Titre : Wind-Rider (cavalier du vent)
Auteur : SuishouTenshi
Traducteur: Sucubei pour les 4 premiers chapitres puis Ange Humain pour le reste
Avertissement: R! Slash (cela ne vous étonne pas de ma part!)
Spoilers : Les cinq tomes
Disclaimer : Tout appartient à JK Rowling et l'histoire à SuishouTenshi.
Résumé général : La nuit de son 16ème anniversaire, le coeur d'Harry cesse de battre. Mais est il vraiment mort comme semble le penser sa tante. Drago de son côté reçoit son héritage, quelle créature est-il vraiment? Slash DMHP.
JOYEUX NOËL à TOUS
Chapter 7: Gifts and Curses
Blaise Zabini se considérait comme un ami loyal et aimable, une des meilleures personnes que Draco « Regardez-moi-je-suis-tout-seul » Malfoy est jamais connus. Les Zabini étaient aussi une vielle famille, et avaient un peu d'influence sur le monde sorcier, même s'ils n'ont jamais été aussi infâmes que les Malfoy. Blaise connaissait Draco depuis leurs plus jeunes enfances, et il connaissait les caprices du blondinet par cœur, comme par exemple qu'il préfère mettre deux couche de confiture à la fraise sur ses toasts, et que la tolérance à l'alcool de Draco était étonnamment haute pour un adolescent.
Oui, Blaise s'était souvent rabaisser en disant des blagues douteuses auxquelles personne ne riait et en aillant des résultats tout juste satisfaisant dans toutes les matières, mais c'est la rôle qu'il avait choisit de jouer dans la vie de Draco. La stupidité et la simplicité apparente de Blaise ne devaient servir qu'à accentuer la brillance de Draco. Draco le gardait au prêt de lui car Blaise le rendait plus intelligent, et le Slytherin était fier de son habilité à préserver la tête gonflée de Draco tout le temps.
Mais cette relation fut presque détruite quand Blaise se trouva petit à petit réduit au silence en présence de Draco durant la Quatrième année. Dés que la puberté avait frappé, le blond avait grandit et l'effet fondamental était que Blaise avait le béguin. La Quatrième année était assez insupportable quand il était près du jeune héritier Malfoy, et ce qui blessa Blaise au plus profond, c'était que toute l'attention de Draco était focalisée sur Harry Potter.
Il avait, évidemment, suffisamment de sagesse pour garder son affection inconnue de tout le monde, et Draco n'avait jamais rien suspecté. Le béguin avait diminué, mais un nouveau venait de naître.
A la grande horreur de Blaise, et l'amusement de son masochisme morbide, il s'était trouvé les yeux concentrés sur un jeune et calme Gryffindor qui portait le nom de « Harry Potter ». A quinze ans, le garçon qui avait survécu restait le plus petit étudiant de leur année, et pourtant, une aura s'accumulait constamment autour de l'adolescent. Partout où il allait, les têtes se tournaient, et pas seulement à cause de sa cicatrice sur son front. Harry Potter était carrément en rogne la moitié du temps, et sa magie s'emportait si clairement que tout les jeune sorcier comme Blaise pouvaient la ressentir. Potter jouait le côté du tragique héro tourmenté parfaitement, et son air autoritaire captait encore plus l'attention de Blaise. Le résultat étant beaucoup de coup d'œil furtif durant les cours et quelques rêves humides qu'il n'admettrait jamais avoir eux.
Quand la sixième année commença, et que les rêves troublants devinrent quotidiens, Blaise – et quelques autres Slytherins ravis – passaient régulièrement quelques heures avant d'aller dormir à parler du nouveau look du Golden Boy. Ils étaient tous d'accord que c'était légèrement anormal, mais personne ne protesta contre ce changement. Même Pansy, qui avait proclamé son amour éternel pour Draco à l'age de trois ans, avait admit qu'elle mourrait heureuse si Potter honorait son lit rien qu'une fois.
Blaise était encore en train de réfléchir sur l'actuel sex appeal de Harry Potter, quand Crabbe et Goyle déboulèrent dans la salle commune. Le dimanche matin signifiait que tout les Slytherins allaient prendre leurs petits déjeuners au même moment. C'était une nouvelle tradition que les Septièmes années avaient mit en place pour montrer la fierté de leur maison. Du fait, la salle commune était vraiment bondée. La sixième année s'assit autour du canapé central calmement en bavardant avec les autres.
"Où est Malfoy ?" demanda Delilah Wright, une Septième année. "On attend plus que lui maintenant."
Crabbe et Goyle se regardèrent avant de donner la réponse attendue. "Il est dans la sale de bain."
Wright roula des yeux. Il existait une hostilité entre sa famille et la maison Malfoy, et elle avait toujours fait référence à Draco comme « le fils pourrit gâté à son papa » derrière son dos. Blaise était sure que Draco le savait et qu'il attendait juste le bon moment pour exercer sa revanche. Vous pouviez compter sur les Malfoy pour garder une très longue rancune.
"Je ne vois pas pourquoi il s'inquiète," Pansy intervint de façon retentissante, et maintenant toute l'attention de la salle commune était centré sur elle, "il semble toujours parfait, même s'il vient juste de sortir du lit.. Je me souvient, l'année dernière..."
"Ferme ta bouche, Pansy, avant que je te maudisse pour avoir lancer de fausse rumeur sur un Préfet," dit une voix familière et traînante, et tout le monde tourna la tête pour regarder le haut des escaliers.
Pansy aurait répondu en retour une réplique langoureuse, si elle avait été capable de parler.
Blaise se pinça et essaya de se souvenir que son béguin pour Draco était finit depuis plus de un an. Il n'était plus du tout attiré par son meilleur ami, et sa nouvelle victime était Harry James … Quel était le nom de famille de Harry déjà ?
Arrêté quelques marches avant la fin des escaliers, Draco était sur son trente et un. Comme un véritable Malfoy, son apparence et son maintien criaient une maîtrise royale. Aujourd'hui, Draco était habillé tout en noir. Il portait un pantalon, et une chemise à manche longue en soie qui n'étaient pas trop serré, mais suffisamment pour qu'on sache qu'il a un corps bien musclé dessous. Les deux derniers boutons de sa chemise étaient déboutonnés, laissant voir une peau d'un blanc laiteux. Ses boucles blondes, presque blanches, étaient attachées soigneusement vers l'arrière. Continuant à le regarder, Blaise retient son souffle.
Draco fit un sourire aussi sinistre que celui de Lucius Malfoy, mais il y avait une certaine lueur indéfinissable dans ses yeux argentés qui ne pouvait correspondre qu'à de la joie. Pour la première fois depuis le début de l'année, Blaise remarqua que Draco était sans son manteau et qu'il ne frissonnait plus. Il attendait les mains dans les poches, dans une posture indéniablement calme ; un mot qui n'était jamais utilisé pour décrire un Malfoy.
