Un petit délire qui m'est passé par la tête en imaginant Sanji et Zoro à 35 ans et ensuite à 45 ans. J'avoue avoir fait cette fic principalement pour mettre en scène les enfants de nos héros…

DISCLAIMERS : Les personnages de One Piece appartiennent à Eiichirô Oda. Les autres sont à moi ;-p

1ER CHAPITRE : LE SORTILEGE

Sur un marché, à travers les étales, dans la petite île de Kokomatu

« Bon alors, tu te grouilles un peu ? On ne va pas y passer toute la journée ! » commençait à s'énerver Zoro.

« Du calme, du calme ! Pour choisir des épices, il faut prendre son temps ! C'est le B-A-BA de tout cuisinier qui se respecte ! »

Zoro : « Ouais, bah je commence à en avoir marre ! D'ailleurs, pourquoi il a fallu que je t'accompagne pour faire tes courses ? »

Sanji : « Parce que tu crois que ça me fait plaisir de me farcir ta tronche d'algue ? Tu as tiré à la courte-paille et tu as perdu, c'est tout ! Crois-moi, j'aurais préféré 100 fois y aller avec Robin-chan ou Nami-san ! »

Les deux jeunes hommes étaient en effet en train de faire les courses pour réapprovisionner les réserves de l'équipage. Quelques heures plus tôt, le Vogue Merry avait fait escale sur cette petite île à la population accueillante. La corvée des courses n'étant pas l'activité la plus recherchée parmi l'équipage de Luffy, Nami avait donc décidé de tirer au sort celui ou celle qui accompagnerait Sanji pendant que les autres se contenteraient d'un peu de tourisme et de farniente sur l'île.

Zoro et Sanji se dirigeaient maintenant en direction du port, les bras chargés de sacs de victuailles, quand leur route fut coupée par l'apparition d'un vieillard boitant poursuivit par un groupe de types menaçants.

Sanji : « Qu'est-ce qui se passe, Papy ? »

« Aidez-moi, je vous en supplie ! » se mit à crier le vieil homme en s'adressant, tout essoufflé, aux deux pirates.

Zoro : « Encore des problèmes à l'horizon, je le sens… »

Les deux jeunes hommes posèrent leurs paquets par terre et se mirent en position de combat devant le vieillard afin de le protéger.

En deux temps, trois mouvements, ils mirent KO les assaillants du vieux.

Le vieil homme : « Aaaah ! Merci beaucoup, jeunes gens ! Sans votre aide, je ne sais pas ce que ces individus m'auraient fait ! »

Sanji : « Bah, vous en faites pas pour ça ! Bon, maintenant, si vous voulez bien nous excuser, mais nous devons rejoindre notre équipage… »

Le vieil homme : « Attendez les jeunes ! Pour vous remercier, je voudrais vous inviter à prendre un verre chez moi… »

Zoro : « Hum…On n'a pas vraiment le temps… »

Le vieil homme : « Allez…S'il vous plait ! Vous n'allez pas refuser à un vieil homme comme moi, qui n'a plus beaucoup de temps à vivre, de remercier ses deux sauveurs… »

Zoro : « Bon, puisque vous insistez…On y va, Sanji ? »

Sanji : « Mouais, allons-y, mais pas longtemps, alors ! »

Et ils se dirigèrent vers la maison du vieil homme qui se trouvait à une centaine de mètres de là.

Une fois installés dans le salon, avec les paquets déposés à l'entrée, le vieil homme laissa seul momentanément ses hôtes et se dirigea vers la cuisine pour leur servir une bière fraîche.

Pendant ce temps là, Sanji et Zoro regardaient l'aspect et surtout la décoration du salon qui était assez particulière, digne de celle d'un professeur fou ou d'un sorcier.

Sanji en chuchotant : «Je ne sais pas où on est tombé mais ce vieux a l'air un peu bizarre…Tu as vu ces drôles d'objets accrochés au mur ? »

Zoro : « le mieux, c'est de boire vite fait notre verre et de ne pas traîner trop longtemps ici… »

Le vieillard arriva alors avec un plateau et tendit les verres à ses sauveurs.

Les deux jeunes hommes burent leur bière pratiquement d'une seule gorgée.

