Titre: Ce que veut dire l' amour !

Auteur: Harrynophile

Genre: Humour / Général

Couple: Harry / Snape ; Harry / Voldemort ( quoique leur relation soit plus filiale).

Disclaimer: Les personnages de la saga "Harry Potter" appartiennent à Mme J.K. Rowling, je ne fais que les emprunter pour mon histoire.


Commentaire de l'auteur: Je suis fatiguée ! J' ai les yeux qui se ferment tout seul ! Snif ! C' est nul d' être malade ! Mais bref, voici le quatrième chapitre de ma super fic ! J' en pleure de joie car j' ai un mal fou à faire les dialogues de Sévi-chou ! Mais le proverbe " Qui aime bien, chatie bien " se vérifie pleinement autant dans mon histoire que pour les personnages ! Plus je les aime et plus je les fais souffrir ! La pensée humaine est vraiment étrange !...


Réponse aux reviews :

(Les réponses aux review de ce chapitre ce feront dans lechapitre suivant ; pardonnez ce contre temps...)


Chapitre 4: Premiers mots, premières dents... Premiers baisers !...

A ce moment précis, le bébé se hissa hors du sac, et agrippant la manche d' un Snape décontenancé, il lui sourit et lui dit:

- Pa...pa

- Comment ça, "papa"?

Sévérus regarda l' enfant comme s' il venait de tomber du ciel avant de se ressaisir. Harry, trop occupé à essayer de faire lacher le bébé, ne put admirer cette émotion fugace particulière, et rarissime, qui passa sur le visage de son professeur, comme une ombre.

- J' exige des explications, Potter ? Qu' est-ce que tout cela signifie ? D' où vient cet enfant ? S' emporta t-il en arrachant sa manche de la petite main d' un coup d' épaule, sans succès.

" Quand il veut pas lâcher celui-là !..." Songea le jeune Griffondor, for de son expérience personnel.

- Lâche-le, toi ! S' écria Harry, s' imaginant ce que pourrait lui faire Snape si l' enfant ne le lâchait pas, puis s' adressant à ce dernier. Je... Je vais tout vous expliquer, professeur... En fait, cet enfant est...

-Mama ! s' exclama alors le petit ange en se retournant vers Harry, assis sur le bureau, tout sourire.

Il se mit à battre des mains sur la table, rigolant, observant la mine déconfite des deux protagonistes en face de lui.

" Je rêve où cet enfant à appeler Potter "maman" ? C' est impossible, et puis qu' est-ce que c' est cette histoire de "papa" ? " Pensa le professeur de potions de plus en plus perplexe. " Je ne me rappelle pas avoir fait quoi ce soit avec lui ? Surtout pas lui, je le hais ce sale gosse !"

- Ca ne va pas de m' appeler maman, non ! J' suis un garçon au cas où tu ne l' aurais pas remarqué ! S' emporta le jeune homme, oubliant complètement qu' il s' adressait à un bébé de six mois.

- Au cas où vous ne sauriez pas, monsieur Potter, ce qui ne m' étonne pas de vous, c' est qu' il existe un moyen pour permettre à un sorcier d' enfanter ! Souligna Snape d' un ton autain, sans y prendre garde, voulant juste faire remarquer au jeune garçon son idiotie congénitale héréditaire.

Mais lorsqu' il leva les yeux sur ce dernier, et vit l' air attéré d' Harry, il comprit son erreur.

" Il sous-entends quoi là ? Que j' aurais fait cet enfant, avec LUI !" S' écria Harry en son for intérieur, scandalisé. " Plutôt mourir que de faire des... "choses" avec lui !"

- Je suis tout à fait d' accord avec vous ! S' exclama Sévérus, dédaigneux, faisant comprendre Harry par son regard noir qu' il l' avait parfaitement entendu penser, comme s' il l' avait crié à voix haute. Alors expliquez moi d' où sort cet enfant et pourquoi s' entête t-il à me prendre pour son père ! Attention, je veux toute la vérité, ou alors, j' enlève quatre cent points à Griffondor et vous passerez la fin de votre année scolaire en retenue avec Rusard !

- Vous n' avez pas le droit de m' enlever autant de ... ! S' emporta tout de suite le jeune garçon avant de s' interrompre et de baisser les yeux, rouge de honte devant son professeur, se rendant compte qu' il avait vu dans son esprit.

Il n' osa plus bouger, reculant du bureau, relâchant inconsciemment sa prise sur le petit qui en profita pour saisir à deux mains le bras gauche de Sévérus.

- Aïe ! S' écria ce dernier, retirant rapidement son bras douloureux de l' étau dans lequel il se trouvait.

Relevant soudain sa manche, ne tenant pas compte de la présence d' Harry dans la pièce, il vit que la marque des ténèbres s' était mise à lui brûler au moment précis où le nourisson l' avait touché. Cette dernière était rouge et dansait sous les yeux horrifiés de son porteur.

- Qu' est-ce que cela veut dire ! S' emporta t-il, se levant brusquement et se dirigant vers le jeune garçon.

- C' est ce que je voulais vous expliquer ! Bredouilla Harry, pris de panique. En fait, cet enfant est ... Lord Voldemort !

- Vous me prenez pour un imbécile ! Rugit le professeur hors de ses gonds.

- Un instant, Sévérus ! Je vais tout vous expliquer ! S' exclama le professeur Dumbledore, qui fit son apparition dans la pièce, à ce moment précis.

- Albus !

- Professeur Dumbledore ! S' exclama Harry, voyant son arrivée comme une délivrance.

" Je suis sûr qu' il a écouté à la porte, et qu' il est rentré à cet instant pour faire son petit effet !" Pesta Sévérus en lui-même, scrutant le visage débonnaire de son supérieur avec un oeil noir.

- Je vous ai vu emmener Monsieur Potter tout à l' heure dans la grande salle, et j' ai pensé que vous auriez besoin de quelques éclairages sur certaines questions ! Répondit le vieil homme, les yeux malicieux. Et je pense que j' ai bien fait puisque vous avez découvert "notre" petit secret !

Il fit un petit clin d' oeil à Harry, et une lumière se fit dans l' esprit d' un Sévérus qui pensait trop, scandalisé.

" Non ! Ce serait l' enfant de... De Dumbledore et de Potter ! Quel horreur ! Je le savais vicelard mais pas à ce point là !"

Dumbledore le regarda, un sourire aux lèvres et une lueur traversa ses pupilles derrière ses lunettes en demi-lune. Il s' avança vers le bureau du professeur de potions et prit dans ses bras le bambin qui se mit à lui tirer la barbe par jeu.

- Pour qu' il n' y ait aucune méprise, Sévérus, je dois vous dire qu' Harry a bien dit la vérité concernant l' identité de cet enfant ! Il s' agit bien de Lord Voldemort, qui s' est retrouvé dans cet état par un curieux concours de circonstance !

- Mensonge ! S' exclama ce dernier, refusant de reconnaître une vérité bien peu crédible.

- Vous en avez eu la preuve tout à l' heure lorsqu' il a frolé votre marque ! Poursuivit Albus, toujours aussi calme. Mais laissez moi vous expliquer !..

