Titre : Nos amis les Snapiens

Auteur : myrmeca

Spoiler : Spoil Tome 6 à peine entrevu...

Disclaimer : Tout appartient soit à la sublime JKR soit au merveilleux Bernard Werber et je ne me fais pas payer, hihi.

Résumé : Parodie de Nos amis les Humains, une pièce de théâtre de Werber que j'adore, mais avec deux cobayes « humains » plutôt mal choisis lol !

Note de l'auteur : Je dédie cette fic à ma Greemy chérie, ma bêta à moi, qui m'a donné cette idée avec sa propre fic : « Accouplement inter-espèce ». Zibous zizine je t'adore !


Chapitre un : La cage

Trois coups résonnent dans l'obscurité. Une vive lumière jaillit brusquement.

Un homme, seul, ébloui, recule en se protégeant les yeux.

En se retournant, il découvre que le mur du fond et les parois latérales font miroir. Il les longe, les palpe, et se retrouve face à une grande vitre.

L'homme est dans une cage.

Il tâte les poches de sa longue robe de Sorcier noire et pousse un soupir désespéré en ne trouvant pas ce qu'il cherche.

Il recule de quelques pas pour prendre de l'élan, puis se rue vers la vitre et s'écrase contre elle dans un grand bruit sourd.

Quelque peu sonné, il se masse l'épaule.

- Aouch !

L'homme approche lentement son visage de la paroi transparente. Il s'arrête et fixe intensément la vitre comme s'il voyait au loin un détail particulièrement agaçant. Son regard dévie et s'arrête encore une fois. Sa voix rauque et brutale résonne soudain.

- Il y a quelqu'un ? Qui a allumé la lumière ? Qui êtes-vous ?

Il fixe la vitre – plus énervé cette fois-ci.

- Je sais que vous m'observez. Ce petit jeu a assez duré !

Il fait une fois encore le tour de la pièce et fouille à nouveau dans sa robe comme s'il était persuadé qu'il allait y trouver quelque chose d'essentiel.

Il revient vers la vitre et se campe sur ses deux pieds en faisant voler la cape fixée à ses épaules comme s'il y avait du vent dans la cage.

- D'accord, grogne-t-il. C'est très amusant, mais les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures. LAISSEZ-MOI SORTIR D'ICI !

Soudain, la lumière s'éteint.

- Hé !

La lumière réapparaît. Il aperçoit alors devant lui un monticule noir indéfinissable. L'homme s'approche avec curiosité.

Il distingue d'abord une chevelure noire en bataille, puis une oreille surmontée d'une monture de lunettes.

C'est un jeune homme qu'il reconnaît bien…


Il bouge avec lenteur et se redresse dans un mouvement félin, faisant apparaître une robe noire identique à celle de l'homme, quoiqu'un peu plus courte et un blason de Poudlard aux couleurs de Gryffondor.

L'homme recule. Le jeune homme passe une main dans ses cheveux bruns et dévoile son visage. Deux grands yeux verts… Il baille en se frottant les paupières.

Il toise l'autre, ouvre des yeux ronds, hésite, puis pousse un grand cri.

L'homme sursaute, surpris, mais continue de le fixer avec une certaine rage mêlée de froideur.

Le jeune homme reprend une ample inspiration puis, comme un animal sauvage, pousse un cri encore plus aigu, comme pour effrayer l'autre homme.

Encore posé sur ses fesses, le jeune homme rampe en arrière en s'aidant de ses mains jusqu'à se retrouver aculé au mur.

- Potter, ne faites donc pas l'imbécile.

Le jeune homme tâte les poches de sa robe et en sort une fine baguette de bois qu'il pointe sur l'homme.

- Evidemment, ils vous ont laissé la vôtre…

- Qu'est-ce qui se passe ? Où on est ? Répondez-moi !

- Je pensais que vous alliez me le dire, Potter. Il me semblait que cette farce était de votre cru.

- Absolument pas ! Dites-moi où on est sinon je vous jette un sort !

L'homme soupire quand Potter s'appuie au mur pour se lever en pointant toujours sa baguette sur la personne qui lui fait face.

Potter rajuste ses lunettes et sa robe de sa main gauche avant de se tourner vers la vitre.

- C'est quoi ça ? DITES-MOI OU ON EST !

