Auteur : Lyj-chan

Base : Harry Potter

Couple : HP x DM powaaaaaaaaaaaaaaaaaa XO ! Vive ce couple moi je dis XD !

Disclamer : Rien est à moi ! Pas même l'histoire de base à savoir 'Liaisons dangereuses' de Laclos. Pour les perso, JKRowling, bien entendu.

Note : J'ai pourtant apporté pleins de petites touches personnels et, vous le remarquerez plus tard, je ne suis pas complètement l'histoire de base.

Ce n'est pas la première histoire Harry Potter que j'écris, (je ne sais pas si je publierai les autres), mais celle-là est la première que je publie sur : Quand Draco, l'indomptable libertin, décide qu'Harry Potter sera sa prochaine proie, il ne se doute pas qu'il va y laisser toutes ses plumes…

Titre :

Liaisons dangereusesà Poudlard

Chapitre 1 : Une mystérieuse lettre

Le buste droit, la tête haute, mais pas trop, les cheveux coiffés en arrière, avec quelques petites mèches tombant sur son délicat cou et son pâle visage, les yeux gris aciers fixés sur un parchemin qu'il tenait dans sa main gauche, Draco Malfoy, dans toute sa splendeur, marchait, tel le prince des serpentards qu'il était, dans les couloirs des sous-sols de Poudlard.

Un sourire amusé peignait son visage alors qu'il relisait pour la seconde fois la lettre qu'il tenait dans ses mains.

A Draco Malfoy,

Dortoir des Serpentard,

Poudlard.

Cher Draco,

Je serais clair et concis. Et anonyme (inutile de préciser que je me présente ici sous un pseudonyme). Je viens te parler de ton ennemi de toujours, je nomme Harry Potter, et de ta réputation de jeune libertin, qui n'est pas à refaire. Ce que j'attends de toi est simple et compliqué à la fois. Mais chaque chose en son temps.

Qui n'as-tu pas encore séduit à Poudlard ?

Qui te repousses sans cesse après t'avoir tendue la perche ?

Qui est aussi célèbre que toi, et pas seulement pour son passé, mais qui ne t'arrive pas à la cheville ?

Je suis sur que tu dois te demander où je veux en venir. Voici la réponse : Harry Potter.

Harry Potter, que tu n'as pas encore séduit malgré ses nombreux atouts.

Harry Potter, avec qui tu t'accroches à chaque fois que tu le croises.

Harry Potter, le survivant et le plus beau des gryffondor depuis Godric Gryffondor lui-même.

Harry Potter et sa légendaire vertu… savais-tu qu'il est toujours vierge ?

Bien, je crois en avoir assez dit pour cette fois.

Je t'apporte une innocente proie sur un plateau d'or, à toi de la prendre ou de la rejeter. Mais saches que cette dernière décision serait une grossière erreur. Je connais Harry Potter et tous ses talents cachés. Crois-moi, tu ne regretteras pas ton choix.

Bien à toi,

M. D.R (1)

-Intéressant. Très intéressant…, songea le Serpentard.

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-Et alors ? Que vas-tu faire ?

Dans la salle commune des serpentard, allongé en travers d'un luxurieux fauteuil vert, devant la cheminée, Blaise Zabini venait de terminer sa lecture.

Lestement, il laissa tombé le parchemin sur la table basse qui le séparait de son camarade de chambre.

Draco Malfoy, allongé sur le dos, tout le long d'un canapé, jouait pensivement avec sa baguette magique.

-Je ne sais pas encore. Mais je trouve cette lettre très intrigante et je ne te cacherais pas que cette idée me plait.

-« Intrigante » ? Oui, certes. « Cette idée te plait » ? Quoi ? Séduire Potter ? Rien de plus ennuyeux, répliqua Blaise, ironiquement.

-Il est encore vierge. Qui l'aurait cru ? Ah, saint Potter…

-Et alors ? Crabbe et Goyle le sont aussi !

-Rien à voir.

-N'empêche que je ne vois pas en quoi tu trouves cette idée attirante, continua le serpentard brun, un pointe de déception dans la voix.

-Ce n'est pas l'idée qui m'attire, mais la personne même ! Expliqua Draco, à bout de nerf.

Blaise avant le don de le mettre très vite en colère, et il le savait très bien.

Il se leva et commença à faire les cents pas devant la cheminée.

Amusé, son compagnon le regarda faire, se blottissant plus confortablement dans son fauteuil et passant ses mains dans ses cheveux noirs. Ses yeux bleus suivaient doucement tous les mouvements de Draco.

-Après tout, Potter n'est pas si mal que ça – si on lui enlève ses vilaines lunettes et qu'on l'habille mieux que ça - bien qu'il n'égale pas ma beauté. Et puis le fait qu'il soit encore vierge et mon ennemi depuis sept années rends les choses plus… attrayantes et complexes.