Il s' installa sur le siège en face du bureau et invita les deux autres à en faire de même. Le professeur Snape regagna lentement son fauteuil, ne quittant pas des yeux ceux de Dumbledore. Harry déclina d' un signe de tête l' invitation, préférant rester debout près de la porte, hors de la portée du directeur des Serpentard. Albus raconta alors tout ce qui c' était passé la nuit dernière et les conséquences que cela entraîna, ainsi que la décision qui fut prise par la suite.

- Je devais vous en parler ce matin mais je n' ai pas pu, du fait de mon emploi du temps surchargé ! Dit Dumbledore pour terminer son récit.

" Vous l' avez oublié, oui ?" S' indigna intérieurement Sévérus, amer. " Je suis sûr que cette situation vous amuse !"

- Bien sûr, tout cela doit rester secret car vous imaginez bien les conséquences si on apprenait la disparition du Seigneur des ténèbres et de sa nouvelle apparence !

- Et vous pensez que ses fidèles vont rester bien gentillement tranquille alors que leur maître a disparu ! Demanda Snape, encore sceptique, ne quittant pas le bébé du regard.

- Ils n' ont pas levé le petit doigt la dernière fois !... Je pense qu' ils ne poseront aucun problème aujourd' hui !... S' exclama le directeur, sûr de lui.

- Vous êtes bien trop confiant, Albus ! Répondit Sévérus, blasé. Lorsqu' il est revenu, le Seigneur des ténèbres a su parfaitement faire comprendre à ses partisans leur erreur quant à leur manque d' initiative pour le retrouver. Certains ne commettront plus la même erreur une seconde fois !...

- Voilà pourquoi ce secret ne doit pas transpirer des murs de cette école, mon cher Sévérus ! Conclut Albus, ne voulant pas s' étendre sur ce sujet épineux pour l' instant.

- Les murs même de cette école ont des yeux et des oreilles, Monsieur le Directeur ! Renchérit Snape, ne voulant pas le laisser fuir une fois de plus. Vous ne voulez pas l' admettre mais certains parmi nous pourraient bien vous trahir. Le monde qui vous entoure n' est que ténèbres, Albus et vous ne pouvez pas continuer à vous voiler la face plus longtemps !

- J' ai une totale confiance en les élèves et le personnel de Poudlard, Sévérus ! Le sujet est clos !

Les yeux du vieil homme flamboyèrent un instant, et Sévérus comprit qu' il n' arriverait pas à lui faire entendre raison, il soupira intérieurement. Dans les bras de Dumbledore, le bébé s' agita et commençait à geindre. Harry s' approcha et reprit l' enfant dans ses bras.

- Il doit avoir faim, c' est l' heure de son biberon ! Dit le Griffondor, en fouillant dans son sac, posé sur le bureau à la recherche de ce dernier.

Le professeur de potions regarda faire le jeune garçon avec circonspection. Jamais il n' avait imaginé, dans ses pires cauchemars, qu' un jour il se retrouverait dans cette situation, et il se demanda comment il allait pouvoir s' en tirer cette fois-ci, lui-même étant pris au piège. C' est alors qu' il prit conscience de l' absurdité de la scène.

- Pourquoi est-ce Potter qui doit s' occuper de... de cet enfant ? Pourquoi ne pas le confier à des membres de l' Ordre ou même au ministère de la magie ? C' est ce que voudrait la logique, Albus ! Demanda t-il en se retournant vers le directeur qui regardait d' un air bienveillant Harry donner le biberon.

- Et bien !... Nous en avez déjà discuté, Harry et moi et il me semble, pour l' instant qu' il soit le plus apte à garder cet enfant ! Ce sera temporaire, et je trouverais bientôt une solution à tous nos problèmes ! Répondit le directeur, ne voulant en dire plus.

- Ce n' est qu' un élève ! Et surtout, il s' agit de son ennemi, Albus ! Il a tué délibérement ses parents pour le tuer, lui ! Et depuis, il n' eut de cesse à le poursuivre !... Comment pouvez-vous demander Potter de veiller sur lui ?

" Je rêve ou Snape est en train de prendre ma défense ?" Se demanda Harry, abasourdi par ces paroles.

- Ne vous méprenez pas sur mes intentions ! Ajouta le professeur de potions comme en réponse à la question muette d' Harry. Le sort de ce garçon m' indiffère au plus haut point ! Son père n' était qu' un prétentieux et son rejeton ne vaut guère mieux ! Mais qui sait ce qu' il pourrait faire ?

" Je rêvais bel et bien !" Songea le griffondor, humilié." Ce sale bâtard graisseux !..."

- Je n' ai aucun doute quant aux compétences de monsieur Potter ici présent, je suis sûr qu' il saura faire les bons choix le moment venu ! Répondit Dumbledore en posant sa main sur l' épaule de ce dernier. D' ailleurs, il a accepté cette tâche en tout connaissance de cause ! Et je dois dire qu' il se débrouille très bien !

" Accepter est un bien grand mot ! On m' a plutôt obligé, oui ! " Pesta harry au fond de lui, tapotant dans le dos du nourisson pour lui faire son rot, ayant vidé son biberon d' une traite.

Un lourd silence s' installa, Sévérus scrutant Dumbledore, semblant vouloir percer à jour les pensées de ce vieux fou. C' est Harry qui finit par intervenir :

- Je suis désolé de vous interrompre, professeurs, mais je crois qu' il est l' heure de le coucher ! Dit t-il en montrant le petit aux deux autres, se frottant les yeux de fatigue et baillant.

- Tu as raison, Harry ! Il se fait tard, et il est l' heure que tout le monde aille dormir ! Répondit Albus, souriant de cette aubaine.

- Auriez-vous oublié, monsieur Potter que vous êtes en retenue ce soir ! Rétorqua le professeur de potions qui refusait de lâcher le morceau. C' est moi qui déciderais du moment où vous pourrez partir !

-Voyons, Sévérus ! Intervint Dumbledore, conciliant. Je pense qu' après cette discution, et vu la situation actuelle, on peut dire que la punition de monsieur Potter est maintenant levée ! N' êtes-vous pas d' accord avec moi ?

Il ne lui répondit pas, se contentant que d' un soupir de dédain, se détournant des deux autres.

- Bien, Harry ! Comme promis, je vais te montrer ta nouvelle chambre ! Ajouta Albus, comme s' il n' avait rien vu.

- Comment ça, ma nouvelle chambre ? Demanda le garçon, surpris. Pourquoi ?

- Voyons, mon garçon ! Tu ne peux pas continuer à dormir dans le dortoir commun des Griffondor avec ta nouvelle responsabilité ! J' ai décidé de te trouver une nouvelle chambre, ainsi tu pourras t' occuper du petit Tommy que voilà, sans risque de te faire prendre, ni de déranger tes camarades. Répondit le directeur, comme une vérité absolue.

- Tommy ? Demanda le griffondor, perdu.

- Mais oui ! Il faut bien lui donner un nom à ce petit ! Nous ne pouvons pas l' appeler par son véritable nom, aussi je pensais que Tom serait une bonne idée ! Qu' en penses tu ?

- Si vous voulez ! Répondit le survivant, fatigué. Mais où je vais dormir, maintenant ?

