Auteur : kaneda26.

Origine : Yuyu Hakusho

Genre : yaoi ou comment envoyer ses persos préférés chez le psy !

Couple : classique, Kurama et Hieï.

Disclamer : ben non, y sont pas à moi.

Note : Y paraîtrait que y'a pas assez de fics sur Yu Yu en français… Mais bon, c'est à vos risques et périls.

Résumé : A la suite d'un combat, Kurama a perdu la mémoire…et il a oublié quelque chose de très important pour Hieï.

Titre : Just Remember Me ! (« Souviens-toi de moi ! » pour ceux qui sont aussi nuls en anglais que votre serviteur!)

Chapitre trois

« Il avait ta tête ! Le pauvre, y devait être désespéré !

-Ca te fait rire, ducon ? »

Hieï envoya valdinguer Kuwabara par terre et se tourna vers Yusuke.

« C'est quoi ce mec ? Il est comme Yanagisawa ? Il peut copier les gens ?

-Non, pas seulement. Ce type a pu utiliser mon reygun ! Le même, exactement le même. J'ai senti qu'il cherchait dans mon esprit et je crois qu'il a chopé des trucs.

Il ne copie pas seulement les corps, il copie les pouvoirs qui vont avec… »

Tous se tournèrent vers Kurama, le regardant attentivement.

« Quoi ?

-Contre qui t'es-tu battu ? Contre qui as-tu cru que tu te battais ?

-Je… je ne me souviens pas… »

Kurama baissa la tête. Il sentit la nausée l'envahir. Il luttait contre le souvenir enfermé dans sa mémoire, ne voulant surtout pas le laisser sortir.

« Fais un effort, tu t'es peut-être battu contre toi-même ? Ou contre Yomi ?

-JE NE VEUX PAS M'EN RAPPELER !

-Ok, ok, calmes-toi, fit Hieï. » Puis se tournant vers Yusuke :

« Botan t'a dit quelque chose à propos de l'âme ?

-Ouais. C'est l'âme d'une femme qui a vécue il y a mille ou deux mille ans. Y savent pas vraiment. Ca m'a l'air d'un bordel dans leurs registres.

-C'est tout ?

-Non, cette femme, c'est la première à avoir été détective pour les ténèbres. Y paraît qu'elle était super forte. Ca me gonfles de le dire, mais elle était sans doute plus forte que moi. Et son âme… C'est de la puissance pure ! De quoi renverser non seulement le makai mais aussi le ningenkai et même Emma. »

Grand silence…

« On comprend mieux pourquoi tout le monde la recherche, ça fait envie…, dit Hieï.

-Botan avait envoyé Kurama la récupérer pour qu'elle retourne au ciel. Et dans le makai ? Y'avait rien ?

-Non, pas la moindre petite âme en vue, répondit Kuwabara à Yusuke. Kurama, la prochaine fois que tu planques quelque chose d'aussi important, note le quelque part avant de l'oublier !

-Note aussi que tu dois lui casser la gueule la prochaine fois qu'il dit ce genre de conneries ! dit Hieï. »

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Yusuke et Kuwabara étaient partis, les laissant seuls. Ce qui soulagea Kurama. Ils les aimaient bien, certes… Mais il n'avait qu'une seule envie, rester seul avec Hieï.

« Comment tu te sens ? fit ce dernier. Tes blessures ?

-Ca va… Je peux marcher, enfin à peu près.

-Cool. Bon, c'est maintenant que le pire arrive…

-Hein ?

-Ouais, c'est à moi de faire la bouffe ! Et je suis navré, même si pour tout l'or du monde, tu ne voulais pas renouveler cette expérience, tu n'as pas le choix ! »

Kurama sourit, heureux.

« Tu as déjà cuisiné pour moi ? C'est vrai ?

-Ca m'étonne que tu l'aies oublié, c'était abominable, ce sont tes propres mots.

-On peut se faire livrer le repas si ça t'embête.

-Ah, je vois. On ne veut pas prendre de risques. Très bien, ça marche. »

Le renard sourit encore mais il était un petit peu déçu.

