XxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxX

Titre : Deus façons…

Auteur : Môa

Note : c'est en regardant Matriochka, le trafique de la honte et La Boom que cette idée met venu d'écrire une fic sur ça… En espérant que cela vous plaise… Mais en faites, cette fic prend une tournure autre que ce que je pensais, mais cela me plaît bien…

Entre /…/ se sont les pensées…

Avec :… en début de ligne, se sont les dialogues…

XxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxX

L'homme passa devant plusieurs garçons, les regardant de la tête au pied.

: Ils sont obéissant ?

: Oui, très, ils ont compris qui était le patron, et sont docile.

: Bien…

Il repassa devant un jeune homme d'environ dix-sept ans, aux longs cheveux auburn retenus en tresse, lui retombant dans le creux des reins.

: Et lui ? Demanda-t-il en montrant le garçon aux yeux améthyste.

: Lui, il est assez docile et a un franc succès avec les hommes…

: Assez ?

: Quelques coups, et il devient aussi docile qu'un chien.

Le jeune homme tiqua, il n'aimait pas. Mais il ne devait rien dire.

: Je le prends…

Duo s'avança à contre cœur. Encore un nouveau maître à satisfaire.

: Et je prendrais aussi ce jeune homme là.

Duo jeta un coup d'œil derrière pour voir le jeune homme en question. Il esquissa un sourire. C'était la seule personne à qui il était attaché : Trowa…


Grande surprise pour Duo et Trowa, il ne servirai pas exclusivement à leur nouveau maître, mais à un club de streap-tease. Une expérience nouvelle pour nos deux jeunes hommes.

Il deviendront des streap-teaseurs, mais resteront des prostitués. La boîte, qui avait pour nom le 69, avait une bonne réputation parmi les clients de prostitué. Duo en avait entendu parlé, car il était allé quelque fois là-bas pour accompagner son maître ; avant que celui-ci ne se lasse de lui, et le vende.

Dur loi des prostitués de luxe : pour rester, il faut plaire. Et Duo avait tout pour plaire, un physique de rêve, bien modelé, et musclé sans trop l'être. Juste ce qu'il faut. Mais son caractère lui avait déjà valu quelques coups de fouets, donc les cicatrices ornaient son dos. Mais d'après son nouveau maître, cela n'excitait que plus les clients.

Trowa l'avait connu, il y a un an, en étant le nouveau du maître, Duo ne l'avait pas apprécié et avait tout fait pour le tuer, ne voulant pas partir de chez son maître, ou être vendu à quelqu'un de plus ignoble. Malgré tout, une amitié était née, puis de l'amour, léger amour, amour pour rester soudé, amour pour ne pas sombrer, amour pour vivre, amour plus par nécessité qu'attirance.


Plusieurs mois étaient passés depuis leur achat par Monsieur. Monsieur, comme il voulait être appelé, était le patron du 69. La règle était claire, tu obéis et il ne t'arrivera rien. Duo était dans le métier depuis dix ans, il savait ce que cela voulait dire…

: Il était une fois, un jeune garçon, orphelin, sans nom ni personne à aimer. Il errait seul, dans les rues, quand un jour un homme âgé vint le voir, et lui dit qu'il pouvait l'aider, et l'aimer. Alors le petit garçon de cinq ans accepta. Seulement, l'enfant ne savait pas ce qui l'attendait… Voila comment commence mon histoire, une histoire horrible, une histoire comme dans les contes de fée, mais sans la Fin heureuse.

Le jeune homme referma son cahier. Il avait décidé d'écrire son histoire, sa vie, pour ne pas oublier. Surtout ne pas oublier. Un moyen comme un autre d'extérioriser ses émotions, et sa douleur, il ne voulait pas sombrer comme les autres, il ne voulait pas devenir comme les autres, de simple prostitué drogué. Non, il ne voulait pas.

: Duo, le patron nous demande dans son bureau.

: Oui, j'arrive Trowa.

Il se leva, et partit en compagnie du jeune homme à la mèche.

