Oh la la

Oh la la ! Je suis vraiment désolée pour le retard que j'ai pris sur la publication de ce dernier chapitre - surtout que j'ai fini de le rédiger depuis un petit moment déjà mais je n'avais pas le temps de le relire et puis je l'ai modifié plusieurs fois (comme c'est le dernier chapitre, j'aimerais bien qu'il soit parfait et qu'il convienne à un maximum des lecteurs).

Enfin, nous y voilà maintenant ! J'espère qu'il va vous plaire !

Sinon, pour répondre à la question de Spicycocktail, je trouve les scans des chapitres publiés hebdomadairement au Japon sur le site super génial mais vous pouvez aussi les trouver sur le site et bien d'autres encore.

Bonne lecture !


43ème Chapitre : On se reverra

Zoro afficha un grand sourire et lança un petit regard complice à l'encontre de la jeune femme.

Il n'en fallut pas plus pour Tashigi qui se jeta alors goulûment sur ses lèvres et commença à l'embrasser à perdre haleine, la fièvre montant de plus en plus en eux.

Leurs gestes tendres se transformèrent peu à peu par des caresses de plus en plus insistantes tandis qu'une onde de chaleur s'intensifiait en crescendo au niveau de leurs bas-ventres.

Entre deux souffles, Tashigi soupira : « Les autres ne vont pas s'inquiéter de ne pas te voir revenir ?... »

Zoro grogna, tandis qu'il lui caressait le dos : « Ne t'inquiètes pas…Je leur dirai que je me suis perdu en chemin…Ils ont l'habitude… »

La jeune femme se mit à rire doucement en entendant la réponse du pirate, puis, tout en l'embrassant, elle passa ses mains sous le T-shirt blanc et elle lui caressa le ventre et le torse.

Zoro s'écarta d'elle un instant, alors qu'ils étaient tous les deux essoufflés et le regard déjà vague et rempli de désir, il lui demanda d'une voix sourde : « Je me demande si c'est bien raisonnable... »

Tashigi lui répondit en souriant : « Non…Mais rien dans notre histoire n'est raisonnable, de toute façon…»

Le bretteur sourit, ravi de constater que Tashigi partageait enfin la même envie que lui.

Il enleva son T-shirt dans un geste fébrile et le jeta par terre.

Les yeux de la jeune femme s'illuminèrent quand elle se retrouva une nouvelle fois face au torse bronzé et musclé du bretteur et surtout face à l'impressionnante cicatrice.

Zoro se mit à rire, amusé par le regard fasciné que la jeune femme portait sur lui : « Décidemment, elle te plait ma cicatrice !... »

La jeune Marine opina de la tête, puis elle posa sa main gauche sur l'un des trois manches des sabres accrochés à l'hamaraki vert de Zoro.

Elle avait délibérément choisit le Wadô Ichimonji et commença à le caresser et à y faire coulisser doucement sa main de haut en bas dans un sous-entendu sexuel que Zoro ne manqua pas de saisir.

Le pirate se mit à déglutir et empoigna alors le visage de Tashigi et l'embrassa avec fougue, puis, il s'écarta d'elle et entreprit de détacher avec hâte ses sabres pour les poser par terre et enleva ensuite son haramaki.

Une fois seulement vêtu de son pantalon, Zoro s'avança sur Tashigi, et, tout en l'embrassant, il dénoua la ceinture qui maintenait le kimono de la jeune femme fermé.

Quand le vêtement glissa sur le sol, le pirate commença alors à la caresser en débutant par les cuisses puis sur les hanches pour enfin atteindre le dos.

Tashigi se laissait faire en frémissant avec la tête légèrement relevée quand elle sentit le souffle chaud de Zoro et ses petits baisers dans le cou.

Le jeune homme la souleva ensuite et la porta jusqu'à la table de bureau où était posé Shigure. Il se positionna entre ses cuisses qu'elle avait préalablement écartées pour lui enserrer la taille…

Durant les moments les plus passionnés de leur étreinte, le temps sembla suspendu, les deux jeunes gens perdant peu à peu pied avec la réalité, se laissant aller à leurs sensations voluptueuses, maintenant totalement en éveil.


Une fois la soif de leurs corps respectifs assouvie, Zoro se laissa tomber, tout essoufflé, sur Tashigi. La jeune femme en profita pour le serrer dans ses bras et l'embrasser tendrement sur la joue et sur le front.

Quand le pirate repris enfin son souffle, il se redressa et attrapa le bras de la jeune femme pour l'inviter à descendre du bureau.

Une fois debout, nus, l'un face à l'autre, il la serra de nouveau contre lui en l'embrassant doucement sur la bouche tout en lui caressant les cheveux mouillés de sueur.