« J'aurais quand même bien voulu qu'il me prépare à dîner. Bah, tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Je me demande si c'est aussi mauvais qu'il le dit… »

« Ouf, pensa Hieï. Je m'en serais voulu de lui imposer une torture pareille. »

Ils dînèrent en silence. Il y eut juste quelques mots de la part de Hieï pour inciter Kurama à manger un peu plus.

Au bout d'un moment, le yohko s'exclama :

« Mais arrêtes de me gaver comme une oie. J'suis pas un estomac sur pattes comme toi ! »

Hieï éclata d'un rire troublant.

« Ca fait longtemps que tu m'avais pas appelé comme ça !

-Désolé… »

Hieï rit encore, rendant Kurama un peu plus nerveux. Mais il avait une autre clé. Ce rire, Kurama était persuadé que Hieï ne riait pas comme ça devant les autres. Que c'était un rire rien que pour lui. Un rire complice, qu'ils partageaient.

Kurama attendit que Hieï ait fini de débarrasser la table avant de se lancer.

« Tu dors encore avec moi cette nuit ? demanda t-il à mi-voix. »

Hieï le regarda.

« Kurama, je ne sais pas si c'est une très bonne idée. »

« Est-ce qu'il sait seulement ce qu'il me demande ? Il a besoin d'être rassuré mais… Mais ça me rend dingue de l'avoir près de moi sans rien pouvoir faire. Déjà, hier, j'ai pas pu m'empêcher de… »

Hieï secoua la tête.

« Ce n'est pas bien, articula t-il lentement.

-Pourquoi ?

-Tu as peur, je le sais. Mais, ce n'est pas bien de ma part de… Et merde ! Je ne peux pas, Kurama ! Je ne veux pas profiter de ta peur comme ça ! Ca me dégoûte !

-Je… te… dégoûte, murmura le yohko, un sanglot dans la voix.

-Non ! Je me dégoûte moi-même ! »

Puis Hieï se tut. Et la voix de Kurama lui parvint, faible et suppliante…

« Ce n'est pas parce que j'ai peur… C'est parce que j'en ai envie… Je t'aime, Hieï. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment mais je me souviens que je t'aime. Même si je n'ai pas le souvenir de notre vie d'avant, même si je me rappelle pas ce qui s'est passé entre nous… Je t'aime et j'ai envie d'être près de toi. »

Hieï s'approcha de Kurama, passa un bras derrière son dos et l'autre sous ses genoux. Il le souleva sans aucun effort. Le yohko, passé le moment de surprise entoura ses bras autour du cou du démon et se laissa porter jusqu'à la chambre. Là, Hieï le déposa sur le lit avec douceur. Il cala Kurama contre son épaule et lui caressa la tête lentement.

« Hieï ? dit Kurama en se soulevant un peu. Embrasses-moi… Comme la nuit dernière…

-Tu ne dormais pas !

-Non, avoua le yohko. Pardon. »

Pour preuve qu'il était tout à fait pardonné, Hieï emprisonna ses lèvres entre les siennes.

Il l'embrassa passionnément puis il se mit au-dessus de Kurama, veillant à ne pas l'écraser pour continuer ce baiser plus confortablement.

Kurama y répondit avec la même fougue que lui, puis le passa les mains sous le débardeur du jaganshi pour caresser son torse. Il sentit les pectoraux musclés frémir sous ses doigts. Hieï lâcha ses lèvres pour lui déposer toute une série de baisers dans le cou. Et déboutonna un à un les boutons de sa chemise.

« J'ai tant rêvé de ce moment là, murmura Hieï entre deux baisers sur la peau douce de Kurama. J'ai tant rêvé de toi. A cette première fois. »

Le corps du kistuné se raidit et Hieï fut repoussé au bas du lit. Il se releva, surpris.

Kurama était replié sur lui-même, une main retenant les deux pans de la chemise, le visage enfoui dans ses genoux, le deuxième bras posé au-dessus de sa tête en protection.

« Kurama ? »

Pas de réponse.

« Kurama ? Qu'est-ce qui se passe ? Je suis désolé si je… si je t'ai fait peur… Kurama ? Pardon, j'ai cru que tu le voulais aussi… Je suis désolé.

-C'était toi…

-…

-J'ai cru que c'était toi… »

Hieï se sentait totalement perdu.

