TITRE : Le dernier Horcruxe.

Auteur : Fliflou

Disclaimer : Je ne suis ni la propriétaire des personnages, ni des décors, ni de l'histoire même. Cependant je suis l'auteur incontestable de ce qui suit, des nouveaux personnages qui y apparaissent et de l'histoire qui s'y passe.

NOTE : Donc, je commences encore une nouvelle fic, maintenant que j'ai fini véritas je suis libre comme l'air. Je suis dans le regret de vous annoncer que je vais supprimer la prophétie des Liés, je ne la finirais pas, désolé!

Voila, j'espère que cette nouvelle fic vous plaira.

Gros bisous.

CHAPITRE I :

C'était un moi de Septembre relativement chaud que l'Angleterre avait le plaisir de connaître cette été là, une chaleur toute juste suffisante pour se sentir bien la journée, et sentir l'air rafraîchir les sens le soir.

Un été parfait donc.

Et un jeune homme brun, justement, profitait de cette douce chaleur, assis au pied d'un grand chêne avec de belles branches, couverte de belles feuilles vertes.

Et ce jeune homme n'était autre que Harry Potter, le plus célèbre sorcier du monde de la magie, l'élu, le seul, qui, d'après une prophétie malsaine, le désignait comme celui qui aurait en lui le pouvoir de détruite le fléau de la terre, le seigneur des ténèbres.

Mais ce que ne disait pas la prophétie et que le survivant avait appris à peine quelques jours après avoir quitté Poudlard pour toujours, c'est que lui-même n'avait aucune chance de sortir vivant du duel final.

« Harry viens manger. »

Le jeune homme secoua la tête et chassa les pensées déprimantes qui traînaient dans sa tête échevelée avant de se lever, dépliant ses muscles fins, s'étirant doucement.

Il rentra ensuite dans la maison et alla s'installer à la table de la salle à manger alors que Rémus Lupin posait sur la table un plat de pâte bien garni, des morceaux de saumon baignant dans une crème blanche à l'air délicieuse.

« Pâtes au saumon, Rem tu innoves ! »

« Heu bon hein ça va ! J'avais rien d'autre. Et puis c'est bon les pâtes, c'est consistant, et avec tout le sport que tu fais, ça risques pas de te rendre gros. »

« Mouais, allez, sers moi une bonne plâtré mon petit Rémus, dans un an j'en mangerais plus. »

Rémus relâcha la louche à pâtes qu'il venait de lever et posa ses deux mains à plat sur la table alors qu'il plantait ses yeux dans ceux de Harry.

Celui-ci fit un vague sourire et détourna les yeux.

« Désolé. » Murmura t-il.

Rémus ne répondit rien, il ne fit qu'acquiescer fébrilement puis servit Harry, se forçant à respirer doucement.

Harry se mordit la lèvre.

« Pardon Rem', je suis désolé. Excuses moi d'accord ? »

Le loup-garou laissa de nouveau tomber la louche et s'assit sur sa chaise, posant ses coudes sur la table et cacha son visage dans ses mains.

Harry souffla et se leva, faisant rapidement le tour de la table et passa ses bras autour du cou de son nouveau parrain, lovant son visage

« Pardon… »

Rémus attrapa ses mains et les serra fort.

« Je suis désolé de ne pas pouvoir te protéger Harry. Si tu savais comme je voudrais pouvoir t'empêcher de faire tout ça, t'emmener loin d'ici et te protéger contre tout le monde. »

« Mais tu sais que tu ne peux pas faire ça, et que je ne te laisserais de toute façon pas faire. Nous sommes deux foutus gryffondor, alors il nous faut être courageux. Je mourrais en héros. La seule chose pour laquelle j'ai la trouille, en dehors du fait que je ne veux pas vraiment mourir, est de te laisser tout seul. Avec la loi que vient de faire passer Scrimgeour contre les loups-garous après ce qu'il s'est passé à Poudlard, tu es en danger. Aujourd'hui je peux les empêcher de te faire emprisonner…mais quand je ne serais plus là. »

« Peut être aurais-je la chance de t'accompagner voir tes parents. »

« Vous allez arrêter de parler de choses aussi gaie. Franchement, face à des pâtes au saumon. Rémus sèches tes larmes, il n'est pas encore mort, Harry, arrêtes de t'inquiéter, tu n'es pas encore mort. Et maintenant, mangeons ses pâtes, je meurs de faim.