« Alors là, je ne regrette vraiment pas d'être revenu… » grogna-t-il avec un air apaisé.

Tashigi se mit à rire doucement : « Moi non plus...» mais son visage s'assombrit l'instant d'après.

Le bretteur avait remarqué le changement d'expression de la jeune femme. Il lui demanda, inquiet : « Qu'est-ce qui se passe, Tashigi ?... »

La jeune Marine baissa la tête tristement en se mordant les lèvres : « Rien…rien, ne t'en fais pas…Je viens juste de réaliser qu'on allait devoir se quitter maintenant… »

Zoro fit la moue et se retourna pour ramasser le kimono de Tashigi étalé par terre : « C'est vrai…Mais c'est la règle du jeu, malheureusement...Tu le sais bien…Sauf… »

Tashigi releva la tête : « Sauf ?... »

Zoro, en lui tendant le kimono : «…Sauf si tu laisses tomber la Marine et que tu viens avec nous… »

Tashigi grimaça en prenant le vêtement : « Tu sais bien que c'est impossible ! »

Le bretteur haussa un sourcil alors qu'il était en train de se rhabiller : « Hum…Et toi ?…Tu ne me demandes pas de quitter ma vile existence de pirate pour m'engager dans la Marine à tes côtés ?... »

La jeune femme le regarda tristement : « Je sais bien que tu ne quitteras jamais tes amis…J'ai bien vu à quel point vous étiez unis pendant les quelques jours que j'ai passé avec vous…Et puis…N'oublie pas que ta tête est mise à prix !...J'imagine qu'à cause de ça, une carrière militaire t'est un peu compromise !... »

Le jeune homme ne répondit rien, alors qu'il était maintenant en train d'accrocher ses sabres à sa taille.

Il savait que Tashigi avait raison.

La jeune femme s'approcha alors de lui et prit ses mains dans les siennes en lui faisant un petit sourire qui se voulait rassurant : « Les autres doivent t'attendre impatiemment…Tu devrais y aller maintenant… »

Zoro posa alors ses lèvres sur le front de Tashigi pour lui faire un petit baiser, tout en la serrant dans ses bras.

« T'inquiètes, on se reverra…» grogna-t-il dans un souffle.

Tashigi ferma les yeux.

Quand elle les rouvrit, des larmes perlaient le long de ses joues tandis que Zoro avait maintenant ouvert la porte de la chambre d'hôtel.

Il la prit dans ses bras une dernière fois, essuyant ses larmes doucement avec sa main gauche.

« Tu es sûre que ça va aller ?... » murmura-t-il, en la fixant, inquiet.

Tashigi renifla et s'efforça de se montrer forte en lui faisant un grand sourire radieux : « Oui, ça va mieux…Allez, il faut que tu t'en ailles, maintenant !…Je crois qu'il est temps !… »

Zoro lui rendit son sourire et l'embrassa une dernière fois sur la bouche.

« On se reverra, je te le promets, Tashigi… » grogna-t-il doucement avant de la laisser sur le pas de la porte et de s'engouffrer dans le couloir.

Il se retourna une dernière fois et lui fit un petit geste de la main avant d'emprunter les escaliers.

Tashigi lui rendit son petit salut et resta immobile dans le couloir à le suivre du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse de sa vue, puis, elle referma doucement la porte de sa chambre.


EPILOGUE

--ZORO--

Zoro arriva en courant jusqu'au Vogue Merry.

Sur le pont, tous ses compagnons l'attendaient impatiemment depuis un petit moment déjà.

« Et bah c'est pas trop tôt !...T'en as mis du temps pour rapporter son sabre à Tashigi ! » s'écria Nami, en fronçant les sourcils, les mains posées sur les hanches.

Zoro se gratta le derrière de la tête d'un air détaché, tout en montant sur la passerelle : « Désolé de vous avoir fait attendre…Heu…Je crois que je me suis un peu perdu dans les rues… »

Il passa devant Sanji et lui lança un petit sourire triomphateur.

Le cuisinier comprit instantanément que c'était un mensonge et que la vraie raison du retard de son nakama était toute autre. Il afficha alors un air détaché de circonstance en prenant sa cigarette entre ses doigts et en levant la tête vers le ciel pour expulser la fumée de ses poumons.

Chopper avait également réalisé que les adieux entre Tashigi et Zoro s'étaient bien passés, vu le petit air satisfait que prenait maintenant le bretteur. Le petit renne tourna la tête vers Robin qui lui fit un clin d'œil de connivence.

« Est-ce que Tashigi va mieux ?...Parce que lorsqu'on l'a quittée, elle n'avait pas l'air bien !... » demanda Usopp, inquiet, en s'approchant de Zoro.

« Elle va bien, ne t'en fais pas…Elle était très heureuse de retrouver son sabre » lui répondit Zoro.

