- L'AUTRE -


Précisions : Comme vous ne l'ignorez sans doute pas, Harry Potter est né de la fabuleuse imagination de J.K.Rowling.

L'idée de base de cette histoire m'est venue de la lecture des Neuf mondes, magnifique projet d'écriture de Shinia Marina et shakes kinder pinguy qui ont créé une communauté (lesneufmondes) sur LiveJournal pour mettre en ligne leur épopée. Vous les trouverez dans mes auteurs favoris, et le lien vers la communauté sur dans mon profil. Je vous engage vivement à aller les lire, personnellement, j'adore ce qu'elles font.

Mon histoire ne serait pas non plus ce qu'elle est sans les précieux conseils et relectures de Fenice, Calimera et Monsieur Alixe.

Vous vous doutez bien que dans ces conditions, on ne me laisse pas gagner d'argent avec mes petites histoires.


IX : Un frère, ailleurs, quelque part

Il est venu le jour de mon anniversaire. La nuit plutôt, car minuit venaient de sonner quand nous avons entendu le carillon magique indiquant que les sécurités de la maison avaient été forcées. Connaissant l'importance que Voldemort attachait aux symboles, je l'attendais de pied ferme et en quelques secondes, je fus sur le palier de ma chambre. Ron et Hermione sortaient de la leur, eux aussi tout habillés malgré l'heure tardive.

Nous avons échangé un regard et avons descendu l'escalier menant au rez-de-chaussée, baguette au clair. Dans le salon, se trouvait Voldemort. Il était accompagné de Bellatrix Lestrange et de Peter Pettigrow. Le soulagement que j'éprouvai en les voyant fut tel, que je faillis éclater de rire. Derrière moi, j'entendis Hermione expirer bruyamment, comme si elle avait retenu son souffle, et Ron émettre un grognement d'approbation.

Voldemort commença ses rodomontades habituelles, dans le but de nous impressionner. Mais je ne l'écoutai pas. J'entrepris de réciter la formule du Reverso bellicum à voix basse pour que mon ennemi ne comprenne pas ce que je mettais en oeuvre. Libéré de mes derniers scrupules, les mots que j'avais tant et tant répétés s'écoulèrent sans peine de ma bouche.

Quand vint le moment de prononcer le nom de celui qui me ferait don de sa vie et de sa puissance magique, je n'hésitai pas un instant. J'eus une pensée fugitive pour mes parents, pour la vie que je n'avais pas eue. Au bénéfice de mes amis, j'élevai un soupçon la voix pour énoncer clairement Peter Albert Pettigrow.

Hermione et Ron savaient ce qu'ils avaient à faire. Il fallait coûte que coûte stupéfixer le rat pour être certain qu'il ne transplanerait pas et qu'il serait bien à proximité pour remplir son office au moment où Voldemort lancerait son offensive. Ils eurent du fil à retordre car Bellatrix les attaqua soudain violemment, protégeant involontairement le traître.

Je ne me mêlai pas à ce combat, concentré sur Voldemort, baguette haute pour qu'il ne puisse attaquer mes amis. Il ne s'y risqua pas, ne voulant pas davantage que moi laisser les effets du Prior Incantatum troubler ce qu'il était venu faire.

Il commença bientôt à murmurer à son tour des sortilèges, traçant de sa baguette des dessins sur le sol. Je le regardai officier, priant toutes les divinités qui me passaient par la tête pour que ma protection soit efficace, quoiqu'il soit en train de faire. Quand il eut terminé, il plongea ses yeux rougeoyant d'une lueur malsaine dans les miens. J'hurlai alors la dernière phrase de mon incantation, la formule ultime, celle qui libérait la magie que j'avais appelée à moi.

Mes amis m'entendirent et sortirent de derrière les meubles qui leur avaient procuré refuge contre le tir croisé des deux Mangemorts. Sans se soucier des sortilèges que continuaient à leur jeter Bellatrix, ils se ruèrent vers le canapé, qui servait d'abri à Peter.