« Bonjour à toi aussi Tonks. » Rit Harry avant d'embrasser Rémus sur la joue, de lui murmurer encore une fois pardon à l'oreille et de finalement se rasseoir sur sa chaise.

Tonks, elle, fit le chemin inverse, elle vint s'installer sur les genoux de Rémus et l'embrassa tendrement.

« Nymph, pas devant des pâtes au saumon s'il te plait. » La jeune fille éclata d'un grand rire et se leva pour s'installer sur la chaise à côté de lui.

L'ambiance se détendit petit à petit et le déjeuner se termina dans la bonne humeur, les malheurs oubliés pour quelques heures.

« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « « ………………. » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

« On sera rentré demain matin dans la matinée ok ? »

« Pas de problème Rem', et cesses donc de t'inquiéter, nous avons un gardien des secret, personnes ne nous trouvera. » Devant l'air septique de Rémus il crut bon d'ajouter. « Il est fiable Rem', à cent pour cent. »

Rémus hocha la tête et se rapprocha de lui.

« Ok. » Il posa un baiser sur le haut de sa tête échevelé puis sortit de la maison sans un regard en arrière. Tonks lança un petit sourire à Harry.

« A demain mon chou. »

« Ouai, à demain Nymph, et ne faites pas trop de cochonnerie. »

La jeune femme éclata d'un grand rire et rejoignit rapidement Rémus qui commençait à légèrement s'impatienter devant le petit portail vert.

Ils disparurent dans un POP.

Le jeune homme soupira et referma la porte.

« Bien Harry ? Que vas-tu faire maintenant ? »

Le brun sembla réfléchir puis fini par réagir, grimpant les marches de l'escalier quatre à quatre et traversant le couloir menant à sa chambre, dans laquelle il entra et s'arrêta, semblant de nouveau en proie à une intense réflexion.

Il attrapa finalement un livre traînant sur son bureau et redescendit au salon.

Celui-ci était très douillet.

Un épais tapis moelleux rouge bordeaux avec des motifs floral féerique d'un rouge plus pâle recouvrait une bonne partie du plancher de bois très clair, s'accordant avec le mobilier en bois de rose qui décorait la pièce.

Un grand canapé blanc à l'air confortable et recouvert de coussin rouge et blanc trônait face à une grande cheminée, entouré de deux fauteuil assorti au canapé. Une table basse marquait le centre de ce petit salon.

Et sur le mur de droite, une grande bibliothèque faisait face à un large miroir. De hautes fenêtres faisaient face à la cheminée, donnant un accès direct au jardin.

Le survivant alla donc s'installer, après avoir ouvert une fenêtre, sur un des grands fauteuils, passant ses jambes par-dessus l'accoudoir, et se plongea dans la lecture de son livre, se concentrant plus sur certains passages requerrant toute son attention.

Il n'était pas aisé de devenir animagus.

Mais aisé ou pas, le jeune homme fini par s'endormir et ne s'aperçut pas du déclin du jour, de la brise fraîche pénétrant dans la petite salle, ni du son que fit la grille lorsqu'elle s'ouvrit doucement.

Ce furent trois coups à la porte qui le tirèrent brutalement du sommeil.

Si brutalement qu'il en dégringola de son siège, poussant un léger cri de surprise et de douleur mêler.

Il se releva en se massant le cocsis, sa baguette dans l'autre main, pendant lamentablement vers le bas.

De nouveaux coups furent frappés à la porte et Harry grogna, il était de mauvais poil.

On ne réveille pas un Potter qui dort.

Il ouvrit la porte.

Et tomba à terre.

Stupéfixer.

« Vraiment Potter, aucun réflexe. »

Les yeux de Harry lancèrent des éclairs de rage alors qu'il ne pouvait qu'observer son ancien maître des potions enjamber son corps, quelque chose dans ses bras et pénétrer dans son salon.

