Mode télégramme : Relationshomosexuelles.Parodie.PropriétédeJKRowling.Auteurblonde.
Voila ENFIN l'épilogue de « Zourgnf » (oui, ça va, j'ai bien compris que j'étais à la méga bourre, pas la peine de me lancer des tomates !)
Je fête à coups de coca(lemon, hihihi)le passage du palier des 100 reviews ! Je vous remercie beaucoup !
Et la 100éme à été écrite par... tatatsaaan... Mayura02 ! T'as gagné... euh... un gros bisou virtuel ! (j'ai pas mieux).
Bon, on arrête les conneries et on laisse la place au binoclard de service :
...oOo...
Joie et félicité, Hosanna au plus haut des cieux...
Gne suis gneureux. Voui.
Dray, MON Dray n'a-moi-perso-même-que-si-vous-y-touchez-j'vous-mords-et-j'vous-file-le-tétanos m'a...
Non, c'est pas bon ça, on reprend depuis le début :
Dragounet (oui je gatouille et c'est ma joie lalalalalaaaa) et je moi-même avons donc passé une fin de vacances d'hiver pas triste dans la villa (hum hum) Weasley.
Fred et George ont accueilli Draco en frappant doucement la paume de leurs mains avec leurs battes de Quidditch (message reçu 5/5), Molly est tombée trois fois de suite dans les pommes (elle repartait dans les vapes à chaque fois qu'elle se réveillait et me voyait sourire niaisement en tenant l'héritier Malfoy par la taille), Sirius a eu l'air... fier de moi ce que j'ai trouvé très inquiétant, Lupin m'a fait tout un discours sur les maladies sexuellement transmissibles et gnagnagna, Fleur a décrété que Draco était « plus que craquant, divinissime » (vade retro blondasse !), Maugrey nous a passé au détecteur d'Imperium, Ginny et Hermione nous suivaient comme des sioux et couinaient de bonheur à chaque fois qu'on se touchait (fatiguant ça...), Bill a eu un fou rire nerveux pendant trois jours, Arthur a essayé d'engager la conversation avec Draco sur le sujet des machines agricoles moldues (je suis intervenu avant que Dray ne dise ou fasse un truc typiquement Malfoy) et Tonks a cassé encore plus de trucs que d'hab'.
Pour le dodo, j'avais tout naturellement fait une place dans mon pieu à Dray, le problème c'est que ledit pieu était situé dans la chambre de Ron. Je vous raconte pas l'ambiance...
Enfin bref, tout ce petit peuple a vu arriver la fin des vacances vivant et en bonne santé relative.
Dray a profité du fait que son papounet soit repartit se faire dorer la pilule à l'autre bout du monde pour faire un raid dans sa propre baraque, récupérant des fringues plus usuelles que son costume - pardon ! Son ensemble Jean-Paul Gauthier plus deux ou trois trucs persos.
Quand je lui ai demandé ce qu'il comptait faire par rapport à son daron, il m'a répondu d'un ton très zen que de tout façon il projetait de mettre les voiles depuis la mort de sa mère et qu'il voyait là une occasion rêvée.
Autant vous dire que j'en suis resté sur mon précieux petit cul.
Le fifils Malfoy quitter le confort luxueux du manoir familial pour les joies de la précarité d'un jeune adulte lâché dans ce monde cruel ?...
« Quelle précarité ? » M'a-t-il rétorqué en ricanant. « Pour ne pas avoir à être dérangé sans cesse pour des questions d'argent de poche, mon cher père m'a ouvert un compte personnel généreusement pourvu dés mes 5 ans ! Ca nous donne de quoi avoir un bon départ dans la vie non ? »
Le « nous » m'a retourné les tripes et a fait deux ou trois nœuds coulants avec avant de les enrouler autour de mon cou.
Je me suis aussitôt mis à fantasmer comme une jeune fiancée : moi et Drake (nda : y'a pas un bateau de ce nom qui a fait naufrage dans un bouquin ?... ah oui, dans l'Etalon Noir - aucune ambiguïté dans ce titre j'vous le jure ! - mais c'est pas grave y'a que moi qui connaît) installés dans un ravissant petit nid d'amour avec des gros tapis épais propices aux galipettes improvisées un peu partout, un lit titanesque et un placard rempli de produits de massage et autres accessoires...