"Enfin ! La prochaine fois, fais nous une faveur et passe moins de temps à te pouponner. " Delilah fut la première à casser le silence. Du coup, les dernières années reprirent leurs conversations, alors que les filles des premières années devenaient toutes rouges et impressionnées.
Draco sourit méchamment en retour avant de répliquer, "Je suis vraiment désolé, Miss Wright, c'est évident que tu as bien plus besoin de temps que moi. " Il descendit les escaliers en se pavanant, comme un roi lors de sa cérémonie d'investiture. Quand Delilah trouva enfin une réplique, Dracdo était déjà sortit dans le couloir ; et le reste des Slytherins l'avait suivit fidèlement.
Blaise marchait quelques pas derrière l'attrapeur Slytherin, en partit par ce que aujourd'hui Draco était trop majestueux pour qu'il marche à ses côtés, et puis aussi par ce qu'il avait très envie de mater son cul.
Les Slytherins entrèrent dans la grande sale avec Draco en tête. Le reste de Hogwarts s'arrêta de manger, alors qu'ils remplissaient la table des Slytherins, leurs yeux suivant chacun de leurs pas. Blaise espérait qu'il y en avait qui le regarderait, mais il était suffisamment lucide pour réaliser que personne ne lui jetterais un regard alors que Draco venait juste de devenir le second élève de Hogwarts le plus désiré.
Le petit déjeuner fut un grand dilemme pour le cerveau. Blaise était partagé entre regarder bouche béé Harry, ou fixer Draco, et apparemment la plus part des filles de Hogwarts étaient face au même dilemme. Millicent était déjà en train d'engager une conversation avec des premières années sur la beauté de Draco. Crabbe et Goyle étaient presque en train de baver alors que leurs yeux fixaient le leader des lions (pensant que la bave venait de leurs toasts). Quelques places plus loin, Delilah semblait être en mode « haine totale ». Ses choix de conversations semblaient se limiter à insulter le Golden Boy Gryffindor ou le Prince de glace des Slytherins.
S'assoire à côté de Draco pouvait sembler nu peu hasardeux ce matin là. Blaise pouvait en effet sentir le regard que ses camarades lui lançait chaque fois que Draco se penchait vers lui pour dire quelque chose. La proximité du blond ne permettait pas vraiment de penser comme il faut. Blaise pensait qu'il aurait pu écrire le meilleur livre du monde sur la frustration sexuelle à ce moment là. Pansy, qui avait passé la semaine précédente à fixer Potter, était de nouveau en train de flirter atrocement avec Draco. Mais curieusement, chaque fois qu'elle essayait de poser sa main sur le bras de Draco, le garçon reculais brutalement, comme s'il c'était brûler.
Blaise sortit de ses vingt secondes d'égarement sur Draco et recommença à reluquer Potter quand il vit que le Golden Boy et ses amis étaient en train de partir. Weasley tenait l'éclair de feu de Potter comme s'il s'agissait d'une délicate antiquité. Blaise regarda Harry sortir désespéré, et Draco lui donna brusquement un coup avec le bout de sa fourchette sur l'épaule.
"Blaise, je sors," dit Draco en se levant.
"Attend, Draco, je viens aussi ! " Le cri inimitable de Pansy arrêta Draco dans son déplacement. Le blond se retourna vers Blaise et lui envoya un regard suppliant. Habituellement, Blaise aurait dit quelque chose pour retenir Pansy, mais il voulait passer autant de temps avec Draco que possible. Su coup, il se leva en priant dieu que Draco accepte de lui reparler après ça.
"Oui, moi aussi. Où est-ce que vous voulez aller ?"
La lueur de joie dans les yeux de Draco se changea immédiatement en un gris orageux. Il se renfrogna en regardant Blaise et secoua sa tête.
"Faite ce que vous voulez." Sur ce, il se retourna et sortit de la salle. Pansy et Blaise le suivirent, rapidement sur ses talons.
Pour la joie de Blaise, suivre Draco signifiait aussi suivre les Gryffibndors. A peine vingt pas plus loin, Potter et le reste des garçons de Griffindor étaient en train de discuter de la meilleure façon de faire une feinte de Wronski. Finnigan dit une blague et posa son bras sur l'épaule de Potter ; la dernière cloche résonna comme un rire entre les murs du château. Devant, Draco perdit son équilibre et fit un écart.
Les Griffindors marchaient lentement, prenant leurs temps, mais les pas de Draco étaient rapides, et il rattrapa le gang de Potter en peu de temps.
"Je pense qu'Hermione devrait essayer la Feint," dit Potter en taquinant. Tout le monde savait que s'il y avait une chose que le rat de bibliothèque ne savait pas faire, s'était voler. Et du coup, les garçons éclatèrent de rire.
"J'approuve," répondit Finnigan avec un large sourire, "et Hermione, si tu tombes, je serais là pour te rattraper. Et il se pencha, mettant un genou à terre, et tendit le bras pour attraper un corps imaginaire.
Granger roulait des yeux avec un léger rougissement quand Draco s'arrêta délibérément devant Finnigan, qui était encore sur le sol, et lui donna un coup derrière la tête, faisant tomber l'Irish boy.
"Malfoy !" Hurla Weasley pendant de Thomas et Longbottom venaient en aide à leur ami au sol. "Qu'est ce qui t'as pris de faire ça ?"
"Il était une offense pour les regards," répondit Draco en serrant les dents. Même si ses mains étaient dans ses poches, Blaise pouvait voir qu'ils étaient serrés très fort. Les yeux argentés luirent menaçant. Blaise n'arrivait pas à comprendre, mais quelque chose avait manifestement contrarié Draco dans les dernière trente secondes.
"Et toi tu es bien pire." Le visage de Weasley était rouge. Il balança un bras pour tenter de donner un coup à Draco, mais Potter le retient juste à temps. Draco ne bougeait pas ; il n'avait même pas tenté de l'esquiver.
"Non, Ron, tu es un Préfet, tu vas perdre ton insigne sit u commence à te battre."
Près de Blaise, Pansy s'arrêta devant Draco et pointa un doigt devant le visage de visage de Weasley. "Trop tard, Weasel. Dix points de moins pour tentative d'agression."
"Quoi ?!" s'écria Potter. "Ce n'est pas juste, Ron ne l'a même pas touché !"
"Heureusement qu'il ne l'a pas touché," dit Pansy, "Je ne veux pas que mon Draco attrape des germes d'un Gryffindor." En disant ça, elle attrapa vigoureusement le bras de Draco et le coinça sous le sien.
