A Second Chance : The Rewrite

Disclamer : Tout appartient à J.K. Rowling et à S.L. sauf la traduction qui me revient de droit. Je tiens à mentionner aussi qu'il peut arriver par mégarde que j'utilise certains des noms anglophones.

Note de la traductrice : Cette fiction a déjà été écrite jusqu'au chapitre 14 par son auteur cependant, elle a été pendant plus d'un an sans publication. Il y a peu, S.L. a annoncé et mit en ligne sur fanfiction une réécriture de son histoire. Le premier chapitre est sensiblement pareil à la première version, mais au deuxième, l'histoire prend un tournant différent tout en restant dans le même modèle.

Résumé de l'histoire : (Réécriture) La guerre dans son monde est finie, alors Harry Potter qui est fatigué de combattre, utilise un sort qui le transporte dans un nouveau monde. Où ses parents sont vivants, mais où lui, est mort étant bébé. Est-ce vraiment un si bon nouveau commencement ?

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Bonjours à tous,

Je vous présente ici même ma nouvelle traduction qui je l'espère saura vous faire découvrir un nouveau monde. J'ai pris un très grand plaisir à relire et traduire cette histoire même si je trouve que la nouvelle version est différente, elle n'en perd pas moins ce qui m'avait accroché au tout début. Quatre chapitres sont postés sur le compte de l'auteur, seulement j'ai pu apprendre d'elle que sept étaient réécrits.

Cela fait plusieurs jours que le premier chapitre est terminé et comme je viens d'acheter cette semaine un nouveau petit chien, la publication a été retardée. Je vous souhaite une très bonne lecture.

Maya

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A Second Chance

Chapitre 1 : De Deux Mondes

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« Et comment repousseriez-vous un épouvantard, John ? » Demanda James alors qu'il frottait ses temples et essayait de ne pas penser aux aiguilles péniblement lentes de l'horloge de la salle de cours. Il était sur les épouvantards avec ses troisièmes années depuis ce matin, et les bases n'étaient toujours pas comprises. En bref, James ne pouvait pas attendre que la cloche bénie retentisse, sonnant le début des vacances de Noël.

Le garçon à qui James s'était adressé, mordilla nerveusement sa lèvre et commença à fouiller dans les papiers dispersés sur son bureau. En donnant à voix haute sa réponse, John dévisagea timidement son professeur. « Le… le rire… Pro-professeur ? »

Soupirant, James éloigna sa main de ses temples pour pincer l'arrête de son nez. Honnêtement, était-il vraiment si effrayant ? Il poussa ses lunettes bordées de noires vers le bas de son front sur son nez, afin qu'il puisse examiner le reste de ses troisièmes années. Personne d'autre ne semblait effrayé par lui. En fait, la majorité de la classe était à moitié endormie, le reste regardait impatiemment l'horloge.

John était un Longbottom après tout, et il était habituellement nerveux. Il était un étudiant de James depuis presque deux ans et demie, et celui-ci tremblait toujours à chaque fois que James lui posait une question en classe.

« Oui John, très bien, » indiqua James. « Cinq points à Poufsouffle. » Il jeta un coup d'oeil à sa montre, la regardant avec l'espoir qu'elle lui montrerait quelque chose de plus agréable que, ce que l'horloge de mur indiquait. Quinze minutes encore avant la fin et les vacances de Noël débuteraient.

Merde, pensa James et il abandonna sa position appuyée contre son bureau. Oubliez le programme, en ce qui le concernait la classe était plus que finie.

« La classe est écartée tout le monde, appelez cela un cadeau de Noël en avance. N'oublié pas d'étudier au cours des vacances pour votre essai du mois prochain, Oh et Linda, » James se dirigea vers une fille blonde alors qu'elle rassemblait ses livres. « Dites à votre frère que je lui dis bonjour, et que je m'attends à une visite de sa part avant qu'il ne parte pour la Grèce. Soyez sûr chacun, ayez un Joyeux Noël et le plus important amusez-vous ! »

Alors que les étudiants sortaient, disant au revoir et lui souhaitant de joyeuses vacances, James se força à sourire. Normalement, il n'aurait pas besoin d'un sourire faux, il avait réellement un plaisir immense à enseigner. Aujourd'hui cependant, tout ce qu'il voulait était que les cours finissent de sorte que les vacances commencent. Il avait l'intention de passer le reste de la soirée à faire ses bagages, ainsi il pourrait partir pour sa maison à Pré-au-Lard au matin avec sa famille. Demain après-midi, ses meilleurs amis, Sirius Black et Remus Lupin arriverait pour passer les deux semaines de vacances de Noël à la maison des Potter. Pendant ce temps, il avait l'intention de ne rien faire à part, de relaxer avec sa femme Lily, traîner avec ses meilleurs amis et jouer au Quidditch, et les seuls étudiants qu'il voulait voir étaient son fils Bran et sa fille Mary (1).