Ils avaient dix-sept ans, et cela faisant dix ans qu'il se prostituait, dix ans de terreur, d'horreur, de dégoût. Mais maintenant, ils avaient l'habitude, c'était devenu normal. Et si ils étaient bons au lit, les clients leur donnaient des pourboires, cela variait de 50 à 100€ suivant leurs « prestations ».

Ils étaient arrivés devant le bureau du patron.

: Entrez…

Ils franchirent la porte, le bureau était sombre, mais spacieux. Il y avait d'autres prostitués, hommes et femmes, ou plutôt garçons et filles. La plupart n'étaient pas vieux, la vingtaine tout au plus. Duo et Trowa était les plus jeunes.

: Demain soir, le fils du plus grand émir arabe fête son dix-septième anniversaire, tout comme un de ses meilleurs amis, fils d'un des plus grand parrain de la mafia. Monsieur Raberba m'a demandé quelque beau spécimen pour son fils et son ami, mais aussi pour quelques autres invités dont lui. Je vous ai donc choisi, pour satisfaire ces très riches clients. Je compte sur vous pour maintenir la bonne réputation de l'établissement…

: Oui, monsieur, répondirent les « spécimens ».

Plus tard dans la soirée, après avoir été utilisé par quelques clients, Duo retrouva Trowa dans l'arrière salle qui servait de coulisse pour les streap-tease.

: On pourra se faire de la maille à la fête d'anniv' de l'autre riche…

: Oui, Duo, tu as raison.

Duo ne pensait qu'à se faire de la « maille ». Il fallait bien se trouver un but, quand on rentre dans la prostitution, même involontairement, il est impossible d'en sortir.

: Ça va être à nous, Duo…

: Okay, j'arrive !

Avant que Trowa n'ait ouvert la porte qui menait à la scène, Duo le retint et l'embrassa fougueusement, se frottant contre lui, laissant échapper un léger gémissement, avant de passer devant et d'entrer en scène.

Duo avait un pantalon en cuir, et un débardeur en « filet de pêche » comme aimait tant le dire Trowa. Il s'avança vers le centre de la scène, de manière féline, avant de s'enrouler à la barre verticale et de commencer un déhanchement sexy. Trowa le rejoint, avec lui aussi un pantalon de cuir noir, et une chaîne en or sur son torse nu. Celui-ci se colla contre le dos de Duo, ce dernier accentuant cette promiscuité, ses fesses contre le sexe de Trowa. Ce dernier laissa ses mains se baladaient sur les épaules et bras de son amant. Ils faisaient cela tous les soirs, pour le client, pour l'exciter. Il arrivait parfois que le client les demande tous les deux, dans la chambre VIP.

Duo se dégagea, et fit glisser ses mains sous son débardeur, sensuellement, tandis que Trowa l'avait remplacé à la barre. Le natté retira son débardeur et se mit à quatre pattes en avançant vers le bord de la scène, là où se trouvait un client très excité. Il s'approcha le plus possible, son souffle à quelques centimètres des lèvres du clients. Ce dernier avait dû mal à se contenir, excité comme il l'était.

/Gagné, celui-là est à moi…/

Plus tard dans la soirée, à la fermeture du club.

: Hey, Trowa mon chou, t'as gagné combien ?

: Tu penses qu'au frics, toi… Pfff, 150€…

: Non, je ne pense pas qu'à ça…

En disant cela Duo s'était rapproché et avait collé Trowa contre un mur de la chambre. Il glissa sa main dans le pantalon de Trowa, ce dernier laissa échapper un gémissement…

: Duo…

Il ne l'écouta pas et colla ses lèvres à celle de son amant, et leurs langues se rencontrèrent et commencèrent leur habituelle danse, s'emmêlant, luttant pour la domination. A ce jeu là, Duo gagnait souvent, mais il arrivait parfois que Trowa remporte, comme ce soir-là.

Trowa inversa les positions, et c'est Duo qui se retrouva coincé contre le mur. Ses mains glissèrent le long des hanches de ce dernier, pour finir sur les fesses modelées. Duo commença à défaire la braguette, de son compagnon. L'autre main de Trowa en fit de même avec le pantalon de Duo. Bientôt, leurs deux pantalons et leurs strings (métier oblige) se retrouvèrent baissé au niveau de leurs genoux. Trowa donnant des coups de reins de plus en plus frénétiques vers l'intérieur des cuisses, Duo gémissant… Il se saisit des jambes de Duo, les positionna sur son dos, pour que ce dernier puisse les noués, Trowa pressa plus fortement Duo contre le mur.

