Sniff, c'est deja le dernier chapitre. Finalement, j'ai décidé de le considérer comme l'épilogue plutôt qu'un chap à part entière. Certes, ca change pas gd chose, mais il est plus court, et jle considère plus comme un bonus à l'histoire, qui pourrait très bien se terminer quand Draco ramène le corps d'Hermione à Harry. Enfin bref, tout ca pr dire que wala le chap final. Il est triste, mais avec une note d'espoir… j'espere que vs apprécierez. Enjoy !

Epilogue

Quelques jours plus tard, ils étaient tous rassemblaient à Poudlard, l'endroit où Hermione aurait aimé être enterré, de l'avis général. Ses amis, sa famille, ses professeurs étaient là, ainsi que Draco, au grand damne d'Harry. Il n'était pas seul, ce qui l'étonna, sur le moment. Draco tenait dans les bras une fillette, d'un an tout au plus selon lui. Il ne la connaissait pas, sans doute la fille d'une conquête d'un soir, ou qui sait, la sienne. Plus rien ne l'étonnait, et de toute façon, plus rien ne comptait. Il venait de perdre Hermione, après des mois passés sans dormir, à la chercher partout, sans répit, et tout ça pour quoi ? Pour en ce triste jour mettre en terre son cadavre. A bien y réfléchir, il préférait encore la savoir ailleurs, car il gardait l'espoir de la retrouver vivante. Alors qu'a présent, il n'avait plus rien, ni espoir, ni promesse, plus rien à quoi se raccrocher pour rester en vie. Et comme si sa douleur ne suffisait pas, il avait fallut qu'à peine échappée de sa prison, elle aille retrouver son ennemi, quelqu'un qu'elle croyait connaître et aimé, mais qui n'avait à peine chercher à la retrouver. ET ça le rendait malade.

La main de Ginny sur son épaule le sortit de ses pensées. Elle pleurait, et instinctivement, il l'attira contre lui. Les Weasleys les rejoignirent près de la tombe où elle serait mise en terre, comme le voulait la coutume moldue. La cérémonie, les mots prononcés par Dumbledore, tout avait été tristement parfait. La grande salle avait été spécialement aménagée pour l'occasion, et la famille d'Hermione autorisée à entrer dans l'enceinte sorcière. Puis, après de longs discours, tous étaient sortis, avaient présenté leurs plus sincères condoléances aux parents de la gryffondor, et telle une procession avaient longé le lac noir pour se rendre un peu plus haut sur la colline. Draco restait à l'écart, tout du long. Il se sentait étranger à tout cela, même si de droit il se devait d'être là, pour Hermione, pour Manon, par respect envers ses parents, et tout simplement pour ce qu'elle représentait à ses yeux, tout. Il l'aimait tellement… Mais garder tout ça pour lui le rendait malade. Tenir le rôle du paria, de l'intrus, de l'invité non grata, il ne le supportait pas. Alors il se tenait à l'écart, Manon dans les bras, observant de loin.

Quand tous commençaient à se disperser, il s'approcha de la tombe. Il resta immobile, un long moment, le regard perdu dans mille pensées. « Hermione Jane Granger 1980-1998, une enfant aimée, une amie dévouée, une élève exemplaire… Un ange parti trop tôt ». Tel était le message inscrit sur sa pierre tombale. Diverses plaques, fleurs ou autres couronnes ornaient la tombe, de sa famille, de ses amies, de ses professeurs. Draco sortit un petit objet de sa poche, qu'il agrandit d'un coup de baguette. Il posa la plaque près de celle de ses parents. « Arrachée à la vie, soit bénie dans la mort… Tu me manques ». Une second, plus petite, demandait seulement « pourquoi t'es partie? ». Draco avait hésité à la poser, mais étant à présent seul, cette plaque n'intriguerait personne. Manon le ramena à la réalité en remuant dans ses bras. Il se tourna vers elle, lui demandant d'un regard ce qu'elle voulait. La voyant intriguée par la tombe et les photos d'Hermione posées dessus, il s'accroupit, la fillette toujours dans ses bras.

« Tu ne dois pas comprendre ce qui se passe, pourquoi tu es ici, avec tous ces gens que tu ne connais pas, et toutes les photos de ta maman, expliqua Draco en caressant la joue de Manon. Tu sais, ta maman t'aimait très fort, mais elle a du partir, très loin. Elle ne voulait pas, elle voulait rester avec toi tout le temps, mais elle n'a pas eu le choix. C'est pour ça que tout ces gens sont là, pour penser fort à elle, pour lui dire qu'elle va nous manquer et qu'on l'aime. Tu comprends mon cœur ? », demanda t-il, ce à quoi la fillette secoua la tête, avec un air si triste que Draco la prit dans ses bras. « C'est normale, tu en encore petite… », ajouta t-il la tristesse de l'enfant étant communicatif. Et les barrières qu'il tentait de maintenir depuis quelques heures cédèrent quand il vit Manon se dégager de ses bras et saisissant une photos d'Hermione, déposa un baiser dessus. Elle garda la photo contre elle et retourna vers Draco, le serrant dans ses bras, comme pour le réconforter. Ils restèrent ainsi de longues minutes encore, puis Draco la reprit dans ses bras après un dernier adieu à Hermione, repartit, la tête baissée. Quelques mètres plus loin, pourtant, il fut interpellé par Harry, qui avait observé toute la scène de loin.

