Voici ma premiére fanfiction yaoi, et de surcroît ma premiére fanfiction sur Harry Potter que j'ose publier! Please, soyez indulgents/tes! Et laissez une petite review, ça fait toujours plaisir...

Les personnages appartiennent tous corps et âme à J.K Rowling, et c'est déja bien généreux de sa part de me laisser les détourner comme je m'appréte à le faire.

(Dans les pensées de Harry. Oui, je sais, ça va être chelou ! )

Zourgnf.

Où suis-je ? Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ?

Mon pauvre petit cerveau est en purée et manifeste une grande envie de s'échapper de mon crâne en tapant à grands coups dedans. Beuh, j'ai comme l'impression d'avoir un rat mort coincé derrière les molaires… Ah, oui, c'est vrai… J'ai du me bourrer un peu trop hier soir, et ceci est ma punition divine. Mais ça ne règle pas la question du « ou suis-je », voyez-vous.

Réfléchissons. Arg, pas trop, ça fait bobo à la tête.

Cui-cui.

Y'a des trucs qui font cui-cui pas loin.

Des piafs.

Et ce truc très douloureux qui me brûle les paupières, c'est le soleil.

Et pis si ça me gratte le bas du dos c'est sûrement parce que je suis étalé dans de l'herbe.

Je suis donc allé cuver quelque part dans les fourrés du parc, CQFD. Bon, ça, c'est réglé. Mais ce qui m'intrigue vraiment, c'est le bras que je sens en travers de ma poitrine, la paire de jambes passées entre les miennes et le souffle régulier qui me chatouille furieusement l'oreille.

Oh non, j'ai recommencé.

C'est pas vrai hein, je peux pas m'en empêcher. Je me suis bituré la gueule à la fête d'anniversaire de Dumby (qui soit dit en passant ne fait pas du tout ses 88 ans) et de toute évidence j'ai fini la soirée à fricoter méchamment dans les hortensias. Mais enfin bon, comme dirait Sirius, je suis un jeune homme plein de… de vigueur. Oui, c'est ça, de vigueur.

Et maintenant THE question qui bien sûr s'impose à ce qui me reste de neurones connectées est la suivante :

Quelle est l'identité de mon accompagnateur/trice de cuite dont je vais hélas devoir prendre congé selon la méthode dite à la française, c'est à dire je me carapate discrètement et je la joue alzaimer si jamais l'individu évoque les évènements par la suite.

Au fait, garçon ou fille ce coup-ci ? J'en sais rien et je m'en fout. Pourvu que ce soit pas quelqu'un de chiant qui me pète un scandale ou pire, qui réclame l'exclusivité de mon corps de jeune dieu. Ce serait franchement pas sympa pour tout ceux qui fantasment sur moi ça…

Je crois que je vais ouvrir les yeux maintenant, ouais, ce serait bien pour commencer.

A la une, à la deux…

« …Ouuaaarrrgmmrrrffff… »

Quoi, vous ne parlez pas le dialecte de l'homme des cavernes ? C'est pourtant une expression bien connue des sapiens sapiens qui veut dire à peu prés ça : Sapristi, que les rayons matinaux de l'astre solaire tapent ma foi fort douloureusement sur mes globes oculaires !

En plus j'ai des cheveux plein la figure.

Je précise, pas les miens vu que lesdits cheveux sont blonds.

Blonds très clairs et tout doux. hmmm, shampooing à l'amande douce ? Excellent choix.

Si je me fie à la perception instinctive que j'ai du corps pressé contre moi (et croyez moi je touche ma bille dans ce domaine, question d'habitude), c'est un individu mâle qui me ronfle dans le cou.

Super, youpi.

Au prix d'un effort surhumain, je me redresse sur les coudes, mister velcro toujours scratché à moi.

ZGUEU !

Mais mais mais je le reconnais ce petit blond svelte, je le reconnais ce petit connard venimeux et bandant !

J'ai flirté avec Malfoy hier soir, et apparemment pas qu'un peu ! J'ai peloté cet ange tout droit sorti d'un tableau raphaëlite ! Je suis à deux doigts de repartir dans les vapes pour cause de surchauffe, ce qui ne serait pas à franchement parler une manière d'arranger ma situation.

Toujours profondément endormi, le serpentard resserre son étreinte autour de ma taille et niche sa tête contre mon torse en reniflant. WAAH ! Lâââche-euh moi, espèce… Espèce de sale blondinet adorablement endormi !…

On se calme, on respire, on essaye de contrôler ses afflux sanguins.

Ôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôômmm…

Bon, un point rassurant : si la chemise de Malfoy est grande ouverte et la mienne carrément partie en vacances, au moins nos pantalons sont toujours fidèles au poste. Je suis donc tombé en coma éthylique avant d'attenter à sa vertu, c'est déjà ça.

