Note : Je suis extrêmement contente de vous présenter enfin l'épilogue de cette histoire ! (et un peu triste aussi) Enfin, comme on dit, toute chose doit avoir une fin.

Bon, sinon, je ne suis pas complètement contente de l'épilogue… au niveau de l'écriture je veux dire… mais bon, le temps me manque maintenant terriblement et je ne voulais pas que vous soyez obligés d'attendre un an pour avoir l'épilogue… donc voili voilou ! Autrement, au niveau de l'histoire en elle-même, elle s'est déroulée comme elle devait le faire jusqu'à la fin, donc pour ça je suis très satisfaite ! J'espère que la fin de cette fic vous plaira ! Merci infiniment de m'avoir suivi jusqu'ici !

Bonne lecture !


Epilogue.

Quand Goku fut revenu dans l'appartement qu'il partageait avec ses deux amis, il laissa tomber son dos contre la porte d'entrée qu'il venait de fermer. Ses deux mains pressaient maintenant ses lèvres pour tenter d'étouffer ses pleurs. Il s'en voulait de pleurer comme il le faisait. Il ne fallait pas qu'il pleure. Il avait déjà bien trop pleuré pour le blond.

Ca avait été dur de le quitter une seconde fois. Quitter la personne que l'on aime n'est jamais facile, mais il n'avait pas eu d'autre alternative. S'il voulait arriver un jour à oublier Sanzo, il savait qu'il ne devait plus le voir. On ne peut pas oublier le passé si celui-ci se promène sous nos yeux.

Comprenant que pour se calmer, il devait laisser couler ses larmes jusqu'à ce que celles-ci décident de s'arrêter, il traîna ses jambes jusqu'au canapé sur lequel il s'affala à plat ventre. Son bras droit venant servir de support à sa tête alourdie de peine tandis que son bras gauche tomba avec abandon dans le vide.

Sa main qui reposait à présent sur le tapis du salon rencontra alors quelque chose. Goku bascula sa tête sur son côté gauche, se demandant furtivement pourquoi des feuilles qui semblaient froissées gisaient à terre. Il souleva les feuilles pour les amener à la hauteur de ses yeux mi-clos. Ceux-ci s'agrandirent tout à coup. Il aurait pu reconnaître cette écriture entre mille.

Subitement curieux, il se redressa pour se mettre assis. Lorsqu'il lut le premier mot inscrit sur la première page, il comprit avec stupéfaction qu'il s'agissait d'une lettre. Une lettre écrite par Sanzo et qu'en plus cette dernière lui était destinée.

Il aurait dû s'en moquer. Cela ne devait plus avoir d'importance pour lui. Sanzo ne devait être pour lui plus que de l'histoire ancienne. Pourtant, il ne put s'empêcher de commencer à la lire, retenant jalousement avec lui pour un moment l'espace et le temps.

Quand Goku parvint à la fin de la lettre, il se mit à la relire une seconde fois. Il ne pouvait en effet pas croire ce qu'il venait de lire. Il devait sûrement être en train de rêver. Ce qu'il tenait entre ses mains était tout ce qu'il avait voulu savoir, tout ce qu'il avait espéré entendre du blond et qu'il n'avait jamais obtenu par le passé.

Goku tremblait de tout son corps. Ses larmes avaient cessé de couler, mais ses grands yeux ronds étaient toujours recouverts d'eau et semblaient boire chaque mot comme pour les mémoriser à jamais. Finalement, son regard se fixa sur la dernière phrase et il réalisa que sa poitrine était en feu, coupant son souffle par son activité trop intense.

Il fallait qu'il se calme. Il fallait qu'il se reprenne. Tout ceci ne pouvait pas être réel. Pourtant, c'était bien Sanzo qui avait écrit cette lettre… « Il faut que je te parle… s'il te plaît… » Goku releva subitement la tête, son regard venant rencontrer le paquet de Nikuman que Sanzo lui avait apporté plus tôt et qui se tenait sur la table basse. Ses doigts se resserrèrent sur les feuilles qu'il tenait.