: Vas-y, Trowa…

Trowa le regarda, approcha ses lèvres, de façon à ce que Duo sente le souffle de son amant. Trowa dévia ses lèvres vers le cou de Duo. Ce dernier gémissait. Le jeune homme à la mèche le pénétra, arrachant par la même occasion un gémissement de douleur à son partenaire, vite étouffé par les lèvres de Trowa. Trowa se retira de lui, pour mieux le pénétrer encore une fois, donnant des coups de plus en plus frénétique.

: Dites les gars, on voudrait bien pouvoir dormir nous !

: Ne… Ne vous gênez pas pour nous… haletait Duo.

Les deux nouveaux arrivants, se regardèrent et haussèrent les épaules avant d'aller se coucher.

: Où en étions-nous, Trowa ?

Trowa sourit, et l'embrassa de nouveaux, avant de reprendre où ils en étaient…


Le lendemain matin, après un soir habituel, Duo se réveilla le premier. Il partageait la chambre avec trois autres personnes dont Trowa. Il se leva et prit la salle de bain, comme à son habitude.

: allez Duo, ce soir est un soir plein de… sexe… En espérant qu'au moins les gosses de riches soient mignons… et surtout généreux.


Le soir venu, Monsieur et ses employés arrivèrent à la villa où se passer la fête.

: Ah ! Enfin, les voila !

Monsieur Raberba venait d'arriver, il avait déjà bien bu. Il passa devant les prostitués, les regardant avec avidité.

: Venez, venez au salon ! Nous n'attendions plus que vous. Vous êtes ? Ah tant mieux !

L'homme les emmena dans un salon, qui ressemblait plus à une discothèque qu'autre chose. Duo regardait le tout avec admiration et ne put s'empêcher un sifflement. Trowa sourit et serra son bras autour de la taille de son amant. Les mur était de couleur clair, nuance de jaune pâle et de rouge, décoré de tableau d'art, représentant des hommes et femmes nus, dans des positions pas très catholiques. Plusieurs hommes étaient affalés sur les différents canapés posés autour de la salle, de la fumée épaisse s'élevait de différentes cigarettes, plusieurs paires de yeux étaient braquées sur les nouveaux arrivants. La musique était forte, très forte.

Duo regarda Trowa, et son regard dévia vers les autres prostitués.

/Allez, c'est parti mon kiki… Que la fête commence…/

Duo entraîna Trowa vers le centre de la pièce. Il se colla contre lui, ses mains sur les hanches de son partenaire, il fut rapidement suivi par ses autres camarades, tandis que Monsieur s'installait dans un fauteuil et profitait lui aussi du spectacle attrayant que faisaient ses « enfants ». Tous les clients potentiels avaient les yeux braqués sur eux, le patron se félicita même intérieurement d'avoir amené Trowa et Duo, qui a eux deux rapportaient plus du tiers des revenus hebdomadaires de la boîte 69.

/Des bijoux, c'est deux là…/

Tandis que Duo dansait sensuellement, il repéra vite deux proies très intéressantes.

Deux jeunes garçons. Un blond, un brun, assis en face d'eux.

Le blond ressemblait beaucoup à un ange. Il était habillait en blanc, ce qui rehaussait son teint pâle et sa couleur de cheveux, il avait l'air chaleureux, et souriait aux autres personnes assises autour de lui. Il avait l'air très intéressant mais… Non. Ce n'était pas un client pour lui, plutôt pour Trowa… Ce dernier aimait beaucoup les blonds. Lui était plutôt genre mec ténébreux, comme celui à côté du blond…

Le brun ténébreux, portait un tailleur gris, et une chemise blanche. Sa cravate était en partie défaite et sa veste reposait à côté de lui. Il porta une cigarette à ces lèvres. Il avait un visage fermé, complètement hermétique aux émotions, ou du moins c'est ce qu'il laissait paraître. Il tourna sa tête vers le blond, ce dernier lui chuchota quelques choses à l'oreille. Le regard du brun se dirigea vers Duo et Trowa.

