Auteure: Booyaka87
Titre: Mourir avec toi
Rating: R (mais pas pour tout de suite, ravalez votre bave !)
Paring: Harry/Anthony puis Harry/Draco (Ron/Hermione)
Warning: Cette histoire est un slash. Homophobes, s'abstenir !
Disclaimer: Rien à moi, tout a JKR.
PROLOGUE
Je suis Draco Malefoy, blond comme les blé, parfois froid comme la glace, parfois chaleureux comme un brasier, mes yeux bleu gris prennent parfois la couleur du ciel d'orage, mon physique a fais baver plus d'une personne... Je me suis honnêtement battu et je suis en septième année à l'école de magie de Poudlard… J'ai pas mal d'amis, mon meilleur ami est un garçon et si un jour on m'avait qu'il deviendrai mon confident, j'aurais bien ri…Ma vie n'est pas si moche, une seule ombre au tableau…
Moi Draco Malefoy, j'ai un problème…
Assis, seul au bord du lac de Poudlard, pour la énième fois je me torture l'esprit pour comprendre comment j'ai pu me mettre dans un pétrin pareil…
Tout à commencer au début de la sixième année. Quelqu'un fit une entrée fracassante dans ma vie. Bon, bien évidemment cette personne faisait déjà parti de ma vie… mais elle y a prit une plus grande place à ce moment là. Cette personne n'est autre que Harry Potter. Ce fichu garçon qui a sauvé le monde, Monsieur je-dois-combattre-Voldemort-et-gagner-une-gloire-éternelle…
Vous trouver que je suis mauvaise langue ? Dans un sens vous avez raison, mais tout ce que je viens de dire c'est ce que je pensais de Harry avant… Bien sûr je pense toujours qu'il doit sauver le monde, mais j'ai compris que la gloire lui faisait a peu près autant envie qu'un trou dans la tête.
Je dis « avant »… avant quoi ? Avant ce jour ensoleillé ou Harry est venu s'asseoir a côté de moi au bord de ce même lac, m'a regardé dans les yeux et m'a dit une phrase qui m'a marqué :
« Tu veux te battre et mourir avec moi ? »
Je l'ai regardé comme si il était devenu fou… Harry Potter, mon ennemi de toujours, venait me demander de me battre du côté des bons… et en plus de mourir avec lui. Croyez le ou pas la première chose à laquelle j'ai pensé c'est Roméo et Juliette… vous savez, cette pièce du moldu du nom de Shakespeare, ou deux amoureux meurent à la fin… Oui certes, ça peut paraître surprenant de m'entendre dire ça…
Je parle d'amoureux mais je n'étais certes pas amoureux de Harry... mais peut être devrais-je commencer par le commencement...
Harry et moi, durant nos cinq premières années nous sommes haïs… La première année il a refusé de serrer la main que je lui tendais… ça m'a fait de la peine. Mais un Malefoy triste ne doit pas montrer sa peine, un Malefoy triste doit détruire la cause de sa tristesse ou lui faire regretter sa bêtise.
Donc, durant cinq ans j'ai été cruel avec Harry et avec ses amis, pour les préceptes d'un père qui a fait de mon enfance un calvaire. Pour un père qui m'a frappé, séquestrer et j'en passe.
En sixième année, je devais choisir mon camp… me battre du côté des bons… du côté de tous les gens qui me méprisait et tout perdre…
Ou du côté de Voldemort. Du côté de mon père et gagner le pouvoir pour le reperdre en cas d'échec. Et échec il y eut.
En début de sixième année, nous sentions la guerre approchée à grand pas. Les sortilèges que nous apprenions étaient de plus en plus complexes et nous préparaient à l'attaque ou à la défense.
Moi, je me retrouvais assez seul. Ne sachant plus où était ma place, ni où étaient les bons et les méchants.
Comment savoir si je pouvais faire confiance à ses Serpentard qui jadis étaient à mes pieds, comment savoir si je pouvais aller vers les gryffondors sur lesquels j'avais toujours craché…
Mon temps en solitaire, je le passer ici, au bord de ce lac, à réfléchir et à ressasser le passé. Le temps où tout était simple.
Et un jour où la couleur grise du ciel annoncé une averse imminente, je suis venu m'asseoir comme d'habitude et fut rejoint quelques minutes après par un Harry Potter aux yeux verts dans lesquels je pouvais lire qu'il ressentais la même chose que moi : l'impression d'être perdu dans un monde trop compliqué…
Il m'a posé cette fameuse question et la seule chose que j'ai trouvé à lui réponde c'est … « oui ».