- « Et si… et si… » Goku ne se laissa pas le temps de finir sa phrase qu'il s'était déjà précipité dehors. Ce qu'il faisait en s'élançant dans la nuit était sûrement stupide, mais c'était bien connu… l'amour rendait idiot. Et puis, il ne pourrait de toute façon jamais oublier ce qu'il venait de lire. Si Sanzo pensait vraiment ce qu'il avait écrit, il le saurait très vite.

OOoooOO

Quelques minutes plus tard, il trouva Sanzo là où il l'avait laissé, assis contre l'un des deux arbres la tête baissée. Alors que Goku réduisait la distance qui les séparait, il remarqua que l'une des mains du blond tenait une cigarette tandis que l'autre était enroulée autour de quelque chose dont le bout dépassant brillait en reflétant la lumière de la lune.

Lorsque le yokai comprit qu'il s'agissait de son cadeau, il s'arrêta d'avancer. Il prit une grande inspiration et appela l'homme qui se trouvait quelques mètres devant lui et qui paraissait ne pas l'avoir entendu s'approcher.

- « Sanzo ! » Le ton employé était ferme comme pour ordonner au moine de relever la tête et de le regarder droit dans les yeux. Sanzo sursauta brièvement, prenant conscience qu'il n'était plus seul. Avait-il des hallucinations ou c'était bien la voix de Goku qu'il venait de percevoir ? Il releva le menton doucement et quand son regard vint croiser celui du yokai, la nature sembla se figer… les sons autour d'eux s'atténuer.

Il y eut une longue minute de silence et puisque Sanzo ne manifestait aucune réaction, Goku prit à nouveau la parole, levant légèrement sa main droite pour donner de l'attention à ce que celle-ci tenait. « Dis-moi que tout ceci est vrai ! » demanda-t-il, sa voix se faisant plus tremblante, « Dis-moi que c'est ce que tu voulais me dire tout à l'heure… »

A peine les yeux de Sanzo avait glissé sur ce que lui montrait Goku, qu'il les détourna aussitôt pour les planter au sol. Il venait de comprendre avec un embarras certain que Goku avait lu sa lettre. Sa lettre qu'il ne lui aurait jamais donnée de son plein gré. Goku savait donc à présent ce qu'il ressentait pour lui, mais ceci n'avait plus d'importance puisque le yokai lui avait affirmé qu'il ne retournait plus ses sentiments.

Il se sentait pitoyable et si honteux que ça en devenait intolérable. Il aurait voulu se lever et partir sur le champ. Cependant, ses membres dévorés par sa peine étaient devenus si faibles qu'il n'en avait simplement pas la force. Il sentit tout à coup des doigts hésitants se glisser sous sa mâchoire pour lui relever lentement la tête… et le monde se changea en or. Un or si intense et si captivant qu'il fut totalement incapable de s'en détourner.

De son côté, Goku resta un instant interdit en observant les magnifiques yeux améthystes de son aîné. En se trouvant si près d'eux, il pouvait voir distinctement tout ce que ceux-ci semblaient vouloir dire et il était convaincu qu'il n'avait jamais vu tant d'émotions dans le regard ordinairement énigmatique du blond. Il semblait sec et humide à la fois, comme si son propriétaire s'était sévèrement interdit de pleurer. Il sut alors que ce qu'avait écrit Sanzo dans sa lettre était vrai, que Sanzo avait signifié chacun de ses mots.

Goku n'avait maintenant plus de doute. Il savait ce qu'il avait à faire. Parce-que par amour il avait fait n'importe quoi. Parce-que par amour il était capable de tout faire. Il s'assit sur ses genoux, et sans relâcher le menton de Sanzo, il murmura : « Je te pardonne, Sanzo… parce-que je t'ai beaucoup aimé. »

Goku sentit le corps du moine frissonner sur son propos et il ne manqua certainement pas l'immense déception dans son regard qui cherchait à présent à le fuir. Goku maintint fermement sa prise sur le visage pâle du blond et laissa passer quelques secondes avant d'avouer plus timidement : « Parce-que… je t'aime encore… »

Les yeux de Sanzo s'écarquillèrent brusquement et ils plongèrent une nouvelle fois dans l'or, médusés. Tout ce qu'il avait toujours trouvé dans le regard sauvage du yokai était à nouveau là. Sincérité, admiration, passion, mêlées au bonheur presque douloureux d'être finalement aimé en retour. Sanzo savait qu'il ne méritait pas tout ça. Qu'il ne l'avait peut-être jamais mérité. Cependant, il était maintenant plus que prêt à l'accepter.