Il lutta un moment pour extirper le visage de Kurama de ses genoux. Il pleurait.

« Dans le makai…, hoqueta le yohko. J'ai cru que c'était toi… »

Hieï demeura figé, les deux mains sur le visage de Kurama, les larmes coulant et heurtant ses doigts.

« Il… Gendô avait pris mon apparence ! »

Le souvenir était revenu, violent, brutal !

« J'étais si heureux de te revoir, j'ai sauté dans tes bras, je t'ai embrassé. C'était notre premier vrai baiser. Et puis… tu m'as frappé au visage. Tu m'as frappé de toutes tes forces. Je suis tombé… et tu as continué à me frapper. J'ai hurlé, je t'ai supplié… mais… tu as frappé plus fort… et je pensais que… que tu ne m'aimais plus… que tu m'en voulais… »

-Tu ne t'es pas défendu, n'est-ce pas ? C'est pour ça qu'il a pu t'avoir aussi facilement ?

-Je ne pouvais pas te toucher. Même si tu me frappais, je ne pouvais pas… »

Hieï embrassa Kurama sur le front et celui-ci eut un mouvement de recul. Les mains de Hieï quittèrent son visage.

« Ce n'était pas moi… Ce n'était pas moi. C'était Gendô.

-Je le sais. Mais je m'en veux.

-De quoi ? De t'être trompé ?

-D'avoir douté de toi ! Je savais que tu n'aurais jamais pu me faire ça… Tu ne l'aurais jamais fait, n'est-ce pas ?

-Jamais, mon cœur. »

Les larmes de Kurama s'étaient taries mais son corps était toujours agité de soubresauts.

« Je ne suis qu'un idiot… Ca ne pouvait pas être toi mais j'avais tellement mal que je n'arrivais pas à raisonner correctement.

-Ce salaud paiera pour les blessures qu'il t'a faites !

-Non, j'avais mal au cœur. J'avais le cœur déchiré ! Ce sont mes sentiments qui m'ont détruit ! »

Hieï se mordit la lèvre. Il effleura la joue de Kurama sentant le frémissement de crainte qu'il provoquait par ce simple contact.

« Je ne t'aurais jamais fait de mal. Jamais. »

Il retira sa main et s'éloigna pour s'asseoir sur le rebord de la fenêtre.

« Et l'âme, tu te rappelles maintenant où tu l'as planquée ?

-Je me rappelle.

-Alors ?

-Je ne l'ai pas cachée. C'est elle qui a disparu. Je la tenais dans ma main et une seconde plus tard, il n'y avait plus rien. C'est elle qui s'est réfugiée quelque part de son propre chef. Et je ne sais pas où.

-Bon, je vais appeler Urameshi. Lui dire de se ramener.

-Tu vas le réveiller…

-Et après ? Tu n'as pas vraiment envie de rester avec moi maintenant, non ?

-Pardon.

-Pas grave. »

Le jaganshi sauta de son promontoire et se dirigea vers le salon. Il s'arrêta dans l'embrasure de la porte

« Kurama ?

-Oui ?

-Je t'aime.

-Tu ne me l'avais jamais dit, n'est-ce pas ?

-Non, c'est la première fois. Et ce ne sera pas la dernière ! »

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Urameshi et Kuwabara s'étaient pointés une demi-heure plus tard. Un temps incroyablement long pour Hieï.

« Ce salaud n'a pas fait que le tabasser à mort. Il l'a traumatisé à un point tel que… Est-ce qu'il pourra redevenir comme avant ? Est-ce que je pourrais à nouveau le toucher sans qu'il prenne peur ? »

Kurama était sorti de sa chambre mais s'était bien gardé de l'approcher.

« Des nouvelles fraîches ? demanda Yusuke en entrant. »

Hieï désigna Kurama du menton.

« Ouais, sa mémoire lui est revenu.

-C'est génial, ça ! s'écria Urameshi pendant que Hieï grimaçait. »

Hieï regarda dehors pendant que Kurama racontait une nouvelle fois ce qu'il s'était passé.

« Il avait pris l'apparence de Hieï. Mais même sans ça, t'aurais dû répliquer !