Lui et moi, seuls tout les deux, peinards, sans emmerdeurs des journées entières...
Prendre le petit déj' avec Draco, prendre mon bain avec Draco...
C'est à ce moment précis de ma rêverie que Charlie m'a fait remarquer qu'un filet de bave coulait de la commissure de mes lèvres sur mon menton. Très classe, m'a-t-il assuré.
Je me suis alors mis en devoir de m'auto sermonner : hors de question de m'emballer, à aucun moment Draco n'avait fait allusion à une quelconque cohabitation !
D'ailleurs, si j'y réfléchissais bien, à aucun moment après nos aveux peu orthodoxes et néanmoins brûlants nous n'avions discuté de l'avenir de notre relation.
Notez que le lieu et la compagnie ne s'y prêtaient pas franchement...
N'empêche que ça m'a rendu tout chose.
Comment Dray voyait-il notre « couple » ? Comment l'envisageait-il ? Qu'avait-il l'intention de faire à la rentrée ? (Nda : Il se pose trop de questions ce garçon. Laisse faire maman Viviane !)
Et moi, que voulais-je au juste ?
Broaf, en ce qui me concernait c'était très simple : je voulais resté collé à Draco comme son ombre, quitte à dormir devant sa porte sur une carpette (Qui a dit que j'avais perdu mes testicules jusqu'à la garde ? 'Voulez vérifier ?).
Et le regard des autres ? M'en fous complètement m'dame.
Au contraire, j'avais la très ferme intention de parader au bras de mon Drakynouchet d'amour ! (Nda : le digne neveu de Pétunia dans ses œuvres).
Sauf que cette belle philosophie de vie a été fortement ébranlée le matin de la rentrée, alors que toute la fourchette entre 16 et 17ans se préparait avec plus ou moins d'enthousiasme à retourner dans notre cher collège retrouver nos respectés professeurs bien aimés. Meuh non j'fayote pas, qu'est ce qui vous fait dire ça d'abord ?
Les détenteurs du permis avaient prévu de transplaner et alors que je m'apprêtais courageusement à descendre l'escalier en direction du salon en trimballant mon habituelle montagne de bagages, Draco m'a attrapé le bras, initiative risquée si l'on considère qu'il a failli se prendre mon grimoire d'histoire de la magie sur le pied, et m'a sorti en me regardant droit dans les yeux : « Dès que nous serons à Poudlard, ne m'approche plus, OK ? Ne me touche pas, ne me parle pas. »
Et il m'a dépassé, a dévalé les marches et a transplané avant tout le monde, me plantant là, cryogénisé.
Il a fallu que Mione vienne me chercher par la peau du cul pour que je décolle.
Mais qu'est ce qu'il me faisait là le Draco ?
Je savais pas pourquoi mais j'avais comme le sale pressentiment qu'il préparait un truc.
A moins qu'il ne veuille réellement plus que je l'approche ? C'était une rupture ?...
Je me suis perdu en conjonctures et ai répondu aux questions de Ron par un mutisme digne d'une carpe aphone. Heureusement, Mione lui a fait la boucler avec l'air de quelqu'un qui sait quelque chose.
Dans notre dortoir, j'ai rangé machinalement mes affaires. Mon cerveau s'était déconnecté, tous les fichiers y compris le programme de lancement se sont effacés.
Empty files.
No data.
Game over.
A midi j'avais repris un semblant de contenance et je me suis dirigé vers la table rouge et or.
En face de moi, je me suis mit à fixer un Malfoy en pleine discussion chuchotée avec un Blaise Zabini qui avait apparemment une folle envie d'attraper le blond par les épaules et de le secouer comme un vulgaire milk-shake à la vanille.