Enfin, quand je dit vertu…

La moitié des serpentards lui est déjà passé dessus, et il ne se prive pas de s'afficher avec ses conquêtes, ce p'tit con ! Et ça a le don de me faire rager…

Putain, j'entends des bruits de voix ! Alors , ça devient compromettant, c'est pas le moment de délirer sur son tableau de chasse.

On laisse tomber la méthode française, on va la jouer plutôt façon bourrin : je saute sur mes pieds (woé, ça tangue) en m'arrachant brusquement de l'autre pot de glu qui s'affale avec un « Hey ! » de protestation sonore. Désolé mon chou, mais le coussin se fait la malle. Démerde-toi, et bonne chance, n'est-ce pas.

J'attrape à la volée ma chemise accrochée à un cyprès et l'enfile en slalomant a tout vitesse dans les allées. Heureusement qu'en ce dimanche matin 90 de la population de Poudlard dort encore, car il est difficile de ne pas paraître suspect quand on traverse les couloirs tel une fusée Ariane VI, la chemise en vrac et le teint oscillant sûrement entre l'écarlate et le grisâtre.

Faites que Ron et Hermione ne soient pas dans la salle commune. Faites qu'ils dorment encore, de préférence dans le même pieu. Faites qu'ils ne m'interceptent pas avec leur questionnaire habituel digne de la gestapo…

« …Le mot de passe ?… » Qu'est-ce qu'elle a à me regarder comme ça la grosse ? (nda: hey, kess t'as contre les grosses!)

« Superqualifragilistickéspialidocious. »

J'vous jure qu'un de ces quatre je mettrai la main sur celui qui décide de ces foutus mots de passe, et ce sera pas pour lui chanter que c'est le morceau de sucre qui aide la médecine à couler.

Ooooh quelle chance, devinez qui m'attends impatiemment dans la salle commune…

Oï, oï, oï, Hermione tire une sale tronche. La soirée à pas du se dérouler selon ses plans. Elle devrait m'écouter et accepter ce putain de philtre, ça accélèrerait considérablement les choses avec ce dadais de Ron. Enfin bon, chuis pas le modèle de la réussite amoureuse non plus hein, moi ce serait plutôt « vite baiser, vite oublier » ma devise. Tiens c'est pas mal ça, je devrais demander à Mme Weasley de me tricoter un pull avec ça dessus pour me changer des vifs d'or.

Pour l'instant je suis franchement pas d'humeur, j'ai un besoin furieux d'aller m'affaler dans mon lit pour finire ma nuit, de préférence seul.

Sans serpentard souple et tiède lové contre mes hanches.

Mrroowww… Hou là, je m'égare.

Si je continue à foncer tout droit devant Ron et Hermione sans m'arrêter, peut-être qu'ils capteront le message.

Faut croire que non, Hermione me chope par la ceinture en pleine course et tire vigoureusement en arrière.

Heugnfff ! Bordel, quelle violence chez cette fille, qu'elle passe ses nerfs sur quelqu'un d'autre, merde ! J'ai le souffle coupé, je vais mourir. Parfaitement.

« Harry ! » Grm. Pas la peine de percer mes tympans mon vieux. Au cas ou tu n'aurais pas remarqué je suis juste en face de toi, pas en haut de la tour d'astronomie…

« Où étais-tu passé ? J'ai perdu le fil de ta soirée après ton bras de fer avec Parkinson. Ca va, t'as plus mal au bras ? Alors ! Avec qui tu t'es éclipsé ce coup-ci ? »

Il prend toujours mes coucheries pour des distractions très amusantes celui-là. Mais cette fois-ci, ne comptez pas sur un compte-rendu détaillé, les copains ! Malfoy c'est mon fantasme perso à moi, et de plus je ne veux pas risquer la crise d'apoplexie chez le rouquemoute.

Je suis fatigué, je viens d'avoir un choc émotionnel (bah oui, quoi !), tout ce que je voudrais c'est dormir, histoire de ne plus penser à rien.

« Avec personne. J'ai trop forcé sur le Malibu-citrouille, je suis allé cuver dans un coin du parc et je viens de me réveiller.

Non ! Harry Potter la sex-bombe de Poudlard, celui qui à été élu la plus belle paire de fesses des gryffondors, a fini la soirée sans compagnie !

Fais-toi une raison ! Et maintenant, si tu voulais bien arrêter de hurler comme le digne fils de Molly, mon cerveau pourrait peut-être arrêter de résonner, merci. Lâche moi le caleçon steuplaît Mione, faut que j'aille dormir là. (air très sceptique d'Hermione qui ne pipe mot. D'ailleurs elle ne pipe rien du tout si on va par là. Oh non, méchant Harry, on dit pas des trucs comme ça sur celle qui te laisse pomper ses disserts de métamorphose.)

