Auteur : Genevieve Black

Titre : Nightmare ( Cauchemar )

Genre : Yaoi, ou plutôt shounen ai, c'est à dire slash léger. Romance.

Rating : K

Dislamers : Si j'étais JKR, je ne penserais même pas un instant à vendre mes persos. Bon sang, ces histoires sont une mine d'or !

NDLA : Argh. Et voilà que, prise de remords, je me lève à une heure du matin passée, une petite voix dans ma tête me disant : Elle est dans ton laptop, poste-la!

Bon, alors voilà! Bonne lecture à tous ! Commentaires toujours appréciés! Bisouilles ! Ge


Nightmare


Remus fait des cauchemars parfois.

Comme maintenant.

Ça commence par un froissement de draps.

Et puis quelques gémissements sourds.

Au début, je croyais... enfin, vous savez.

On a seize ans, tout de même.

Alors les premiers temps, je ne réagissais pas. Je souriais plutôt, peut-être un peu gêné par la situation, me retenant de lui demander au matin s'il connaissait l'existence des sorts de silence.

Mais voilà qu'un soir, j'en ai eu marre.

Au premier son, j'ai ouvert les yeux. J'ai le sommeil léger, quoiqu'en dise James. Après six ans de sceaux d'eau froide au lever, on acquiert, qu'on le veuille ou non, un certain... stress et des réflexes.

Mes yeux papillonnèrent et, malgré tout, je ne pus retenir un petit grognement. Entre garçons, dans une chambre raisonnablement petite, c'était compréhensible, certes. On ne peut pas demeurer tous ensemble sans s'attendre à ça.

Même que venant de Lui, ça me faisait un petit quelque chose d'agréable au ventre. Et plus bas...

Besoin d'aide, Moony ?

Je m'auto-gifflai et m'ébrouai en me redressant quelque peu, cherchant de mon regard brouillé l'heure sur le petit réveil magique meublant ma table de chevet. À peine deux heures... Un comble.

Résolu à passer une nuit aussi complète que possible, je me levai du lit, frissonnant lorsque mes pieds nus rencontrèrent le sol.

Si j'attrapais froid, Remus allait m'entendre, foi de Black.

James marmonnait dans son sommeil tandis que Peter ronflait comme un bienheureux.

Remus, lui, semblait s'être tut pour le moment mais je l'entendais toujours bouger dans son lit.

J'avançai lentement vers l'origine de ces sons qui... bon... qui me perturbaient un peu, moi et mon si précieux sommeil.

Mais surtout moi...

J'aurais bien aimé vous y voir, vous !

Quelques pas encore et je posai mes doigts sur les lourds rideaux entourant le baldaquin.

Est-ce que je devais prévenir avant ? Je ne savais pas trop comme il réagirait...

C'était comme pénétrer de plein fouet dans son intimité, quoi !

Hum... pensées lubrique. Formule corectement tes phrases, Paddy !

Faisant fi de mon esprit mal tourné, je me raclai la gorge.

- Hum... Remus ?

Et tendai l'oreille.

Encore un froissement, suivit d'un gémissement plus... plaintif, cette fois-ci.

- Tu vas bien, mon vieux ?

Un reniflement.

Qui n'allait pas trop s'accorder avec le reste de l'équation.

Je pris donc mon courage à deux mains et tirai le tissu pourpre.

Bon, pas de peau indécente ( Pas déçu du tout, nan ! ) en vue.

Juste un Remus en sueur se tordant dans son lit.

Ni une ni deux, il était dans mes bras.

Ah, quel ami je fais. Tellement attentif, tellement tendre.

Et il sent si mon, mon 'Mus.

Il gémissait contre mon cou et moi je continuais de frissonner. Seulement, je n'avais plus peur d'attrapper froid. Au contraire. J'avais la fièvre.

- Remus... réveille-toi, Remus...

Il s'agrippait à moi. Et honteux, j'aimais. Juste ce fait de sentir qu'il avait besoin de moi. Et puis que j'étais là pour lui.

On était loin de la petite scéance d'amusement perso' que je m'étais imaginée.

Quelques visions magnifiques...