- Suis moi, je vais te montrer le chemin ! S' exclama le vieil sorcier, en se dirigeant vers la sortie. Je t' ai trouvé un appartement dans l' aile est, qui n' est que peu fréquentée ! Accompagnez nous, Sévérus !

- Comment ? S' exclama le professeur pris au dépourvu. Pourquoi dois-je m' y rendre également ?

- Je vous expliquerais en chemin ! Répondit le directeur en ouvrant la porte du bureau.

Il attendit qu' ils soient tous les deux sortis, avant de refermer derrière lui et de prendre la tête du groupe. Harry avait une mauvaise impression et Sévérus fulminait, sentant le coup fourré à plein nez.

Après un quart d' heure de marche, et une volée de marches interminables et de passages secrets, ils débouchèrent dans un couloir sombre qu' Harry ne connaissait pas, et ce n' est pas faute d' avoir déambuler dans les couloirs de Poudlard depuis six ans. Le professeur Dumbledore s' arrêta devant une porte, et fouilla dans ses poches, dissimulées sous sa robe de sorcier à la recherche de la clé.

- C' est bizarre ! S' etonna t-il, tout en vidant ses poches, remplies pour la plupart de papiers de bonbons usagés. Je suis sûr que j' avais emporté la clé ?

C' est alors que la porte s' ouvrit en grand, laissant filtrer une grande lumière qui les éblouit un instant. Lorsque leur yeux s' habituèrent, ils virent à l' entrée, Dobby, qui tenait la porte et s' inclinait si bas que son nez touchait le sol.

- Dobby ! S' exclama Harry qui s' avança vers lui. Que fais tu ici ?

- Harry Potter, monsieur ! Répondit l' elfe de maison qui se redressa d' un coup, manquant de peu de buter contre le jeune garçon. Dobby est heureux de vous revoir ainsi que le bébé de monsieur, monsieur ! Dobby va bien s' occuper de vous, Harry Potter monsieur !

- Ce n' est pas mon bébé, Dobby ! Rétorqua Harry, vexé. Et que veux tu dire par s' occuper de moi !

- C' est moi qui lui est demandé de venir, Harry ! Répondit Dumbledore en lui faisant signe de rentrer. Mais je t' expliquerais plus tard ! Entrez !

Dobby s' écarta, et Harry et Sévérus pénétrèrent dans le séjour, ils virent qu' un feu brulait vivement dans l' âtre d' une immense cheminée et réchauffait la pièce. Harry regarda tout autour de lui, étonné. La salle était vaste et richement décorée, des tapis mouëlleux rouge et or, des fauteuils en cuir marron confortables, accompagné d'une table basse en teck vernis et un magnifique lustre de cristal. Il se retourna vers Dumbledore, bouche bée.

- J' ai pensé que cet appartement te conviendrait, Harry ! Dit t-il, le sourire aux lèvres. Tu auras tout le confort dont tu auras besoin et personne ne viendra te déranger, cette partie du château étant quasiment inconnue de tous ! J' espère qu' il est à ton goût ?

- Il est magnifique, professeur ! Répondit ce dernier, extasié. Mais je serais le seul à vivre ici ?

- Chaque chose en son temps ! S' exclama le vieil sorcier, lui faisant un clin d' oeil. Je vais d' abord te faire visiter !

Snape regarda tout ça d' un mauvais oeil, peu enclin à poursuivre la visite. Il ne demandait qu' une chose, retourner dans ses appartements, situés dans les cachots et oublier toute cette histoire. Mais Dumbledore ne lui laissa pas le choix et il dut suivre ce vieil fou et ce sale gosse, à contre coeur.

Le directeur leur montra la salle à manger et la petite cuisine qui la jouxtait ( " Pour les petits creux dans le milieu de la nuit et au cas où tu ne descendrais pas à la grande salle" Dit Albus, parlant comme un agent immobilier vantant les mérites d' une maison en vente), la salle de bain ( "immense !" s' écria Harry se parlant à lui-même), ainsi que les toilettes adjacentes. Ils longèrent le couloir et débouchèrent devant les chambres. Dumbledore ouvrit la porte de droite, et ils découvrirent une chambre d' enfant comme Harry n' en avait jamais vu. Une petite fenètre permettait à la lumière de la lune montante, de filtrer au travers des rideaux tirés. Un berceau occupait le centre de la pièce, entouré de peluches et divers jouets magiques cliquetants et brinquebalants. Un roquinchair (?) trônait à son côté, et Harry pu voir sur les étagères de nombreux livres pour enfants. Une petite armoire et une table à langer complètaient le tableau, le tout baigné par la douce lumière diffusée par la veilleuse fixé au mur, près de la porte, faisant défilé dans toute la pièce toutes sortes d' animaux merveilleux et d' étoiles enchantées. Le jeune Griffondor avait l' impression de pouvoir les toucher et les sentir.

- Voici la chambre de Tommy ! Je pense qu' elle lui plaira ! Elle est entièrement équipée et Dobby pourvoira au cas où il vous manquerait quelque chose. Dit Dumbledore en se tournant vers Harry et Sévérus.

- Ce sera avec un grand plaisir que je servirais Harry Potter monsieur, monsieur ! Répondit l' elfe de maison qui les avait suivi et se tenait à l' entrée de la chambre.

- "Vous" ? Interrogea le professeur de potions dont les doutes commençaient à se clarifier

- Harry ne peut pas assumer seul la responsabilité de s' occuper de Tommy, voyons ! Répondit Albus, une lueur dans le regard. Il fut décidé qu' un tour de garde serait fixé parmi ceux qui connaissent le secret, c' est-à-dire Miss Granger, Miss et monsieur Weasley, Monsieur Londubat et Miss Lovegood. Ils viendront chacun leur tour, pour aider Harry la nuit. Dobby sera à ta disposition, Harry, pour toutes les tâches ménagères, et la cuisine. Bien sûr, je ne pourrais pas moi-même participer à cette garde, puisque je serais occupé à trouver un contre-sort...

" Dîtes plutôt que vous ne voulez pas manquer vos petites "sauteries" nocturnes ! " Songea Snape, de plus en plus suspicieux.

- Mais il manquera quelqu' un pour le week-end ? Demanda innocemment le Griffondor, qui n' avait pas encore comprit.

- C' est là qu' intervient Sévérus ! Répondit le directeur, enchanté.

- Comment ça ! S' écria le professeur de potions.

- Quoi ! S' emporta Harry, qui avala sa salive de travers.

- Et bien, il est le seul pour l' instant à connaître la vérité et tu auras besoin d' un membre de l' ordre pour veiller sur vous deux ! Répondit le vieux sorcier, calmement. De plus, mon cher Sévérus, vous me semblez le plus amèmme pour déceler la magie noire et vous connaissez parfaitement Lord Voldemort, vous pourrez noter son comportement et son évolution.

- Papa ! S' exclama le bébé, suppliant, à ce moment tendant les bras vers le professeur de potions, comme pour soutenir l' idée du vieil homme.

- De plus, il semble vous avoir adopter ! Ajouta Albus, souriant nonchalamment.

- Je refuse ! Rétorqua Sévérus, pris de panique. Jamais je ne resterais dans la même pièce que ... ce sale gamin ! Dit t-il en désignant Harry du doigt.