Cela prit quelques minutes pour que les troisièmes années quittent la classe, mais au moment où le dernier groupe passa le seuil, James claqua fermement la porte. Un autre moment fut tout ce qu'il prit à James pour entrer dans son bureau et en claquer aussi fortement la porte. Alors, il saisit un pot de poudre de cheminette et en jeta une pincé dans les flammes de son feu. « 14, Square Grimmaurd, » cria-t-il pendant que les flammes tournaient au vert clair puis, il colla promptement sa tête dans le feu.

La tête de James tourna dans l'espace pendant un moment avant de sauter dans les flammes à l'endroit de Sirius. La cuisine était vide ainsi James appela son ami jusqu'à ce qu'il le vit courir dans la pièce en tenant une paire de soulier, sans lacets dans une main et une vieille robe longue poussiéreuse dans l'autre.

« Hé, Prongs ! Qu'est-ce qui t'amène ? » Demanda Sirius, jetant les choses sur la table de cuisine et se mettant à genoux devant la grille.

« Tu as tout emballé ? » Lui demanda James, ne prenant pas la peine de cacher l'excitation dans sa voix.

Sirius fit un évasif haussement d'épaules. « J'emballe maintenant camarade. » Il regarda en arrière les choses sur la table comme s'il pensait profondément. « Penses-tu que j'aurai besoin des multiplettes pour n'importe quelle raison ? »

« Quoi ? Pourquoi ? » « Quoi que compagnon, apporte tout ce que tu veux. »

« Que dirais-tu d'un Boomerang Jamais-Frappant ? »

James secoua sa tête loin des flammes qui léchaient le côté de son cou. « Seulement si tu veux que Lily te tue. »

« Et je pensais que je pourrais emmener à Bran certains des feux d'artifice du Dr. Filibuster, » continua Sirius, ne donnant aucune indication comme quoi il avait entendu James. « J'ai pris une nouvelle boîte d'eux la semaine dernière. »

« Merde Sirius, ferme-là pendant une minute, veux-tu ? » Cria James à son ami plus âgé.

Sirius lui fit une sorte de grimace négligée. « Oh, ne t'inquiète pas pour le favoritisme James. Je prendrai un livre chez Fleury et Bott pour Mary. »

« Je ne le suis pas, » commença James, essayant de ne pas sourire à son ami ; cela poussait aussi trop de suie vers le haut de son nez. « Écoute, je ne me préoccupe pas du favoritisme. Mais hé, si tu vas chez Fleury et Bott, pourrais-tu prendre une copie de Jinxied of the Jinxed pour Lily ? Je pense que je suis parvenu à brûler sa dernière copie. Quoi qu'il en soit, » James se précipita, mais Sirius l'arrêta de sa main et sourit.

« Tu l'as brûlé ? » Demanda-t-il.

« Ouais, » indiqua James, une bagatelle embarrassé. « J'essayais une nouvelle esquive et bien- De toute façon, Lily veut savoir si tu emmènes la moto. Elle a dit que si oui, tu pouvais rester dehors, dans le hangar à balai avec elle. »

« Ce sera le transplanage alors, » indiqua Sirius. « Ainsi, tout est terminé avec les cours ? »

« Ouais, tout est fait avec le travail ? »

« Deux semaines payées de vacances, compagnon, » Sirius sourit. « Je ne retourne pas travailler jusqu'à la troisième. »

« Malin, » accorda James, puis les flammes éclatèrent autour de sa tête et il se sentit être rejeté en-arrière pendant qu'une autre tête apparaissait à côté de la sienne.