« A quoi tu joues Malefoy ? »

« Je ne joue pas… » se contenta Draco en poursuivant son chemin.

« Pendant six ans tu l'insultes et la méprises, cette année tu te découvres des liens et une amitié avec elle, tu prétends même l'aimer, et quand elle disparaît, au moment où elle a besoin de nous tu disparais, t'en à rien à foutre d'elle, et à présent tu joues les amoureux transit, une gamine dans les bras ? D'ailleurs qui est-ce ? »

« Tu tiens vraiment à le savoir ? » demanda Draco, un sourire narquois aux lèvres, malgré ses yeux brillants.

« En fait non, ça ne m'intéresse pas. Sans doute la fille d'une de tes conquêtes d'un soir, peut être même la tienne, ça m'est égale ! Mais je trouve déplacé que tu l'amènes ici, à l'enterrement d'Hermione. Elle n'a rien à y faire, et toi non plus d'ailleurs ! » cingla Harry en faisant demi tour.

« Tu te trompes Potter ! l'interpella Draco. Elle a sa place ici, plus qui quiconque d'ailleurs... » Il le rejoignit, et poursuivit : « je te présente Manon Granger… »

« Granger ? s'étonna le gryffondor. J'ignorais qu'Hermione avait une sœur… »

« Peut être parce que Manon ne l'est pas… », répliqua Draco sans ajouter d'explication.

Harry le regardait fixement, en alternant avec l'enfant. Il ne comprenait pas où le serpentard voulait en venir. Si ce n'était pas la sœur d'Hermione, qui était-elle ? Ce pouvait-il que…

« Qu'est ce que tu sous entends ? »

« Qu'elle n'était pas la parfaite petite gryffondor bien sous tout rapport que tous pensaient. Que tu me croies ou non, je l'aimais, et l'aimerai toujours, elle était parfaite à mes yeux telle qu'elle était, mais comme nous tous, elle avait des petits secrets, plus où moins avouable. Le sien pèse juste 10kg… »

« Je ne te crois pas ! Elle m'en aurait parlé, elle… »

« Elle t'aurait avoué t'avoir trahi avec un mec qu'elle ne connaissait à peine et dont elle n'a aucune souvenir mise à part un lendemain de cuite difficile et neuf mois de grossesse à dissimuler aux yeux de tous ? Elle a fait une erreur, et ne voulait pas te blesser. A présent ça n'a plus d'importance, et quitte à haïr quelqu'un, haïs moi pour te l'avoir appris, mais pas elle… »

« C'est à cause d'elle que tu as disparu tout ce temps ? » demanda Harry, après un long silence.

« Je dirais plutôt pour elle… Notre monde était en guerre, il l'est toujours, elle n'y aurait pas été en sécurité. Ni dans le monde moldu, sans aucune défense. Alors oui, je suis parti, et je l'ai emmenée avec moi. Elle me l'avait fait promettre… S'il lui arrivait malheur, et si jamais Voldemort sortait vainqueur de cette guerre, elle voulait que je m'occupe de sa fille, pour lui assurer la sécurité de mon nom. Elle avait beau être courageuse, elle était lucide, pour reprendre ses mots. Elle savait très bien que du haut de toute sa magie, elle ne serait pas assez forte pour lutter. Elle était persuadée que le Mal l'emporterait, de même qu'elle était persuadée que jamais tu ne lui pardonnerais si elle te parlait de Manon. Comme quoi, à deux reprises elle se sera trompée. Contrairement à elle, je suis sûr qu'avec l'Ordre et tous les aurors, tu trouveras un moyen de mettre un terme à cette guerre. Alors, à ce moment là, et bien plus qu'à présent mon nom ne signifiera plus rien. Il n'octroiera plus aucun privilège, aucune sécurité, et ça ne m'étonnerait pas qu'il fasse l'objet de vengeance, pour tout un tas de raison. Si le Bien l'emporte, elle sera plus en sécurité avec toi, je veux que tu t'en occupes… »

Alors que Draco parlait, Harry l'observait, ainsi que Manon. Elle semblait en confiance avec lui, et il les avait vu, un peu plus tôt. Elle était attachée à lui, lui avait fait un câlin, l'avait même réconforté. Ils avaient vécu trois mois ensemble, et d'après ce que Malefoy venait de raconter, cette enfant avait connu tous sauf un environnement stable, entre Hermione, ses parents, Draco, et lui à présent, s'il la prenait. Non, il ne pouvait pas lui imposer un nouveau changement.