Il m'a sourit, un sourire timide, puis m'a tendu la main. Je l'ai regardé perplexe puis lui ai serré. J'ai moi aussi souri, un vrai sourire. Le premier depuis un long moment.
La pluie comme si elle attendais ce geste de notre part se mit a tomber, nous trempant et nous avons du courir jusqu'au château… heureusement que personne n'était dehors à ce moment là… Quand nous avons en trouvé un endroit au sec où personne ne se trouvait et ne pouvait nous voir, nous nous sommes mis à rire…
Ce jour là, j'ai ressenti une chaleur dans mon cœur… je ne n'avais jamais ressenti… la chaleur du rire de Harry.
Alors nous avons commencé à nous voir en cachette. Nous parlions pendant des heures de choses et d'autre. J'ai appris comment sa famille moldue l'avait traité et je suis tombé de haut moi qui croyait que le St Potter avait vécu dans la joie et l'amour des siens…
Moi je lui ai raconté mon enfance, mon père… trop violent, trop adorateur d'un être infernal…
J'ai ri avec lui, j'ai souffert avec lui, j'ai pleuré avec lui et pour lui... j'ai de lui mon confident, mon monde…
Et un jour nous avons décidé de montrer notre amitié au grand jour. Je me rappelle ce matin où nous sommes rentré dans la grande salle en papotant comme si de rien n'étais. Tout le monde nous regardé. Weasley était effaré et Blaise aussi. Pansy commencé a râlé, Finnigan avait l'air de broyer les os de la main de son petit ami Thomas. Dans cet étonnement général, seules deux personnes souriaient : son ami Granger et le vieux fou de Dumbledore.
J'ai compris plus tard que Hermione était heureuse car grâce a moi Harry souriait un peu plus et Dumbledore était satisfait car grâce a nous l'entende des maisons pourrait être possible.
J'ai commencé à parler ses amis et lui aux miens. Des liens se créaient entre nous. C'est ceux que désirait Dumbledore, des gens unis pour le jour où commencerait la bataille…grâce à nous deux… finalement le fou de Dumbledore n'était pas si fou en vérité.
Puis arrivèrent les vacances de Noël. Je fut obliger de rentrer chez moi et d'annoncer à mon père que je ne désirais pas combattre pour Voldemort. Mon père m'a battu, m'a envoyé des doloris et nombreux autres sortilèges, jusqu'à ce que à bout de force je tombe dans un coma léger.
Je me suis réveillé une semaine après à l'infirmerie de Poudlard. Comment étais-je arrivé là ? C'est lui qui me l'a expliqué. Rogue, qui était un espion pour le compte de Dumbledore, avait rendu visite à mon père et ne me voyant pas avait demandé à un elfe de maison où je me trouvais. L'elfe le lui avait dit et Rogue l'avait envoyé me chercher pour me faire sortir discrètement du manoir afin de m'amener à Poudlard.
Ce que fit l'elfe. Je pense que mon père en voyant que je n'étais plus là, se posa mille questions quand à la façon dont j'aurais pu m'enfuir mais je ne crois pas qu'il ait un jour trouvé réponse à cette énigme… car après tout qui aurait soupçonné q'un être de maison puisse dupé son maître ? Certainement pas mon père.
La guerre commença réellement vers le glacial mois de février. Une première attaque à Pré au Lard. Des morts, des dizaines de blessés. Aussi bien du côté de Harry que du coté de Voldemort.
Ceci signa le début d'une guerre qui dura quatre mois, qui fit des milliers de morts, des milliers de blessé, des milliers de veuve et d'orphelin bref… des milliers de catastrophe.
Jusqu'à ce jour. J'étais venu parler à Harry le matin et j'avais compris que ce jour marquerait la fin. Dans les yeux de Harry, je ne lisais qu'une détermination à en finir… Je l'ai regardé dans les yeux et je lui ai dit
« Tu m'a demandais de combattre et mourir avec toi… j'ai combattu… si tu meurs, je me dois de mourir… alors s'il te plait, survie … parce que j'ai pas l'intention de mourir jeune »
Il m'a sourit et nous sommes partis nous battre.
Les rangs de Voldemort étaient très réduits et les nôtres aussi. Nous sommes arrivés sur le champ de bataille et avons commencé à nous battre. Puis je suis tombé contre l'adversaire que je cherchais depuis quatre mois, sans jamais le voir sur aucun champ de bataille… mon père.