- De même pour moi, professeur Dumbledore ! Répondit Harry, fou de rage. Vous ne pouvez pas me demander de cohabiter avec... Lui ?

- Vous n' avez pas le choix ! S' exclama le directeur, mettant fin aux protestations. Vous devez coopérer si vous voulez vous en sortir !

- Mais !... S' écrièrent les deux antagonistes au même instant.

Dumbledore sortit de la chambre et s' avança d' un pas impérieux dans le couloir.

-Venez ! Je vais vous montrer le reste de l' appartement. Dit t-il, sur un ton sans réplique.

Ils ne bougèrent pas et se défièrent du regard, chacun pensant à ce qui se ferait s' ils venaient à vivre ensemble. Après un dernier regard noir, ils quittèrent la pièce et débarquèrent dans une autre chambre, où les attendait Dumbledore.

- Voici ta chambre, Harry ! Dit t-il en désignant la pièce d' un large geste de la main.

- Waouh ! Ne trouva qu' à dire le jeune garçon, oubliant à l' instant l' origine de sa mauvaise humeur.

La pièce était deux fois plus grande que le salon des Dursley à Privet Drive. Un immense lit à deux places à baldaquin occupait le milieu de la chambre, la lumière de la cheminée, située à droite, jouant avec les tentures des rideaux carmin. Près du lit, il y avait une petite table de chevet en bois de merisier sculptée de fin rameaux.A sa gauche, il vit un magnifique bureau sculpté également, situé non loin de la fenètre. Une armoire, assez grande pour y cacher deux adultes, n' attendait plus qu' à acceuillir la garde de robe complète d' un prince du moyen orient. Harry s' avança au milieu de la pièce et pu admirer les moulures finement travaillées du plafond, ainsi que les broderies du tapis persan, restant dans les tons rouge et or. Le tout, réhaussé par deux grands tableaux représentant des paysages inconnus et idylliques. Le survivant n' en croyait pas se yeux tant tout cela était beau et irréel. Il lui semblait être dans une de ses suites royales d' un grand hotel, comme il en avait vu parfois en feuilletant des magasines.

- Elle est vraiment pour moi ? Demanda Harry craignant que son mentor ne lui fasse encore une nouvelle plaisanterie.

- Voyons, Harry ! Bien sûr qu' elle est pour toi ! Répondit le vieil sorcier, tout sourire. Vu l' ampleur de la mission que je t' ai confiée, je pense que cette chambre est une légère consolation pour ta peine. Tu navigueras entre les cours et ici, et tu pourras t' occuper de Tommy tout à loisir sans soucis d' être surpris. Tu y dormiras avec celui où celle qui viendra t' aider...

- Co... Comment ça " dormir" ? S'écrièrent Harry et Sévérus en même temps.

Harry se sentit rouge rien qu' à l' idée de partager son lit avec Ginny ou Hermione, ou encore Luna. Il blémit par la suite en pensant à Snape dans le même lit que lui et faillit s' évanouir sur le coup.

Sévérus prit Dumbledore en apparté et l' entraîna de l' autre côté de la chambre, hors des oreilles indiscrètes.

- Auriez-vous perdu la tête, monsieur le directeur ! Pensez vous vraiment que je vais partager le même lit qu' un élève ?... surtout avec Potter ! Non seulement toute cette histoire est absurde mais c' est tout à fait immorale ! Croyez-vous que je vais rester là sans rien faire et vous obéir bien gentillement !

Il le menaçait du regard de trouver quelque chose d' autre à redire. Dumbledore toussota et se tourna vers Harry, fuyant le regard meurtrier qui le transperçait.

- Je plaisantais, voyons !... Mais un grand lit pourrait se révèler utile, vous verrez !... Il y a une chambre d' ami prévue pour les autres ! Elle est par ici !...

Il sortit précipitemment de la pièce, et s' abstint par la suite à faire autre chose qu' à présenter les lieux. A la fin de la visite, ils revinrent au salon, et Dumbledore fit les dernières recommandations.

- J' ai installé une alarme magique pour qu' ainsi, vous puissiez entendre les moindres bruits de la chambre du bébé, quelque soit la pièce où vous serez. La porte est également vérouillée, et seuls ceux qui connaissent cet endroit peut la voir et l'ouvrir avec le mot de passe. Comme je l' ai déjà dit, ceci doit rester un secret absolu ! Personne ne doit savoir en dehors de l'école que Voldemort se trouve en ces lieux ! Je préviendrais Minerva, Harry pour qu' elle sache où tu dormiras désormais, ainsi que Pom-Pom pour qu' elle puisse faire un suivi médical du bébé ! Je ne dirais aux autres professeurs que le stricte minimum pour qu' ainsi tu puisse suivre les cours le plus normalement possible !

" Vous allez encore inventer je ne sais quel mensonge, et tout le monde tombera dans le panneau, une fois de plus !" Songea le professeur Snape, n' ayant toujours pas pardonner à Albus son comportement irresponsable et ses excentricités.

A cet instant, quelqu' un frappa à la porte et Dobby alla ouvrir après avoir demandé le mot de passe ( "Chou à la crème"). Ginny entra et salua les deux professeurs avant de se diriger vers Harry et lui faire un clin d' oeil.

- C' est moi qui vais rester cette nuit ! Lui dit t-elle tout bas avant de dire bonsoir au nourisson.

- Très bien ! Puisque Miss Weasley est arrivée, je pense qu' on va se retirer, le professeur Snape et moi ! A demain, Harry ! Bonne nuit, mademoiselle Weasley !

- Une minute ! Intervint Sévérus, de plus en plus en colère. Je n' ai pas encore donné mon avis ! Je refuse de participer à cette mascarade, vous m' avez compris !

- Pa... pa ! Papa , areuh ! S' exclama le petit ange qui voulait un calin de la part de l' homme en noir, luttant pour cela contre le sommeil qui l' accablait.

- Tiens ! Il sait parler ! Comme c' est mignon ! S' extasia la jeune fille rousse avant de voir le visage courroucé du professeur de potions et décida d' aller en cuisine avec Dobby. Tu viens, Dobby ! Je crois qu' il y a des biberons à préparer et à laver !

Le professeur Snape se retourna et sortit sans un mot, en claquant la porte sur son passage .

- Ha, là, là !... Bien, je vais y aller aussi ! Ne t' inquiète pas, Harry ! Je vais tout arranger ! Passe une bonne nuit !

Et il sortit également, laissant un Harry complètement déboussolé et éreinté, seul dans le salon.

- Ma... ma ! Dit le nourisson, passant sa petite main sur la bouche du Griffondor, ce qui le ramena à la réalité.

L' adolescent le regarda un instant, le visage sombre.

- Tout ça, c' est de ta faute ! Lui dit t-il, amer, avant de se diriger vers la chambre d' enfant.