Ce dernier était sous l'emprise des Stupefix conjugués d'Hermione et de Ron quand la vague de magie noire déferla.

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Quand nous reprîmes conscience, il ne restait rien de celui qui se faisait appeler Lord Voldemort.

C'est à Ste Mangouste que je me suis réveillé, faible mais intact. Ron et Hermione mirent plus de temps à se remettre de leur confrontation, ayant pris de plein fouet le dernier sort que Bellatrix leur avait envoyé, alors qu'ils s'assuraient que Pettigrow ne transplanerait pas.

Quand j'eus repris quelques forces, j'ouvris au maximum mon esprit pour tenter d'entrer en contact avec l'esprit qui m'avait hanté tant d'années. Mais ma cicatrice ne me picota même pas. Cette fois ci, il était bien mort. J'avais réussi, même s'il me fallut plusieurs mois pour le réaliser.

Dumbledore, qui avec Rogue était le premier arrivé sur place, avait retrouvé le cadavre de celui qui avait trahi mes parents. Bellatrix avait été, comme nous, assommée par la violence de l'énergie magique dégagée par la rencontre de mon sort et celui de son maître. Elle fut livrée aux Aurors.

Sa condamnation au baiser du Détraqueur nous réjouit tous, même Hermione, qui laissa pour une fois sa conscience de côté.

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A sa sortie de l'hôpital, Ron se mit à travailler dans la boutique des jumeaux. Il est pour eux un très bon vendeur ainsi que, trop souvent à son goût, un cobaye involontaire. Hermione a continué ses recherches sur la magie ancienne et envisage d'écrire un livre compilant tout ce qu'elle a trouvé dans les ouvrages éparpillés traitant de ce sujet.

Un moment, j'ai pensé suivre les traces de mon père et me limiter à faire fructifier ma fortune familiale en découvrant des talents. J'avais eu beaucoup de satisfaction à lancer les jumeaux Weasley et encore plus à les voir réussir.

Cependant, après avoir pris une année de repos et de réflexion, j'eus l'impression que cela ne me suffirait pas. J'avais été trop longtemps le Survivant pour être capable de mener une vie aussi insouciante. Conformément à ce que j'avais décidé de faire lors de ma cinquième année, je posai ma candidature auprès de la Division des Aurors.

Ginny et moi sortons toujours ensemble. Aujourd'hui, elle vit pratiquement avec moi dans le petit appartement que j'habite à Londres. Je ne sais pas encore si c'est pour toute la vie, mais j'ai bon espoir.

Je pense souvent à mon autre moi-même. Qu'est-il devenu ? Quelle carrière il a choisi ? A-t-il fini par trouver une fille à qui il s'est sérieusement attaché ? Je regrette amèrement de ne pouvoir lui faire savoir l'aide qu'il m'a apportée en me parlant de notre mère. J'ai fini par tout raconter à Ginny. Son premier étonnement passé, elle a admis que cela ne la surprenait pas tant que cela. Elle avait été troublée à l'époque par nos similitudes.

J'essaye de me construire une vie normale. Rattraper le tems perdu. Je sais que certaines choses ne s'effaceront jamais et que mes cauchemars m'accompagneront encore de nombreuses années. Mais je sais aussi qu'il est dans mes capacités d'être heureux, même si j'ai encore beaucoup de choses à apprendre avant d'approcher de celui que j'aurai dû être.

Quand j'ai du vague à l'âme et que le moral n'est pas au rendez-vous, je me raccroche à la réconfortante idée que j'ai un frère, ailleurs, quelque part.


C'est avec plaisir que je retrouvai mon Poudlard et mes amis.

