Auteur : Choupette
Titre : Amour et bonbons.
Disclaimer : Ne sont pas à moi.
Couples : Je crois que ce n'est plus la peine de préciser.
Avertissements : RAS
Salut tout le monde !!!
Nous voici donc dans la dernière ligne droite. Je suis désolée de ne pas avoir mis ce chapitre plus tôt, mais je suis partie en vancaces, après j'ai emménagé dans mon premier vrai chez moi, bref c'était le bazar. Veuillez accepter toutes mes excuses. Certains attendaient un épilogue long, mais ce n'est pas le cas, il s'agit vraiment de clore l'histoire et puis faut l'avouer, il me tardait de finir pour me mettre à autre chose. J'espère que vous ne serez pas trop déçus.
Je vous souhaite une bonne lecture. Bisous.
Epilogue
Ron se tenait appuyé à l'embrasure de la porte. Toute la famille était de nouveau réunie. Molly était en train de placer tout le monde autour de la table, tel un général donnant des ordres à ses troupes. Cruel dilemme, étant donné qu'il y avait de plus en plus de personnes et que les murs du Terrier ne pouvaient pas pour autant être poussés. Cette fois-ci même le salon avait du être transformé en chambre, la proposition de George quant à faire de la salle de bain la nouvelle chambre de Riley ayant été rejetée. Il n'y avait plus assez de pièces au Terrier. Certes, chacun aurait pu rentrer chez soi après le repas, mais aucun ne le voulait vraiment. L'idée d'une partie de Quidditch inter Weasley, de batailles de polochons ou de joutes verbales était bien trop tentante, alors pourquoi s'en prier.
Cette année, trois personnes s'étaient rajoutées à la tablée : Raphaëlle, Andrew et Riley. Ron observait tout ce petit monde, un sourire aux lèvres, amusé par tout ce bruit. Ils ne s'étaient pas vus depuis si longtemps et avaient beaucoup trop de choses à se dire. Il était difficile de réunir tout le monde, heureusement que les fêtes de noël existaient.
Harry et Hermione avaient tous deux fini leur formation et commençaient déjà à pester contre les dures réalités de la vie active. Viktor les écoutait calmement, mais il ne fallait pas être devin pour lire les pensées qu'il avait envers sa femme et son ami. Quelque chose se rapprochant vaguement de : « Pauvres petits adultes au métier tranquille et surpayé, seuls dans ce monde de trolls. » Le reste de la famille faisait trop de boucan pour que Ron comprenne réellement ce qui se disait. De plus, après avoir entendu des bribes du projet d'agrandissement de la baignoire de George et Fred pour une réinsertion de Ron « La Baleine » Weasley dans son milieu naturel, il avait préféré faire la sourde oreille pour se concentrer sur sa nièce. Elle était encore trop petite pour lui chercher des noises et le faire enrager.
Raphaëlle, dans les bras de Ginny, essayait d'attraper tout ce qu'il y avait sur la table : feuilles de houx décoratives, bougies, couteaux, morceaux de pain... Harry tentait de lui arracher des mains une serviette en papier qui prenait dangereusement la direction de sa bouche. Les jeunes parents n'étaient pas au bout de leurs peines puisque la petite terreur commençait tout juste à marcher et galoperait d'ici quelques temps dans toute la maison. Le temps passait si vite. C'est également ce que devait penser Arthur assis à un bout de la table, inconscient du brouhaha ambiant, qui observait la scène avec un air serein, celui du père de famille comblé. Jetant parfois un coup d'oeil à sa femme qui courait dans tous les sens. Coiffé d'un ravissant bonnet de père noël clignotant et ridicule, il adressa un clin d'œil à Ron que ce dernier lui rendit.
Dans les changements à noter en cette fin d'année venait également l'emménagement d'Andrew et George qui en avaient eu vite marre de faire des allers et retours entre leurs appartements respectifs. Andrew était toujours employé à Honeyucks, mais il était prévu qu'il reprenne la boutique dès la retraite de ses employeurs. Entre le magasin de bonbons et celui de farces et attrapes, ils n'avaient aucun souci à se faire pour l'avenir. Andrew apprenait petit à petit la magie et en dehors de l'actuelle teinte bleue électrique des cheveux de George et de quelques chaudrons troués, il s'en sortait plutôt bien. Il en était de même pour Riley qui avait presque comblé son retard et devait passer ses buses à la fin de l'année. Il vivotait entre Poudlard et le Terrier, où il se trouvait finalement très bien. Il n'avait aucune envie de retourner auprès de son frère et d'intervenir dans sa vie de couple ; son incessante guéguerre avec George s'en trouvait ainsi moins explosive et moins éprouvante pour les gens qui devaient la supporter.