-Pa-thé-tique. M'enfin, si c'est ce que tu souhaites, vas-y, séduis-le. Pourtant, j'avais une offre à te faire… , dit Blaise entre deux bâillements.

Le blond, intrigué, se tourna vers lui.

-Quel genre d'offre ? Lui demanda-t-il d'une voix suave en se rapprochant sensuellement de lui.

-Non, pas ce genre d'offre, répliqua Blaise.

Ses yeux brillaient pourtant. Des flammes pleines de désires.

-Je dois me venger de quelqu'un.

-Un ancien amant ? Supposa Draco, de plus en plus près du fauteuil vert.

-Mmh, acquiesça Blaise, ne bougeant pas d'un pouce.

-Oh Blaise, amour, quand me laisseras-tu enfin devenir le tien ? Susurra Draco.

A présent il était presque allongé au-dessus du serpentard brun, ses bras le tenant à distance raisonnable.

-Mmh, je ne sais pas. On verra, si tu veux bien me venger… de Dean Thomas. J'ai appris qu'il allait se marier avec Cécile Solange, une garce de Poufsouffle, connu pour sa naïveté et sa chasteté incomparable – bien que ton Harry lui fait certainement concurrence.

-Et que veux-tu de moi ?

-Que tu couches avec elle. Fais-lui une horrible réputation.

-A cette idiote ? C'est trop facile ! Je préfère m'attaqué à Potter. J'en ai marre de gagner si facilement. Je recherche les complications, les défis.

Blaise arrêta de sourire. Les traits de son visage devinrent durent.

-Dois-je comprendre que tu refuses ?

-Exactement, mon cœur. J'ai d'autre chat à 'fouetté'.

-Très bien.

Le jeune homme se releva soudainement, ses cheveux, attachés en queue de cheval, se balançant furieusement.

-Je vais me coucher.

Le prince des Serpentards ria derrière lui et se laissa choir dans le fauteuil qu'il venait de quitté.

-Ne sois pas jaloux, tu m'as toutes les nuits dans ta chambre. Tu n'as qu'a en profiter, cria-t-il à son compagnon qui commençait déjà à monter les escaliers qui menaient aux dortoirs.

Blaise se stoppa et se retourna vers lui, un sourire mesquin sur les lèvres.

-Ca te ferait trop plaisir !

Une fois qu'il fut partit, Malfoy junior reprit la lettre de l'Anonyme en main.

-Qui es-tu, Mister M.D.R ?

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-Harry ? Ca va ? Demanda la jeune femme.

-Mh ? Oui, oui.

-Tu viens manger ?

-Oui.

Harry se frotta les yeux, remit ses lunettes sur son nez, se leva, et suivit ses amis hors du dortoir.

On était Dimanche 7 Novembre, début de leur septième et dernière année de scolarité à Poudlard.

Cette nuit, Harry avait encore fait un cauchemar et il avait un mal fou à se réveiller. Voldemort avait beau être mort, il le hantait encore et toujours.

-Vous voulez pas sortir aujourd'hui, les gars ? Un peu de shopping nous changerai les idées, proposa Hermione à Ron et lui.

-Du shopping ou « trois-heures-à-t'attendre-dans-le-même-magazin » ? Demanda le jeune homme aux cheveux roux, suspicieux.

-Ron, ce n'est pas drôle. Et puis je ne parlais pas pour moi mais pour vous.

-Nous ?

-Oui. Vous ne faites aucun effort vestimentaire, c'est pitoyable ! Regardes Harry !

Ron, en même temps qu'Hermione, observa son ami. Le jeune homme en question était en train de remonter 'discrètement' son jean trop grand – merci Dudley – par-dessus son large t-shirt rouge.

-Quoi ? Demanda-t-il, innocemment.

-Oui, d'accord mais… et puis qu'est-ce que ça peux bien te… ?

-C'est ringard, Ron ! Et regardes-toi ! C'est pire !

Ron jeta un coup d'œil à son propre pantalon. Celui-ci, d'une affreuse couleur marron-délavé, lui tombait sur le haut des chevilles.

Ron et Harry ne relevèrent pas. Ils se contentèrent de pousser un soupir alors qu'ils entraient dans la Grande Salle.

Une fois assit à la grande table, Harry s'écroula sur son assiette, tête entre les bras, alors que Ron se servait une bonne portion de porridge.

-Harry ? T'es malade ? Le questionna Ginny Weasley, qui les avait rejoint.

-Nh.

-Dis, pourquoi tu mets pas des lentilles ?

Harry redressa sa tête, interloqué.

-Quel rapport ?

-Aucun, je me posais la question, c'est tout.

-Mais c'est une très bonne question, Miss Weasley.

Seamus Finnigan venait de s'asseoir en face d'Harry, à ses côtés.

-Alors Harry, pourquoi ne nous montres-tu pas tes beaux yeux ?

Le survivant se redressa complètement.