Il aurait voulu dire ici et maintenant quelque chose en retour, mais il se connaissait bien, il n'était pas doué pour exprimer verbalement ce qu'il ressentait. Il pouvait toutefois le faire d'une autre façon. Cette fois, la déclaration de Goku ne resterait pas sans réponse.

Puisant du courage dans les yeux bouleversants du yokai, Sanzo agrippa doucement la veste de ce dernier afin de le rapprocher de lui. Les nez des deux jeunes hommes se touchaient à présent et comme Sanzo ne perçut pas le moindre mouvement de recule de la part du brun, il inclina légèrement sa tête sur le côté avant de presser délicatement ses lèvres sur celles de Goku.

Avec tendresse, Sanzo usa des mouvements de ses lèvres pour transmettre à Goku ce qu'il éprouvait pour lui. Après quelques secondes, Goku répondit à son baiser avec pudeur, lui faisant ainsi comprendre qu'il avait bien perçu son aveu tacite.

Sanzo ferma les paupières, permettant à l'allégresse qu'il ressentit aussitôt de secouer et laver tout son être. Se laissant commander par les trop nombreuses émotions qui lui vrillaient merveilleusement bien la tête et le cœur, il tenta d'approfondir leur baiser. Cependant, il sentit soudainement un liquide dévaler ses joues. Il éloigna alors son visage de celui du yokai qui s'était manifestement mis à verser des larmes silencieuses. Il questionna alors Goku d'un regard doux et mélancolique à la fois, une de ses mains venant balayer patiemment la peau du yokai pour en chasser l'eau répendue dessus.

Goku lui retourna un regard désolé et rempli de réserve tout en lui offrant un sourire affectueux, avant de poser doucement sa tête sur l'épaule de Sanzo. « Laisse-moi juste… un peu de temps… » chuchota-il. Sanzo ne protesta pas, étant conscient qu'il ne pouvait pas espéré que Goku se sente subitement aussi à l'aise avec lui qu'il avait pu l'être auparavant.

C'était inévitable, il leur faudrait à tous deux du temps pour se redécouvrir. Mais étrangement, ceci ne dérangeait pas Sanzo. Bien au contraire, il trouvait ça plutôt rassurant. Précipiter les choses ne menait généralement à rien et il souhaitait plus que tout que Goku réapprenne à avoir confiance en lui.

Il entoura ses bras sur le corps de Goku et le serra contre lui de manière rassurante. Il enfouit ensuite sa tête dans les cheveux bruns et inhala profondément l'odeur particulière du yokai. A cette instant précis, une pensée lui traversa l'esprit. Une pensée qui lui vola un sourire véritable tout en venant troubler sa vision. Heureux. Il était heureux. Heureux comme il ne l'avait jamais été.

-« Tout le temps que tu veux », souffla-t-il finalement dans l'oreille de Goku. Comme si celui-ci venait d'entendre ce dont il avait eut le plus besoin sur le moment, il encercla à son tour Sanzo de ses bras, y puisant tout le réconfort qui lui était offert.

Plus rien ne fut dit pour les heures qui suivirent, le silence se suffisant parfois à lui seul. Sanzo et Goku demeurèrent donc ainsi enlacés toute la nuit malgré le froid saisissant, se refusant tous deux à briser cet instant onirique qui n'appartenait qu'à eux. Cependant, alors que l'aube commençait à nuancer les couleurs du paysage, ils s'endormirent lentement, vaincus par leurs fatigues physique et émotionnelle.