Ginny arriva à l'école avec les premiers bons de commandes officiels au nom de l'entreprise créée par ses frères. Je m'étais soigneusement gardé de donner mon avis quand il avait fallu choisir une raison sociale à leur société. J'avais simplement indiqué qu'ils ne devaient pas y associer mon nom. Personne ne comprit pourquoi j'éclatai de rire quand ils m'annoncèrent qu'ils s'étaient décidés pour l'appellation "Farces pour sorciers Facétieux", tout comme dans le monde de mon double.

Une fois l'année scolaire entamée, je mesurai avec plus d'acuité à quel point j'avais changé. Généralement, je profitai de l'éloignement de mes parents pour me laisser aller à mes fantaisies et mon insouciance. Or j'avais laissé une partie de ces dernières dans un monde parallèle. J'espérai qu'un Autre, en faisait bon usage.

Lors du premier mois, je dus m'habituer à entendre tous ceux que je fréquentais me faire part de leur étonnement concernant ma nouvelle attitude. Quand le professeur McGonagall me félicita pour ma toute récente maturité, je me sentis mortifié, mais je savais qu'elle ne faisait qu'énoncer un état de fait. J'étais devenu un garçon sérieux.

Je ne cessai cependant pas toute plaisanterie. J'organisai quelques virées nocturnes, et mis au point quelques blagues. Mais cela ne me semblait plus aussi important qu'avant. Je me mis à m'intéresser à la politique et m'abonnai à la Gazette. Quand je reçus mon premier exemplaire, Neville insista pour me traîner à l'infirmerie. Il pensait que j'étais sous le coup d'un sort de confusion.

Je n'ai pas essayé de retourner dans le monde de mon double, car j'ignorai toujours ce que j'étais supposé lui apporter. Mais je déposai dans la pièce magique un message, lui racontant mon retour et lui demandant de ses nouvelles. A mon grande déception, aucun signe n'indiqua jamais qu'il avait reçu mon message ou qu'il avait tenté de m'en envoyer un.

Je regardai Hermione Granger d'un autre œil. Elle était égale à elle-même. Toujours plongée dans ses bouquins, ne parlant que pour donner une réponse en classe ou nous rappeler à l'ordre, dans le cadre de ses devoirs de préfète. Mais je savais désormais quel cœur affectueux se cachait sous cette carapace et je résolus de le révéler à tous.

Ce fut plus difficile que je l'avais imaginé. Dans un premier temps, elle se montra excessivement méfiante à mon égard. Elle me considérait comme un trublion, tout juste bon à faire perdre des points à notre maison, et ne pouvait imaginer que ma volonté de me rapprocher d'elle puisse être dictée par le fait que j'appréciais sa compagnie.

Mon approche était en outre compliquée par le jugement des autres élèves. Nul ne comprenait ce qui pouvait bien m'attirer chez mademoiselle Préfète Parfaite. La plupart d'entre eux, elle comprise, me soupçonnaient de préparer un mauvais coup, voire de tenter de gagner un pari. Heureusement que j'avais rompu par courrier avec Susan au cours de l'été qui suivit mon retour, car la situation était déjà assez compliquée comme cela.

Il me fallut des mois pour convaincre la belle travailleuse de baisser sa garde quand je m'installais près d'elle pour étudier. Sans doute que l'amélioration de mes notes l'aida à me prendre au sérieux. Je n'étais pas mauvais avant mais, une fois atteint le niveau que mes parents jugeaient acceptable, j'arrêtais mes efforts pour me consacrer à des occupations plus intéressantes que les études.

Cette année-là, je passai énormément d'heures en bibliothèque, tentant d'amadouer Hermione, et cela eut des répercussions sensibles sur mon niveau général. J'avais en outre ajouté la défense contre les forces du Mal aux matières choisies en début d'année, et y obtins de très bonnes notes grâce aux leçons que l'autre Harry m'avait données.