Le lendemain matin, Harry prenait son petit-déjeuner, préparé avec soin par l'elfe de maison, assis à la table de la cuisine. Il était bien trop fatigué encore pour descendre dans la grande salle et trempait réveusement ses tartines dans son bol de chocolat chaud. La nuit avait été longue, au grand désespoir du garçon qui manquait cruellement de sommeil. Mais elle s' était révélée moins catastrophique que la précédente, Ginny faisant une très bonne nounou. D' ailleurs, elle était dans la salle de bain, en train d' essayer de laver Tommy qui préférait jeter de l' eau partout plutôt que sur lui. Le brun soupira en se mémorant la journée d' hier et se demandant comment celle-ci allait se passer, quand il entendit du bruit à la porte d' entrée. Il se leva et eut à peine le temps de se diriger vers cette dernière, qu' il comprit ce qui se passait.

- Je suis contre, Albus ! S' écria le professeur Macgonagall derrière la porte. Je suis de l' avis de Sévérus ! Tout cela n' est que folie ! Comment pouvez vous lui demander de faire cela ?

- Nous n' avons pas d' autres choix, Minerva ! Répondit le directeur très posément. Vous devez essayer de le comprendre, le professeur Snape et vous ! "Chou à la crème" !

Dobby, vif comme l' éclair, ouvrit la porte en entendant le mot de passe, et laissa entrer les deux professeurs. A la vue de Potter, Macgonagall se précipita sur lui et lui prit les épaules, le visage grave et inquiet.

- Potter, mon garçon ! Allez-vous bien ? Vous avez une mine affreuse ! Puis se retournant vers Dumbledore. Voyez dans quel état se trouve Potter, Albus ! Vous ne pouvez pas continuer à lui demander de faire cette chose inadmissible !

- Je... Je vais bien, professeur ! Répondit Harry en se dégageant de l' étreinte de sa directrice de maison. C' est juste que...

- Non, vous n' allez pas bien, monsieur Potter ! Vous ne pouvez plus garder cet... cet enfant avec vous ! Il vaut mieux le confier au Ministère de la magie qui saura trouver une solution ! Vous n' avez que 16 ans, vous ne pouvez assumer une telle responsabilité !

- Voyons, Minerva ! Calmez-vous ! Harry va très bien et il a su vaincre de plus grands obstacles ! Il se débrouille à merveille et il est le seul à pouvoir veiller sur cet enfant ! Lord Voldemort n' est plus à présent, sa volonté et ses ambitions ont disparu en même temps que son corps d' adulte ! C' est à présent, qu' un nourisson qui nécessite toute notre attention et notre bénédiction ! Il peut changer !

- Mais il a assassiné sa famille et puis ...! La voix de la vieille femme s' étrangla dans un sanglot étouffé.

Harry fut touché par la compassion de sa directrice, et il s' avança, confiant.

- Ne vous inquiètez pas, professeur Macgonagall ! J' ai accepté de m' occuper de lui, malgré sa nature et son passé. Il est vrai qu' il était mon ennemi mais il n' est plus un danger maintenant ! Si mon aide permet au professeur Dumbledore de chasser le mal qui est en lui, alors je le ferais ! Je ne souffre plus maintenant à son contact ...

Il avait menti pour ne pas inquièter son professeur, car il doutait pouvoir changer Voldemort un jour, étant le mal incarné selon lui, et qu' il était d' accord pour assumer ce rôle. Mais il n' avait pas menti en disant que son contact ne le faisait plus souffrir, étant parvenu à se concentrer suffisament pour refluer la douleur. Ce n' était plus qu' un picotement passager, et il ne s' en souciait guère. Pour l' heure, il avait accepté son sort, résigné, attendant de voir ce qui se passerait.

C' est à cet instant que Ginny sortit de la chambre et vint voir ce qui causait tout ce remue-ménage, si tôt ce matin. Elle portait Tommy, vétu d' un babygrow jaune canari, avec un bonnet avec des oreilles de lapin tombantes. Il gazouilla gaiement en voyant Harry.

- Qu' est-ce qui se passe ? Demanda la jeune fille rousse et tendant l' enfant au survivant pour qu' elle puisse aller se changer.

- Il se passe que je viens mettre un terme à cette mascarade, et qu' on remette cet... Vous-savez-qui aux autorités comme le veut la logique ! Répondit Macgonagall qui reprit du poil de la bête malgré le discours d' Harry. Je suppose qu' il s'agit de... de lui ?

- En effet ! Dit le jeune griffondor. D' ailleurs, c' est l' heure de son biberon ! Dobby, tu peux aller me le chercher, s' il-te-plaît?

Il s' installa dans l'un des fauteuils et une fois le biberon en main et avoir tester la température, il le donna, veillant à ce que le petit ne s' étrangle pas. Ginny en profita pour s'esclipser dans sa chambre. La directrice des Griffondor regarda tout cela d' un oeil noir, ne quittant pas l' enfant des yeux. Lorsqu' il eut fini et fait le rot , Harry installa le bébé sur le tapis, pour qu' il puisse gambader. Il confia le biberon vide à Dobby et s' excusa un instant, le temps de s' habiller pour partir en cours. Tommy regarda un instant autour de lui, et voyant que Dumbledore s' était accroupi et lui présentait une sucette, il se issa sur les genoux et trotta en sa direction. C' est à cet instant que le groffondor sortit de la chambre et se tint dans le couloir.

- Ne lui donnez pas de sucette, professeur ! Réprimanda le jeune garçon, qui nouait sa cravate. Il est encore trop petit pour en manger, et puis c' est mauvais pour les dents !

- Ha! Ha! Ha! Tu as raison, Harry ! Répondit le vieil sorcier, rangeant le bonbon dans sa poche. Alors peut-être que ceci lui convienne mieux ! Rajouta t-il en tendant ce qui semblait être une petite vache en peluche rose, tâchée de jaune.

Le bébé le prit et s' en servit comme marteau pour frapper le sol, en criant et gazouillant. Il se releva et se dirigea vers Harry, tenant la peluche dans sa menotte. Arrivé à sa hauteur, il s' assit et tendit les bras pour que le survivant le prenne.

- Mama !

Le professeur Macgonagall ne tint plus et se dirigea d' un pas pressé vers le jeune garçon et l' enfant. Fixant toujours le petit minois du bébé, elle ne dit rien, Harry ne pouvant voir son expression. Puis soudain, elle tendit le bras... et pinça la joue du nourisson affectueusement, poussant un petit cri d' extase.

- Ohhhhh ! Quel mignon petit bout de chou ! Je n' ai jamais vu de bébé plus attendrissant ! Une véritable merveille ! S' exclama t-elle, le visage rose et les yeux luisants. Et puis, vous vous en occupez très bien, Potter ! A croire que vous avez fait ça toute votre vie !

- N' exagérez pas, professeur ! Rétorqua le brun, géné. Ce n' est pas grand chose...

- Ne sois pas si modeste, Harry ! S' exclama Dumbledore, satisfait. Alors, Minerva, pensez-vous toujours à livrer ce petit au ministère ?

- Hors de question ! S' écria la vieille femme, subjuguée. Je n' ose imaginer ce qu' ils feront à ce petit ange, s' ils le tenait ! Et puis regardez moi ça, n' est t-il pas mignon dans sa petite tenue de lapinou ?

" Une nouvelle victime de plus, de l' apparence trompeuse de ce gamin ! " Songea Harry, blasé.

