Disclaimer: rien à moi, même pas l'idée, ni la fic, les persos et les décors appartiennent à JKR, l'idée à Lola Reeds, et la fic à Myschka, vu que c'est pour elle que je l'écris.

Auteur: Surimi, moi, et vi, encore et toujours, vous vous débarasserez pas de moi aussi facilement, l'odeur du poisson synthétique c'est resistant!

Genre: Humour, Romance. question: ne saurais-je faire que cela?

Rating: M ou R pour plus tard (plutôt NC-17 mais c'est interdit alors chut!)

Avertissement: Cette fic met en scène des histoires de coeur et de cul (ben oui, c'est moi l'auteur!) Homosexuelles, c'est donc un slash, comme d'habitude, si vous préférez la fraise au citron, cassez-vous, lire ça sera une perte de temps.

Pairrig: Hp/Ss (et si ça dérange je m'en fous, j'assume!)

Note de Surimi: oui bon forcément j'ai pris mon temps pour ce chap... mais vous plaignez pas, j'étais censé réviser mes partiels, et là chercher un job pour cet été! Bon, j'espère que ce chap vous plaira, j'ai commencé à l'écrire en vacances et je l'ai finis ici! Comme d'habitude, on remercieLola Reeds pour avoireu l'idée de la fic, et Myschka pour m'avoir confié l'écriture!

Dédicace: à Myschka, on t'adore tous ma belle! Si j'étais pas mariée à une serpentarde super jalouse et super douée avec une batte je t'embrasserais!

Une farce de trop

ou

Du danger d'un maître de potion qui s'ennuie.

Chapitre trois:

Lequel a le plus grand (secret)?

C'était censé n'être qu'une farce. Et elle avait si bien commencé! Personne ne s'était douté une seconde que j'étais derrière la totalité des catastrophes de la journée!

Déjà le matin, les bombabouses jetées par la fenêtre dans le dortoir des garçons de septième année à gryffondor alors que l'équipe de quidditch de serpentard s'entrainait pour leur prochain match. Comment soupçonner le directeur de la maison des élèves désignés ?

Et les pauvres jeunes filles dans la Grande Salle, les petites étaient tellement rouge de honte. Une farce tellement basse, puérile et humiliant, qui aurait même pensé à un professeur?

Le petit spectacle dans le cours de potions pour septième années, Longbottom pleurant de honte, Potter puni pour vouloir réconforter son camarade, et Weasley rouge de rage et de haine, tiercé gagnant pour S.Snape! Et encore rien de plus normal, personne ne s'interrogea sur le fait inhabituel que les gryffondors soient fous de rage, à un tel point qu'ils se firent attaquer par les plantes de Chourave. Tellement fous de rage qu'ils furent bien entendu accusés d'avoir empoisonné leur professeur, c'est-à-dire moi-même, à l'heure du déjeuné, avec la potion que je leur ai fait faire. J'ai poussé l'ironie jusqu'à utiliser la fiole de cette perronelle de Granger. Ca lui apprendra à tout faire parfaitement. Evidemment, personne ne se mit en tête que les gryffondors étaient innocents. On me rapporta même que McGonnagall leur a tiré les oreilles en classe. Ha ha! J'en fais des gorges chaudes encore maintenant! Vive moi!

Jamais je n'avais autant apprécié ce géant sadique et inconscient que Dumbledore ose appeler professeur de Soins aux créatures magiques. Leur faire étudier les Béhémoths! Hohoho! Hihihi! A pleurer de rire! Tu parles qu'ils étaient affamés au dîner!

La potion que j'avais mis sur mon pain à l'avantage de ne pas être handicapante, sauf sur l'alimentation. Ne pas pouvoir me nourrir pendant quelques jours, voilà le prix que j'ai du payer pour ne pas devoir boire moi-même du véritaserum et pourtant ne pas être soupçonné. Je m'introduisait dans les cuisines sous la forme d'un chat, et reversait le véritaserum derrière le dos de centaines d'elfes. Quelles créatures stupides!

Ce plan était parfait, en une soirée, je pourrais soudoyer des secrets à Dumbledore, McGonnagall, Malfoy et Potter! Enfin, il était censé être parfait...