« C'est impossible, je regrette… »

« Quoi ? »

« Tu ne comprends pas Malefoy. Tu viens me voir, m'annonces que ma copine m'a trompé avec un mec qu'elle ne connaît même pas, qu'elle a un enfant, qu'elle m'a menti tout ce temps, et à présent, alors que je ne sais rien d'elle, tu me demandes de m'occuper de sa fille? Je n'ai pas de maison, pas de famille, je ne suis pas plus que toi source de sécurité, je vais suivre une formation d'auror, et tu me demandes de m'occuper d'elle, contre l'avis d'Hermione ? Prends ça pour de la lâcheté, de la rancune, ou un semblant de compassion pour cette enfant, mais je ne peux pas m'occuper d'elle. Regarde là Malefoy ! Tu viens de passer trois mois avec elle, c'est très long pour un enfant. Elle ne connaît plus que toi, tu as sa famille, son repère. Elle a perdu sa mère, ne connaîtra jamais son père, et à présent tu veux la confier à un inconnu ? Si vraiment tu ne peux pas t'en occuper, confie la aux Grangers, mais pas à moi, ni à Dumbledore, ni à personne que tu jugeras meilleur que toi ou plus apte. Que tu le veuilles ou non, tu es son père à ses yeux, et même si j'aurais aimé être le père des enfants d'Hermione, je ne le serais jamais… »

« Regarde moi Potter ! répondit Draco, touché par ses paroles, mais énervé par ce qu'elles laissaient sous entendre. Je ne sais même pas m'occuper de moi, je ne sais même pas qui je suis réellement, ce que je veux faire, où je veux aller ! Je suis totalement perdu ! »

« Mais c'est ça être adulte, et parent, non ? plaisanta Harry. Je suis désolé Draco, mais je ne peux pas t'aider. Elle te l'a confié, c'est à toi d'en prendre soin. Je refuse d'aller contre ce qui me semble être la dernière volonté d'Hermione. C'est sa fille, garde la et protége la comme un trésor, considère la comme le seul lien qu'il te reste avec Hermione, moi je n'ai plus rien, constata amèrement Harry. Il s'approcha de Manon, « je suis content de t'avoir rencontrée Miss, surveilles le bien, et rends lui la vie aussi impossible que tu le pourras » plaisanta t-il.

« Tu l'avais elle ! Ne l'oublie pas ! Elle t'avait choisi, elle t'aimait ! » lança Draco quand Harry se fut éloigné de quelques mètres, vers la tombe. Il s'était retourné vers lui, lui avait sourit puis était parti, se laissant totalement seul avec une nouvelle vie entre les bras.

Face à la tombe d'Hermione, Harry leur était reconnaissant, étrangement, à tous. A ses parents de l'avoir aimé, aux Weasleys de l'avoir recueilli, à Dumbledore de l'avoir soutenu et protégé, à Hermione de l'avoir épargné, à Draco de lui avoir dit qu'Hermione l'aimait, même si la lettre de rupture qu'elle lui avait laissé peu de temps avant sa disparition tendait à prouver le contraire. Et même à Voldemort qui, sans le savoir, venait de lui fournir la force nécessaire à son dernier combat, leur ultime affrontement, qui mettrait un terme à cette guerre. Il avait perdu son dernier maintien dans ce monde, et venait de se refuser à un avenir heureux, une nouvelle vie. Plus rien ne le retenait ici, mise à part sa haine contre Voldemort. Ce sera sa force, son combat, sa victoire. Il déposa la rose qu'il avait apporté, resta quelques minutes face aux portraits puis de quelques mots fit apparaître une plaque, la sienne, pour elle.

« Merci d'avoir été ma force et ma faiblesse… »

« Ta mort n'aura pas été vaine, elle est la première pierre du nouveau monde que je nous construirai… »

Il passa son doigt sur l'inscription, resta quelques secondes avant de faire demi tour, un étrange sourire aux lèvres. Il était serein, plus fort que jamais.

« A nous deux mon cher Lord… »

Fin

Alors, qu'en pensez vs ? C'est un chap où y'a pas gd chose, mais je voulais, même si durant ces derniers mois passé avec Hermione il ne s'est rien passé, je tenais à ce qu'au final ce soit Draco le grand « gagnant » de l'histoire. Hermione l'aimait, et partageait bien plus avec lui qu'avec Harry. Elle lui faisait confiance, était proche de lui et lui a même confiée sa fille, quelle plus belle victoire sur Harry ? Elle l'aimait, et c'était officielle puisqu'elle l'avait annoncé à Harry. Enfin wala, j'espere que vs n'êtes pas trop déçues… J'ai écris une autre fic, un one shot, mais je vais attendre un peu avt de la publier, car bien que j'ai promis une happy end sur ma prochaine fic, celle-ci se déroule en pleine guerre, un dernier adieu de Draco à Hermione dont la mort l'affecte plus que de raison. J'y é décris les sentiments de Draco sur son monde, sur la guerre, sur Hermione, tout ca sur du Saez en musik de fond, et sa très joyeuse « j'veux qu'on baise sur ma tombe. » Je la posterai le weekend prochain. D'ici la, passez une bonne semaine, a bientôt ! xxx