Auteur: TiaKin

Genre: T

Tiré de la série: One Piece

Disclaimer: L'histoire est à moi, mais pas les personnages.


Quatre saisons

Lemon, vous avez dit lemon?

Après quelques tours, Zorro trouva enfin la réception.

-J'aimerais un bain privé, dit-il en s'adressant la réceptionniste

-Bien sûr monsieur. Quel genre de bain?

-Standard, pour deux.

-Bien monsieur. Veuillez me suivre s'il vous plaît.

La réceptionniste les emmena jusqu'à une petite source bien à l'écart.

-C'est parfait. Merci.

Elle s'en alla après une petite courbette, laissant seuls Sandy et Zorro. Ce dernier avait un peu reprit ses esprits et se demandait bien pourquoi il était là. Profitant de ce moment de flottement, Sandy poussa l'escrimeur dans les vestiaires et l'embrassa fougueusement.

Le bretteur répondit au baiser et les deux amants entreprirent de se déshabiller rapidement. Une fois nus, Sandy tira Zorro jusqu'au bassin et ils s'y installèrent.

Sans lui demander son avis, le blond plaqua le manieur de sabres contre le bord et commença à lui lécher le cou tout en lui titillant les tétons avec les doigts. Zorro poussa un grognement, mais laissa le cuisinier mener la danse.

La langue du blond parcourut un bon moment le menton et la pomme d'Adam du bretteur, qui avait commencé à caresser son torse avec envie. Les mains de Sandy sur les tétons de Zorro furent remplacées par des dents accompagnées de lèvres qui augmentèrent rapidement l'excitation du léché.

-J'ai une question, fit Zorro en soupirant sensuellement. Qui est-ce qui fait la femme?

-Toi, répondit Sandy entre deux mordillements.

Cette réponse ne plut pas trop à l'escrimeur, qui obligea son amant à s'éloigner un peu.

-Et qui est-ce qui a décidé ça?

-Moi.

-Pourquoi c'est moi qui ferais la femme?

-Parce que j'ai plus d'expérience que toi.

-Et comment? Tu te prends des râteaux tout le temps, remarqua le bretteur.

-Tu es sûr de ne pas me confondre avec toi? J'ai pas attendu Nami ou Robin pour expérimenter le corps à corps, il lâcha en approchant ses lèvres de celles du manieur de sabres. J'avais un bon palmarès à mon actif avant que vous n'arriviez pour m'engager.

Cette révélation laissa Zorro complètement muet, et Sandy en profita pour faire descendre rapidement ses mains vers le sexe déjà bien tendu de Zorro. Ce contact ramena ce dernier sur terre.

Il voulut encore protester, mais Sandy le rendit muet en l'embrassant. Zorro se mit à gémir sous l'action des doigts de Sandy sur son pénis, et le blond abandonna ses lèvres pour aller lécher de nouveau ses tétons. Des frissons de plaisir parcoururent le corps du sabreur, qui ne put que pousser des gémissements rauques qui ne faisaient qu'augmenter l'excitation du coq.

Ce dernier leva sa main droite et inséra deux doigts dans la bouche du manieur de sabres, qui se mit instinctivement à les sucer avidement.

-Bon garçon, murmura Sandy avec un petit sourire et en accélérant le rythme de ses va-et-vient sur le phallus de Zorro.

-Je… peux plus, marmonna ce dernier en se crispant.

Il poussa une longue plainte et Sandy sentit son sexe pulser sous ses doigts. Zorro venait de jouir pour la première fois de la soirée.

Essoufflé, le sabreur s'enfonça un peu dans l'eau, mais Sandy le soutint avec sa main libre, l'autre étant toujours dans la bouche du manieur de sabres. Il retira cette dernière et souleva son amant pour le poser sur le bord.

Il se posta au-dessus de lui et l'embrassa doucement tandis que ses mains retournaient en bas. Lentement, ses doigts massèrent les bords de son anus, décontractant légèrement la chair, puis Sandy laissa tranquille la bouche de Zorro pour poser la sienne juste sous ses bourses.

Incapable de réagir correctement, car encore un peu imbibé par l'alcool, Zorro porta ses mains à ses yeux et poussa un long soupir. Sandy embrassa toute la longueur du sexe tendu de l'escrimeur, puis commença à le lécher, ses mains massant toujours les bords de l'anus.

Sentant que Zorro était complètement détendu et concentré sur sa langue passant le long de son phallus, le blond introduisit un doigt dans la cavité de l'anus et commença à le bouger doucement. Il sentit que l'escrimeur se tendait et attendit un petit peu avant de recommencer à bouger.

Sachant qu'un deuxième doigt n'allait pas plaire à Zorro, Sandy suçota un peu le bout de la verge et le mit entièrement dans sa bouche en même temps qu'il introduisait son majeur dans le rectum du bretteur.