-Moi, je m'en serais pas privé ! dit Kuwabara. Et puis, on sait tous que le nabot est pas quelqu'un de…

-HIEÏ NE M'AURAIT JAMAIS FAIT DE MAL ! »

Et Kurama se remit à pleurer.

« Hé, j'disais ça histoire de déconner !

-T'es trop con, Kuwa ! Et ta super sensibilité, tu l'utilises de temps en temps ?

-Quoi ! »

Hieï se leva et se posta devant Yusuke.

« Tu as deviné ? Y'a longtemps ?

-Bah, je me disais bien que y'avait un truc mais j'ai compris y'a deux minutes seulement.

-Mais quuuuoooiiiii ? demanda Kuwabara.

-Ben… eux deux. »

Kuwabara se concentra deux secondes. Puis bizarrement, sa mâchoire inférieure tomba et ses yeux s'écarquillèrent.

« Naannnn ! Y sont… Y sont…

-Ca te pose un problème ? » Léger tintement de sabre qu'on sort de son fourreau.

« Non ! Tous mes vœux de bonheur ! C'est super ! Vous faîtes un très beau couple ! »

Tintement du sabre qu'on range.

« Bon, je vous le laisse. J'suis dans l'arbre en face…

-Tu restes pas ? demanda Yusuke, l'arrêtant alors qu'il allait passer la fenêtre.

-Il a peur de moi.

-Mais ce n'était pas toi !

-Je sais, il le sait, tout le monde le sait ! Mais ça change rien. »

Et Hieï sauta dans l'arbre, disparaissant entre les branches.

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« Est-ce que je vais redevenir comme avant ?

-Vous avez peur de ne plus pouvoir l'aimer ?

-Non. Je l'aime toujours. Mais… J'aurais préféré ne jamais me rappeler ! »

Kurama se prit la tête entre ses mains.

« C'est douloureux, en effet. Mais ça explique bien des choses, n'est-ce pas ?

-Oui… Ce n'est pas le combat… C'est la trahison… Je n'avais jamais vraiment fait confiance à quelqu'un. Pas entièrement. C'était une confiance limitée dans le temps ou une sorte de chantage. Je pouvais être en confiance parce que l'autre avait besoin de mes pouvoirs pour un moment. Mais pas ici. Je lui faisais confiance. Et j'ai pensé qu'il m'avait trahi. Je l'ai laissé me frapper…

-Pourquoi ? Je veux dire, vous vous sentiez trahi. Dans ce cas, c'est de la colère qu'on ressent.

-Parce que je me disais que… que je le méritais !

-Vous pensiez que vous méritiez d'être battu ?

-Oui.

-Pourquoi ?

-Parce que je suis coupable…

-De quoi ?

-De l'aimer.

-Nous voilà enfin au cœur du problème. »

Kurama releva la tête.

« Vous n'assumez pas vos sentiments. Juste une question, depuis combien de temps êtes-vous amoureux de Hieï ?

-Plusieurs années.

-Mais vous pensiez que c'était impossible, exact ?

-Oui, souffla Kurama.

-Mais quand vous avez su que c'était réciproque, qu'avez-vous ressenti ?

-J'étais heureux. Mais j'ai eu aussi l'impression que je lui avais imposé mes sentiments.

-Vous pensez qu'il était obligé de vous aimer, qu'il n'avait pas le choix.

-J'ai… j'ai utilisé une plante. »

Hatori leva les sourcils.

« Une plante ?

-Oui, je l'avais mis dans son repas. Juste une petite dose .

-Quel était l'effet de cette plante ?

-Un surplus d'affection. Disons que ça aurait empêché Hieï de me repousser violemment.

-Et c'est cette plante qui a fait que Hieï a donné une réponse positive à vos avances ?

-Je ne sais pas. Je n'ai pas eu le courage de me déclarer avant le matin.

-Mais quand il s'est mis à vous frapper, vous avez pensé qu'il avait découvert la supercherie et qu'il se vengeait.

-Oui.

-Lui avez-vous parlé de ce souvenir ? »

Kurama secoua la tête.

« Je ne peux pas. Il m'aime, je veux dire. Il m'aime vraiment maintenant. Je ne veux pas qu'il me déteste. Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je dois faire ?

