir et de le voir à nouveau partir n'a pas arrangé les choses… »
« Mais il va revenir ! Et pour de bon bientôt ! »
« Quand ? »
« Je sais pas… Mais je te jure qu'il va revenir ! Végéta et moi, normalement, on aurait du rester dans l'autre monde ! Mais on est sortit ! Et ils vont réussir aussi !… Mais seulement, faut avoir un peu de patiente… »
Ma tante tira quelque chose d'en dessous d'elle : Une peluche, un ourson blanc, avec un petit cœur rouge sur le ventre. « Regarde… C'est Goten qui me l'avait offert… A la fête foraine. Je me souviens, il avait pété les canettes de l'homme, avec la balle… » raconta-t-elle en riant sous ses pleurs. « Et il m'avait donné cette peluche qu'il avait gagné… » sa voix mourut dans sa gorge et elle se remit à pleurer.
« Ah, Mady… Quand tu penses à cette histoire, il faut rire, faut la classer dans les bons souvenirs, cette histoire doit te faire sourire et non pas te faire pleurer… » Elle hocha la tête positivement.
« Mais non… Je ne suis pas aussi forte que Tracy ou Videl, moi… »
« Mais si ! Allez ! Debout ! On va manger ! Enfin, TU vas mangé, moi, c'est déjà fait, aujourd'hui, au menu, spaghetti à la sauce Chichi ! Ou salade de tomates pour les appétits d'oiseaux ! » Ma tante se remit à rire quand il la tira de son lit. Il avait un dont pour redonner le sourire.
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En bas, les deux ombres étaient revenues, elles toisaient la table, où tous le monde étaient méfiants.
« La troupe au complet… » ironisa l'ombre féminine.
« Tiens… Qui avons-nous, là… ? » fit l'ombre masculine.
« Eh, tiens, tu l'as reconnaît celle-là ? » fit-elle en pointant Videl.
« Ah oui ! C'est Jeanne d'Arc au Polichinelle dans le tiroir ! » Ils éclatèrent de rire. Videl fronça les sourcils et recula. Elle jeta un rapide coup d'œil à son fils.
« Eh ! Mais il est là le Polichinelle ! » remarqua l'ombre féminine en regardant Miiky. « Grrr, foutue résurrection… »
« Mais nous ne sommes pas venu pour nous battre… Il y a un obstacle à notre programme… » fit la voix masculine en regardant Bardock.
« Une ombre au tableau… » ajouta le voix féminine en fixant à son tour le saiyen.
« Dois-je comprendre que je suis indésirable ? » demanda A.G.P. en croisant les bras.
« Exactement ! Tiens Végéta, je suis juste venue te rendre ça… » elle tendit le bras et une fiole apparut entre ses doigts.
« Hein ! » s'exclama le prince des saiyen en reconnaissant la fiole.
« Eh oui… Adieu ! » et ils disparurent en laissant tomber le pot. Végéta se précipita pour le rattraper avant qu'il ne se brise au sol. Il observa la fiole, totalement médusé…
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Bardock. Végéta se tourna vers lui, puis montra la fiole avec un léger fond bleu transparent.
« Du… Xylopium… » répondit-il.
« Hein ? Tu rigoles ? »
« Est-ce que j'ai une tête à rigoler Bardock ! » répliqua le prince entre ses dents, assez nerveusement. « Oui, c'est du Xylopium ! Enfin, la fiole de Xylopium…du Xylopium explosif apparemment. » s'indigna-t-il.
« Pourquoi vous parlez de xylophone ? » demanda Goku en descendant les escaliers et en entendant Végéta dans le couloir.
« Pas xylophone, Xylopium, imbécile ! » ragea Végéta.
« Ca va… Je comprends comment vous avez fait pour vous faire éliminer par des humains… » fit A.G.P. en se rasseyant à table.
« Hein ? » sortit Mady, se demandant ce qu'il se passait.
« C'est quoi ça, du Xylopium ? » demanda Bulma.
« Je vais vous expliquer… » annonça son mari en s'asseyant à son tour. Tout le monde s'installa autour de lui. « Le Xylopium est… En clair et en résumé, la seule manière instantanée de tuer un saiyen… »
« Hein ! » firent-on tous en même temps hors mis Bardock et Végéta.
« C'est en fait, le contact avec le sang qui arrête tout en une fraction de seconde ! » expliqua le prince des saiyens.
« C'est un acide quoi… » demanda ma mère.
« Ouais, si on veut… Qui tue immédiatement ! Je revois encore mon père m'expliquer les emplois et les dangers de ce produit… »
« Ouais… » approuva Bardock « Il m'en a même donné une fiole… En me disant que ça servirait à punir les désobéissants… Tu parles ! Je l'ai détruite ! Je trouve ça répugnant ! » ajouta-t-il.
« Hein… ? Quand ? » s'étonna Végéta.
« Tu n'avais que quelques mois… N'oublie pas que j'ai vécu vingt et un ans avant toi… » répliqua A.G.P.