Blaise n'avait jamais vu Draco agir aussi vite. Une expression de douleur se peignit sur son visage. Draco retira violemment son bras, et poussa Pansy au loin avec son autre main, sifflant durant tout ce temps. Comme Pansy restait sur le sol froid en pierre, les yeux écarquillés par l'étonnante réaction de Draco, le blond lui jeta un regard par-dessus son épaule et regarda comme s'il était en train de penser à autre chose.
"Combien de fois est ce que je devrais te le dire, Parkinson? Ne me touches pas." La voix de Draco était calme et froide, cachant totalement sa colère.
"Mais Draco..." Pansy se releva et essaya stupidement de s'accrocher aux jambes de Draco. L'attrapeur la rejeta immédiatement d'un coup de pied et finalement tendit sa main.
"Aer constrictus," Draco chuchota le sort, et les mains osseuses de Pansy se portèrent instantanément à sa gorge. Ses yeux noirs sortirent de peur, suppliant silencieusement à Draco de lever la malédiction. Sa bouche était grande ouverte, essayant désespérément d'avoir un peu d'oxygène.
Blaise voulut arrêter Draco, mais l'aura magique du Prince des Slytherins s'emportait comme jamais auparavant. Un regard en direction des Gryffindor indiqua à Blaise qu'ils pouvaient le sentir eux aussi, et étaient trop effrayé pour y entrer et arrêter la rage de Malfoy.
Mais bien sur, il y a un certain Gryffindor qui ne suis jamais les règles.
"Malfoy, arête !"
Harry Potter eut un mouvement en avant et attrapa la baguette de la main de Draco. Toujours entièrement enfoncé dans sa rage, le corps de Draco était toujours aussi rigide et pas gêné le moins du monde par l'intervention d'Harry. Frustré, le Golden Boy posa son bras droit autour des épaules de Draco et le poussa en arrière. Le corps de Draco s'inclina finalement, mais le sortilège continuait à faire effet.
Granger sortit de sa torpeur et pointa sa baguette en lançant un "finite incantatum" sur Pansy. A la surprise de tout le monde, celui-ci ne marcha pas.
Respirant rapidement, Harry retourna vers Draco et l'attrapa rudement par les deux épaules. "Malfoy, si tu ne lèves pas le sort maintenant, Parkinson va mourir! Malfoy!"
Blaise observait leurs interactions de loin avec les autres Gryffindor. La respiration de Draco revenait lentement à la normale, et ses yeux étaient uniquement concentrés sur le jeune homme devant lui. Blaise se sentit soudainement jaloux. Les deux plus beaux garçons de l'école se tenaient si fermement l'un l'autre, et il aurait donné n'importe quoi pour se retrouver entre les deux.
Draco se pencha un peu en avant et chuchota doucement, mais suffisamment fort pour qu'ils entendent tous :
"Embrasse moi, Harry, et je la laisserais vivre."
Ca brûlait. Le corps de Pansy semblait couvert de flamme brûlante. C'était tellement désagréable. Pourquoi est ce que cette fille ne pouvait pas comprendre que Draco ne serais jamais intéressé par elle ? Il avait déjà son compagnon, comment pourrait elle se mesurer à lui ?
Il l'avait repoussé déjà tellement de fois durant le petit-déjeuner, et cette pute revenait toujours. Draco avait finalement atteint sa limite quand Pansy avait prétendu qu'il lui appartenait. Comment osait elle ? Son véritable prétendant était juste en face d'eux !
Rien n'allait comme il fallait aujourd'hui. Pendant le petit déjeuner, chaque fois que Draco levait la tête, Harry ne regardait jamais dans sa direction. Il n'avait pas pu finir son repas, puisque Harry est partit rapidement. Et quand il a voulut courir après Harry, Pansy et Blaise ont décidé de le suivre. L'intention de départ de Draco était d'utilisé leur association en Soin des Créatures Magiques comme excuse pour parler à Harry et lui montrer qu'il n'était plus le gamin odieux et hautain, qu'il était aussi capable d'avoir une conversation civilisé. Mais le plan fut mis de côté quand il vit Finnigan poser son bras sur les épaules d'Harry. Une chose en entraînant une autre, et maintenant, Pansy était en train d'haleter sur le sol pour capter un souffle.
Il venait d'utiliser un sort de très haut niveau sur elle, et le seul moyen de le lever, était si le lanceur ne ressentait plus de haine pour la victime. La malédiction bouchait la trachée de la personne ce qui causait inévitablement une lente et douloureuse mort.
Les lèvres de Pansy étaient gonflées et son visage commençait à devenir pourpre. Draco désirait voir la vie lentement se faner de son corps inutile, mais hélas, son Harry chéri était en train de le supplier, et il ne pouvait pas le lui refuser.
Mais ça ne voulait pas dire que Draco arrêterait aussi facilement. Le corps de Harry était pressé fortement contre lui, et ses iris vert scintillant étaient miroitant pendant qu'il implorait. Les effets physiques se ressentaient aussi du côté d'Harry, puisque la peau du garçon était en train de redevenir brillante. Draco essayait de faire de son mieux pour ne pas fondre, mais il avait besoin du baiser de Harry, tout comme Pansy avait besoin d'air.
La question aurait pu paraître folle dans un autre cas, mais Draco savait que Harry ne savait pas du tout que Draco connaissait bien la raison de son nouveau look. Si tout ce passait comme Draco l'espérait, Harry et ses amis penseraient juste que Draco était une nouvelle victime de l'attraction Zéphyr de Harry. Et après, il n'aurait qu'à prétendre d'être dégoûté pour soulager les suspicions de Blaise.
Oui, c'était un bon plan, un excellent plant, un plan parfait.
Harry n'avait pas hésité une seconde. Le garçon aux cheveux noir se mit sur la pointe des pieds pour être plus grand et passa une main derrière la nuque de Draco. Il attira Draco vers lui. Lentement, en tremblant, Harry posa ses lèvres brûlantes sur celle de Draco. Quelques hoquets résonnèrent autour d'eux, mais ils semblaient venir de loin, très loin.
Harry s'apprêtait à se reculer, mais Draco savait que la perte du contact aurait pu le tuer. Le Slytherin enveloppa étroitement Harry de ses bras et força leurs lèvres fermées. Harry trembla contre lui, et Draco lui donna un coup de coude, juste comme il avait fait la nuit précédente.
Draco perdit le contrôle de ses pensées. Son sang de Zéphyr parcourut ses veines et intoxiqua son esprit comme le plus puissant des poisons. Sa démangeaison, qui l'avait hanté toute la journée se transforma en une forte extase. Draco lécha l'ensemble de la bouche de Harry avec sa langue, goûtant les restes de pommes que Harry avait mangé pour le petit déjeuner.