Il a d'ailleurs commencé par l'être en tout cas. Severus avait droit à la visite express du directeur et de la sous-directrice de l'asile d'attardés qu'on appelle la meilleure école de sorcellerie d'Europe, tous les deux totalement affolés à cause du véritasérum glissé dans leur plat. Severus feignit d'être surpris, inquiet, soupçonneux, proposa plusieurs suspects, et expliqua à telle point faire autant de veritasérum était difficile, très très difficile...

" Mais faisable, j'en ai bien peur. La preuve est là, de toute manière." expliqua Severus, en prenant son pied intérieurement. " Bien entendu, c'est illégale, et un énorme défi. Pour se procurer les ingrédients du veritasérum il faut être agréé par le Bureau des régulations de potions."

" Je vais demander sur le champ au ministre qu'il me donne une copie de la liste des maîtres agréés. Merci, Severus." Dit Dumbledore.

" Monsieur le directeur? Vous avez une idée de qui cela pourrait être?" s'enquit McGonnagall.

" Pas une, plusieurs. La plus importante étant Voldemort voulant semer la discorde dans l'école. Cela risque de marcher d'ailleurs, il y a assez de secrets entre ces quatres murs pour que l'apocalypse ai lieu!" répondit Dumbledore en grimaçant d'avoir été forcé de débiter toute la vérité.

D'un coup, Severus comprit pourquoi le directeur n'était jamais totalement honnète envers lui. Mieux valait que le vieu fou qui supportait le sort du monde sur ses épaules pour soulager Potter garde son fardeau pour lui.

" Et si ce n'était qu'une farce?" proposa innocemment Severus.

" Elle serait de très mauvais goût dans ce cas! Immature, innapropriée, et dangereuse! Pire encore que celle dont vous avez été victime lorsque vous étiez élève ici et qui a faillit se résoudre en une exécution de Rémus Lupin!"

Et, Oh! Faut pas exagérer non plus!

" Pardon, Severus, c'est la potion..." rougit McGonnagall.

" ... hin hin..." accorda Severus, mais il ne pouvait pas s'empécher de sentir ses entrailles se contracter de peur. Et si cela provoquait une catastrophe? Est-ce que Severus pourrait se pardonner à lui-même d'avoir perdu la guerre pour une farce?

" Excusez-nous, maitenant, Severus, il se fait tard..." dit Dumbledore.

" Où allez-vous?" demanda Severus en redoutant et attendant impatiemment la réponse.

" Dans les quartiers de Minerva..." laissa échapper Dumbledore sans pouvoir s'en empécher.

Peut-être que cela valait la peine de provoquer une apocalypse après tout.

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Severus Snape entra dans son bureau avec une mine amusée, ce qui terrorisa Harry, qui ne put rien faire que se sentir trembler. Snape soupira d'agacement feint, et commença son numéro, appris par coeur, et savourant sa victoire.

" Ne faites pas cette tête là, Potter, je me fiches complètement de vous tirer les vers du nez pour vous humilier ce soir! De toute façon, vous avez une vie pathétique, et si je voulais savoir vos secrets, je lirais la une du sorcière hebdo!"

Harry jeta un regard noir à son professeur de potion, les lèvres bien serrées pour ne pas prononcer un mot, et jeta avec rage les feuilles de persil dorés d'antartique dans la potion antidote pour Snape.

" Vous ne devez même pas avoir de secrets, honnètement! A votre âge, la moindre chose est exaltante, prenez le quidditch par exemple. Un jeu de brutes dans lequel huits joueurs se chamaillent pour une balle rouge, quatres tapent dans deux autres balles noires pour frapper les autres joueurs, et deux joueurs cherchent une minuscule balle dorée. Qu'est-ce qui est plus dénué de sens que ça, mmh? Au lieu de vous préoccuper de vos études, de votre avenir, vous vous acharner à faire partie d'une activité tellement futil que les plus ravis d'un succès sont ceux qui ne participent pas au jeu! Non, vous n'avez aucun secret dont je pourrais me soucier, si?"