Ron sentit un corps se coller à son dos et se laissa aller contre lui. Draco entoura sa taille de ses bras, posant ses mains sur son ventre. Le roux pencha légèrement la tête, profitant du souffle chaud de son compagnon sur sa nuque.
« Tu ne vas bientôt plus pouvoir en faire le tour. Je suis énorme. »
Il sentit le blond sourire contre son cou. Ron posa ses mains sur les siennes, jouant distraitement avec l'alliance de Draco. Le mariage était prévu pour juin, soit cinq mois après l'accouchement.
« Tu restes magnifique.
- Mouais. On se demande quels sont tes critères de sélection. J'ai de plus en plus de mal à te croire. Cela fait deux mois que je ne vois plus mes… Enfin mes…
- Tes pieds.
- On va dire ça comme ça. C'est l'horreur. Fred et George sont infernaux avec moi.
- Tu exagères.
- Ce n'est pas à toi qu'ils ont fait regarder Alien, lorsqu'ils sont venus me tenir compagnie alors que tu étais à Paris pour ton exposition. J'ai fait des cauchemars pendant une semaine. Quelle idée de faire sortir des extraterrestres du ventre des gens. Yeurk. »
Draco se mit à rire sans pouvoir se retenir, alors que Ron boudait. Au bout de la pièce, Molly leur fit signe de venir.
« Ron, Draco venez vous asseoir. Vous allez vous mettre à côté d'Harry et Ginny. »
Ron regarda la table en grimaçant.
« Maman…
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tu n'aurais pas du mettre la table aussi près du mur, je ne vais pas pouvoir passer. »
Fred et George se mirent à ricaner.
« T'inquiète frérot, on a tout prévu, il y a une grue moldue dans le jardin. Quelques manipulations et tu seras sur ta chaise.
- Très drôle, vous savez où vous pouvez vous la mettre votre grue.
- Ron ne sois pas grossier !
- Mais maman…
- Il n'y a pas de mais. Quand vous déciderez-vous à grandir tous les trois ? »
Ron soupira alors que tout le monde se levait pour le laisser passer. Draco le suivait, veillant à ce que son ventre n'emporte pas tout sur son passage, ni n'assomme quelqu'un.
« On devrait te confier à Charly, lui qui assiste aux accouchements des dragons devrait sûrement pouvoir t'aider d'ici quelques semaines.
- Fred a raison. Ron ne crache pas du feu, mais on doit quand même se méfier, c'est dangereux les grosses bêtes, surtout quand elles dépassent le quintal.
- Vous commencez vraiment à me prendre la tête. Je vous déteste tous les deux. »
Ron commençait à se mettre en colère. Il venait juste de s'asseoir et Draco pouvait voir ses poings, posés sur ses genoux, se serrer fortement. La maternité l'avait rendu très susceptible et les montées d'hormones n'arrangeaient rien du tout. Il se mettait en colère pour un rien et l'approche de l'accouchement le rendait très nerveux. De plus, il n'avait pas eu une grossesse facile, il était tout le temps fatigué et il y avait de grandes chances qu'il passe le dernier mois alité. Fred et George ne faisaient donc que jeter de l'huile sur le feu. Draco lui prit la main pour le calmer, mais Ron se dégagea.
« Espèce de traître, tu avais dit que tu me protégerais contre eux. Menteur. »
Toute la table se mit à rire en voyant Ron bouder comme un enfant. Draco lui fit un sourire et prononça quelques mots que seul Ron put entendre. Ce dernier sourit à son tour et se tourna vers ses frères avec un air carnassier.
« Ron, tu leur dis ?
- Je pense que ça passera mieux si tu le fais.
- Bien. Fred, George…Ron et moi avons quelque chose à vous demander. »
Les jumeaux se reculèrent sentant un piège venir.