« Honnêtement, » indiqua Lily Potter, en les regardant tous deux d'un air mauvais. « On penserait que vous êtes tous les deux des étudiants, vu la manière dont vous faites des siennes. »

« Tu ne savais pas Lily ? » Demanda Sirius, avec un visage complètement souriant. « Je suis un deuxième année de 41 ans. »

« Fais-moi confiance Sirius, » dit Lily. « Il n'y a aucun doute dans mon esprit de qui vous êtes. D'ailleurs mon fils s'est encore gagné deux détentions cette semaine. »

Sirius regarda au loin, trouvant soudainement une trace de suie sur son plancher très intéressante. « Ainsi, qu'est-ce que cela vient faire avec moi ? »

« Tu as encore été lui écrire de nouvelles idées. Les récits de filature des vieux jours peut-être ? » Indiqua-t-elle en le crachant presque. « Ce dernier tour de sa part, avait du maraudeur partout. Même Minerva a identifié ta main dans lui. »

De manière erronée, James partit à rire, Lily lui lança un regard accusateur.

« Ne pense pas que tu peux sortir de cela, l'un ou l'autre Prongs, » elle appuya sur son surnom. « Il peut avoir eu l'idée, tandis que cela peut facilement venir de toi comme de Sirius. Eh bien, James, voyant alors comment vous deux avez un plan de jeu fixé pour demain, penses-tu que tu pourras passer un certain temps avec ta femme ? »

James cligna de l'oeil en direction de son meilleur ami. « Le devoir m'appelle mon vieil ami, Padfoot, je te verrai demain soir. »

Sirius roula des yeux ; il commençait déjà à rassembler ses choses jetées sur la table. « Contenez-vous jusqu'à ce que vous sortiez de ma cheminée s'il vous plait, ceci est une maison respectable après tous. »

« Pas avec toi dedans ! » Appela James en retour avant que sa tête n'ait disparu et ne retourne de nouveau à son corps.

Lorsqu'il fut débarrassé des effets de la cheminette, et épousseté la suie sur ses genoux, il trouva non seulement Lily dans son bureau, mais aussi sa fille Mary. Ces deux femmes qui étaient assises côte à côte sur son divan lui envoyant des regards jumeaux d'espérance.

Bien que Marissa Potter ne ressemble pas à sa mère au-delà des longs cheveux roux assortis, elles avaient une personnalité presque identique. Bien qu'ayant seulement 14 ans, Mary était déjà une jeune femme formidable. Elle était également, (et James était plutôt fier de ceci), la sorcière la plus futée de son année, et était rarement jamais trouvée sans un livre. Parfois James trouvait son enthousiasme un peu excessif, mais cela avait lieu lorsqu'elle le mettait honteux au sujet de potions ou de charmes et qu'il gardait la bouche fermée.

« Qu'ai-je fait ? » Demanda James dès qu'il attrapa le regard sur le visage de sa fille.

Les lèvres de Mary pincées, ce n'était jamais un bon signe. « Tu étais censé me rencontrer dans la bibliothèque afin que je puisse obtenir Les Plus Puissantes Potions de la section interdite. Maintenant la bibliothèque est fermée pour les vacances et je dois attendre jusqu'en janvier. Mon étude de vacances est ruinée. »

James sentit qu'il allait rouler des yeux, il serait davantage pardonné pour quelque chose en essayant d'arranger, mais il savait que si sa fille ne tuait pas, son épouse le pourrait. « Je suis désolé bébé, j'ai complètement oublié. Peut-être que nous pouvons faire un voyage spécial au Chemin de Traverse et acheter notre propre copie. »

Le pincement sur les lèvres de Mary s'arrêta et devint une fine ligne. « Tu ne peux pas, c'est une édition limitée. Poudlard a une des seules copies encore en circulation. C'est pourquoi il est dans la section interdite. » Renifla-t-elle alors et se leva. « Oublie-ça papa, tu ne peux juste pas l'obtenir ! » Puis, sans même dire au revoir à sa mère, elle sortit comme une tempête hors de la pièce.

James échangea un regard de terreur pure avec son épouse. « Qu'est-ce qu'était cela ? » Il enleva les lunettes de ses yeux. « Je ne pensais vraiment pas que j'étais surpassé pour avoir une fille adolescente. »

Riant légèrement, Lily se déplaça pour venir mettre un bras autour de son mari. « Vous êtes un père fantastique M. Potter. Vos enfants vous aiment et vous adorent, ainsi que votre femme. » Elle l'embrassa chaudement sur la joue et s'éloigna. « Que dirais-tu si nous allions prendre un quelconque dîner. »

« C'est, » lui dit-il, saisissant une de ses mains, « une idée fantastique. »

« Ainsi, comment ont été les cours aujourd'hui ? » Demanda Lily alors qu'ils arrivaient dans le Grand Hall.