-Bon, écoutez, je sais ce que vous essayez de faire. Mais détrompez-vous, je vais BIEN ! Je suis juste un peu fatigué. Mon été à été assez mouvementé, et c'est tout ! Hermione je ne viendrai pas avec toi et Ron à Pré-au-lard. Je vais aller me coucher et me reposer un peu. Ok ?

Tous ses voisins se turent, pris sur le fait. Depuis la rentrée, ils essayaient tous de le remettre en forme. Sa confrontation avec Voldemort l'avait beaucoup trop secoué.

Enervé, Harry se leva et sortit de la salle sans n'avoir rien manger. Tous le suivirent du regard.

-Il… il plaisantait quand il disait qu'il n'allait pas venir cet aprèm, hein 'Mione ? Balbutia le rouquin, soudainement très inquiet. Je vais quand pas y aller seul avec toi ?

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Accoudé à une fenêtre, les yeux perdus dans le vague, Harry essayait de se calmer et surtout de se réveiller.

Il en avait marre. Marre qu'on s'inquiète pour lui, marre qu'on lui demande sans arrêt si il allait bien, marre de toujours devoir s'expliquer et dire où il allait.

Et marre de vivre. C'est peut-être pour ça qu'ils le protégeaient tant. Ils savaient qu'il avait essayé de se tuer après la guerre, sans vraiment y parvenir. Il avait vu tellement d'horreur et il avait tellement souffert lors de cette guerre que tout lui paraissait irréelle. Pour lui, pouvoir reprendre les cours à Poudlard, manger, parler, sortir avec ses amis, tenait du miracle. Il était vivant et s'en rendait compte, mais il était mort à la fois. Une partie de lui s'était évanouit avec la vie de Voldemort.

Et, autre que cela, quelque chose d'énorme lui manquait tout au fond de son être, sans qu'il puisse mettre un mot dessus.

Harry poussa un soupir. Ce n'était pas tout : il s'ennuyait. Tout le temps. En cours, avec ses amis, les week-ends, les nuits. Premier de sa classe, et de l'école par conséquence, il n'avait plus besoin d'écouté les cours de ses professeurs – sauf ceux de Rogue. Dumbledore l'avait même dispensé de défense contre les forces du mal ! Les week-ends il volait un peu, mais Ron voulait toujours l'accompagner alors qu'il préférait rester seul. Son combat il l'avait affronter seul, alors pourquoi les autres s'affairaient-ils à le suivre partout ? Il n'avait pas besoin de pots de colle pour lui tenir compagnie ! Et les nuits il les passait à faire des cauchemars ou a regarder par la fenêtre. Dix ; c'était le nombre de ses nuits blanches depuis la rentrée.

Silencieusement, Harry baillât. Bouger, oui, il lui fallait bouger et se changer les idées. Peut-être qu'une visite à Hagrid lui ferait du bien ? Lui au moins le comprenait à peu près. A peu près.

Harry allait se mettre en marche lorsqu'il se rendit compte qu'il n'était plus seul dans le couloir. Un autre garçon, à quelques pas de lui, se tenait immobile et le regardait intensément. Le survivant haussa des sourcils. Qu'est-ce que faisait Draco Malfoy à cette heure-ci, seul, dans un couloir, à deux pas du dortoir des Gryffondor ?

Patiemment, Harry attendit qu'il parlât. Mais l'attrapeur Serpentard ne bougea pas un seul instant ses lèvres. Etonné, Harry le scruta des yeux, se demandant si il allait bien – si 'aller bien' entrait dans ses capacités.

Malfoy était, comme à son habitude, élégamment habillé : pantalon à pince noir, chemise blanche entrouverte, cravate des Serpentard autour du cou. Et ses cheveux étaient coiffés à la perfection. Harry détailla également son visage : sa peau blanche, ses lèvres rosé et ses yeux gris. Yeux qui lui paraissaient étranges : c'était comme si un voile était passé devant eux… .

-Bonjour, Potter.

Harry sursauta. Malfoy avait une langue ! Miracle ! Ce n'était pas trop… avait-il rêver ou Malfoy venait-il bien de lui dire 'bonjour' ?

-Qu'est-ce que tu mijotes encore, Malfoy ? Demanda-t-il.

-Moi ? Mais rien du tout voyons.

-Oh ! Bien sûr, tu ne fais que te promener !

-Exactement.

Harry lui lança un regard noir. Qu'est-ce qu'il en avait marre qu'il joue ainsi au gamin. Voilà, même ses joutes verbales avec le prince des Serpentard l'ennuyaient ! C'était pour dire… .

Ne levant même pas le regard vers son ennemi, Harry le dépassa et se dirigea vers l'escalier le plus proche.

Draco sourit et ajouta distinctement :

-Dans quelques jours tu seras à moi, Potter…

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(1) Lol ! Alors non ce n'était pas fait exprès ! La personne qui a écrit la lettre n'est pas Morte De Rire, c'est juste ses initiales… vous verrez plus tard X) !

Note de l'auteur : Alors ? J'écris une suite ? ç.ç Review please ç.ç !