« En fait, nous voudrions savoir si vous seriez d'accord pour être les parrains…
- Nous serions rav…
- Attends Fred, c'est trop beau pour être vrai. Y a quelque chose de louche. Quel sera nôtre rôle de parrain exactement ?
- Le beau rôle, comme d'habitude. Nous serons détestés comme tout parent qui se respecte et vous adorés à cause de l'argent de poche et des bonbons distribués dans noter dos et des bêtises que vous aller enseigner.
- Dans ce cas-là, pas de problèmes. Nous serons très heureux de devenir les parrains de ton alien.
- Il faudra aussi l'accueillir de temps en temps vacances…
- Tout ce que tu voudras.
- Tant mieux… car les jumeaux risquent de nous épuiser, on sera ravis de vous les envoyer. »
Un silence se fit à table, presque aussitôt brisé par un plat tombé sur le carrelage de la cuisine. Molly passa sa tête par la porte.
« Ron tu peux répéter ce que tu viens de dire ?
- Draco et moi allons avoir des jumeaux, ce qui explique que je ressemble à Moby Dick et ma fatigue. Fred et George viennent en plus de promettre de garder les futures terreurs. Toutes mes excuses à Alicia et Andrew. »
Ron savourait cette minuscule, mais ô combien jouissive et agréable vengeance sur ses frères. Il voyait déjà deux petites têtes rousses courir partout, leurs oncles aux fesses. La surprise passée, tout le monde les félicita. Molly s'extasiait de la venue des jumeaux et Fred et George arrêtèrent de chambrer Ron. Les fêtes de noël se passèrent comme il se doit, dans la joie et la bonne humeur. A la fin de la soirée, tout le monde monta se coucher. Ron et Draco occupaient le salon, le futur "papa" ne pouvant monter les escaliers. Alors que le feu commençait à mourir dans la cheminée, Draco observait Ron qui s'était endormi. Il écarta doucement une mèche de cheveux et lui caressa la joue. Le roux ouvrit faiblement les yeux.
« Draco ?
- Il est tard Ron, tu dois dormir.
- Il est qu'elle heure ?
- Plus de minuit.
- Joyeux noël, mon ange.
- Joyeux noël, Ron. »
Ron se pelotonna contre lui après un baiser et retomba dans les limbes du sommeil. Draco lutta encore quelques minutes, le regardant avec tendresse avant de l'y rejoindre.
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Un mois plus tard naquirent deux petits garçons au grand soulagement de Ron qui venait de passer trois semaines au lit sans avoir le droit de se lever. Le travail avait duré des heures et Ron avait cru qu'il n'y arriverait jamais. Il s'était maintes fois demandé ce qui pouvait motiver les femmes à procréer. Draco l'avait entendu proférer des insanités du couloir où les infirmières l'avait laissé. Ron avait un vocabulaire étonnamment développé en ce qui concernait les insultes et la pseudo folie de sa mère qui avait mis sept enfants au monde.
Ron avait dormi plus de deux jours après l'accouchement au grand soulagement du personnel hospitalier. Lorsqu'il se réveilla, Draco était au près de lui, un immense sourire sur les lèvres. Il sut alors qu'il avait fait ce qu'il fallait, même s'il ne recommencerait jamais. Plutôt le torturer que de revivre ce calvaire de neuf mois. Il voulait retrouver ses muscles, ses tablettes de chocolat, son travail, sa galerie, ses costumes sur mesure. Il voulait pouvoir faire ses lacets tout seul, rentrer de nouveau dans la douche et ne plus faire pencher le lit. Et plus que tout, il allait pouvoir de nouveau réveiller les voisins, même si les murs étaient insonorisés. Un calvaire pourtant vite oublié lorsqu'on lui mit ses enfants dans les bras. Les jumeaux avaient les yeux bleus et lui ressemblait. Ils auraient la peau pâle, des tâches de rousseur. La seule différence ?
C'est après deux petites têtes blondes qu'allaient courir Fred et George.
Et voilà c'est fini. Fin qui peut paraitre abrupte, mais bon, libre à vous de me fustiger via les reviews...
Je vous remercie d'avoir lu cette fic et j'espère vous retrouver pour la prochaine. Bisous à tout le monde.