Il rumina sa rage intérieurement avant de se faire léviter.

Il fut déposé sans douceur sur le fauteuil ou il dormait quelques minutes à peine auparavant.

« Potter, arrêtez de me regarder avec ses yeux là, je ne suis pas là pour jouer. Tenez, voici une lettre du professeur Dumbledore, si vous ne croyez pas ceci, je ne peux rien faire pour votre caboche irritante de petit gryffondor prétentieux. » Il avait sortit une feuille un peu froissée et l'avait déposée devant Harry, sur la petite table. « Je vais lever le sort, et je ne vous ferai rien de plus, lisez simplement cette lettre. »

Et après un moment de silence, Rogue leva le sort d'un geste de main.

Harry lui lança un regard noir et glissa de son siège pour se retrouver à genoux sur le sol, saisissant le papier. Il ne vit pas Snape se rapprocher du canapé sur lequel il avait posé un paquet de fringues noires.

Le maître des potions écarta petit à petit toutes les robes et tomba finalement sur un visage d'une pâleur mortelle.

Respirant à peine, Draco Malfoy avait l'air mort.

Mais ses yeux étaient grands ouverts, et des larmes s'en échappaient abondamment.

« Potter, où puis-je trouver de quoi faire des potions dans cette baraque. »

Le survivant, qui, concentré sur la lettre, n'avait rien vu de ce qui venait de se passer, releva la tête, et fronçant les sourcils, s'approcha du tas de vêtements.

Pour rester stupéfier.

« Merde, Malfoy. » Murmura t-il. « Que…que… »

« Je vous expliquerais après Potter. Pour l'instant j'ai besoin d'ingrédient pour préparer une potion qui pourra le faire aller un peu mieux. »

« Vous n'avez pas d'antidote ? » Demanda Harry en continuant à étudier l'état déplorable dans lequel se trouvait sa Némésis au fur et à mesure que Sévérus ôtait les habits qui le recouvraient.

« Potter…Si je vous le demande, vous direz que vous ne savez pas. Maintenant dites moi où sont ces foutus ingrédients et continuer à le déshabiller pendant que je vais faire la potion. »

« Dans l'atelier, troisième porte à droite. Vous trouverez ce qu'il vous faut. »

« J'espère. » Soupira t-il en se relevant. « Déshabillez le. Ne lui laissez que son calcons, et essayez de ne toucher à aucune de ses blessures. »

Et le maître des potions s'éloigna, laissant un Harry Potter un brin perplexe derrière lui.

« Hé ben, si on m'avait dit que je serais chargé par Sévérus Snape de dessaper Draco Malfoy…je crois que je serais mort de rire. »

Il se mit à genoux devant le divan où Draco était étendu et commença doucement à retirer les épaisses couches qui recouvraient son corps, faisant gémir le blond de temps en temps.

Et Harry ne pouvait s'empêcher de s'excuser à chaque fois qu'un tel gémissement retentissait.

« Putain Malfoy, je ne sais pas ce qu'il t'est arrivé, mais t'es vraiment dans un sal état. » Murmura t-il alors qu'il lui ôtait le plus doucement possible sa chemise poisseuse de sang et qu'il découvrait un torse blanc crème finement musclé, mais parsemé de multitudes de petites coupures sanguinolentes.

L'ennui venait probablement du fait que le sang qui coulait n'était pas rouge.

Mais noir.

Harry serra violemment les mâchoire et maudit Voldemort.

« Il ne t'a vraiment pas loupé. »

Le brun finit par lui enlever son pantalon, les jambes de l'ex serpentard étaient dans le même état.

« Tu ne me croiras peut être pas Mafoy, mais j'espère que le professeur Snape va te trouver un antidote. Ce serait con que tu meurs comme ça, à moitié nu sur mon canapé. Tu as plus de fierté que ça et je suis sur que si tu n'étais pas dans cet état, ça te tuerait direct. »

« Il ne vous entend pas Potter. »

Snape entra dans la pièce un grand bol dans sa main droite, une cuillère à soupe dans l'autre.