Le Gryffindor le laissait faire complètement, mais contrairement à la dernière fois, Harry n'y répondait pas. Frustré, Draco mordit la lèvre inférieure de Harry et commença à la sucer avec ténacité. Harry resta comme il était. Confus, Draco ralentit son attaque et ouvrir légèrement ses yeux …
Les yeux d'émeraude d'Harry étaient grand ouverts derrières ses lunettes, et semblait dans le vague un point entre les sourcils de Draco. Leurs visages étaient si proches que Draco pouvait clairement voir un film brumeux dans ses iris. Harry … pleurait ?
Alarmé, Draco se retira immédiatement. Son extase se transformait maintenant en peur. Il avait envie de prendre Harry dans ses bras et de l'embrasser jusqu'à ce qu'il sourit. Mais les baisers étaient la cause des larmes de Harry au départ. Il ne pouvait pas le laisser partit, pas quand Harry semblait aussi malheureux.
Et du coup, Harry pris la décision pour lui. L'attrapeur aux cheveux jais recula et repoussa Draco au loin ; ce simple geste fut suffisent pour briser le cœur de Draco.
Harry se retourna pour voir Pansy, qui avait été libéré de la malédiction pendant leur baiser. Evidement, comment Draco aurait il pu penser à Pansy alors qu'il avait les lèvres d'Harry contre les siennes, et lui souhaiter encore de la peine ?
Leurs spectateurs continuaient à les regarder tout les deux, tous trop énervé et choqué pour dire quoi que se soit.
Harry examina Pansy, vérifiant qu'elle pouvait en effet respirer à nouveau. Puis, toujours avec des larmes sortant de ses yeux, Harry dit un faible « je vous vois plus tard » à ses amis et courut en direction du dortoir des Gryffindors.
Draco suivit du regard Harry, ignorant complètement les regards curieux qu'il recevait.
"Harry, Harry, est ce que tu es là ?" Plusieurs pas approchèrent du lit d'Harry. Le garçon en question ferma ses yeux rougit et espéra qu'ils croient qu'il était allé se couché.
"Harry, on sait que tu es réveillé." Merde, Hermione était trop intelligente. Harry sentit que plusieurs personnes venaient de s'enfoncer sur son matelas et ouvrir ses yeux dans un soupir.
"On ne peut pas juste essayer d'oublier ce qui viens de se passer ?" supplia t'il tout en s'asseyant. Ron (tenant toujours l'éclair de feu), Hermione et Neville étaient assis à sa droite, Dean et Seamus à sa gauche.
Cinq paires d'yeux clignotèrent.
"Quoi ?" demanda Harry avec irritation.
"Camarade" dit Ron, "tu es redevenu le 'vilain-Harry'."
Les grands yeux verts s'agrandirent. C'était donc cela. Les baisers le faisait redevenir un 'vilain-Harry' (Hermione avait protesté contre se surnom, en disant que même sans la lueur de Zephyr, Harry n'était pas vilain). Mais il n'avait pas changé après le baiser forcé de Seamus. Donc c'était juste Malfoy qui faisait ça ?
Non, ça ne pouvait pas être possible. Pourquoi est ce que Malfoy aurait un effet sur lui ? Ca n'avait aucun sens. Il devait y avoir une explication logique et il la trouverait … une fois qu'il sera passé outre l'humiliation absolue des deux dernières minutes.
Harry soupira et se recoucha lourdement. "De toute façon, ça n'a pas vraiment d'importance. Je pense que je devrais partir au loin pour toujours. C'est trop stupide." I fit appel à ses pouvoirs et une vague magique sortit de sa main droite, faisant apparaître un vent soufflant autour de son lit.
"En fait," dit Seamus en riant, "c'est assez marrant. Je me sens mieux maintenant que je sais que Draco Malfoy lui non plus, ne peux pas lutter contre cette attraction." Sa déclaration fut suivit par un rire bruyant et un coup sur le bras de la part des personnes présentes dans la pièce.
"Ce n'est pas drôle !" répondit vivement Ron pour defender Harry. "Il a du embrasser la fouine ! Et pour quoi ? Pour sauver Pansy Parkinson ! Sincèrement, Harry, tu dois être un saint."
Le commentaire de Ron le fit rire. Oui … un saint … Et le fait qu'il sache à quel point Malfoy embrasse bien n'avais rien à voir avec ça. Pas plus que le fait qu'il ait passé les dix derniers jours à penser à leurs précédente rencontre. Ça ne gênait sa conscience en aucune façon qu'il ait abusé de Draco, qui n'avait absolument aucun contrôle sur ses actions. Non, le fait est qu'Harry avait vraiment besoin d'embrasser Draco au point de vouloir le crier et qu'il ne pouvait pas le dire, … pas encore.
"Amusant...," murmura Harry, "en effet..., c'est marrant..."
"Oh, je sais !" Ron sauta sur place, le visage rayonnant de joie. "On peut dire à Dumbledore que Malfoy à faillit tuer Parkinson. Il perdra sa place de préfet, et il sera peut être même expulsé!"
"Non !" Harry leva ses deux mains pour protester. "On ne peux pas faire ça !"
"Whoa..., on aurait dit ma mère parler à l'instant. Pourquoi est ce qu'on ne pourrait pas ?"
"Ron, ne le fait pas, okay ?" supplia Harry, d'une voix fatiguée. Cela faisait trop d'évènements pour un dimanche matin.
Le groupe resta silencieux pendant un moment avant que Seamus reprenne la parole.
"Je viens juste de penser... Malfoy doit probablement être enrager en se moment. Il vient juste d'embraser Harry, qui est aussi un mec. Je sais que moi j'étais paniqué, alors imaginez comment il doit être."
Les autres hochèrent leurs têtes pour acquiescer. Ron se retient de changer de sujet et commença à imaginer le visage horrifié de Malfoy en se moment. Ils étaient tous en train de se représenter ça, mais Harry l'imaginait depuis déjà longtemps.
Seamus avait raison, Malfoy devait être horrifié. Il devait l'être depuis leurs premiers baisers. Mais pourquoi est ce que le Slytherin ne lui avait pas encore fait face. Pourquoi est ce que Malfoy n'avait pas encore tenté de lui lancer une malédiction depuis tout ce temps ? Harry eut l'impression d'avoir le ventre noué… Il ne voulait pas penser aux différentes possibilités.
"Harry ?" Hermione, qui était assise juste à côté de la tête d'Harry se pencha vers lui. Les autres étaient encore dans leurs imaginations. "Tu... tu n'as pas à te sentir coupable de ce qui se passe, d'accord ?"