Nous nous sommes battus. J'ai compris que mon père n'étais pas crains pour rien. Sa puissance magique était bien supérieure à la mienne et à un moment je me suis retrouvé à terre. Il me regardait un air sadique sur le visage. Je savais qu'il allait lancé le sort qui me tuerait et je ne pouvais rien faire, j'avais tellement mal que la mort me semblait si douce et si attirante. J'ai entendu mon père lancé le sot mais ne suis pas mort. Quelqu'un d'autre est mort pour moi, quelqu'un qui m'a toujours considéré comme un fils, quelqu'un qui m'avais toujours soutenu, quelqu'un qui m'a dit des dizaines de fois qu'il donnerait sa vie pour sauver la mienne et qui l'a finalement fait. Rogue… mon parrain. Est mort à mes pieds. Mon père était trop surpris pour réagir alors j'en ai profité… J'ai tué mon père sans aucun remord, comme s'il n'était rien a mes yeux. Mais finalement qu'était-il ? A part une sources de douleurs ?
J'ai continuer à me battre avec d'autre sorcier, mais d'un seul coup tout le monde s'est arrêter.
Tout ceci pour une raison simple : Harry et Voldemort s'affronter. Nous les regardions tous, les temps semblaient figés en attendant la fin de cette bataille dont l'issue était plus qu'incertaine.
Je ne sais plus quel sort fut lancé, mais je sais qu'à un moment la magie s'est détraquée. Il semblait s'être formé autour de vous un cercle de magie qui prit une couleur violette, rose et qui semblait tournoyait en envoyant des minis éclairs.
Puis d'un coup ça a stoppé. Plus de lumière rose tourbillonnante sans un décor grisâtre et rouge de sang. Juste une fumée nous cachant la personne qui était encore debout. Et cette personne… cette personne… c'était lui… c'était Harry. Quand je l'ai reconnu j'ai couru vers lui et alors que je m'arrêter devant il a murmuré difficilement : « on a gagner… » . Puis il s'est évanoui, dans mes bras.
Il a passé un mois dans le coma à Sainte Mangouste. Je suis resté près de lui à le veiller comme il l'avait fait quand moi j'avais eu des problèmes… Puis un beau matin, il a ouvert les yeux. Quand il m'a vu… enfin disons quand il m'a reconnu (ce qui a pris quelque secondes…) il a semblé très surpris… et il m'a demandé si il n'était pas mort et moi avec comme je lui avais promis. Quand je lui ai dit que non, il a semblé déçu, mais m'a souri.
Bien après son rétablissement je lui ai demandé pourquoi il avait semblé déçu de ne pas être mort. Il m'a expliqué simplement, que pour lui l'unique but de sa vie était de vaincre Voldemort et de mourir avec lui… mais maintenant que le mage noir n'était plus et que lui continuais toujours à vivre, il allait devoir se construire une vie, faire ses propres choix, être maître sa destiné… et il m'a avoué que ça l'effrayait. Alors je lui ai souri et je lui ai dit que si un jour c'était trop dur pour lui je serai toujours là pour lui.
J'ai été là pour lui… tout du moins j'ai essayé. Puis un jour je l'ai vu venir vers moi un grand sourire affiché sur le visage. Je lui ai demandé la cause de sa joie soudaine et ce qu'il me répondit me donna froid dans le dos…
« J'ai un petit copain. »
Durant nos nombreuse discussion, nous avions appris que l'un de nos points communs avec Harry était notre sexualité… tous les deux sommes bi. En l'apprenant, ça m'a fait sourire… et espérer… espérer une chose sur laquelle je n'avais pas pu mettre de nom à ce moment là…
Enfin bref, Harry m'a joyeusement annoncé qu'il s'était trouvé un copain. Le copain en question s'appelle Antony… il n'est pas moche je l'admets… Harry l'a rencontré pendant la guerre et il sortent ensemble depuis deux mois… c'est-à-dire depuis le premier septembre… jour de notre rentrée à Poudlard pour notre septième année.
Une année sans guerre, sans menace, une année pour ce construire une vie. Une année pour être mieux. Malheureusement cette année ne sera pas aussi joyeuse que je pourrais l'espérer car…
Moi, Drago Malefoy, j'ai un problème… Je suis amoureux… de mon meilleur ami…
Moi, Drago Malefoy, 17ans, fils d'un mangemort aussi répugnant que craint… je suis amoureux de Harry Potter… et je suis dans de beaux draps…
NdA: Et voici une nouvelle fanfic et celle ci aura plusieurs chapitre... Je ne peux pas trop vous dire quand je publierai la suite parce que meme si je me fais un emploi du temps précis pour la publication je sais que je ne m'y tiendrai pas..
Et ah oui! Les review font toujours plaisir... a bon entendeur, salut.