Encore une fois, il dut attendre que les muscles se détendent autour de ses doigts pour qu'il puisse chercher le point sensible. Après un petit moment, il le trouva et se mit aussitôt à le chatouiller avec force, arrachant des gémissements brutaux à Zorro.

-Arrête, murmura ce dernier en relevant un peu la tête. Arrête!

Sandy abandonna le sexe de son amant à son sort et approcha sa tête de la sienne.

-Tu as envie que je te prenne tout de suite ou tu préfères que je t'habitue, il demanda sadiquement.

Zorro lui lança un regard hésitant entre l'envie sexuelle et l'envie de tuer sur le champ le propriétaire de ces doigts trop audacieux, mais ne put marmonner qu'un mot inaudible. Sandy eut un sourire et retira ses doigts de l'anus du bretteur.

Lentement, il déplaça le corps de son amant pour qu'il soit à l'aise, puis il positionna son sexe. Pour une dernière fois, il embrassa tendrement le sabreur, qui affichait un regard voilé par le plaisir et l'alcool, puis pénétra doucement en lui, lui arrachant des cris de douleur.

-Ça va, demanda le coq lorsqu'il arriva au bout.

-À ton avis, lui répondit le bretteur. J'ai ton truc dans mon cul, mais à part ça, je pète la forme.

-Malgré l'alcool, il est encore capable d'envoyer des vannes, pensa Sandy avec amusement.

Légèrement, Sandy bougea, puis effectua des va-et-vient de plus en plus fort, changeant de temps en temps l'angle d'inclination pour donner plus de plaisir à Zorro, qui semblait avoir perdu son esprit dans une masse nuageuse.

Le cuisinier fit faire au corps du sabreur un demi-tour et se retrouva à le pénétrer par l'arrière, ce qui provoqua un plus grand plaisir chez les deux amants. Bientôt, le cerveau de Sandy ne fut plus véritablement présent dans sa tête, remplacé par un mélange d'envies et de plaisir.

Leurs bouches répétèrent longuement leurs prénoms, murmurèrent des mots doux ou de haine. Sandy embrassa mainte fois le dos musclé de Zorro et Zorro mordit par deux fois ses doigts.

Enfin, Zorro poussa un long râle et Sandy le suivit immédiatement. Le dernier s'effondra sur le dos du premier, qui poussa un dernier juron avant de repousser son amant.

-Je vais te tuer, il lâcha entre deux souffles.

-J'aimerais bien voir ça, plaisanta Sandy en s'installant dans le bassin.

Le sabreur s'approcha de lui et lui mordit violemment le cou jusqu'à y laisser une marque sanglante. Pour toute réponse, Sandy attrapa la fine chevelure du bretteur et le tira dans l'eau pour le noyer un bon coup.

-T'es vraiment un monstre, lança-t-il en portant sa main à sa nuque.

-Tant mieux, fit ledit monstre en s'approchant rapidement de sa proie. Et je vais encore te le prouver.

Avant qu'il n'ait pu faire quelque chose, le blond planta la plante de son pied au milieu de sa figure, ce qui eut pour résultat de l'assommer complètement. Soupirant de soulagement, le cuistot tira le manieur de sabres de l'eau et l'amena vers la salle où ils avaient laissé leurs habits.

OoO

Ils retournèrent sur le bateau et Sandy installa son amant dans son hamac avant d'enlever sa veste et ses chaussures pour faire de même.

-Sandy!

Le susnommé se retourna et découvrit que Zorro n'était plus dans les vappes.

-Ça va un peu mieux, demanda le blond en s'approchant.

-Je… j'ai mal au cul.

-C'est normal, lui assura le blond en rigolant un peu. Demain, tout ira mieux.

Il l'embrassa tendrement et s'installa dans son hamac.

OoO

Le lendemain, Zorro et Sandy avait quitté le bateau alors que les autres préparaient déjà leur départ.

L'un à côté de l'autre, ils se dirigèrent vers l'immense cerisier qui faisait la fierté de l'île et s'installèrent dessous, couchés côte à côte.

-C'est beau, murmura Sandy en soufflant une gerbe de fumée.

-Tu l'as dit.

Regardant son amant, le blond décida de s'installer sur son ventre. Dans un mouvement ample, il se retourna et monta sur Zorro, qui eut un sourire.

-T'es lourd, remarqua le sabreur.

Sans répondre, Sandy déboutonna les trois premiers boutons de la chemise noire que portait Zorro et déposa son front entre les deux pectoraux. Zorro ouvrit doucement les yeux, tandis qu'un coup de vent faisait bouger les branches du cerisier, créant ainsi une pluie de pétales sur les deux tourtereaux.

À cet instant, Zorro compris enfin pourquoi il rêvait d'une pluie rose et d'un corps connu sur lui: c'était un rêve prémonitoire.

-Zorro?

-Mmmh?

-Tu m'aimes?

-… Oui, je t'aime.

-Moi aussi alors.

Zorro soupira et referma ses yeux, tandis que Sandy rigolait doucement sur son torse.

FIN