James gémit presque à ce rappel. « Terrible, personne n'a pris la peine de faire n'importe quel effort. »

« Quoi avec les vacances qui commencent demain ? » Rit Lily. « Ce n'est pas merveilleux ! Je me rappelle quand tu avais l'habitude de rendre la dernière semaine avant les vacances un enfer absolu pour nos professeurs. » Elle lui donna un regard de côté. « Pour ne pas mentionner que tu avais l'habitude d'y entraîner nos camarades de classe. » Se fâcha-t-elle légèrement. Il était bien connu que Lily et James n'avaient pas été amis pendant leurs années à Poudlard. Ce n'était qu'après leur graduation qu'ils avaient eut un quelconque genre de relation.

« Oh, revient s'en Lily, » taquina James, en donnant à sa main une légère pression. « D'ailleurs qui aime entendre parler des rébellions de Gobelins de toute manière ? J'avais simplement l'habitude de rendre les choses plus- colorées. »

« Comme lorsque tu as tourné les cheveux de Minerva au bleu ? »

James recula d'une protestation comique. « Hé ! Elle commençait à montrer du gris ! Je lui faisais juste une faveur. » Rit-il sous cape et tira son épouse plus étroitement. « Ainsi, comment a été ta journée alors ? »

Bien que Lily n'était d'aucune manière un professeur, elle appelait Poudlard sa maison. Après que James ait pris la position d'enseignant en Défense Contre Les Forces Du Mal, ils avaient déplacé leur famille de Godric Hollow à Poudlard et passaient les nuits et les week-ends au village. Cependant, il y a quatre ans lorsque Mary a commencé sa première année, Lily avait commencé à se plaindre de solitude.

C'était Dumbledore qui avait trouvé une solution à leur problème, après avoir entendu le souci de James pendant les premiers mois de la première année de Mary. Il avait proposé de déménager Lily à Poudlard pendant le trimestre pour servir de secrétaire au Directeur.

Tous deux, James et Lily savaient que le travail était seulement pour l'apparence, mais Lily avait sauté sur l'occasion de toute façon, puisque cela lui donnait la chance d'être encore proche de sa famille. Depuis lors, James et Lily vivaient principalement dans les quartiers du personnel et descendaient seulement à leur maison à Pré-au-Lard pour les vacances. Les gosses avaient raillé à propos d'avoir leurs deux parents à l'école quelques fois, mais leurs arguments avaient été à demi entendus.

« Pas terrible, » répondit Lily, son sourire hésitant, « Mais rien de fantastique, l'un ou l'autre. »

Après s'être affirmé comme secrétaire et aide de Dumbledore, Lily avait commencé à prendre de nouvelles responsabilités. Maintenant, le travail administratif était vraiment plus qu'une façade que toute autre chose. La majeure partie du temps, Lily le passait à feuilleter des rapports et des comptes-rendu ainsi que d'autres nouvelles pour l'Ordre du Phénix.

Lily et James étaient dans l'Ordre depuis leur graduation, c'était vraiment là qu'ils avaient commencé leur relation amoureuse. Cependant, alors que le rôle de James était moindre, Lily en savait presque autant au sujet de l'Ordre que Dumbledore lui-même. James ne savait pas trop ce qu'il en pensait parfois, parce que c'était un travail extrêmement dangereux. Étonnamment, Lily prenait beaucoup de fierté dans le travail qu'elle effectuait, et n'avait aucunement l'intention de l'arrêter bientôt.

« Nous avons eu une autre menace aujourd'hui, » confia-t-elle d'une basse voix. Le hall devenait davantage bondé par les étudiants, maintenant qu'ils s'approchaient de la Grande Salle. « Je devrai te parler à ce sujet plus tard cependant, mais ne t'inquiète pas, ce n'est rien de trop sérieux. »

« Ne t'inquiètes pas Lily, » indiqua James, libérant sa main avant qu'ils n'entrent dans la Grande Salle. « Nous vivons avec la menace de Vous-Savez-Qui depuis longtemps, les choses iront mieux, tu verras. »

Lily n'indiqua rien en réponse, mais James savait qu'il entendrait son opinion plus tard. Lily gardait rarement n'importe quoi pour elle-même longtemps.

La Grande Salle était seulement à moitié pleine d'étudiants, la plus part était probablement en train de faire leurs bagages. Quelque uns des professeurs étaient déjà partis aussi. James savait pour un fait que Pomora Chourave allait rendre visite à sa soeur à Berlin, et Filius Flitwick avait vanté des vacances à Paris pendant quelques semaines. Severus Snape était aussi absent, mais James supposa que c'était seulement parce qu'il était un bâtard asocial, mais James était loin de se plaindre au sujet de cette absence.