Le vieillard : «Et bien, les jeunes, on dirait que vous aviez soif ! »

Sanji se mit à rire avec embarras, ne voulant pas avouer que plus vite ils auraient fini de boire leur verre, plus vite, ils pourraient s'éclipser : « Hé hé ! On avait très soif ! C'est vrai qu'il fait chaud aujourd'hui ! »

Zoro : « Au fait, vous ne nous avez pas dit pourquoi ces types vous poursuivaient ? »

Le vieillard : « Premièrement, laissez-moi me présenter : Je m'appelle Maximilio et je suis sorcier-guérisseur… »

Sanji : « Quoi ? Un sorcier ? Ca existe vraiment ce genre de truc ? »

Le vieillard : « Bien sur que ça existe, et ces types qui me poursuivaient, en fait, ce sont des gars du villages mécontents par rapport à une potion que je leur ai vendu et qui aurait du développer leurs récoltes…Malheureusement, comme ils ont utiliser de mauvaises doses - pour augmenter la rentabilité de leurs terres – ça a eu pour conséquence de fausser le processus de la potion et toutes leurs récoltes sont fanées à présent…Voilà pourquoi ils étaient furieux après moi… »

Zoro : « Je vois…Donc, ce n'étaient pas des bandits ou des voleurs… »

Maximilio : « Non, mais ne vous en faites pas, je vais leur donner une autre potion, quand ils se seront calmés, pour qu'ils retrouvent leurs récoltes telles qu'elles étaient avant 'l'incident' »

Sanji : « Des potions magiques…Moi, je n'y crois pas trop…Désolé, Maximilio, mais c'est vraiment pas mon truc, ce genre de choses… »

Maximilio : « Vous avez tort, jeune homme…Pour vous remercier, je vous ai versé une petite potion de mon invention dans votre bière… »

Sanji et Zoro : « QUOI ! »

Sanji commença à tirer la langue, mais les deux jeunes hommes avaient déjà entièrement bu leur verre. Zoro empoigna le vieillard par le col : « Qu'est-ce que tu nous a fait boire ? Si c'est du poison, tu vas le regretter, le vieux ! »

Maximilio, en essayant de se dégager de l'emprise de Zoro : « Aaaargh ! Lâchez-moi, jeune homme ! Ne vous en faites pas, ma potion est totalement inoffensive ! »

Zoro relâcha Maximilio et d'un œil menaçant, lui demanda quelle sorte de potion il avait bien pu leur faire avaler.

Maximilio : « En vous voyant tous les deux, si jeunes et si vigoureux, j'avais envie de vous faire un cadeau en vous montrant votre futur…En vous montrant ce qui va se passer dans votre vie dans quelques années… »

Sanji : « Quoi ! Mais comment est-ce possible ! »

Zoro : « Pufff….Je suis sûr que ce sont des conneries….Je ne vois rien de changer par rapport à tout à l'heure…Votre potion ne fonctionne pas apparemment…»

Maximilio : « Un peu de patience, jeunes gens…Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce sera momentané et qu'après le souvenir de la vision s'effacera de votre mémoire mais restera enfouie dans votre sub-conscient, ce qui vous aidera à garder l'espoir ou vous donnera un sentiment de fatalisme…Selon que sera votre avenir… »

Sanji : « Ouais, bah si ça fonctionne réellement, ça a vraiment l'air d'un cadeau empoissonné tout ça ! »

Maximilio : « Je ne crois pas…Je suis sûr que votre vie future sera un grand succès… »

Les deux jeunes gens se trouvèrent un peu décontenancés devant les paroles du vieux sorcier et le fixèrent avec un air un peu septique.

Maximilio : « Sur ce, jeunes gens, il me semble que vous êtes attendus par le reste de votre équipage…Bonne journée à vous…Adieu… »

Suivant le geste à la parole, le vieil homme dirigea Sanji et Zoro vers la porte avec tous leurs paquets dans les bras.

Sur le trajet du retour, les deux pirates se posèrent pleins de questions, un peu chamboulés par les paroles de Maximilio. Quand ils rejoignirent les autres à bord du Vogue Merry, ils leur racontèrent ce qui s'était passé mais tout le monde resta perplexe devant leurs révélations.

Luffy : « Alors, vous avez eu des visions, les gars ? »

Zoro : « Non, aucune ! A tout les coups, c'était du baratin pour se faire mousser ! »

Sanji : « Franchement, je ne vois aucun changement particulier…Moi aussi, je pense qu'il s'est foutu de nous ! »

La fin de la journée se passa paisiblement, le Vogue Merry repris la mer en début de soirée et quand la nuit arriva chacun alla se coucher.

Fin du 1er chapitre