Harry cligna des yeux stupéfaits. Parfois Hermione percevait bien plus de choses que les autres.
"Coupable ?" demanda t'il en tremblant. "Pourquoi est ce que je me sentirais coupable ?"
Hermione haussa des sourcils, ne le croyant apparemment pas. "Je sais comment tu penses, Harry. Tu es le seul qui est empêché Ron de frapper Malfoy, donc, tu réfléchis à ce qui c'est passé et la malédiction qu'il a lancée sur Parkinson. Et maintenant tu te maudis à cause de ton attraction de Zephyr, parce que tu sais que Malfoy se sentira humilier une fois qu'il aura retrouver ses esprits. "
Harry sourit légèrement. "Tu es effrayante quand tu fais ça Hermione. Tu peux lire dans mon esprit ou quelque chose comme ça ? "
Hermione le regarda affectueusement. "Non, tu es seulement trop pur, Harry. Comme l'eau, tu es sans souillure, et par la même occasion, transparent. Mais tu es aussi quelqu'un de facile à comprendre. Tu passe ton temps à te blâmer pour ce qui arrive, même pour ce que tu ne peux pas contrôler. Est-ce que tu as arrêté de penser que tu as empêché Ron de se lancer dans une bagarre, ou que tu as sacrifié un baiser à Malfoy, pour sauver Parkinson, une Slytherin ?"
"Maintenant, tu parles comme Dumbledore."
"Donc tu dois savoir que j'ai raison."
Harry éclata de rire.
"Envie d'aller faire un tour sur le terrain de Quidditch ? Je te laisserais me montrer la feinte de Vonski."
"Wronski, Hermione, Wronski."
Harry ferma ses rideaux et pris la carte des Maraudeur. Ron et Hermione étaient en train de patrouiller prêt du dortoir des Ravenclaw, et le reste de ses camarades de dortoir étaient en bas, dans la salle commune. Il mit sa cape d'invisibilité sur lui et sortit. Le parfum familier de la cape envahir ses narines, le confortant comme étant le successeur de son père. Son pouvoir naturel d'invisibilité était bien, mais l'absence d'une barrière entre lui et les professeurs patrouillant lui faisait froid et le perturbait.
Harry Potter avait deux objectifs en tête pour cette nuit. Premièrement, il allait trouver Malfoy et s'expliquer avec lui. En suite, il allait s'assurer qu'il n'y avait pas que le baiser de Malfoy qui l'affectait.
Il trouva finalement le point avec le nom Malfoy, flottant dans la tour d'astronomie. Pansy Parkinson, l'autre préfet de sixième année des Slytherin, était bien plus bas, au niveau des cuisines. Après l'épreuve de ce matin, Harry doutait qu'elle soit impatiente de revoir Malfoy.
Dix minutes plus tard, Harry était sortit de la pièce tout en surveillant Malfoy. Le point du blond n'avait pas bougé.
Silencieusement, Harry ouvrit la porte, le souffle coupé par la vue de la pièce à moitié détruite. La moitié des télescopes étaient détruits et des modèles de galaxie jonchaient le sol. Le cœur d'Harry bâtit à cent à l'heure. Peut-être que Malfoy avait fait ça quand il avait réalisé ce qui c'était passé pendant le matin, et il ne pouvait qu'imaginer ce que le Slytherin aurait fait de lui dans sa colère. Il chercha nerveusement dans la pièce circulaire la tête familière du garçon aux cheveux blond, et quand il la trouva, son souffle devient saccadé ç cette vue.
Draco Malfoy, surnommé le Prince des Slytherin, qui habituellement était une fierté d'un mètre quatre-vingt dix, était maintenant blotti dans un fauteuil comme un petit enfant qui aurait fait une bêtise. Deux sillons de larmes étaient visibles sur ses joues. Sa main droite était coincée entre son torse et son genou. Son corps oscillait tandis que des paroles incohérentes sortaient de ses lèvres roses.
Harry avança jusqu'a lui sans s'en rendre compte. Malfoy semblait tellement vulnérable et blessé. Le héro en Harry ressentit le besoin de se montrer et d'aller aider l'autre gaçon.
Il n'avait pas fait quelques pas quand Malfoy relava brusquement la tête.
"Harry ?" demanda Malfoy dans le noir.
Le garçon en question soupira et enleva sa cape. "Comment as tu su que c'était moi ?"
Malfoy ne semblait pas avoir entendu la question. Les yeux mercures trempé se plongèrent dans ceux d'Harry et le blond se leva immédiatement avant de serrer le frêle garçon dans ses bras.
"Je suis tellement désolé, Harry, je ne t'aurais pas demandé de m'embrasser si j'avais su à quel point tu détestais ça." Le blond marmonnait, et Harry restait raide entre ses bras, trop choqué pour retenir la moitié des mots qu'il entendait. "Je m'excuse, je suis désolé, tellement désolé."
N'étant pas trop sur de ce qu'il devait faire avec un Malfoy pleurant, Harry lui caressa maladroitement le dos. Et le Slytherin continuais son monologue d'excuses. En toute honnêteté, Harry s'attendait vraiment à une confrontation.
"Je pensais que j'aurais pu l'utiliser à mon avantage. Je pensais que se serais sans conséquences. Tu ne l'aurais pas su, et j'aurais put e demander encore des baisers. Mais j'ai oublié que tu me détestes, et je t'ai blessé..."
Harry déglutit. Mais de quoi est ce que Malfoy était en train de parler ? Est ce que son attraction Zephyr était trop forte pour le Slytherin, au point de le manipuler ? Harry était celui qui avait profité de Malfoy, pas le contraire.
"Je... Je ne te déteste pas, Malfoy." Harry continua de lui caresser le dos. "Et... Je suis désolé. Tue s celui qui ne comprend pas. Quelque chose m'est arrive cet été, et je ne peux pas te dire quoi. Mais crois moi, si tu pensais correctement, tu ne souhaiterais plus m'embrasser. C'est de ma faute. Je suis désolé. Je vais... Je vais rester loin de toi maintenant."
"Non !" Malfoy se mit pratiquement à hurler à cette proposition. Il serra le corps d'Harry contre lui, aussi fort que possible. Harry le laissa faire. S'il avait eu suffisamment de courage (ou de stupidité) pour dire la vérité, il aurait admit que les bras de Malfoy semblaient extrêmement chaud et confortable.
"Arrête, Malfoy, tu vas le regretter une fois que je serais redevenu normal. Et du coup, tu vas me détester encore plus. Donc... Malfoy, laisse moi juste partir. Et nos chemins n'auront plus de raisons de se recroiser." Pour certaines raisons, la dernière phrase fut très dure à dire. Sans s'en rendre compte, Harry avait enroulé ses bras autour du corps de Malfoy et ramené leurs corps si près que le battement de cœur de Malfoy était comme un tambour près de son oreille.