James et Lily firent leur chemin jusqu'à la table principale, à travers les nombreux étudiants cherchant à remplir des bancs. James s'arrêta pendant un moment pour parler avec une cinquième année de Serpentard à propos d'un sortilège de protection, mais trouva tout de même un siège entre Minerva McGonagal et Lily. Lily avait déjà engagé une conversation avec Mme Pomfresh, au sujet d'une nouvelle ligne de potions curatives approuvées par le Ministère, et Minerva discutait poliment avec le Directeur Dumbledore, ainsi James choisit d'observer les étudiants.

Sa fille était absente à la table des Gryffondor, mais il repéra Bran avec un camarade de Gryffondor de sixième année, Jack Slopper, un des meilleurs amis de Bran. Ils riaient à gorges déployées à propos de quelque chose que Jack avait caché dans une poche de sa robe longue. En une seconde, l'instinct d'enseignant de James se déclencha et il sentit qu'il devrait voir ce que les garçons trouvaient si intéressant, mais la pensée fut de courte durée. C'était théoriquement les vacances et il y avait un pâté en croûte qui semblait délicieux devant lui, qu'il n'était pas disposé à laisser.

Le dîner naturellement, était délicieux comme toujours et James le savourait pendant qu'il pouvait. Lily était bonne dans beaucoup de choses, mais l'une des choses qu'elle n'était pas, c'était cuisinière. Pour les repas des deux semaines suivantes, la famille Potter devrait chaparder leur propre nourriture.

« Tarte à la citrouille, James ? » Demanda Minerva lorsque les desserts furent apparus. « Vous regardez comme si vous vouliez avoir des réserves. »

« Vous me connaissez Minerva, » indiqua James, acceptant un morceau avec un large sourire. « J'en prends pendant que je peux. »

Elle rit discrètement et ajusta ses lunettes. « Grands plans pour les vacances alors ? » Demanda-t-elle. « Je suppose que Sirius et Remus seront de visites comme d'habitude ? »

« Vous avez raison, » confirma James, en prenant une bouchée de la tarte devant lui.

« Bien, autant que j'apprécie leur compagnie, rappelez-vous s'il vous plait, de faire de votre mieux pour garder Sirius à une bonne distance du château, n'est-ce pas ? »

James lui donna un sourire semblant mauvais. « Vous ne voulez pas être encore poursuivie jusque dans un arbre, Minerva ? »

Une délicate main se glissa sur l'épaule de James. « James arrête de taquiner, la pauvre Minerva n'a pas eu de vacances des Maraudeurs depuis que tu es venu à Poudlard pour enseigner. »

Minerva leva son verre en direction de Lily en accord. « Bien parlé Lily. Au moins, je peux compter sur vous, pour les garder sur la voie. » Elle sourit. « Ayez cependant de joyeuses vacances, chère. Amusez-vous, vous avez travaillé trop durement récemment. »

« Je le ferai Minerva, » consentit Lily. « En parlant des vacances James, » chuchota-t-elle à son oreille lorsque Minerva se fut tournée pour parler avec Dumbledore. « Pourquoi n'allons-nous pas en haut et faire nos bagages ainsi nous pourrons les commencer ? »

James regarda dans ses yeux scintillants et sourit. « Avec plaisir amour, je pense que nous aurons besoin de faire de ses vacances un moment mémorable, tu as réellement besoin de prendre un certain temps pour te détendre. »

Elle ébouriffa les cheveux sur le dessus de sa tête et l'embrassa lorsqu'elle les eut remis en place. « D'accord. »

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« Es-tu absolument sûr à ce sujet, Harry ? » Demanda le portrait d'Albus Dumbledore, ancien directeur de Poudlard.

« Il n'y a aucun doute dans mon esprit, » répondit l'homme qui avait été interrogé. Il n'était pas grand, mince et agile avec les cheveux noirs en bataille ; il portait également des lunettes rondes, bordées de noires.

« Nous ne sommes même pas sûrs que le charme marche, il n'y aura aucun moyen pour revenir en arrière, tu sais, » continua Dumbledore avec précaution.