Trowa passa sa main sur la cuisse de Duo, ce qui le tira hors de ses pensées. La caresse de Trowa se fit plus insistante. Duo passa son bras sur les fesses de Trowa et se retourna pour se frotter contre ce denier. Il chuchota à l'oreille de Trowa.

: Deux proies derrière moi.

Cette remarque fit sourire le jeune homme aux yeux verts. Proies. Ils étaient les prédateurs. Trowa jeta un coup d'œil. C'est vrai que le blond était pas mal… Duo le regarda.

: Moi, je veux le brun… chuchota-t-il.

: Tant mieux, moi le blond…

Le blond regarda Trowa. Trowa croisa son regard, et l'ange lui fit signe d'approcher. Trowa lâcha Duo, sans une dernière caresse et s'approcha du blond. Le blond regardait avidement le jeune homme à la mèche s'avançant vers lui. Il le fit s'asseoir sur ses genoux, et ses mains commencèrent à caresser les cuisses du prostitué.

: Quel est ton nom ? lui chuchota dans le creux de l'oreille le fils Winner.

: Trowa.

: Tu me plais beaucoup Trowa…

Le blond posa ses mains sur les fesses de Trowa et approcha encore plus son bassin contre le sien. Il laissa échapper un gémissement. Son souffle caressa le cou de Trowa, ce dernier ferma les yeux. C'était bon. Le blond laissait ses mains caresser doucement, tendrement le dos du prostitué. Ses lèvres effleuraient le cou tendre du brun à la mèche. Son souffle donnait des frissons à l'autre. Il sentit l'autre se détendre sur se genoux.

Duo dansait toujours. Son regard avait coincé celui colbat du brun. Il le regardait et n'était pas décidé à le lâcher. Le brun gardait toujours son air froid et glacial, mais foi de Duo il allait le perdre… Les mains de Duo se firent plus caressante sur son propre corps, son déhanchement plus sexy. Il voulait envoûter le brun.

Il le voulait.

Tout en le regardant, le brun tira sur sa cigarette. Il relâcha la fumée tranquillement. Il fixa encore plus intensément Duo, et d'un signe de la main lui dit d'approcher. Malgré le signe hautain, air de supérieur/inférieur, Duo ne se fit pas prier. Il s'avança félinement, faisant battre sa tresse au creux de ses reins. Il s'assit à cheval sur le brun, tandis que ce dernier écartait les bras pour lui laisser la place, tout en se penchant sur sa gauche pour jeter le mégot de sa cigarette. Il se redressa face au prostitué. Duo attrapa la cravate et tira dessus, tendrement pour approcher les lèvres du jeune homme au sienne. Son souffle caressa les lèvres du brun. Il détourna la tête et son souffle, maintenant au niveau du cou, fit frissonner le ténébreux. Duo passa ses mains sur les cuisses du brun. Puis il regarda de biais Trowa, juste à côté de lui. Il avait la tête dans le cou du blond, ce dernier lui chuchotait quelque chose qu'il n'entendit pas. Puis, ils se levèrent et s'éloignèrent vers l'escalier qu'ils gravirent. Duo reporta son esprit sur le brun. Il avait une nouvelle clope qu'il porta à ses lèvres. Duo s'approcha de son oreille.

: Tu n'es pas très bavard… lui murmura-t-il.

Pour toute réponse, le brun passa sa main dans le creux de ses reins, et griffa le bas de son dos. Duo gémit. Il allait sûrement s'amuser ce soir. Soudain le brun saisit la main de Duo, et le retira de ses genoux pour l'entraîner vers le même chemin que le blond et le prostitué avait pris.


Peu de temps après, le brun referma la porte d'une chambre à clef. Duo se plaqua contre le dos du jeune homme, et fit un léger coup de rein. Le brun se retourna et regarda l'autre.

Une nouvelle lueur apparut dans ses yeux.

Il plaqua le prostitué contre le mur, lui arrachant un gémissement de douleur.

: Tu es la pute. Je suis le maître. Okay ?

XxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxX