Je republie cet épilogue car je pense avoir reçu assez de messages suite à ma "petite note" et je suis calmée lol mais je laisse la suite au cas où...
Pour que tout le monde comprenne enfin, si j'ai fait mourir Hermione, c'est pour boucler la boucle comme on dit. Je l'ai fait revenir du Canada au début et je la fait mourir à la fin. La description de sa mort du genre "le Mangemort s'avança vers elle, leva sa baguette prêt à lui jeter le sort fatal. Elle s'en douta mais ne put l'esquiver, paralysée par la peur... Ron vit la scène mais, impuissant, il ne put que hurler... blablabla", franchement c'est d'un ringuard ! Et le Happy End aurait fait niais. Vous m'en voulez aussi (vous m'en voulez pour beaucoup de choses) pour ne rien avoir décris. J'ai omis beaucoup de descriptions dans cette fic, des voyages, des repas, des moments entre Ron et Hermione, etc. Je n'ai pas décris la bataille finale car je n'ai aucune idée de comment la décrire. Ce n'est pas par mauvaise volonté, c'est simplement pour éviter les clichés ringuards. Et puis ce n'est qu'une fiction amateur. J'écris pour le plaisir. Vous n'avez tout de même écrit des lettres à JKR pour lui reprocher d'avoir tué Sirius ou même Dumbledore !
Je remercie toutes les personnes qui ont été fidèles à ma fic et qui ont lu avant de juger.
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Epilogue
- Papa ?
- Ma puce ?
- Je peux aller avec Andrew moi aussi ?
- Non, rigola Ron. Tu es encore trop petite.
- Mais je veux y aller, bouda Elizabeth en voyant son grand frère monter dans le train pour sa troisième année à Poudlard. C'est pas juste.
Ron la regarda et se retint de lui dire que la vie elle-même n'est pas juste. Depuis la mort de sa femme, il y a sept ans, Ron se raccrochait essentiellement à ses enfants. Eux seuls pouvaient le faire sourire.
Il se demandait souvent pourquoi lui, il venait à peine de la retrouver et de la reconquérir qu'on la lui enlevait déjà. Sa femme. Hermione.
Aujourd'hui, le monde magique vivait en paix. Plus de mages de noir. Tout était paisible. On lisait tous les jours dans la Gazette de Sorcier de nouveaux mariages, des naissances, que des choses heureuses pour faire oublier les plus terribles. Mais comment pourrait-il oublier que cette fichue guerre lui avait ôté son bien le plus précieux, la seule femme qu'il n'avait jamais aimé, la mère de ses deux enfants… Tout cela était aussi impossible qu'impensable. Hermione était sa vie et il ne vivait plus que pour la rejoindre.
Il regardait son fils qui s'était penché à la fenêtre du train et qui leur faisait un signe de la main. Andrew avait été envoyé à la maison Gryffondor et il était aussi un des plus prometteur de son année. Il aurait fait la fierté de sa mère comme il faisait celle de son père en ayant été admis l'année précédente au poste de Poursuiveur de l'équipe de Quidditch de sa maison. Ses professeurs ne s'en plaignaient pas même si comme tout bon élève qui se respecte, Andrew enfreignait souvent le règlement.
Andrew ne se confiait pas souvent à son père, mais ils leur suffisaient d'un regard pour se comprendre et Andrew souffrait terriblement de l'absence de sa mère, autant que Ron de celle de sa femme.
Ely était encore trop petite pour tout comprendre, mais elle aussi, ressentait ce manque. Ron l'entendait souvent s'adresser à Hermione quand elle était dans sa chambre. Un jour, il l'avait surpris en train de parler à sa mère en regardant par la fenêtre.
Il se rendait plusieurs fois par semaine sur la tombe de sa femme et il la fleurissait. Il y avait toujours des orchidées et des roses rouges. Il connaissait d'ailleurs le petit cimetière par cœur. A côté d'Hermione reposait son frère Bill et son père, Arhur. Eux aussi furent tué pendant la bataille, comme beaucoup d'autres grands sorciers et sorcières.
S'il avait su jamais il n'aurait autorisé Hermione à venir combattre avec eux.
« Je ne suis peut-être pas Auror, mais tu oublies que je suis une sorcière expérimentée, » lui avait-elle alors qu'elle tentait vainement de la retenir encore une dernière fois.
Heureusement, Ginny et Harry étaient présents, tout comme sa mère. Après la venue au monde de son premier enfant, Ginny avait arrêté son travail de Médicomage et avait décidé d'être mère au foyer. Elle élevait donc ses deux enfants, Cathy, l'aînée qui avait à peine un an de plus qu'Ely et Elisa, qui avait deux ans. Ginny prenait plaisir à dire qu'elle devait aussi prendre soin de son grand frère.
D'une façon ou d'un autre, beaucoup dans la communauté sorcière avait été affecté par la mort d'Hermione Weasley. Tous la connaissaient au moins de nom.
La locomotive du Poudlard Express cracha un râle de fumée dans un signal sonore, annonçant que le train était sur le point de partir.
Ron sortit de ses pensées sombres et encra son regard dans celui de son fils. Dans ses bras, Ely agitait énergiquement la main avec un sourire enfantin adressé à son grand frère « chéri qui allait lui manquer terriblement. » C'était ses paroles avant le départ pour la gare King's Cross.
Par le biais de leur regard, Ron et Andrew échangèrent plusieurs phrases et promesses, notamment celle de faire attention à eux, d'être sage pour Andrew et de continuer sur sa lancée. Ron lui sourit, confiant et le train s'ébranla avant de s'élancer au loin.
- On rentre, Papa ?
- Oui.
- Tu vas pas aller travailler, hein ?
- Non, je vais encore rester avec toi quelques jours.
- Chouette.
- Tu veux qu'on fasse quoi aujourd'hui ?
- On peut aller chez Mamie Molly, elle a dit qu'elle m'apprendrai à faire un gâteau au chocolat, comme elle l'avait appris à Andrew.
Ron se mit à rire à ce souvenir, quand il avait vu son fils barbouillé de chocolat et il transplana au Terrier avec sa petite Ely fermement serrer dans ses bras.
A bientôt pour une autre fic...