Quelques minutes plus tard, leurs muscles se décontractèrent peu à peu… Les doigts de Goku se relâchent dans le dos du blond… Une bourrasque plus tard, les feuilles qu'il avait tenues entre ses mains s'envolaient dans le ciel, emportant au loin et à jamais avec elles la confession d'un homme ayant été privé de son souffle de vie ;

Goku,

On dit souvent qu'il n'est jamais trop tard pour dire les choses. Je ne sais pas ci c'est vrai, mais c'est sûrement parce-que je veux y croire que je t'écris cette lettre aujourd'hui. Je suppose que tu te demandes pourquoi je ne te parle pas de vive voix. Si seulement je pouvais. Si seulement j'avais pu le jour où tu as quitté le temple. En serait-on là maintenant ? Je veux dire, toi et moi, comment en est-on arrivés là ? Comment les choses ont-elles pu si mal tourner entre nous ? Non, ne dis rien, je sais, tout est de ma faute. Crois-moi ou pas mais je n'ai jamais voulu en arriver là. A ne plus pouvoir te voir, ni te parler. Je ne sais pas si ça changera quelque chose de te dire ce que je vais de dire là, mais je dois le faire. J'aurais dû le faire depuis longtemps en fait. Il est plus que temps que je te donne des explications sur mon comportement vis-à-vis de toi. Et même s'il est trop tard, même s'il est trop tard, je sais que je te dois bien ça.

Tu te souviens sans doute cette fois où tu m'as demandé si je t'en voudrais si tu mourrais et que je t'ai répondu que si tu le faisais je ne te le pardonnerai pas ? Sache que je le pensais vraiment. Je sais bien que tu mourras un jour mais tu ne dois pas le faire avant moi. C'est ce que j'ai voulu dire ce jour là. Pourquoi ? Tout simplement parce-que l'idée de te perdre m'est insupportable. Je sais, c'est très égoïste. Mais je l'ai toujours été ! J'ai été aussi égoïste après que nous ayons accompli notre mission. Je ne me suis soucié que de mon mal-être et je n'ai pas une seule fois pensé à tes sentiments. Je voulais juste que tout redevienne comme avant entre nous. Je voulais oublier cette nuit où je t'ai cédé.

Cette nuit, je la regrette tellement Goku. Dans un sens, je ne t'ai pas menti lorsque je t'ai dis que c'était une erreur. Ca n'aurait jamais dû arriver. En tout cas, pas comme ça… pas avec moi ne sachant pas ce que je ressentais pour toi. Si tu savais comme je m'en suis voulu après. Je n'avais pas compris pourquoi tout ceci était arrivé… pourquoi si soudainement. J'étais sensé être ton gardien et non pas te sauter dessus dès que tu m'as ouvert les bras.

J'étais totalement choqué de ce que nous avions fait et je ne voulais plus y penser. Surtout, je ne voulais plus penser à quel point j'avais aimé cette nuit avec toi. Cette nuit là, tu m'as donné le sentiment d'être aimé si profondément que s'en était insupportable. C'était d'autant plus insupportable que j'étais persuadé que je n'éprouvais pas ce que tu éprouvais pour moi. Avant cette nuit, je n'avais jamais pensé à toi de cette façon. Jamais. J'ai cru que j'étais subitement devenu fou.

Je ne savais plus où j'en étais. Ce qui s'est passé avec toi m'a amené à me poser de nombreuses questions. Des questions auxquelles je ne voulais pas répondre. Auxquelles je ne pouvais pas répondre. Je me sentais si sale, si coupable et toi tu semblais si pur, si innocent. J'ai eu le sentiment de t'avoir volé ça et je n'en avais aucun droit. Alors j'ai préféré ne pas voir… ne pas écouter. Me dire que ce que tu éprouvais pour moi n'avait rien à voir avec de l'amour, que tu confondais amour et reconnaissance.

Bien sûr, cela n'explique pas pourquoi je me suis comporté aussi mal envers toi. C'est pourtant très simple. Je me disais que si je te faisais comprendre que je ne t'aimais pas de cette façon, tu abandonnerais. Cela n'explique toujours pas pourquoi je me suis montré cruel envers toi. En fait, j'étais très en colère contre toi. Terriblement en colère même. En t'ignorant comme je l'ai fait, j'ai cru que tu comprendrais le message.

J'ai été si stupide ! Je te connaissais pourtant bien. Ta détermination est l'une de tes plus grandes qualités. J'ai donc tenté de te faire fuir par d'autres moyens. Je pensais qu'avec le temps ça finirait par te passer.