Se tournant dans ma direction, ledit milk-shake m'a aperçu et a répondu à mon expression enragée par un de ses petits sourires en coin que j'ai appris à interpréter par « j'suis en train de préparer un truc du tonnerre mon coco tu va en rester sur le derche » (Nda : sauf peut-être qu'il s'exprimerait d'une manière légèrement plus distinguée si tu veux mon avis).
J'ai commencé à m'inquiéter sérieusement.
Je me suis tourné vers Mione pour lui faire part de mes impressions et je me suis alors aperçu qu'elle arborait la même expression à quelques zygomatiques près.
« Mione... » Ai-je commencé, maintenant franchement paniqué (Nda : on ne dit pas « je suis paniqué » mais « je cherche un mec »).
« Chut ! » dit-elle en levant une main, « Dumbledore va commencer son discours ! ».
En effet, le Dabe s'était mis debout et levait les bras tel un politicien pour réclamer notre attention.
« Chers élèves, chers professeurs ! J'espère que vous avez tous passé un joyeux Noël et je vous souhaite une heureuse année durant laquelle vous n'auriez à subir ni menaces, ni chantage, ni blessures, ni mort violente et prématurée. Notre indispensable concierge, Mr Rusard, me demande de vous signifier que les boules de neige à tête chercheuse sont prohibées dans toute l'enceinte du château ainsi que... »
Dumby s'interrompit et tourna son regard en direction du remue-ménage provenant de la table des Serpentard.
Draco s'était levé et se dirigeait en direction de l'estrade d'un air déterminé, négligeant de répondre aux questions et aux exclamations de ses condisciples désorientés.
Arrivé à coté du directeur, il lui a tiré sur le col pour l'amener à se pencher et lui a dit quelque chose à l'oreille.
Au fur et à mesure que Draco parlait, le visage de Dumbledore se transformait et lorsqu'il eut fini, il arborait une expression réjouie.
Ciel.
Il fit un geste ample du bras et se recula, laissant la place au blond qui se mit face à l'assistance d'où s'élevaient de nombreux murmures.
« Mais à quoi il joue Malfoy ! » S'exclama Seamus à ma droite.
Draco essaya de prendre la parole mais, dans le brouhaha assourdissant, sa voix de soprano se faisait difficilement entendre.
Excédé, il glissa deux doigts dans sa bouche (Nda : à quoi pensez vous, bande de petits pervers ?) et émit un sifflet retentissant.
Silence dans la salle.
« Bon ! » Il mit ses poings sur ses hanches.
« Est-ce que tout le monde me voit ? Est-ce que tout le monde m'entend ? (Nda : désolée, j'ai pas pu m'en empêcher ! ;p).
Je m'excuse d'interrompre le si attendu et populaire discours du vie... du professeur Dumbledore, mais j'ai une annonce à passer.
-Vire ton cul de là, Malfoy ! Beugla une voix venant de la table des Serdaigle.
-Ferme la fosse septique implantée sous ton blair, Corner, ou je te colle du Calgon dans tes neuf orifices ! Donc, ou en étais-je ?... Ah, oui. J'ai le plaisir de vous annoncer que je me suis depuis quelque temps épris d'une personne... »
Des sons divers et variés provinrent de la table verte et argent.
J'étais, pour ma part, complètement hypnotisé par mon serpent (Nda : aiiiiie confiance... croiiiis en moiiii... cf le livre de la jungle ! )
« ...à qui je voudrais demander quelque chose. »
Il planta son regard (anthracite, ciel d'orage, mercure, tilleul, acier, métal en fusion ou c'que vous voulez) dans le mien et tendit la main dans ma direction :
« Harry, veux-tu me pacser ? »
J'avais bien vu les lèvres de Draco bouger, j'avais bien entendu les sons en sortir mais visiblement je n'arrivais pas à trouver le bon codec pour retranscrire.
Est-ce que j'ai entendu ce que je crois que j'ai entendu ou est-ce que je crois avoir entendu ce que je n'ai pas entendu mais que je voudrais avoir entendu ?