-Tout d'abord en ce qui concerne votre relation actuelle avec Hieï, il vous faudra du temps.

-Longtemps ?

-Et bien, un autre moyen serait d'affronter votre peur, d'affronter Gendô. Ca vous permettrait de tirer un trait sur cette histoire. Mais j'ai cru comprendre que c'était un adversaire très difficile. Ensuite, pour cette plante que vous avez utilisée, libre à vous de lui en parler ou non. On ne peut jamais tout dire à l'autre, c'est à vous d'estimer si vous devez ou non lui dire. »

Kurama hocha la tête en silence.

« Le seul problème, c'est que vous taire ne fera que vous culpabiliser davantage. »

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« Kuwabara, tu peux rentrer maintenant.

-Hein ? J'croyais qu'il fallait pas te lâcher d'une semelle.

-T'inquiètes pas, Hieï est là.

-Où ça ?

-Pas loin, je sens sa présence.

-Ok, j'vous laisse en amoureux ! »

C'était finalement une chance. Kuwabara n'avait pas montré le moindre doute. Il l'avait cru sur parole. Urameshi ou Hieï ne se seraient pas fait avoir aussi facilement.

Sans attendre, Kurama se déplaça pour atteindre un parc, un espace de combat à découvert.

Il n'eut pas à patienter longtemps.

« Tu as gardé un œil sur moi ?

-Les deux, Kurama. Les deux yeux. »

Il avait à nouveau pris l'apparence de Hieï.

Et Kurama ne put s'empêcher de frémir. Il allait se battre contre son amour, contre l'homme qu'il aimait.

« Non, ce n'est pas lui, ce n'est qu'une vulgaire copie. Hieï, ce n'est pas seulement une image, c'est une personnalité, c'est quelqu'un, quelqu'un qui m'aime. »

Il arrêta de trembler et regarda Gendô fixement.

« Tiens ? Mon apparence ne te gène plus ? Tant pis, ça n'en sera que plus marrant. Je ne dis pas que te frapper alors que tu pleurais en murmurant son nom n'était pas agréable mais j'aime bien quand y'a un peu d'action.

-C'est bon, t'as fini ton discours ? Parce que moi aussi, j'ai des trucs à te dire et on va pas y passer la soirée ! L'âme, j'te l'ai piqué, ça c'est sûr. Mais je l'ai plus. Tu m'as surveillé pour rien.

-Menteur, elle est pas retournée chez Emma, j'ai mes sources moi aussi.

-J'ai pas dit ça ! L'âme s'est barrée d'elle-même. Je ne l'avais plus déjà la première fois !

-Alors je te tue tout de suite ! »

Le sourire s'étira sur les lèvres de Gendô pendant que Kurama se murmurait intérieurement « Ce n'est pas lui, ce n'est pas lui. Ce n'est qu'un imposteur qui nous as volé notre amour ! »

Et il attaqua, en vitesse et en force. Son premier coup fut paré. Puis il esquiva les nombreux coups de sabre, pas toujours assez vite.

« Hieï a toujours été plus rapide que moi, pensa t-il. Et cet enfoiré a copié ça aussi ! »

Il sortit son fouet de rose et réussit après plusieurs échecs à désarmer son adversaire. Ce qui ne le rendait pas moins dangereux.

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« Ben, t'es là toi ?

-Où est Kurama ? demanda Hieï, de l'inquiétude dans la voix.

-Mais mais mais, il a dit que tu étais là !

-QUE J'ETAIS OU ?

-Avec lui !

-C'est pas vrai ! Il a pas fait ça !

-Fait quoi ? demanda Kuwabara. »

Hieï déjà près à partir lui hurla :

« Tu l'as laissé où ?

-Juste devant le cabinet médical…

-Putain mais bouges-toi ! On y va ! »

Hieï attrapa le bras de Kuwabara et le fit tomber par la fenêtre avec lui. Si l'atterrissage de Hieï fut impeccable, celui de Kuwabara souffrit un peu du manque d'entraînement.