Tu as quand même l'air bizarre Harry, tu es sûr que…

Mé ouééé ! » Je redémarre à toute bombe et m'engouffre dans les escaliers du dortoir en lui laissant l'étiquette de mon Calvin Klein entre les mains.

Ooooooh…

Je n'arrive pas à dormir, mes pensées sont squattées par Drago.

Ca fait sept ans que je fantasme sur lui. Et oui, depuis mes onze ans, je suis du genre précoce. Il est trop miam-miam, trop wow, avec son petit air sadique, ses hanches bien fines, son… Putain je me fait violence pendant des années pour ne pas lui sauter dessus, et juste à cause d'un soir de beuverie…

Et le pire c'est que je me souviens de rien ! C'est pas juste !

Hé, attendez une minute…

De toute évidence il a pas dit non !

Bah, il devait être sérieusement bourré lui aussi, il un grave penchant pour le wisky-coca-fraise-vodka (avec une cerise).

Raaah, des fois j'aimerais être un serpentard. Ce petit connard de Zabini ne s'est jamais privé pour le tripoter à longueur de journée, lui ! Te me lui ficherais mon poing dans la gueule à celui-là…

Enfin bref.

Avec un peu (beaucoup) de chance, mon blondinet n'a pas vu la tête du malotru qui l'a envoyé valdinguer dans le gazon ce matin et il ne recolle pas non plus la soirée d'hier.

J'ai du m'excuser platement auprès d'Hermione (en gros je me suis aplatit sur le tapis en sanglotant) pour obtenir un peu de sa salutaire potion anti-gueule de bois.

Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis frais comme un gardon mais au moins je n'ai plus 36 petits Dragos qui me gravitent autour de la tête en me lançant des sourires narquois.

Eeet maintenant, direction la grande salle pour le déjeuner. Beeeuuh… Juste un verre d'eau et un morceau de sucre pour moi, merci !

Je suis mal, très, très mal : Malfoy n'a pas oublié la soirée DU TOUT vu comme il me mate sans interruption avec cette expression, ce sourire bien à lui, celui qui me file des crampes dans les reins.

Je répète, je suis mal.

Ce que je lit dans son regard ne présage rien de bon, mais alors rien du tout…

Qu'est-ce qu'il va me faire, mais qu'est-ce qu'il va me faire !

(1/4 d'heure + tard) J'en ai ras le bol total de me faire cuisiner par Ron et Hermione.

Visiblement ils ont été moyennement convaincu par mon speech selon lequel je serais tombé ivre mort avant d'avoir pu lever quoi que ce soit. Par Merlin, ma perversité se lirait donc sur mon visage ?

Ras le bol aussi du blond qui me fixe toujours, à croire qu'il a chopé une conjonctivite gratinée.

Je crois que je vais aller me recoucher, histoire de fantasmer tranquillement dans mon coin. Non, il ne faut pas ! Couché, Harry ! Sage !

Il faut impérativement que je vire l'épisode de mon cerveau sous peine de devenir méga givré ou alors irrémédiablement et totalement obsédé. (qui a dit « c'est déjà le cas » !)

« Harry, tu sors déjà de table ? Mais tu n'as rien mangé, tu…

Lâche moi un peu la grappe Mione, merde ! » Oups. Dérapage. Là, je l'ai très gravement vexée, je sens que tôt ou tard elle me le fera payer.

Bof, tant pis, pour l'instant j'ai d'autres dragons à fouetter. Tais-toi cerveau, pas ce genre de lapsus s'il te plaît ! Après maso, je deviendrais sado ? Ben tiens.

Surtout bien passer devant Malfoy l'air ultra dégagé et bien dans mes baskets.

Je ne le vois pas, il n'existe pas. Je ne le vois pas, il n'ex… Wow, le regard volcanique ! Y'a que lui pour en faire des comme ça, mais c'est la première fois que je lui sert de cible. La vache, fais chauuud… On peut rallumer la clim' siouplaît ? Merci.

J'arriverai jamais à cette putain de porte ou quoi ? C'est pas possible, ils ont agrandi cette salle magiquement sans me prévenir.

Ouf, dehors.

Je colle mon front et une autre partie de mon anatomie contre la pierre glacée du couloir sans plus me préoccuper que ça des petits premières années qui me regardent comme le chtarbé intégral que je suis.

Aaah, ça fait du bien… Le balafré a le cerveau qui frit dans son propre jus.

Si ça se trouve, Voldy m'a refilé son homosexualité débridée en rabe du fourchelang et autres joyeusetés ? C'était un grand adepte du SM mister le mage noir. Y paraît qu'une fois Rogue a pas pu s'en asseoir pendant une semaine.