Malfoy pleurnicha. "Ne me laisse pas, Harry. J'ai besoin de toi. Ça me fait mal quand tu n'es pas là."
Harry ferma les yeux. Il n'avait jamais pensé qu'il entendrait ses mots là, encore moins venant de Draco Malfoy. Il sentait son cœur commencer à battre pour le blond. Et le son de son nom entre les lèvres de Malfoy le rendait complètement fou. Harry respira profondément, et se rappela qu'il devait sauver Malfoy… Il n'aurait plus jamais une telle chance après.
Il se laissa aller contre le torse de Draco, et rejeta toutes les pensées coupables de sa tête. Il ne voulait pas penser à leur futur ensemble. Il ne voulait pas revenir en arrière et revoir ce regard haineux dans les yeux de Draco.
Et du coup, il resta comme ça un long moment avec les bras de Draco autour de lui, et pria honteusement que sa lueur Zephyr ne partirait jamais, du coup, Draco voudrait toujours de lui. Pas une seconde il ne pensa au fait que Draco était le garçon qui l'avait raillé pendant des années, et le fils d'un homme qui avait tenté de le tuer plusieurs fois.
"Harry," les reniflements de Draco c'étaient arrêtés, "est ce que je peux t'embrasser ?"
A ce moment, quelque chose se brisa à l'intérieur d'Harry. Ce n'était pas la réalité, il le savait. Le véritable Draco n'aurait jamais posé une telle question. Ce Draco là était sous influence, quelque chose comme l'Imperius. Le véritable Draco ne voulait pas de lui.
Arrête cela, Potter, Harry se gifla mentalement, laisse tes pensées amoureuses au loin.
Serrant ses poings autour de la taille de Draco, Harry se recula de l'étreinte. Cela n'ira pas plus loin.
"Souviens toi de ce que j'ai dis, Malfoy. Tu ne penses pas clairement. Tu n'as pas réellement envie de m'embrasser, c'est cette..."
"Non ! J'en ai envie ! J'en ai réellement envie !" Draco semblait vouloir reprendre Harry dans ses bras. "Je pense clairement, plus nettement que jamais. Harry, tu ne peux pas comprendre, je..."
"Non, je comprend parfaitement ! L'école tout entière est comme ça, ce n'est pas seulement toi." Mais tu es le seul qui m'affecte aussi profondément... pourquoi donc ? "Tu n'es émotionnellement attaché à personne, donc tu crois que tu m'aimes, mais ce n'est pas vrai… tu ne m'aimes pas."
"Harry, tu dois m'écouter, je..."
"Non !" Harry retira vivement ses mains et se saisit de la cape et de la carte qu'il avait laissé tomber sur le sol. "Je dois partir. Souvient toi seulement que tu ne dois pas me regarder de nouveau en face car sinon tu perdrais tout contrôle."
La porte s'ouvrit toute seule et Harry partit. Il courait dans les couloirs, sans remarquer que ses pas résonnaient lourdement dans le château silencieux. Pourquoi est-ce que parmis toute les personnes du monde entier, il devait trouver confort et affection dans les bras de Draco Malfoy ? Pourquoi est-ce que le baiser de Seamus l'avait laissé frissonnant et apeuré, alors que celui de Draco le faisait flotter sur un nuage ? Pourquoi est-ce que quand Draco avait dit qu'il avait besoin de lui, Harry avait envie de répondre qu'il l'avait déjà ? Pourquoi est-ce que ses jambes l'emmenaient au loin, alors qu'il aurait voulut revenir en arrière et donner une réponse positive à la question de Draco ?
"Oomph!"
Perdu dans ses réflexions, Harry ne faisait plus attention à son chemin jusqu'à ce qu'il heurte un corps chaud et tombe.
"Qui est ici ? " demanda une voix masculine légèrement paniquée. Harry grogna et retira sa cape. De toute façon, puisque la moitié de son corps était visible après la chute, autant tout montrer.
La voix appartenait à Justin Flinch-Fletchley, un sixième année Hufflepuff. En voyant apparaître le visage d'Harry sous la cape, ses yeux devinrent immédiatement vitreux et toutes les questions qu'il pouvait avoir à propos de la cape d'invisibilité disparurent.
"Salut, Justin, pourquoi est ce que tu es encore dehors ?" demanda Harry puisque il avait rencontré le Hufflepuff dans un corridor isolé et seulement occupé par des peintures enneigées et une série d'armures. Justin n'étant pas un préfet il ne fallait mieux pas pour eux qu'ils soient vus après le couvre-feu.
"R... R... Reten... Retenue..." bégaya-t-il.
Harry se retint de ne pas soupirer. Tout les Hufflepuffs agissaient comme le professeur Quirrel en sa présence maintenant. C'était légèrement agaçant.
"Ecoute, Justin, ne dit à personne que tu m'as vu ce soir, d'accord ?"
"O... Okay..."
"Merci. Bonne nuit, Justin." Harry remit sa cape et s'apprêtait à partir lorsqu'il se souvient de sa seconde mission de la nuit.
"Attend, Justin ?"
"Ou... Oui... Ha... Harry ?"
Harry rougit et se gratta la tête. "Est ce que je... pourrais te demander une faveur ?"
Surpris, Justin se contenta d'hocher la tête.
"Est ce que je peux t'embrasser ?" Harry posa sa question précipitamment, incapable de croire qu'il avait eut l'audace de demander ça. Embrasser Justin Finch-Fletchley n'était pas ce qu'il avait dans la tête au départ, mais il avait réellement besoin de savoir qu'il n'y avait pas que Malfoy qui l'affectait.
La requête semblait de trop pour le Hufflepuff. Ses yeux étaient maintenant complètement vitreux et son corps immobile.
"Euh... Justin ?"
"Oui !" s'écria le garçon.
Harry soupira. Silencieusement, il pria que Justin ne le haïsse pas une fois qu'il aura repris ses esprits.
Justin avança lentement, son corps tremblant de désir et de peur. Harry le tira vers lui d'une main impatiente. Draco n'était jamais aussi hésitant. Il savait ce qu'il voulait et le prenait.
Les lèvres de Justin touchèrent celles d'Harry et commencèrent à bouger tout doucement. Harry ferma les yeux et essaya de ne pas avoir l'image de Draco en tête.
Les baisers de Draco n'étaient pas aussi fades.
Justin se recula, hésitant, et Harry regarda ses mains. La lueur était toujours là. Ils restèrent face à face en silence pendant une minute, et l'allure Zephyr n'était toujours pas partit.