« Relèves-toi ! Et vite ! Je peux pas le trouver tout seul ! Et démerdes-toi pour contacter Urameshi ! »

Puis Hieï se mit à courir à toute vitesse, hurlant toutes les deux secondes à Kuwabara de se magner. Yusuke les rejoignit dix minutes plus tard à toute vitesse.

« Il est dans le parc ! dit Kuwabara. » Hieï et Yusuke accélérèrent, le laissant sur place complètement essoufflé.

« J'espère qu'il est pas trop tard, pensa Hieï. »

En arrivant dans le parc, Yusuke lança un premier reygun sur Gendô, tandis que Hieï et Kurama chargeaient à l'épée juste après. Leurs coups furent parés.

Il y eut un temps de répit, les trois garçons entourant Gendô. Kurama était légèrement blessé.

« Yusuke, prends Kurama et barrez-vous, je me le fais ! chuchota Hieï.

-Non ! dit Kurama, il est à moi !

-Fais pas chier, mon cœur ! T'es pas en état !

-Occupes-toi de tes affaires, trésor ! Je ne bouge pas d'ici ! »

Yusuke se retenait de rire après l'échange qu'il avait entendu. Quand il remarqua que Gendô perdait peu à peu l'apparence de Hieï et prenait… celle de Kurama !

Le jaganshi cligna des yeux une fois, ce fut la seule manifestation de sa surprise.

Mais le nouveau Kurama abordait un sourire sardonique.

« Peux-tu combattre maintenant ? demanda t-il à Hieï. »

Le jaganshi sourit à son tour.

« Tu plaisantes ! J'en ai rien à foutre que tu changes d'apparence. »

Et il attaqua, son sabre entouré de flammes noires.

Hieï n'était en rien gêné par l'aspect de Gendô. Il était bien trop en colère pour ça.

Tout ce qu'il voyait, c'était un mec qui avait torturé son ami et il comptait bien lui faire payer.

Puis rapidement, Gendô reprit l'apparence de Hieï. Et ils se retrouvèrent face à face. Deux bandages volèrent en ondulant doucement dans le ciel. Deux dragons noirs s'élevèrent et s'abattirent sur les deux opposants.

Kurama vit le jaganshi se déplacer avec rapidité devant le dragon avant d'être dévoré.

« HIEÏ ! »

Gendô avait repoussé le dragon de Hieï.

« La copie est meilleure que l'original. »

Kurama sentit une douleur énorme dans son cœur. Il venait de…

« Meilleur que l'original ? Tu rêves !

-Hieï ! Tu n'as rien ? »

Le petit démon rejoignit Kurama. Une aura noire l'entourait.

« Je ne crains pas mes propres attaques. Et si ta copie est si bonne que ça… tu dois toi aussi, ressentir de la fatigue. » Hieï sourit.

« J'ai un peu entamé sa puissance…

-Je le termine, dit Yusuke.

-Non ! » Kurama s'était brusquement transformé en yohko.

« C'est moi qui m'en charge. Je dois le faire. »

Une puissance démente se dégageait de Kurama. Même Gendô s'en aperçut parce qu'il recula un peu.

« L'âme, elle… tu… »

Kurama entoura Gendô d'un brouillard avant de se lancer.

Yusuke frissonna.

« Tu le ressens, toi aussi ? demanda t-il.

-Ouais. Il est balaise. J'ai jamais vu ça… »

Le brouillard se dissipa et Yusuke et Hieï virent un cadavre recouvert de fleurs toutes plus carnivores les unes que les autres.

Kurama resta un moment à contempler sa victime. Des larmes coulaient sur ses joues.

Hieï s'approcha. Il avait envie de lui passer un bras autour des épaules mais hésitait. Kurama se jeta dans ses bras, les entraînant par terre.

Tout à coup, le corps de Kurama devint lumineux et quelque chose s'extirpa de sa poitrine.

« L'âme ! s'écria Yusuke. »

Le halo lumineux prit une la forme d'une femme qui s'inclina devant Kurama.

« Merci, dit-elle. Ton cœur est un abri mouvementé, mais agréable. Maintenant que nous l'avons vaincu, il ne me reste plus qu'à rentrer. »

Et elle disparut.