- Je n'en sais rien Potter, grogne l'homme avant de rajuster lui aussi sa robe et de s'asseoir en tailleur au sol.

Le jeune homme regarde plus attentivement la vitre, puis il frappe dessus.

- Hé ! Ho ! Sortez-nous d'ici ! Appelez Dumbledore ! Vous entendez ? Au secours !

Il tape de nouveau contre la paroi.

- C'est inutile, Potter. J'ai déjà essayé. Si des personnes nous observent, elles ne veulent pas agir.

- Des « voyeurs » ? demande le jeune homme en grimaçant. On serait dans un sorte de télé géante … exhibés contre notre gré … ? N'importe quoi. Vous délirez, Professeur.

- Un peu de respect, Potter. Je ne vous permets pas !

- Pas b'soin de votre permission, c'est moi qui ai une baguette.

- … Vous n'allez tout de même pas me faire croire que grâce à ça vous vous croyez supérieur ?

- Un peu, si.

Marmonnement inaudiblede l'homme, qui cale son dos plus confortablement contre la paroi, puis ferme les yeux sans se soucier de ce que peut faire son colocataire.

- Mais qu'est-ce que vous faites, Professeur ? Aidez-moi !

L'homme releva lentement les paupières pour apercevoir son élève en train d'essayer de lancer des sorts sur la vitre - tous plus inefficaces les uns que les autres - et regarder sa baguette avec fureur, comme si c'était elle la coupable.

- Vous vous débrouillez très bien sans moi.

- Etonnamment non, voyez-vous.

L'homme esquisse un rictus carnassier.

- Etes-vous en train d'affirmer, Potter, que vous avez besoin de mon aide ?

- J'affirme que je ne sais pas où je suis, que vous prétendez que vous non plus, et que moi je veux SORTIR !

Potter frappe de rage une fois encore sur la vitre, comme si une action désespérée avait plus d'effet que tout ce qu'il avait pu faire auparavant.

- Vous ne savez pas rester calme, Potter ?

- Qu'est-ce que ça va me rapporter, d'être calme dans cette situation, hein ?

- La possibilité de réfléchir calmement à la-dite situation pour éviter de vous ridiculiser.

Potter fait de grands pas en direction de son professeur, qui a fermé les yeux à nouveau et ne fait pas un geste.

- Vous vous foutez de moi ? Regardez un peu autour de vous ! A quoi vous voulez réfléchir ? Il n'y a que cette vitre à briser pour sortir !

Sans même ouvrir les yeux, l'homme pointe le doigt vers le haut plafond et Potter lève la tête.

Une petite trappe s'y trouve, qui a l'air solidement fermée.

Le jeune homme fronce les sourcils et baisse à nouveau les yeux.

- Vous aviez l'intention de me le dire quand ?

- Quand j'aurais trouvé un moyen de la passer en vous laissant derrière moi.

- Vraiment très amusant.

- Ce n'était pas fait pour, Potter.

L'homme se lève et détache la cape qu'il avait sur les épaules pour la poser par terre.

- Qu'est-ce que vous faites ?

- Je me mets à l'aise. Il fait un peu chaud, ici.

Le jeune homme hausse un sourcil.

- C'est ça faites un strip-tease tant que vous y êtes…

- Potter, vos remarques sont le parfait reflet du vide inter-sidéral qui sépare vos deux oreilles.

- … J'ai faim.

- Qu'est-ce que je disais, marmonne l'homme en observant plus attentivement la trappe au-dessus de lui.

Le jeune homme tapote l'autre de sa baguette.

- Vous aurez peut-être besoin de ça, non ?

- Absolument pas, Potter.

- Avec un Alohomora, ce serait -

- Non ça ne serait pas.

- Mais vous m'énervez, poussez-vous que j'essaye !

L'homme s'écarte à contre-cœur dans une grimace de dégoût.

- Alohomora !

Le jeune homme observe sa baguette - qui n'a pas émis le moindre rayonnement - avec le même regard courroucé que cinq minutes auparavant. Il la secoue. Puis réessaye. Son professeur observe froidement ses tentatives.

- Vous n'êtes qu'un gamin prétentieux, Potter. Vous n'aviez pas remarqué qu'il n'y a aucune onde magique dans cette cage de verre ? Vous ne pouvez pas utiliser le moindre sort ici.