« Bon, bah on est prêts à partir, alors !...Nami, on y va ?... » s'écria Luffy en se tournant vers la navigatrice de l'équipage.

« C'est parti ! » lui répondit la jeune femme rousse avec un grand sourire tout en donnant les directives pour le départ.

« On se reverra, je te le promets, Tashigi… » se répéta Zoro dans sa tête en fixant l'île qui devenait de plus en plus petite au fur et à mesure que le bateau s'éloignait de la côte.

Il fut sorti de ses pensées par l'arrivée de Luffy à ses côtés.

« Hey, Zoro !...Qu'est-ce que tu as là ?...Tu t'es fait piqué par une bête ? » demanda le jeune homme au chapeau de paille en s'approchant de son camarade et en montrant du doigt une petite marque rouge qui dépassait de l'encolure de son T-shirt blanc.

Le bretteur baissa la tête et remarqua alors le suçon.

Sans perdre son sang froid, il répondit tranquillement à Luffy : « Oui, apparemment… »

Puis, il se mit à sourire, amusé par l'audace de Tashigi et essayant de se rappeler à quel moment dans leur étreinte elle avait bien pu lui faire cette petite emprunte coquine…

Une sensation bizarre de plénitude l'envahit alors, tandis qu'il soupirait profondément, le regard perdu dans les vagues.

Il ne comprenait pas trop ce qu'il lui arrivait mais il était sûr d'une chose : Maintenant, il avait une autre promesse à tenir, et celle-ci, contrairement à celle qui l'avait faite avec Kuina dans son enfance, serait certainement annonciatrice d'un avenir heureux…Ca, il en avait la certitude…


--TASHIGI--

Après le départ de Zoro, Tashigi se rhabilla en vitesse et rangea soigneusement dans un sac les affaires que lui avaient acheté Sanji et Nami et le produit pour les lames de sabres de Zoro.

La jeune femme quitta ensuite l'hôtel et se dirigea tranquillement vers le quai.

Cette journée était très ensoleillée et le soleil faisait refléter ses rayons à la surface de la mer bleutée.

Le Vogue Merry avait disparu de l'horizon depuis un petit moment déjà.

La jeune femme s'assit tranquillement sur l'un des bancs qui longeait le bord des quais et observa l'activité des pêcheurs, affairés à débarrasser les poissons emprisonnés dans leurs filets.

Elle poussa alors un long soupir tandis qu'un sentiment de béatitude commençait à l'envahir.

« Et dire qu'une heure avant, j'étais aux portes du désespoir et que maintenant, je suis si heureuse… » songea-t-elle en gloussant doucement, les yeux dans le vague.

« Je ferai tout pour m'entraîner et devenir plus forte…Je veux qu'il soit fier de moi la prochaine fois qu'on se verra…» enchaîna-t-elle, la main fermement serrée sur le manche de son sabre.

Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas tout de suite la grande caravelle blanche qui voguait tranquillement vers le port, sur sa gauche.

Elle tourna machinalement la tête et, quand elle l'aperçue enfin, elle se leva d'un bond en mettant sa main sur son front pour se protéger les yeux du soleil.

Elle vit alors sur le pont du bateau la silhouette massive et rassurante de son officier supérieur.

Comme une petite fille, elle éclata de rire et son cœur se mit à battre à tout rompre tandis qu'elle faisait maintenant de grands signes avec ses bras.

Le Colonel Smoker, qui l'avait déjà remarquée depuis un petit moment grâce à ses jumelles, lui répondit alors en levant le bras et en esquissant un sourire, tandis que de la fumée s'échappait des deux cigares coincés entre ses lèvres.

Il était, lui aussi, heureux de retrouver enfin son jeune bras-droit, qu'il avait faillit perdre pour toujours si un certain équipage dirigé par un garçon au chapeau de paille n'avait pas croisé sa route.

La caravelle arriva enfin à quai et dès que les matelots installèrent la passerelle, Tashigi s'y précipita avec un grand sourire et les yeux brillants d'émotion, ravie de retrouver l'environnement rassurant de son équipage et surtout heureuse de pouvoir reprendre la mer vers de nouvelles aventures, avec, elle en était certaine maintenant, un certain bretteur aux cheveux verts qui l'attendrait tout au bout du chemin…

FIN


Dimanche 8 octobre 2006.

Et voilà, c'est fini ! (snif)

J'espère que vous avez aimé cette histoire autant que moi qui ais pris un énorme plaisir à l'écrire ! Vous constaterez que je l'ai conclue d'une manière positive mais aussi un peu incertaine vu que les deux personnages finissent quand même par se séparer (pour mieux se retrouver un jour prochain, qui sait ?).