Maintenant vraiment contrarié; Harry attrapa Justin par le col et le serra contre lui. Cette fois, Harry pris l'initiative. Usant de son peu d'expérience, il introduisit sa langue dans la bouche de Justin cherchant, tout comme Draco l'avait fait.
Mais le temps qu'il finisse, Justin était incapable de rester debout et s'écroula sur le sol. Ses yeux étaient complètement sortis de leurs orbites. Cette vision était tellement horrible que Harry du regarder ailleurs.
Les yeux de Draco étaient toujours d'un mercure brillant, jamais voilés.
Harry regarda ses mains encore une fois… la lueur était toujours là.
"Harry ?" une voix glacée provient de leurs droite. Harry n'eut pas besoin de regarder pour savoir à qui elle appartenait.
Pendant une seconde, Harry se détesta.
Draco avait courut après la forme invisible, son esprit réfléchissant à toute vitesse. Après l'incident Pansy ce matin, sa tête avait été complètement envahit par de la culpabilité, de la colère et de la tristesse à cause du rejet indirect d'Harry. Il n'avait pas été capable de penser comme il faut, même mentir à Blaise à propos de ses raisons pour les quelles il avait demander un baiser fut dur. Et mentir était supposé être une seconde nature pour un Slytherin. Troublé, il avait cherché un réconfort solitaire dans la tour d'astronomie ouest pendant son temps de patrouille.
Comme il allait de plus en plus loin dans ses pensées, Draco devenait de plus en plus furieux. Il n'avait jamais demander cet héritage lui, jamais voulut Harry Potter pour compagnon, jamais souhaiter ces émotions incontrôlables, ses pensées qu'il ne peux déchiffrer.
Il tenait ses ancêtres responsables pour s'être mêlé à des Zephyrs. Il blâmait Pansy pour avoir tenter de flirter avec lui. Il maudissait Blaise au final pour ne pas avoir retenu Pansy comme un bon ami aurait du faire. Mais plus que tout, il se réprimandait encore et encore de ne pas réussir à se tenir en présence de Harry Potter.
Il y avait juste quelque chose avec ce garçon, une certaine aura et un parfum qui retirait toutes pensées cohérentes de sa tête. Son corps délectable lui seul suffisait à affoler les sens physique de Draco. Et à ce moment là, c'était sa démangeaison Zephyr qui semblait être un rappel constant de son besoin, aussi bien physiquement que mentalement.
Et pour couronner le tout, qui ne se sentirait pas frisonnant en sachant qu'il devait indéniablement proclamer Harry Potter comme compagnon. Draco a passé ses cinq dernières années à ce battre avec le garçon qui à survécut, et il devait sortir avec lui, ça n'avait aucun sens.
Du coup, Draco courut aveuglément derrière Harry, chassant le garçon aux yeux vert en usant de ses instincts Zephyr, et en espérant que l'odeur de chocolat n'allait pas l'envoyer n'importe où. Apres ce proche contact physique avec Harry, Draco avait finalement retrouvé ses sens. Rejetant au loin les dernières traces de sa honteuse rupture ; il tourna là où l'odeur d'Harry était la plus forte, et allait continuer sa course poursuite quand une terrifiante vue se présenta à lui.
Harry, dont la bouche était collée à celle d'un garçon inconnu (un Hufflepuff d'après le badge de sa robe), était en train de rayonner d'une attraction sexuelle. L'attraction aurait normalement du faire entrer la libido de Draco dans une rage folle, mais de voir que les charmes d'Harry était destinés à quelqu'un d'autre rendait Draco malade.
"Harry ?" demanda Draco d'une voix glacial, sa voix était en totale contradiction avec l'emballement de son rythme cardiaque. Harry se retourna lentement et lui fit face avec une sorte de culpabilité dans ses yeux : les iris vertes brillaient de peur et de remord. Le Hufflepuff ne semblait pas l'avoir entendu, et était toujours écrouler sur le sol. A ce moment là, Draco se fit un vœu : ce garçon ne devait pas vivre plus longtemps.
Draco avança lentement, calmement, si on excluait ses yeux couleurs mercures qui ressemblaient à deux soleils ardents. Il ignora Harry, réservant la punition du Gryffindor pour plus tard. Draco était comme un tigre affamé, et demanda dans ce qui semblait être un sifflement, "Quel est ton nom Hufflepuff ? " Ces mots sonnaient étrangement comme du Fourchelangue, tranchant et mortel.
Le garçon le regarda, le voile de ses yeux était enfin partit. Draco pu voir de la peur et un mélange d'admiration et d'envie dans ses yeux.
"Justin..." répondit-il, en tremblant.
Draco ricana. Quel nom commun ! Les Hufflepuff était troupeau pathétique. Le nom du garçon ne méritait même pas d'être retenu. Mais là encore, il n'en avait pas besoin, pas quand le temps de Justin sur Terre arrivait à sa fin.
"Est-ce que tu sais qui je suis, Hufflepuff ?"
Justin déglutit difficilement et acquiesça. "Draco Malfoy,"
"Et lui ?" Draco fit un geste en direction de Harry, qui était resté calmement derrière lui, trop perplexe pour réagir.
Justin acquiesce encore, ne comprenant pas le jeu. "Harry Potter."
"Faux !" Draco s'approcha encore, attrapa Justin par le col de sa robe et le colla contre le mur froid. La force du coup réveilla deux peintures proches, leurs occupants avaient maintenant les yeux grand ouvert et regardait avec curiosité ce qui se passait.
"Il," Draco siffla furieusement, soulevant maintenant le corps de Justin quelques pieds au dessus du sol, "est la propriété de Draco Malfoy. La mienne. Il," Draco le reposa sur le sol avant de le recoller sur le mur "est et sera toujours à moi et à moi seul. Il," Drao plaça une main sur le cou de Justin et serra, "ne doit pas être touché par quelqu'un d'autre que moi. "
"Est ce que tu comprend, Hufflepuff?"
Maintenant choqué, Justin ne pouvait rien faire, mais il acquiesce de la tête de façon soumise.
"Quand je casserais ton petit cou pathétique, tu va te rendre immédiatement dans le monde des morts. Là bas, tu pourras informer tous ces pitoyables fantômes que Harry ne doit pas être abîmer. Et qu'il est à moi et à moi seul."
A ses mots, Harry entra en action. Pour la seconde fois de la journée, il devait sauver quelqu'un des griffes mortelles de Draco Mafloy. Sauf que cette fois, il savait qu'il était le seul à blâmer. Il ne comprenait pas de quoi Malfoy était en train de parler, mais il n'allait pas laisser Justin se faire tuer, Malfoy allait sans aucun doute réaliser son souhait de meurtre sur un garçon innocent.