Harry courut une main à travers ses cheveux malpropres, révélant une mince cicatrice en forme d'éclaire. « Dumbledore, ma famille est morte, mes amis sont morts, chacun de ceux que je me suis jamais inquiétés, » il s'arrêta, incapable de continuer. « Écoutez, j'ai accompli mon but ici, j'ai survécu à la prophétie, tué Voldemort, et placé le Monde de la Magie sur le chemin de la guérison. C'est le temps pour moi de partir, je ne peux plus vivre ici. »

« Les choses changent Harry, » recommanda Dumbledore. « Nous récupérons déjà, tu le dis toi-même. »

« Je sais, » sourit Harry. « Et les choses vont mieux, même mieux qu'avant, mais il n'y a rien qui me retient ici, » son sourire s'affaiblit. « Je n'échapperai jamais au rappel de qui je suis, de ce que j'ai accompli, et de ce que j'ai perdu. Tous ici connaissent mon nom, mon héritage – » Il secoua sa tête pour chasser ses pensées. « J'ai besoin d'être normal Dumbledore, tout ce que j'ai jamais voulu c'était une famille normale, des amis normaux et une vie normale, ne pouvez-vous pas comprendre cela ? »

Dumbledore hocha la tête tristement, admettant la défaite. « Je m'ennuierai de toi, mon garçon, je dois dire que je ne pensais pas que tu ferais vraiment cela. Tu devrais savoir que ce monde est fier de ce que tu as fait, je suis fier de toi. »

« Merci Albus, » chuchota Harry. « Maintenant, de quoi j'ai l'air ? » Il se redressa montrant à Dumbledore ses robes longues noires habituelles, l'insigne de Poudlard toujours sur son torse.

Dumbledore lui fit un petit sourire. « Heureux, » lui dit-il. « Tu sembles prêt à nous laisser. Fais bien attention Harry, le prochain monde pourrait ne pas être tout ce qu'il semble être, tout ce que tu voudrais qu'il soit. »

« C'est un nouveau commencement, » lui indiqua Harry. « C'est assez. »

« Que veux-tu que je dise aux autres lorsqu'ils viendront ? »

Harry s'assit d'un air abattu sur sa valise. « Rogue suspecte quelque chose, j'en suis sûr, il a brassé la potion. En outre, j'ai dit au revoir à ce qui restait de la famille Weasley, mais ils ne savent pas ce que j'ai projeté. Je leur ai juste dit que je devais partir, qu'il était temps pour moi de partir. » Harry se leva encore et sourit à son vieil ami. « Dites-leur que je suis parti pour ma prochaine grande aventure. »

Alors il ensorcela ses deux valises avec sa baguette, les rétrécissant jusqu'à ce qu'ils puissent entrer dans sa poche.

« As-tu tout ce que tu as besoin ? » Demanda Dumbledore.

« Tout, » confirma Harry et s'avança vers la potion rouge vieillissante qui était posée sur le bureau du Directeur. « Bon courage, compagnon, » dit-il en levant la coupe vers Dumbledore. « Je m'ennuierai de vous vieil homme. »

Alors il jeta un dernier coup d'œil au breuvage magique, l'avala, sortit sa baguette magique, la dirigea sur lui et cria, « Damnari Voti ! » Puis, dans un flash invisible de lumière rouge, il fut parti.

Dumbledore regarda une dernière fois la coupe vide sur son vieux bureau et s'assit de nouveau dans son cadre.

« Bien, » indiqua Phineas de son portrait à côté de Dumbledore. « Maintenant, peut-être que nous serons finalement tranquilles ici. »

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À suivre,

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(1) Dans la version originale, il est écrit que le nom de Mary est en fait Mare. Seulement, puisque j'ai vu plus loin que c'est le surnom de Marissa. Je l'ai changé en Mary ce qui se rapproche plus à mon sens de la prononciation française.

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J'espère que vous avez aimé, le prochain chapitre est presque terminé et devrait arrivé dans quelques jours, (deux semaines tout au plus, selon le nombre de reviews reçues).

En ce qui concerne mes autres traductions :

Betrayed a deux chapitres en correction, la publication ne devrait plus tardée et le suivant est commencé. Pour Shiverin Descendant, le prochain chapitre est traduit plus que la moitié (je compte le finir cette semaine) et Darkly Treacherous est la moins avancée, mais j'y travaille, j'espère aussi avoir le temps de le compléter dans la semaine.

Je souhaite à tous une bonne et heureuse année 2006, faites attention à vous en ce jour de vendredi 13 (pour les plus superstitieux) et passez une bonne fin de semaine.

À très bientôt,

Maya

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Prochain chapitre : Arrivée d'Harry dans le bureau de Dumbledore et interrogatoire au véritasérum.

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Traduction : Maya

Correction : ShadowSaphir

24 janvier 2006