Bon je vais pas rester là toute la journée non plus, direction la tour gryffondor.

Tant mieux, y'a pas un pelo en vue dans les couloirs, juste ma pomme et quatre ou cinq araignées.

Hmmm, calme, paix, silence…

C'est marrant, je ne me figurais pas Malfoy mince à ce point là, si souple et si galbé. Si ce n'était ses fins muscles dus au quidditch, il pourrait aisément se travestir en fille. Ca ne l'empêche pas non plus d'être viril, hein !

…Androgyne…

C'est ça, Drago est l'incarnation du mot androgyne.

Si seulement il n'y avait pas eu ces importuns, je l'aurais bien gardé enroulé autour de moi une heure ou deux… Houlàlà, on se calme, sinon je vais repartir en boucle.

Il faut que j'arrête de réagir au quart de tour comme ça à chaque fois que j'évoque cette scène.

En fait pour bien faire il faudrait que j'arrête de réagir au quart de tour à chaque fois que j'évoque Malfoy. Non, ça ce n'est pas Potterement possible.

« Je ne savais pas que tu étais gay, Potter. »

OUAAAARPS !

J'ai frôlé de très, très prés l'infarctus là ! Bordel de putain de petit blond qui arrive sournoisement par-devers moi !

J'effectue un rapide demi-tour accompagné d'un soupçon de dérapage partiellement contrôlé et lui lance un regard que j'espère digne d'un iceberg.

«Pour ton information Malfoy, je suis bi. Et moi je ne le clame pas partout et je ne roule pas des gadins au premier ahuri venu comme toi.

Dis donc, t'es jaloux ?

K-k-k-kouâââ ! (en plein dans le mille) Ne prends pas tes désirs pour des réalités non plus !

Apparemment je ne te rebute pas tant que ça, Potty chéri, vu ton empressement d'hier soir. (option coucher de soleil facial pour Potter)

J'étais bourré à mort, merde ! Dans cet état je saute sur le premier bout de bidasse venu ! » Là, je l'ai vexé. L'héritier des Malfoys n'a pas apprécié d'être qualifié de «premier bout de bidasse venu», il en est tout chiffonné.

J'essaye d'en profiter pour le planter là mais il me rattrape par le bras.

Alerte contact physique ! Alerte contact physique ! Hormones en mode rouge !

« Lâche-moi !

Ben quoi Potter, pourquoi tu te tortilles comme ça, je croyais que je ne te faisais pas d'effet ? (oooh le sale petit sourire !) Ou alors peut-être que je te dégoûte carrément ?… (c'est quoi cet air ironique, hein ?)

Mais lâche moi les burnes ! Je ne me souviens même pas de ce qu'on a bien pu foutre à cette putain de soirée, bordel !

Ah ne sois pas grossier, hein, Potter. Et d'abord c'est ton bras que je tiens, pas tes… Bref. Hm, tu ne te souviens de rien ? Dommage pour toi, j'étais particulièrement en forme. Note qu'on a pas pu pousser bien loin, vu que tu t'es quasiment écroulé tout de suite. Freine un peu sur la vodka, et la prochaine fois…

T'es complètement maboul ! Lâche moi maintenant ! » J'arrache mon bras du serpentard et fonce droit devant moi le plus vite possible sans me mettre à courir. Manquerait plus qu'il s'imagine qu'il m'impressionne.

Ahahahahaha… Ah… Hrm.

« La prochaine fois »

Malfoy a dit « la prochaine fois ».

Ohmondieumondieumondieumondieumondieu.

Drago regarda le gryffondor s'éloigner rapidement, un petit sourire au coin des lèvres.

« C'est dingue comme il tortille du cul celui-là. Hé Potter, la route est droite…

Alors comme ça le survivant est gay ? Et pas qu'un peu, d'après mes modestes souvenirs. (son sourire s'accentua tandis qu'il faisait demi-tour vers les appartements des serpentards)

Et moi qui croyait que les gryffondors portaient tous leur testostérone en bandoulière…

Mais maintenant que je sais que cette bombe est homo, ça change complètement la donne, oh oui ! Tu me branches Potter et crois-moi quand je m'attaque à une proie, elle ne résiste jamais très longtemps… » (ce coup-ci son sourire s'étalait d'une oreille à l'autre et il pénétra dans sa salle commune en fredonnant «it's raining men… » sous le regard intrigué de Pansy Parkinson, occupée à feuilleter un numéro de sorciére-hebdo consacré à l'épilation massive)

Et voilà, fin du premier chapitre! Ouf! (viviane s'applaudit toute seule devant son ordi comme une débile)

Une petite review? Alleeeeez, c'est gratuit et c'est vite fait! Remarque, pour qu'il y ai des reviews, il faut déja que quelques pelos se soient égarés jusqu'à cette fic... TT