- N' est-ce pas qu' il est trognon dans cette tenue ? Répondit Ginny qui était revenue dans la pièce, une fois son sac prêt. J' ai pensé qu' elle lui irait bien !

- En effet ! Renchérit Minerva, retrouvant son calme et son sérieux. Mais est-ce vraiment raisonnable de le confier à des élèves, Albus ?

- Nous en avons discuté, Minerva ! Et je vous ai donné mes raisons ! De plus, Sévérus sera là pour les épauler, donc...

Le professeur Macgonagall acquiesça, à demi satisfaite de la réponse, puis après une minute de réflexion, elle conclut:

- Très bien ! Je vous fait confiance, monsieur le Directeur ! Ne vous inquiètez pas pour vos camarades de Griffondor, monsieur Potter ! Je leur donnerais une raison s' ils venaient à s' interroger sur votre absence ! Sur ce, je vais vous laisser ! J' ai un cours à préparer !

Et elle s' en alla après une dernier regard attendrissant vers le petit Tommy, qui mâchonnait la patte de sa peluche. En entendant sa directrice de maison parler de cours, Harry repensa au désastre de la journée d' hier, et se retourna vers le professeur Dumbledore pour lui en parler.

- Qu' allons-nous faire de lui, pendant les cours ? Demanda t-il. Ca était un cauchemar hier, je ne tiens pas franchement à le revivre !

- J' ai déjà tout prévu ! Lui répondit Albus en sortant sa baguette de sa poche. Je vais lui jeter un sortilège de Désillusion et un Silencio qui resteront actifs le temps nécessaire que tu ailles en cours. Ainsi, tu pourras le transporter sans crainte qu' il ne se dévoile. Tu trouveras dans sa chambre un harnais pour bébé gigoteur, que tu pourras attacher au niveau de ton torse, un peu comme ceux des mères moldus mais celui-ci fait en sorte qu' il ne te gène pas dans tes mouvements et tu ne ressens pas le poids de l' enfant.

- Quelle excellente idée, professeur ! S' exclama Ginny. Ainsi Harry pourra garder Tom près de lui et suivre ses cours normalement.

- Je vous remercie du compliment, miss Weasley ! Dit le vieil sorcier, souriant. Et si tu sens la nécessité de quitter la classe, tu n' auras qu' à prévenir ton professeur, qui te laissera t'en aller sans problème !

- Que le leur avez vous dit ? Demanda Harry, sceptique.

- Rien d' important ! Bien, il va être l' heure d' y aller ! Va te préparer Harry, je vous attends dans le salon !

- Pourquoi ai-je l' impression que la journée va être longue ! Soupira Harry en allant chercher ses dernières affaires.

- ' reuh ! S' écria Tommy, enthousiaste.

Et son instinct ne lui avait pas menti, la journée s' étirant à l' infini. Harry dut affronter le regard curieux de tous ses professeurs qui le dévisageait comme s' il allait se mettre à pleurer des perles, ou se changer en un chien à trois têtes. Les cours furent moins folkloriques que la veille, mais il dut empêcher le bébé de tout mettre dans sa bouche, pour les mâchonner.

Les jours se suivirent ainsi, Harry apprenant à gérer sa vie estudiantine et sa nouvelle vie de nurse. Il finit au bout de deux jours à adapter son rythme de vie au rythme du bébé, et parvenait maintenant à avoir une nuit plus ou moins correcte. Ce soir là, il décida de descendre rejoindre les autres dans la grande salle, et de manger avec eux. Il avait profité du fait que le bébé dormait pour le confier à Dobby, et se sentit soulagé de retrouver un semblant de normalité, dans ce repas. A la table des professeurs, le directeur parlait joyeusement avec le professeur Chourave, sous l' oeil critique du professeur Macgonagall. Harry évita consciemment de croiser le regard du professeur Snape. En fait, il fit en sorte d' éviter le plus possible le professeur de potions depuis cette fameuse nuit, et ce dernier faisait comme s' il n' existait pas, à son grand soulagement.

- Nous sommes déjà vendredi ! Cela va bientôt faire une semaine, que vous-savez-qui est là ! Lança Ginny à ses camarades, profitant que les autres élèves étaient bien trop occupés à manger ou discuter pour être entendue.

- Les jours sont passés à une vitesse affolante ! Renchérit Hermione, songeuse. Quand on pense à tout se qui s' est passé, et tous les changements qu' il y a eu depuis cette fameuse nuit ! Personne ne semble au courant pour l' instant, il n' y a eu qu' un petit article dans la Gazette des Sorciers, où il faisait mention de la destruction du magasin de brocante, " Broque et Toc, les spécialistes du troque et des breloques" mais l' origine de l' explosion n' est pas encore connue !...

- Je me serais bien passé de tout ce remue-ménage ! Répondit Ron baillant à s' en décrocher la mâchoire. Vivement que le professeur Dumbledore trouve une solution ! Je pourrais enfin dormir tranquillement !

- Et moi donc ! Soupira Harry.

- Ha ! J' ai les photos que Luna a faite ! Ajouta la jeune fille rousse en sortant les clichés de son sac. Il est à croquer, là dessus !

- Montre voir ! S' exclama Hermione, surexcitée.

Harry regarda d' un oeil distrait, préférant se concentrer sur sa tarte à la mélasse.

- Vous ne trouvez pas qu' il a grandi depuis la dernière fois ? Demanda Neville, penché sur l' épaule de Ron.

- Madame Pomfresh fait un suivi quotidien de sa courbe de croissance, et il a pris douze centimètres et un kilo, depuis le début de la semaine. Répondit Harry, ne levant pas les yeux de son plat.

- On dirait que le sortilège est très instable !... S' exclama Hermione, réfléchissant tout haut.

- En tout cas, je sais pas ce qui lui arrive, mais il arrête pas de mettre n' importe quoi dans sa bouche ! Renchérit le rouquin.

- Il découvre, c' est tout ! Répondit la jeune fille brune, posément. Ca lui passera ...

- Enfin, demain, c'est le week end ! On pourra souffler un peu ! Ajouta Ginny.

- Il y a une sortie à Pré-au-lard, prévue ce dimanche ! Renchérit, Ron enthousiaste. On pourra y faire un tour pour se détendre un peu !

- J' aimerais bien ! Répondit Harry, mi figue, mi raisin.

Hélàs, comme craignait Harry, le week end ne se passa pas aussi bien qu' il aurait espéré. Cette nuit-là, le petit Tommy fit une forte poussée de fièvre, et Harry et Hermione durent rester à son chevet.

Le lendemain matin,...

- OUAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHH !

Ce cri déchirant retentit dans tout Poudlard.

L' infirmière de l' école était comme à son habitude, en train d' astiquer et de répertorier sa pharmacie de bon matin, lorsqu' elle entendit un vacarme assourdissant se rapprochant de son lieu de travail. Les portes s' ouvrirent à la volée, et Madame Pomfresh virent débarquer Harry, suivi d' Hermione, qui portait le bébé.

- Que se passe t-il ? Pourquoi tout ce remue-ménage ? Quelqu' un est malade ? Demanda t-elle en s' avançant vers les élèves.

- Il... Il m' a mordu ! S' écria le survivant en pleine crise. Ce petit serpent m' a mordu ! Je suis sûr qu' il m' a empoisonné !