« Et alors ? J'ai le droit de lui faire la conversation non ? »

Le professeur lui envoya un regard éloquent et haussa les sourcils.

« Vous faites ce que vous voulez Potter, vous êtes chez vous. »

« Je sais. »

Un silence s'installa doucement dans la pièce. Sévérus faisant petit à petit ingurgiter la potion à Draco qui s'était lentement arrêter de saigner et avait repris les quelques rares couleurs qui coloraient d'ordinaire son visage, Harry observant tout ceci d'un regard distant, ses yeux vaquant de la lettre à Malfoy à Snape et de nouveau à la lettre.

« Elle dit vrai ? » Finit-il par demander.

« Potter, pourquoi vous mentirais-je ? »

Le survivant leva un sourcil narquois.

« Pour le soigner ? »

« Et pourquoi venir chez vous, j'aurais pu aller chez n'importe qui pour le faire. »

« Vraiment ? Je ne pense pas que 'n'importe qui' vous laisse entrer chez lui après ce qu'il s'est passé Poudlard.

« Potter… »Siffla Snape.

Le brun éclata de rire et pour la première fois de sa vie, il pu apercevoir de la surprise sur les traits de son ancien professeur de potion.

« Ca va professeur, je vous crois, faudrait être vraiment stupide pour pas vous croire quand on voit son état. »

« Vous êtes un gryffondor. Et j'ai tué Albus. »

« Vous êtes un espion, et Dumbledore me demande de vous faire confiance comme dernière volonté, alors j'ai pas trop le choix. Et puis, c'est pas comme si vous aviez le pouvoir quelconque de me tuer…et puis, si vous êtes ici, c'est que le gardien vous a dit où la maison se trouvait et donc qu'il vous fait confiance, et si il vous fait confiance, je ne vois pas pourquoi, moi, je ne vous ferais pas confiance »

«Je pourrais l'avoir torturé et…Je pourrais vous torturer. »

Harry le regarda un instant sans bruit, semblant sonder son âme, puis s'autorisa de nouveau un petit rire.

« Vous pourriez... » Puis il se releva et alla se réinstaller dans son fauteuil, reprenant le livre qu'il lisait à la même page que lorsqu'il s'était endormit plus tôt.

Snape, quant à lui, continuait de soigner Draco, qui dormait apparemment plus paisiblement que quelques minutes plus tôt.

Au bout d'un bon quart d'heure, pendant lequel Harry avait mémoriser une dizaine de personnalités animaux et que Snape avait lavé le torse et les jambes du blond après l'avoir soigné, l'homme en noir se leva et souleva le corps inerte de Draco.

« Potter, où peut-il dormir ? »

« Parce qu'en plus vous squattez ? »

« Potter… »

« C'est bon…suivez moi. »

Il se leva et passa devant Sévérus qui le suivit jusqu'en haut des marches, Harry s'arrêta à l'avant dernière porte et l'ouvrit, révélant une petite chambre d'ami.

D'un coup de baguette le brun sépara le lit double en deux lits distinct et fit signe à Snape de poser le garçon sur l'un des lits.

« Ca c'est le votre, comme ça vous pourrez vous en occupez cette nuit. Si vous avez faim, ou quoique ce soit d'autre, genre des fringues, une douche donc des serviettes…bref, si vous avez besoin, je suis dans le salon. »

Le brun lui avait déjà tourné le dos quand Sévérus le retint.

« Potter… »

Harry se retourna.

« Que vous est-il arrivé ? »

Le survivant fronça les sourcils puis haussa les épaules avec un petit sourire triste.

« Rien de bien intéressant, ne vous inquiétez pas. Bonne nuit. »

Et le Gryffondor quitta la pièce.

« « « « « « « « « « « « « « « « « …………… » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

Mais qu'est-il donc arrivé à Dray chérie ? Pourquoi Hary parle t-il de sa mort de cette facon? Que se passe t-il donc?

J'espère que ce début vous plait et qu'il vous met l'eau à la bouche. La suite devrait arriver dans un peu moins de deux semaines, peut être même dans moins d'une semaine.

Voila!

Gros bisous!

PS: Laissez moi des reviews! Je les adores!