- Paddy... ?

Juste sa voix faible et enrouée à mon oreille m'émoustillait. Me rendait béa.

- Je suis là, 'Mus.

- T'étais parti... Vous l'étiez tous...

Sa voix se cassaet mon coeur se fendit.

Mon Remy avait fait un horrible cauchemar ?

Le preux Padfoot à la rescousse !

- Voyons, mon loup, tu sais bien que je ne peux survivre très longtemps loin de tes magnifiques yeux, eh ?

Un brin d'humour. Ses lèvres s'incurvent contre mon cou.

- Tu fais souvent ce genre de rêve, Moony ?

- Pas souvent... enfin, si mais...

- Depuis longtemps ?

Son manque de réponse indiquait la vérité. Je ne suis écarté pour le fixer droit dans les yeux. Les siens étaient un peu fuyants.

- Je suppose. 'Me souviens plus trop...

Je tenais toujours ses mains dans les miennes, espérant peut-être lui insuffler un peu de force à travers ce contact minime, mais toutefois assez intime.

On ne tenait pas ainsi la main d'un ami.

On ne caressait pas la peau offerte du pouce.

Du moins, je ne crois pas.

Les yeux d'un ami ne dévient pas sans arrêt vers les lèvres de l'autre.

Se demandant si elles sont aussi douces qu'elles le paraissent.

- C'est juste... je crois que j'ai peur, parfois. Peur de me retrouver seul. Encore une fois.

Je savais bien que mon loup avait pendant longtemps souffert de solitude, que ce soit avec sa famille qui l'avait pratiquement renié lorsqu'il avait été mordu que par les autres enfants, en début de première année à Poudlard. Remus était sérieux, même pour son âge, le nez toujours dans les bouquins. Et puis James et moi l'avions remarqué et... enfin, il était avec nous, désormais.

- Je ne te laisserai jamais, Remus, dis-je en tendant la main pour écarter une mèche de ses cheveux de son visage si pâle.

Ce fichu lycanthrope avait définitivement un sourire qui me faisait frémir. Même s'il était triste, il restait le plus beau que je connaisse.

- C'est vrai ?

- Eh, qui est-ce qui me sortirait du pétrin dans lequel je suis toujours fourré, sinon, dis-moi ? Et puis, les Maraudeurs, c'est pour toujours, tu te souviens ?

Je lui souriai gentiment, tendrement, avant de le pousser légèrement mais fermement pour qu'il se recouche. Je le bordai soigneusement lorsque sa main agrippa mon avant-bras.

- Tu ne veux pas dormir avec moi ?

Sa voix presqu'inaudible me coupait toute envie d'aller à l'encontre de ses souhaits. Alors je me suis étendu contre lui, sous les couvertures, mon visage à quelques centimètres du sien.

- Tu es sûr ? Demain matin, les autres... enfin, ils pourraient penser...

- Oui, acquiesça-t-il, ils pourraient bien.

Je passai un bras autour de sa taille, le serrant davantage contre moi.

Ma bouillotte.

Mon Remus.

Et je fermai les yeux.


Remus fait encore des cauchemars, parfois.

Un peu plus rarement, sans doute.

Lorsque c'est le cas, il se glisse sous mes draps. Quand je ne suis pas déjà entre les siens. Ou vice-versa.

Vous comprendrez, bien entendu, que je ne peux le laisser passer des nuits horribles sous peine d'en subir le lendemain les conséquences.

Un loup-garou qui boude n'est pas de tout repos !

Alors je me dévoue.

Sans grand effort, je vous assure.

Et Moony se montre très reconnaissant donc...

Mais c'est une autre histoire qui ne s'apparente nullement aux cauchemars et qui, ainsi, ne vous intéresse en rien.

De toute façon, ça ne vous regarde pas non plus.

Vie privée, vous connaissez ?

Pervers, va !

FIN

Ah, désolée s'il reste des fautes... Faute de correcteur, eh! Et puis j'aime bien poster quand je veux, sans attache autre que mon inspiration du moment. Désolée si c'est déplaisant. J'ai fait de mon mieux pour corriger.