- Voyons, Harry !... S' exclama Hermione, essayant de le raisonner.

- Calmez-vous ! Et racontez moi clairement ce qui s' est passé ! Intervint l' infirmière, perplexe.

-Et, bien, voilà !.. Répondit la jeune fille. Le bébé a eu de la fièvre hier, et on a du veiller sur lui, et ce matin...

- De la fièvre ! Mais pourquoi ne m' avez vous pas appelé ? L' interrompit Pomfresh en se tournant vers le nourisson. Comment va t-il ?

- Il va bien ! Mais c' est Harry qui a un problème !...

- Comment ça ?

Hermione expliqua à l'infirmière, qu' à la fin de la nuit, Harry s' était endormi avec Tommy dans les bras, et ce matin...

- Il m' a encore pris pour une vache laitière ! Continua Harry, hurlant et gesticulant dans toute la pièce. Il a trouvé le moyen de me déshabiller et il m' a mordu !

- Comment ça " mordu" ? L' interrompit l'infirmière, de plus en plus perdue. Il n' a pas encore de dents !

- Il semblerait que ses dents ont poussées cette nuit ! Répondit Hermione, tout aussi perdue.

- Et ça ! Qu' est-ce que c' est ! Demanda Harry en soulevant son T-shirt et montrant son torse, qui présentait deux petites traces de morsure au niveau du mamelon droit.

- Ca alors ! Ne trouva qu' à dire Madame Pomfresh en examinant de plus près la blessure.

- Je suis sûr qu' il est vénéneux, ce gosse ! Faites quelque chose ! Implora le garçon, à bout.

- Ne dites pas n' importe quoi ! Ce n' est qu' un bébé, voyons ! Venez par ici que je vous examine !

Elle entraîna les deux élèves vers la salle de soin, où elle commença par désinfecter les petites plaies d' Harry avant de les guérir d' un coup de baguette. Puis, elle s' intéressa au bébé et l' examina consciencieusement. Elle lui prit la température et lui ouvrit la bouche.

- Il y a effectivement deux petites canines qui sont sorties ! Et vu ses gencives enflammées, les autres ne devraient pas tarder à pousser également ! S' exclama t-elle en rendant Tommy à Hermione. C' est pour ça qu' il avait de la fièvre, il doit certainement mâcher tout ce qu' il trouve, non ?

Hermione acquiesça, se souvenant de la conversation d' hier.

- Je vais vous donner une potion, pour le cas où il referait de la fièvre. Et donnez lui quelque chose de froid à mâcher, cela le soulagera !...

Une demi heure plus tard, Harry et Hermione étaient de retour dans l' appartement, où il retrouvèrent les autres élèves que Dobby était allé prévenir.

- Madame Pomfresh nous a dit de le surveiller au moins quarante huit heures pour s' assurer qu' il ne refasse plus de fièvre ! Dit Hermione au reste de l' assemblée.

- Oh, non ! S' écria Ron, déçu. Comment on va faire pour la sortie de demain ?...

Le lendemain après midi, Sévérus profitait que le chateau soit quasiment vide, la plupart des élèves étant à Pré-au-lard ou au parc, pour se dégourdir les jambes et réfléchir paisiblement. En fait, il ne pouvait retourner à son bureau, car depuis ce "fameux" soir, Albus ne le laissait pas une seconde pour travailler et venait le déranger à tout bout de champs. Il croulait sous les lettres que lui envoyait le directeur, pour le supplier de coopérer. Il ne les avait pas ouvertes, bien sûr, car depuis ce jour, il faisait en sorte de ne rien savoir et d' éviter au possible Potter et sa bande, ou encore ce directeur sénile, dopé au citron vert. D' ailleurs, il avait réfléchi à plusieurs punitions pour ce cher Albus et ces mauvaises blagues. Le sevrer de tout ce qui disait bonbons était la plus tentante, et il songeait à son plan pour le mettre en oeuvre, quand il se rendit compte que ses pas l' avaient conduit dans l' aile est du château, non loin du fameux appartement, alors qu' il était persuadé qu' il se dirigeait vers l' aile ouest, au niveau des cachots. Sévérus s' arrêta un moment, et regarda tout autour de lui, intrigué. Comment était t-il arrivé là ?

" Sûrement encore une des fourberies de ce directeur de pacotille ! " Fulmina t-il, pestant et rageant. " Il a du ensorceller le chateau ou quelque chose dans le genre, pour que je me dirige immanquablement vers cet endroit ! "

L' idée de la punition se fit de plus en plus précise à mesure que sa colère montait d' un cran. Puisqu' il était là, il se décida à jeter un oeil et voir Potter dans le pétrin lui redonna du beaume au coeur. Arrivé dans le couloir qui donnait sur l' appartement, le professeur de potions se glissa derrière la porte et écouta à l' intérieur. Au début, il n' entendit rien, puis le silence céda à un bruit de verre brisé, suivi d' un juron sonore. Le professeur Snape esquissa un sourire, en reconnaissant la voix du griffondor, savourant un instant sa déveine. Mais lorsqu' il entendit un autre objet tombé par terre puis un autre et encore un autre, suivi des éclats de voix entre Harry et l 'elfe de maison, Sévérus comprit qu' il se passait quelque chose. Il allait prévenir le directeur, quand Dobby ouvrit à la volée la porte d' entrée, et se précipita sur lui, manquant de le faire tomber.

- Je m' excuse, monsieur ! Dobby est un vilain elfe de maison, il a heurté un professeur, car il n' avait pas regardé son chemin ! Je suis désolé, monsieur ! S' écria Dobby, affolé.

- Que se passe t-il là dedans ? Demanda Snape, indifférent, ne faisant aucun geste lorsque Dobby entreprit de se frapper la tête contre le mur pour se punir.

- Harry Potter s' est blessé en ramassant du verre brisé, alors que je lui avais dit que je l' aurais fait avec plaisir, monsieur le professeur ! Et maintenant, Harry Potter n' arrête pas de jeter des objets au sol en hurlant, sûrement pour punir Dobby ! Couina l' efle de maison au bord des larmes. Dobby allait prévenir monsieur le directeur du comportement étrange d' Harry Potter !

- Et bien, allez-y ! Ordonna Sévérus, le congédiant.

Dobby se baissa pour faire une révérence, et fila telle une flêche, disparaissant au détour du couloir, laissant Snape seul devant la porte ouverte. Ce dernier resta un moment immobile, écoutant le vacarme que causait le griffondor dans la pièce, puis commença à se retourner pour partir quand une voix l' interpella.

- Qu' est-ce que vous êtes venu faire ici ! Demanda Harry, des flammes dans le regard, défiant le professeur de potions de lui répondre.

Il avait un vase en cristal dans la main droite. Du sang s' écoulait de ses doigts, et salissait sa robe. Snape crut voir une lueur de démence dans son regard, et souria intérieurement.

" Ca y est ! Il a perdu l' esprit !" Songea t-il, se permettant d' entrer sans y être invité.

- Certainement pas pour vous voir, Potter ! Répondit t-il du tac au tac, rendant son regard à Harry. Quoique vous voir dans cet état soit assez cocasse, je dois dire ! Qui aurait dit qu' un jour, le grand Harry Potter allait perdre la raison !