Ce n'est pas vrai, je savais au fond de moi que tu t'accrocherais. Je le savais et c'est pourquoi je t'ai rejeté comme si tu ne représentais rien pour moi. C'est pourquoi je t'ai dit tous ces mots cruels. Peut-être qu'en me comportant comme un vrai connard avec toi, tu comprendrais enfin que je n'en valais pas le coup.

Je n'ai jamais vraiment compris ce qui t'attirait chez moi. Tu es venu dans ma vie comme une tornade. Tu as tout chamboulé. Tu m'as toujours vu comme ton sauveur… mais en fait, je crois que c'est toi qui m'as sauvé. Tu m'as sauvé de moi-même. Ta fraîcheur et ta joie de vivre m'ont en quelque sorte permis de renaître. De réaliser que ce monde valait la peine d'être vécu… qu'il y avait des gens pour lesquels on devait se battre.

Avant de te connaître je ne faisais que survivre… Et toi, tu m'as fait le plus beau cadeau qui soit… tu m'as appris à vivre tout simplement… à voir le monde et les gens différemment… à apprécier la compagnie des autres… tu m'a appris à aimer la vie ! Je te dois tant Goku… Tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arrivé dans la vie… et je regrette maintenant chaque jours d'avoir attendu de te perdre pour le comprendre. C'est drôle comme on a le sentiment d'avoir acquis à jamais quelque chose que l'on a possédé une fois.

C'est vrai, je n'avais jamais imaginé que tu pourrais t'éloigner de moi un jour… la réalité c'est que c'est moi qui n'aurais jamais été capable de m'éloigner de toi. Sans toi, tout me paraît si fade, si dénué de sens. J'ai besoin de toi dans ma vie. J'ai besoin de toi auprès de moi. Ca je le sais aujourd'hui parfaitement ! Si tu savais à quel point ton regard perpétuellement émerveillé me manque, à quel point l'absence de tes rires et sourires pèsent sur mon cœur… Si tu savais à quel point tu me manques.

J'aimerais être capable de remonter le temps. J'aimerais pouvoir corriger mes nombreuses erreurs. J'aimerais avoir eu le cran de te dire à quel point je tenais à toi. A quel point je désirais que tu restes à mes côtés. Mais je ne l'ai pas fais. Je t'ai laissé partir sans te dire ce que je ressentais pour toi. Ceci est l'un de mes plus grands regrets. C'est pourquoi j'aimerais te le dire une fois. Je t'aime.

Je sais que je t'ai terriblement déçu. Je sais que je t'ai fait énormément souffrir. Je n'étais qu'un imbécile. Un imbécile aveugle et buté ne mesurant pas la gravité de ses actes. Je suis conscient qu'aujourd'hui je n'ai plus aucun droit de te demander quoique ce soit. Pourtant, j'aimerais te demander une chose. J'aimerais te demander Pardon. Pardon pour tout ce que je t'ai fait. Pardon.

Tu penses sans doute que c'est un peu facile de te demander pardon maintenant, mais c'est tout ce qu'il me reste.

Comme je l'ai dit, je ne sais pas si cette lettre changera quelque chose pour toi, mais je l'espère de tout mon coeur. Et si jamais tu décidais quand même de ne plus vouloir me voir et bien je respecterai ta décision. Quoiqu'il arrive à présent, je te souhaite d'être heureux. Car s'il y a bien une personne dans ce monde qui le mérite, c'est bien toi.

Sincèrement,

Sanzo.

-Owari-


Concernant le contenu de la lettre… je l'ai recommencé plus de 10 fois ! A chaque fois, je me disais, mais c'est trop nul ! Ca ne va pas ! Sanzo ne dirait jamais ça ! Et pis j'ai pété un câble. J'ai tout effacé et je me suis dit : « Allez, tu l'écris d'un coup et tu verras bien ce que ça donne! » Donc, les idées ne sont pas toujours bien liées… les transitions entre les idées sont nulles… mais en fait, c'était ce qu'il fallait. Puisque je devais retranscrire les pensées de Sanzo… sachant que lui-même avait écrit sa lettre en quelques minutes. Ca a donné ça. Ca aurait pu donner autre chose…