Harry ferma les yeux et inspira profondément, résistant à la question qu'on lui posait. Il ne devait pas répondre, il ne devait pas répondre, il ne devait PAS répondre!

" N'ai-je pas raison, Potter? Vous n'avez aucun secret juteux à me faire part, n'est-ce pas?"

Harry voulu se forcer à faire non de la tête, mais le veritasérum le poussa à dire oui, ce qui fit qu'il ne pu que bouger la tête en diagonale d'une façon très bizarre.

" Parlez, Potter, je ne vous comprends pas très bien." Severus était impressioné de la force de résistance du morpion. Même Dumbledore avait moins bien resister. En même temps, la question qu'il avait posé au directeur était beaucoup plus précise que celle-ci.

Harry combattait toujours la potion, si fort que des gouttes de sueur lui coulait dans le dos et dans le cou. Il devait dire non. Dire non, et surtout pas oui. Dire. NON!

" Nnnnoui." arghhh! noooooooon nonnonoononononononononon! Snape avait le regard de celui qui découvre que son anniversaire a été avancé a six mois d'avance.

" Vraiment? Et quelle est-il? Quelle est votre plus grand secret, Potter?"

Harry gémit, il ne pouvait pas combattre ça, sa respiration s'accéléra de panique quand il ne put s'empécher d'ouvrir la bouche, et il sentit son coeur se liquéfier et tomber à ses pieds quand il s'entendit dire:

" Je vous aime, Professeur."

Ne voulant pas ajouter d'autres humiliations à sa personne, Harry s'enfuit le plus loin possible de Snape, le laissant la machoire au sol, aussi hébété que Ron le jour où il se rendit compte qu'on pouvait manger les petites feuilles en papier sur les pièces montées du patissier.

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La honte, la honte, la honte! Grand merlin, comment allait-il jamais osé retourner en classe de potion? Ou même entrer dans la Grande Salle, marcher dans les couloirs! Snape n'allait pas le laisser s'en sortir aussi facilement, ça c'était sûr! Allait-il le faire interner à Sainte Mangouste? Se moquer de son aveu devant tout Serpentard, le lacher après avoir lacher le morceau dans la fosse aux griffondors déchénés? Le dire à Dumbledore, le pauvre vieux en ferait une attaque cardiaque, ce qui déclencherait une réaction en chaîne qui ferait que Voldemort dominerait le monde et Harry sera haït par le monde entier et il devra fuir et vivre en ermitte avec treize chiens dans une cabane sur l'everest. O, pauvre, pauvre Harry!

Il entra dans la salle commune de Griffondor pour voir une scène apocalyptique: La plupart des étudiants se criaient dessus, se lançaient des sorts. Et dire qu'on disait que les Griffondors étaient soudés et s'adoraient les uns les autres, une simple potion de vérité et tout s'effondrait comme un chateau de carte pendant un tremblement de terre!

" Arrétez! Stop! STOP!" Hurla Harry en désarmant ses camarades. Tous les regards se portèrent sur lui, surpris, et un peu honteux. On entendait dans la pièce que les reniflements des premiers années et des certaines filles. La vérité avait été douloureuse pour tout le monde. " Vous avez perdu la tête! Plus un mot avant demain matin! Allez, il est tard, allez dans vos dortoirs!"

Au centre de la pièce; près des fauteuils, Ron et Hermione ne bougèrent pas, contrairement aux autres. Hermione essuyait ses yeux avec un mouchoirs et Ron se rongeait les ongles. Quand Harry alla vers eux, il le retint par le bras.

" Harry, je..."

" Laisse tomber, Ron. Attendez demain avant d'en reparler, d'accord? Toutes vérités ne sont pas bonne à dire."

To be continued...

Note de Surimi: Je suis pas satisfaite de cette fin, mais c'est là que je voulais aller et de toute manière si je ne vous la publie pas maintenant je le ferais jamais. Milles excuses pour le retard, c'est trop horrible. Un petit mot pour m'expliquer combien vous me haïssez ne sera jamais de refus! Moi je vous adore en tout cas!

à plus tard!

su'