Kurama reprit sa forme humaine. Ce fut à ce moment là que Kuwabara se pointa enfin, son épée brandie en hurlant :

« Oukilé ? J'vais m'le faire ! Léplula ? Ah non, vous déconnez grave les mecs ! Z'auriez pu m'attendre ! »

Puis en voyant Hieï commencer à embrasser Kurama :

« J'aurais p'être mieux fait de pas venir. Hé ! Y'a des chambres pour ça ! »

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Ils étaient enfin tous les deux. Enfin, presque.

« Hieï… il faut que je te dise quelque chose…

-Quoi donc, mon cœur ? Si tu veux me quitter, c'est même pas la peine d'y penser !

-Non, c'est sérieux.

-Ok, je t'écoute. »

Kurama se serra un peu plus contre son homme en se demandant s'il pourrait le faire encore dans quelques minutes.

« Le soir où… juste avant ta mission… j'ai mis quelque chose dans la nourriture… »

Le jaganshi écouta patiemment les explications de Kurama. C'était donc pour ça qu'il s'était senti si bien ce soir là. Si détendu. Puis quand Kurama eut fini de demander quinze fois pardons, Hieï l'embrassa.

« Ecoutes-moi bien attentivement. Je ne sais pas si ta plante a eu un quelconque effet. Je pense que oui. Peut-être que je me serais enfui en courant dans mon état normal et j'aurais vraiment agi comme un con! Mais je crois que j'attendais ce moment depuis tellement longtemps que je n'aurais pas laissé passé cette chance !

-Tu ne m'en veux pas ?

-Si ! Je t'en veux à mort !

-Je suis désolé. Je suis désolé ! »

Hieï sourit :

« Pour te faire pardonner, t'aurais pas une plante qui…, tu vois, du genre aphrodisiaque surpuissant parce que là, je sens que tu t'endors et je peux plus attendre !

-J'ai encore mieux ! répondit Kurama avec un sourire coquin.

-Vrai ?

-Oui, je t'ai toi ! Ne comptes pas dormir cette nuit !

-Ce n'était pas dans mes intentions. Mes projets, à l'heure actuelle, c'est plutôt… »

Il renversa Kurama sur le lit. Et l'embrassa à nouveau. Il sentit tout de suite les lèvres s'ouvrir et la langue de Kurama venir chercher la sienne. Puis il entreprit de le déshabiller. Il couvrit de baisers la moins parcelle du corps de son amant. Les mains de Kurama remontèrent sous son tee-shirt et lui ôtèrent. Le yohko ne s'arrêta pas là. Et effeuilla entièrement son amour.

Ils étaient tous les deux nus, serrés l'un contre l'autre avec un peu d'appréhension.

Kurama caressa le dos musclé de Hieï, embrassa son épaule.

« Je t'aime, murmura t-il. Fais-moi l'amour… Nous avons perdu trop de temps. »

FIN

Voilà, c'est fini ! Laissez des reviews, svp !

Le découpage de mes chapitres est pourri. Faut dire que si j'y pensais avant de finir l'histoire, ça poserait moins de problème. Mais penser, c'est fatiguant !

Le méchant est pourri aussi… C'est parce que je suis quelqu'un de super gentil alors les méchants, je sais pas faire. Le combat final est pourri aussi… (ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie…me rappelle plus de la suite…)

Kuwabara passe pour un nul (il a l'habitude) mais bon, c'est juste qu'il est moins fort que Hieï, Yusuke ou Kurama.

A bientôt pour une autre fic. Peut-être sur Fruits Basket, sur X de Clamp, sur Hanakimi, sur Samouraï deeper Kyô, Hikaru no go (arghh, je peux pas choisir !) à moins que je continue avec Yu Yu Hakusho (naaannn, pas les tomates, z'êtes pas fous, c'est pas la saison, ça coûte super cher !)

Ah et puis, un merci tout particulier à Oleyssa, Mimi Yui, Ereshkigal qui m'ont donné envie de m'essayer à la fanfic (vous ne savez pas qui je suis ? Je suis le lecteur ninja… qui lit toutes vos fics mais qui n'a le temps de laissé une review que le 36 du mois !) MERCIIIII !

Pour les reviews, faîtes ce que je dis (laissez-en) pas ce que je fais !

kaneda26.