Je suis resté pétrifié tel la gargouille, la bouche béante, tandis qu'autour de moi les réactions les plus diverses et les plus violentes éclataient :
Hermione a poussé un glapissement à la limite extrême du suraigu, Ron s'est évanoui la tête la première dans ses épinards, Seamus a éclaté de rire puis s'est brusquement interrompu, horrifié de voir que ce n'était pas une bonne blague, et des hurlements divers ont fusé un peu partout, j'ai notamment perçu un rugissement impressionnant que j'ai attribué à Pansy Parkinson (j'espère qu'elle a sa muselière).
Ginny m'a envoyé un coup de coude qui m'a probablement brisé trois côtes et j'ai réalisé que Dray me fixait toujours, imperturbable, ainsi que tout le reste de la salle.
A la table des professeurs, la Mac Go semblait au bord de la crise d'apoplexie, Hagrid retenait négligemment de la main Rogue qui essayait de se ruer sur son filleul et Dumby m'observait d'un air amusé. Tu prends ton pied, hein, vieux pervers !
Et moi je ne bougeais toujours pas. Draco tendit un peu plus les doigts et formula silencieusement mon prénom en me faisant les yeux du chat dans Shrek 2.
J'ai bondi sur mes pieds comme un ressort et j'ai contourné la table au milieu d'un silence cosmique.
« Harry, tu va où ?... » Me demanda Neville alors que je passais devant lui.
«-Aux toilettes, lui ai-je répondu.
-Ah, bon. »
Crétin.
J'ai eu en traversant la salle la même impression que quelques jours auparavant sauf que ce n'était plus uniquement Draco qui me fixait mais l'intégralité de Poudlard.
C'te trouille !
Je suis passé devant Zabini qui se tenait la tête entre les mains ainsi que Crabbe et Goyle qui ceinturaient Pansy afin qu'elle ne morde pas.
Arrivé devant Draco, il m'a attrapé par la taille et m'a questionné du regard. J'ai balancé tout le sang de mon corps dans mes joues et j'ai battu des cils en soufflant un « Voui » de jeune pucelle.
Mon fiancé (yarglaaa) m'a alors roulé un palot hollywoodien avec système rotatif intégré.
L'assemblée a poussé un mélange de « Ôôôôôôôôôh ! », de « Ââââââââw ! » et de « YEEEUUUURRK ! ».
Mais fermez vos gueules un peu, y'a même plus moyen de se rouler des pelles en public tranquille alors ?
L'auteur reprend ici la narration au protagoniste (Harry : de quel droit ?) Du droit de celle qui décide de si il y aura un Happy End ou pas !
Non mais sans blague !
Je vais vous la faire rapide : (pas la peine de grogner, je commence à avoir mal au dos) Harry et Draco se sont pacsés (en attendant l'autorisation du mariage gay grrrrr) dans un ravissant costume trois pièces saumon pour Dray et un blanc pour 'Ry. Blaise et Ron ont été leurs témoins.
Le plus dur lors de la cérémonie aura été d'empêcher les Gryffondor et les Serpentard de se taper dessus lors du lancer de bouquet.
Le jeune couple a acheté un ravissant cottage en banlieue de Londres, Draco est devenu médicomage et Harry attrapeur professionnel (Maugrey a failli s'en suicider), ils ont vécu heureux et n'ont pas eu un seul enfant (naon, même pas d'adoption, on est bien plus peinards comme ça.)
THE END !
(pour de bon)
...oOo...
Et voila, c'est la FIN ! (l'auteur écrase une larme)
Maintenant je vais me consacrer à la rédaction d' « Hortense » (quand j'aurais retrouvé le manuscrit)...
... et peut-être, qui sait, un p'tit OS ?... si vous êtes sages !
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout sans tomber dans les pommes suite à ma navrante stupidité doublée d'une disjoncture totale de toutes les zones du cerveau, et double ration de poutous à tous ceux qui m'ont reviewée !
(l'auteur fait la danse de la fanfic finie autour de son ordi en poussant des cris guerriers qui alertent sa grand mère chez qui elle squatte depuis une semaine et qui essaye de la coucher et de la mettre sous valium.)
A LA PROCHAINE !