- Oh, vous ! Taisez-vous ! S' écria le garçon en élançant le vase dans la direction du professeur, qui ne cilla pas pour autant.

Il se remit à arpenter le salon en quête d' objets à pulvériser, tournant le dos à l' homme en noir.

- "J' ai promis d' aller voir le nouveau magasin que Fred et George ont ouvert à Pré-au-lard !" qu' il dit ! Mais moi aussi, je voulais le voir ! Et Ginny et Hermione, "on voulait faire les boutiques pour le bébé" ! Mais je voulais aussi sortir, moi ! Et ça se prétend des amis ! Hurla Harry, pour lui-même. Pas un pour rattraper l' autre ! " Il faut que quelqu' un reste pour surveiller Tommy !" ! Et sur qui ça tombe ? MOI ! Qu' est ce que je fous ici ! Tout ça, c' est SA faute, à ce sale petit monstre, qui me pourrit la vie, sans compter sa tentative pour m' empoisonner ! J' aurais du l' achever une bonne fois pour toute, ou le livrer au ministère ! Et vous qui venez me faire chier ! Merde !

Il s' était retourné vers le professeur de potions et s' était rapproché pour lui faire face, de toute sa hauteur, des larmes de rage au coin des yeux. Il n' était qu' à quelques centimètres de Sévérus et le regardait dans le blanc des yeux.

- Vous n' avez pas arrêté de me pourrir la vie depuis que je suis arrivé à Poudlard ! Et vous semblez prendre plaisir à m' humilier et me rabaisser devant les autres ! Mais pour qui vous vous prenez ! Vous n' êtes qu' un professeur râté, qui ne savez que vous moquez de vos élèves ! Je ne vous ai jamais aimé et...

Il ne put finir sa phrase car Sévérus lui avait soulevé la tête et l' embrassa fougeusement, prenant par surprise le jeune garçon. Harry eut un hoquet de surprise. Il laissa faire le professeur de potions, trop choqué pour bouger. Ce dernier rompit le baiser, et s' écarta de l' adolescent, le relachant, et le regardant avec défi.

- Ne vous trompez pas sur mon geste, Potter ! C' était le seul moyen de vous faire taire et de vous faire tenir tranquille ! Dit Snape, avec un calme olympien et une langue acérée. Je ne vous aime pas, non plus ! Maintenant que vous avez vidé votre sac, vous allez m' écouter ! Malgré votre stupidité congénitale, vous êtes un élève de Poudlard, un griffondor ! Puisque vous n' avez pas votre langue dans votre poche, servez-vous en, au lieu de vous plaindre ! Dites ce que vous pensez et prenez vos responsabilités ! Vous avez accepté bêtement la tâche de veiller sur ce bébé et bien, assumez ou refusez ! Vous n' êtes pas seul sur cette Terre ! Ne mettez pas la faute sur les autres parce que vous êtes incompétent ! Défendez-vous, et faites un choix ! Le seigneur ténèbreux n' est plus à l' heure actuelle, ce n' est plus qu' un vulgaire enfant, confiez le à un autre, si vous ne voulez plus vous en occuper ! Abandonnez le si vous n' en voulez pas !... Ainsi vous en serez débarassé, et vous pourrez continuer à vivre votre petite vie d' égoïste et de prétentieux !

Harry hoqueta de nouveau face au sermon du professeur de potions et se mit soudain à pleurer à chaudes larmes, tombant dans les bras de Sévérus, qui ne s' attendait pas à cette réaction. L' homme en noir ne bougea pas et laissa le brun pleurer tout son soul. Après quelques minutes, le garçon se calma enfin, et se sépara de Sévérus, la tête basse et les yeux rougis, essuyant du coin de la manche ses larmes. Un long silence s' installa, Harry n' osant pas relever la tête vers son professeur et réfléchissant sur ses paroles. Il entendit alors un sanglot lointain, et comprit qu' il venait de la chambre d'enfant. Tommy avait du se réveiller et entendre les hurlements d' Harry. Ce dernier se dirigea machinalement vers la chambre et ouvrit la porte. Le bébé était assit dans son berceau et pleurait en gémissant.

- Mama ! Mama !

- Qu' est-ce que tu as ? Demanda Harry qui s' avança dans le seuil.

Il vit les larmes et le visage effrayé du nourisson et le comprit enfin.

- Tu as fait un cauchemar ? Demanda t-il d' une voix douce, en s' approchant de l' enfant. Non ... Tu as eu peur, c' est ça ! Oui ! Je le devine dans ton esprit ! Tu as eu peur que je t' abandonne et que je te laisse seul !...

Harry se vit dans les yeux du bébé, lui qui s' était retrouvé seul après la mort de ses parents et qui avait été rejeté par sa famille d' acceuil, qui ne l' avait jamais aimé. Son lien avec Voldemort lui avait permit de le comprendre à cet instant et réalisa alors toute l' horreur de ses pensées. Comment pouvait t-il abandonner cet enfant qui comptait sur lui et se conduire comme les Dursley ! Il avait fermé hermétiquement ses pensées et n' avait pas su comprendre ce que ressentait le bébé. Il prit Tommy dans ses bras et sècha ses larmes, en se disant que c' était bien la première fois où l' enfant pleurait véritablement, lui qui n' avait jamais versé une larme auparavant.

- Excuse moi ! Dit t-il, en le berçant. Je t' ai fait pleurer, je suis désolé... J' ai pensé à d' horribles choses et je t' ai rejeté comme moi, je l' ai été, au lieu d' essayer de mieux te comprendre !... Tu n' es plus qu' un bébé, à présent! Je ne pourrais peut-être pas t' aimer mais je vais essayer de t' apprécier ! Alors calme toi et rendors toi ...

Il lui fredonna une berceuse qui lui venait à l' esprit, celle que lui chantait sa mère probablement, se dit t-il en fermant les yeux. Il allait tout recommencer à zéro et essayer d' éduquer au mieux cet enfant en attendant que le professeur Dumbledore trouve un contre-sort, et qui sait, il pourra peut-être influencer sur la personnalité de Lord Voldemort. Tommy se calma aussitôt, ressentant la chaleur de l' adolescent, et se blottit tout contre lui, heureux.

- Merci, professeur !... Murmura Harry, pour lui-même.

Snape qui avait assisté à toute la scène, par l' entrebaillement de la porte, soupira et se retourna vers la sortie.

- Dans quoi est-ce que je viens de m' embarquer !...

Une fois l' enfant calmé, le survivant le souleva et le regarda droit dans les yeux, un sourire aux lèvres. Le bébé profita de leur proximité pour déposer un baiser sur la bouche d' Harry, qui sursauta.

- Mais qu' est-ce qu' ils ont tous à vouloir m' embrasser ! S' écria le brun, rouge et confus.

Fin du chapitre 4.


Commentaire de fin: Enfin fini ! Je pensais plus en voir le bout mais c'est de ma faute car je voulais mettre tous ces détails dans ce chapitre ! On peut dire que c'est la fin de la première partie ! Pfiuhhh ! Bref, comment vous avez trouvé ? J 'attend vos commentaires ! A bientôt...