Je remercie, en tout cas, tous les lecteurs et lectrices qui ont eu la patience de lire les 43 chapitres de « Wadô Ichimonji & Shigure » ainsi que les reviewers qui ont eu la gentillesse de me laisser un petit commentaire tout au long de la publication. D'ailleurs, si de futurs lecteurs venaient à lire ma fic dans les mois ou les années à venir, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire ! (ça fait toujours plaisir !)

Vous savez quoi ? Je me suis amusée à mettre mes chapitres bout à bout sur word, écriture verdana taille 9…Et bien mon histoire fait 152 pages !

Pour continuer avec les chiffres, peut-être que ça intéresse certains de savoir quels sont les chapitres qui ont été les plus lus à cette date ?

Celui qui remporte la victoire haut la main, c'est le chapitre 17, quand ils sont dans la cabane et qu'ils se chamaillent encore une fois et que Tashigi est sous les couvertures et Zoro la traite de tortue.

Et bah, c'est génial car c'est celui que je préfère aussi ! Evidemment, les deux chapitres suivants sont aussi trèsbien placés dansles statistiques (comme quoi, c'est vrai, le sexe fait toujours de l'audience !) et celui où Sanji surprend Zoro en sous-vêtements dans la salle de bain de la chambre d'hôtel est également bien placé.

Sinon, je voudrais aussi évoquer le personnage de Kai :

Si vous voulez tout savoir, « mon Kai » était prévu au début pour être un garçon gentil qui aurait pu faire un bout de chemin avec nos amis du Vogue Merry – Evidemment, il aurait eu des vues sur Tashigi ce qui aurait peut-être provoqué des réactions de la part de Zoro…Ensuite, j'ai réfléchi et je me suis dit que peut-être qu'avec sa fierté et sa mentalité de mec renfermé et un peu insensible, Zoro n'aurait rien fait pour essayer d'attirer l'attention de la jeune femme et le petit intérêt qu'il semblait lui porter aurait été alors étouffé dans l'œuf (et donc, mon histoire n'avait plus de raison d'être !).

Alors qu'en faisant de Kai un personnage méchant (et aussi un peu pervers) qui tente de violer Tashigi et de ce fait, fait ressortir le côté féminin (et sexuel) de la jeune femme, jusqu'alors un peu effacé, ça réveillerait l'instinct protecteur de Zoro et ça lui ferait réaliser que Tashigi peut être un objet de désir pour d'autres hommes (et donc un objet de désir pour lui également !).

Sinon, pour revenir sur la jalousie de Zoro, j'ai donc attendu que leur histoire passe à l'étape supérieure (à partir du moment où ils ont fait l'amour et que Zoro s'attache vraiment à elle) pour faire intervenir Sanji qui mettrait un peu de son grain de sel dans leur relation. Evidemment, à aucun moment Sanji n'a ressenti de sentiments amoureux pour Tashigi (je crois qu'il aime Nami, non ?) mais comme il a un côté charmeur et chevaleresque avec toutes les jolies filles qu'il croise, c'était normal qu'il le fasse aussi avec Tashigi, (qui est plutôt mignonne, notamment sans ses lunettes – que j'ai bien pris soin de lui faire perdre dès le début de l'histoire ;-) Et puis, il y a aussi sa ressemblance physique avec Kuina qui est flagrante et qui ne peut que troubler un peu plus Zoro. En même temps, je ne voulais pas que, lorsque Zoro embrasse Tashigi, il s'imagine être en train d'embrasser Kuina ! C'est pour cela que j'ai bien pris soin de faire tomber amoureux Zoro de Tashigi progressivement et qu'il la considère comme une personne à part entière (et non pas comme le clone de son ancienne amie d'enfance) !

En décrivant la jeune Marine comme quelqu'un d' assez fragile et vulnérable (contre la bande à Kai et ensuite contre le frère de celui-ci) et parfois plutôt pleurnicharde, je voulais que Zoro se rende bien compte que son caractère n'avait rien à voir avec celui de Kuina, qui était une petite fille très forte et très sûre d'elle. (en même temps, comme Kuina est morte très jeune, on ne peut pas savoir comment elle aurait évolué dans le futur…Ca arrive souvent que des garçons manqués dans leur enfance se changent en jeune femme très féminine à l'âge adulte !)

Enfin voilà…Je crois que je vais arrêter là mes explications car sinon, je serai bien capable de vous en rajouter tout un chapitre !

En tout cas, ça fait super bizarre de conclure une histoire qui m'a occupée pendant plusieurs mois !

Sinon, évidemment, je ne laisse pas tomber mon autre fic « Retour vers le futur » que je vous invite à lire aussi (un peu de pub, ça ne fait pas de mal !).

Gros bisous à tous et vive One Piece !

Elodie