"Petrificus Totalus!" Harry cria en même temps qu'il pointa sa baguette sur le corps de Draco. Une expression choquée vint immédiatement se figer sur le visage du blond. Harry se précipita en avant et fit de son mieux pour ne pas croiser ces pénétrants orbes mercures pendant qu'il libérait Justin des doigts glacés de Draco.
Le Hufflepuff tomba sur le sol, mettant ses mains sur sa gorge et respirant bruyamment. Harry eut une impression de « déjà vu ». Justin ne le remercia pas ; dés qu'il eut repris sa respiration, il courut rapidement jusqu'a disparaître dans les escaliers.
Harry le regarda partir avec un soupir entre les lèvres. Il ne voulait pas se retourner et libérer Draco de ses liens.
Quoi qu'il en soit, il n'eut pas à y réfléchir. Avant qu'il ne sache ce qui se passait, un corps le fit tomber et deux bras puissants le bloquèrent sur le sol. Harry soupira et tenta de tourner sa tête pour voir qui avait fait ça, quand il réalisa que d'une manière ou d'une autre, Draco Malfoy avait réussit à briser le sort.
Un corps musclé le serra contre lui; le poids était lourd mais relativement confortable. Harry se retourna pour faire de nouveau face au sol. Il savait que la vue d'un Draco fou furieux n'était pas bon pour lui.
"Pourquoi est ce que tu as fait ça, mon Harry, pourquoi est ce que tu as sauver ce misérable insecte ?" Une langue sortit et vient donner de petits coups à la base du cou d'Harry. La voix de Draco était de nouveau redevenue calme et attentionnée. Les muscles d'Harry commençaient à se liquéfier sous les attentions de Draco.
"Pourquoi est ce que tu l'as laissé partir ? Je m'amusais bien moi." Une paire de lèvres froides descendit, suçant et embrassant la peau olive. Harry en frissonnait.
"Il a mérité ce qu'il a eut tu sais. Et je terminerais ce que j'ai commencé." Le poids se retira de son corps, et Harry se sentit frigorifié à l'intérieur, pour seulement être réchauffé une fois que Draco l'eut retourné et se soit recouché sur lui.
Front contre front, torse contre torse, face à face, Draco descendit et embrassa la jugulaire d'Harry. "Et toi," Harry écarquilla les yeux sous le traitement de Draco, "ta punition viens juste de commencer."
L'adolescent aux cheveux geais rechercha et attrapa les épaules de Draco et inconsciemment le fit descendre. Pensant qu'il ne verrait pas ça, un léger sourire se dessina sur le visage de Draco. Les peintures autours d'eux furent rassurées, une jeune fille disparue même de son cadre.
Remontant un peu, Draco captura les lèvres d'Harry, fit bouger sa langue et laissa sa bouche sur celle d'Harry. Dessous, Harry frissonna et soupira, incapable de penser en face des cheveux et des yeux d'argent.
"Draco..." chuchota finalement Harry, provoquant un tremblement d'intense délice dans les veines du blond. "Draco..."
"Oui, Harry?" Draco l'embrassa doucement, et sourit tendrement lorsque Harry releva sa tête pour suivre ses lèvres.
"Draco..."
"Est-ce que tu aimes ça, Harry ?" Comme pour répondre à leurs prières, Draco colla sa bouche sur celle d'Harry. Les langues se rencontrant avec vigueur, intensité, se battant et conquérant avec une passion enfiévrée. Les mains caressant et allant de partout, provoquant des flammes de plaisirs sur leurs peaux.
Harry referma ses bras autour des épaules de Draco et le serra contre lui de façon à ce qu'il n'y ai pas d'air entre eux. Mais ce n'était pas encore assez. Il avait envie d'être si proche du garçon qui hantait ses pensées non stop, si proche qu'il voulait devenir une seule entité.
Draco suça la langue d'Harry, et commença à frotter son corps contre celui du jeune homme, insensible aux yeux de leurs observateurs artificiel. Les frottements étaient si intenses que Draco était sur qu'il pourrait mourir de plaisir à cause du plaisir provoqué. Le meilleur dans tout ça, c'était que Harry lui répondait avec au moins autant d'enthousiasme. Draco sourit mentalement. Il l'avait pour lui.
A ce moment là, il ne feront qu'un. Harry ne sera qu'a lui, intouchable pas les autres. Il deviendra une part de Draco, et l'aimera et lui sera dévoué pour l'éternité. Ils ne seront plus qu'une entité.
Brusquement, un déchirement dans son dos vint distraire ses pensées. Draco arrêta d'embrasser Harry et se releva. Apparemment, c'était la même douleur qui affectait Harry, car le Gryffindor brun s'était assis et cambrait son échine.
Merde, pensa Draco, c'est pas le meilleur moment pour la seconde étape.
Harry laissa sortir un gémissement. Le son était suffisamment fort pour les oreilles de Draco, et il vint rapidement soutenir son prétendant.
"C'est juste une petite douleur, Harry," Draco berçait le jeune attrapeur dans ses bras, "notre lien mental est en train de se former, c'est tout."
"Quoi ?" Harry louchait à travers ses lunettes, s'agrippant fermement à Draco.
Comme la légère douleur se transformait en agréable picotement, Draco retira les bras d'Harry. "Regarde ici, Harry, mes ailes sont en train de sortir. "
Harry n'eut pas l'occasion de reposer sa question au blond. La sensation maintenant familière de ses appendices noirs le submergeait maintenant. En un clignement d'œil, la chemise de Draco et la sienne furent déchirées dans le dos, et deux paires d'ailes similaires sortirent.
Riant, Draco pris Harry dans ses bras et embrassa le Gryffindor. "C'est fait, Harry, la seconde étape est finit. Plus qu'une, amour, et tu sera à moi pour toujours."
Mais Harry ne le regardait pas. Au lieu de ça, horrifié, ses yeux verts étaient fixés sur les deux ailes vertes foncées dans le dos de Draco. Draco suivit le regard, et fit une grimace lorsqu'il réalisa que leur ébats auraient pu être vu par n'importe qui, et que le difficile charme d'illusion que le professeur Snape avait posé sur ses ailes avait encore disparut. Il se retourna et planta son regard dans celui d'Harry.
Souriant, Draco parla furtivement, "Je te proclame, Harry Potter, comme étant mon prétendant, et te déclare faisant partit de la lignée Malfoy comme étant mon compagnon pour l'éternité."
Le regard d'Harry ne changea pas. Son expression était un mélange de choc et d'incrédulité. Draco se retient d'éclater de rire en voyant le visage d'Harry, mais sa joie fut interrompue.
La fille de la peinture était de retour dans son siège. Et un peu plus loin dans le corridor sombre, une forte voix féminine se mis à hurler.
"Draco Malfoy!"