« Si je comprends bien… Ce Xylopium… C'est en quelques sortes un espèce d'acide sulfurique ? » demanda Bulma.
« Oui, sauf qu'à côté du Xylopium… L'acide sulfurique, c'est du pipi de chat ! » répliqua nerveusement Végéta.
« Waw !… C'est dangereux le xylophone… » réalisa Goku.
« XYLOPIUM ! » s'exclamèrent les autres tous en chœur.
« Oui, enfin, peu importe… Le xylo machin… »
« Alors… Ils ont imprégné ce produit sur les couteaux pour pouvoir tuer Gohan, Goten et Trunks… Et avant, vous deux… » trouva Tracy en s'adressant à Végéta et Goku.
« C'est à cause de ces ombres et à cause de ce produit que Goten est mort… » réalisa Mady en se remettant à pleurer. Videl lui entoura les épaules et tenta de la réconforter. La pauvre… Elle le vivait vraiment mal…
Bardock se leva et se dirigea vers l'évier. Son fils devina ce qu'il allait faire, il jeta un rapide coup d'œil à Végéta et se leva pour rejoindre son père. Il ouvrit une armoire et en sortit un verre plein d'eau, avec le somnifères dilués dedans.
« Tiens, papa ! » fit-il en lui tendant le verre. Bardock fronça les sourcils.
« Qu'est-ce qui te prend tout à coup Kakarotto ? » demanda-t-il un peu méfiant.
« Hein ? Moi, mais rien du tout ! Je t'ai juste préparé un verre d'eau… Voilà… » Son père hésita puis fini par prendre le verre et le boire d'une traite, puis grimaça.
« Ahh… Drôle de goût cette eau… » remarqua-t-il.
« Ah… C'est… C'est à cause du calcaire ! Oui, y'en a beaucoup dans cette ville ! » mentit son fils. A.G.P. regarda dans le verre vida avant de le pousser contre son fils pour qu'il le prenne. Son père cligna déjà des yeux. Goku se sentit coupable « Papa, je… » il s'arrêta en voyant le regard rageur de Végéta. Bardock se tourna « A tout à l'heure, papa… » réussit-il à sortir en faisant un stupide geste de la main et un rire nerveux.
« T'es sérieusement dérangé tu sais… » fit Bardock avant de quitter la cuisine.
« Ecoute bien, Kakarotto, je te le dirais pas souvent : Bravo ! Dans cinq minutes, il tombe… » félicita Végéta.
« Ah, ah… Merci, mais c'était pas fort sympa… Il va me détester… »
« Alors, y'avait quelque chose dans le verre ! » réalisa Pan. « Quoi ? Du poison ? »
« Non, juste du somnifère… » la 'rassura' Végéta « T'inquiète pas, il survivra… On est pas méchant ! »
« Ouais ben parfois je me le demande… » marmonna-t-elle. Personne ne savait trop quoi dire… De toutes façons, c'était fait…
En montant les escaliers, Bardock bailla longuement, puis secoua la tête en se pinçant ses sinus en se demandant ce qui lui arrivait. Il commençait à ne plus savoir ouvrir les yeux, ses paupières étaient atrocement lourdes. Il appuya lourdement sa main sur la poignée pour entrer dans sa chambre, puis il s'effondra sur le lit. Il se retourna sur le dos et tenta encore d'ouvrir les yeux, pour les refermer aussi tôt, il gémit. « Ah… Ils vont me le payer… » il laissa retomber son bras derrière lui et ne bougea plus, il venait de plonger dans un profond sommeil…
Bra
était sortie et seul dieu sait quand elle rentrera… Pan posa
le pied sur la dernière marche des escaliers, en passant dans
le couloir elle ne put s'empêcher de s'arrêter devant
celle d'amis… Elle hésita à entrer… Ah et puis
zut, elle a ouvert délicatement la porte et elle suis entrée.
Bardock ne bougeait pas. Elle s'approcha, il semblait dormir à
point fermé. Ça me faisait tout de drôle de le
voir comme ça, si paisible, bien qu'il ne parlait pas
beaucoup, il avait toujours l'air vigoureux et éveillé.
Il est vraiment beau quand il dort… Et pas seulement quand il dort…
Ce que j'adore chez lui ce sont ses yeux… Qui apportent la
crainte et en même temps l'assurance… pensa-t-elle.
Ses muscles développés, mais pas imposant pour autant…
Il semble si vulnérable endormi… A le voir comme ça,
on pourrait pas croire que « son métier » est de
tuer les gens. A le voir comme ça, on pourrait pas croire
qu'il ai déjà tué tant de monde… Mais je ne
lui en veut pas… Il faisait juste ce qu'on lui demandait de faire
! D'accord, il ne le faisait pas vraiment à contrecœur,
mais… Je me demande ce que je ressens… C'est bizarre… Je ne
suis quand même pas entrain de…
Elle posa sa main
sur sa bouche comme pour s'empêcher de penser. Sans perdre un
instant, elle sortit de la chambre pour gagner la sienne et essayer
de penser à autre chose qu'à Bardock…