- J'ai cru remarquer, merci. Et je vous défends de me traiter de gamin, vous ne savez même pas ce que c'est d'en être un !

- Comme tout être humain, je grandis, Potter. J'ai été enfant, puis adolescent et enfin adulte.

- Tsss… Même gamin, vous étiez déjà vieux, je suis sûr !

L'homme hausse un sourcil, puis les épaules, et se remet à étudier le mécanisme de la trappe.

Potter s'installe par terre avant de prendre la parole.

- Vous pensez qu'un jour on pourra sortir d'ici ?

- C'est une possibilité à envisager. Et évitez de vous asseoir sur ma cape, Potter, je n'apprécie pas que vos bottes salissent la doublure en soie.

Le jeune homme baisse la tête pour apercevoir la cape sur laquelle il est posé et tend la main vers le tissu.

- C'est vraiment de la soie ?

- Faites confiance à votre sens du toucher si vous ne me croyez pas, Potter. Mais maintenant j'aimerais que vous vous retiriez de ce vêtement.

Potter se lève de la cape et s'installe un peu plus loin.

- Qu'est-ce que vous comptez faire ?

L'homme ne répond pas et abandonne l'observation de la trappe pour aller épousseter sa cape avant de s'y asseoir.

- Qu'est-ce que vous comptez faire ? répète l'adolescent.

- Rien, Potter.

- Comment ça, rien ?

- Il n'y a rien à faire.

- Il y a toujours quelque chose à faire !

- Nous ne sommes plus à Poudlard de toute évidence, alors j'aimerais que vous cessiez de vous comporter comme le buté Gryffondor que vous êtes là-bas. Il n'y a - rien - à - faire. Est-ce assez clair pour votre menu cerveau, Potter ?

- … Vous connaissez mon prénom ?

- Pardon ?

- Non je vous demandais juste si vous saviez quel était mon prénom.

- Et pourquoi cette question dénuée d'intérêt ?

- Parce que ça m'agace un peu de me faire appeler Potter par quelqu'un que je connais depuis presque sept ans.

- Je vous appelle par votre nom parce que je suis votre professeur de Potion !

Un sourire sardonique éclaire le visage du jeune homme.

- Je croyais que Poudlard était loin ?

L'homme se tourne brusquement vers son élève.

- Qu'est-ce que vous cherchez ?

- A ne pas m'ennuyer…

- … Vous n'êtes qu'un petit crétin immature, Potter.

- Harry. Et non je ne suis pas immature, je suis bon-vivant, nuance ! Ce qui n'est de toute évidence pas votre cas, Snape, ajoute-t-il d'un ton sarcastique.

L'homme a un mouvement rapide et enserre la gorge de son élève de sa main droite.

- Ne vous avisez plus de parler de ce que vous prétendez connaître de moi, Harry, souffle-t-il.

- Décidément, gémit le jeune homme d'une voix étranglée, c'est vraiment difficile de dialoguer avec vous.

Soudain, bruit et éclairs.

Ils se séparent d'un coup comme s'ils avaient reçu une décharge, et sont projetés aux deux extrémités de la pièce.

A suivre…


Alooooors ? Qu'en pensez-vous ? Dites-moi si c'est pitoyable, hein, mais moi j'adore perso ! Je trouve le thème à croquer !

Bon j'avoue le début de la mise en scène n'est absolument pas à moi, c'est du Werber tout craché. Mais alors du pur et dur hein, j'ai presque repris au mot les cinq premières phrases. Mais le reste est bien de moi, je vous assure !

J'ai déjà écrit un piti morceau de la suite donc si vous voulez l'avoir, en échange de quelques reviews je serai prête à accepter lol ...

( Fagine, le chantage à la review, c'est vraiment pas digne de toi. Tu maltraites le côté masochiste de tes lecteurs ! )

Mais ils me font tellement plaisir quand ils envoient des reviews !

( Rhô.. aucun savoir vivre... Bon alors si vous avez pitié d'elle, envoyez-lui une review, s'il vous plait. Regardez, elle en est réduite à se parler à elle-même ! )

Là tu es méchante avec moi, Faina.

( Tu mérites. Bon à plus les lecteurs adorés ! Poutoux ! )