Au début de notre septième année, Hermione avait accepté mon amitié et, de sa propre initiative, avait pris en main mon programme de révision pour les ASPIC. De son côté, elle avait fait de grands progrès en sociabilité. En effet, Neville et Ginny avaient tenté de comprendre ce qui pouvait bien m'attirer chez elle, et s'étaient liés d'amitié avec la jolie préfète. A la fin de l'année, elle avait de bien meilleurs rapports avec tous les autres élèves. Quant à moi, j'obtins des O dans cinq matières, ce qui m'ouvrait des perspectives de carrières beaucoup plus intéressantes que je ne m'y attendais.

Pendant longtemps, j'avais pensé suivre les traces de mon père et m'amuser à faire fructifier notre fortune familiale en découvrant des talents. J'avais eu beaucoup de satisfaction à lancer les jumeaux Weasley, et encore plus à les voir réussir. Cependant, quand je quittai définitivement Poudlard, j'eus l'impression que cela ne me suffisait pas. J'avais envie de me rendre davantage utile pour ma communauté. A la surprise de tous, mais soutenu par Hermione, je posai ma candidature auprès de la Division des Aurors.

Mon amitié avec Hermione s'était changée, au cours des mois, en quelque chose de plus sérieux. Il me fallut faire preuve de beaucoup de patience, car elle mit du temps à éprouver les mêmes sentiments à mon égard. Aujourd'hui, elle vit pratiquement avec moi dans le petit appartement que j'habite à Londres. Je ne sais pas encore si elle est pour moi ce que ma mère est pour mon père, mais j'ai bon espoir.

Sans que cela ne me surprenne, elle s'est très bien entendue avec ma mère, qui lui a proposé de travailler avec elle. Hermione est donc en train de devenir la nouvelle spécialiste en ancienne magie. Neville m'a une fois affirmé en riant qu'elle avait décidé de sortir avec moi uniquement pour faire carrière. Je lui ai rétorqué que s'il venait de demander la main de Ginny, c'était sans doute pour profiter de la fortune des géniaux jumeaux.

Je pense souvent à mon autre moi-même. Qu'est-il devenu ? Ai-je réussi ma mission auprès de lui ? La seule personne à qui j'ai raconté mon aventure est Hermione. Elle m'a assuré que j'avais sans doute fait ce qu'il fallait car, dans le cas contraire, la magie qui m'avait envoyé là-bas ne m'en n'aurait pas ramené.

Je me raccroche à cet espoir. J'essaie de me persuader que l'Autre a réussi dans son entreprise, et que j'ai toujours un frère, ailleurs, quelque part.

- FIN -


23/02/2006 : Mise en ligne de la version modifiée.

01/11/2005 : Voilà, c'est terminé, j'ai tout dit.

J'espère que cela vous a plu. Peu d'entre vous n'ont trouvé ce que Simon avait enseigné à Harry. C'est vrai qu'il y avait peu d'indices. Mais je ne voyais pas Simon l'insouciant connaître les secrets de la magie ancienne et les enseigner à Harry. Cela devait donc être plus subtil. L'important c'est que ce soit bien l'Amour qui sauve Harry, pour rester dans la philosophie des livres.

J'ai oublié de signaler la semaine dernière que sur lesneufmondes, l'histoire des 9 HP qui se croisent et se rencontrent, continue et s'est enrichi de deux chapitres. Allez vite cliquer sur le lien qui est sur mon profil. Shinia et Shakes écrivent de façon merveilleuse.

De mon côté, à ce jour pas de nouvelle fic. Des bouts d'idées, c'est tout. Donc je ne peut rien promettre pour la suite, mais passez quand même de temps en temps, on ne sait jamais.


Angie Black : Merci pour ton gentil mot. Tu sais tout, maintenant de l'arme.

La p'tite Lili : La prophétie bizarre. Je veux bien te croire. Déjà qu'à l'origine est pas limpide, mais il a fallu que je la triture pour changer son sens, tout en la gardant reconnaissable. Simon la décode pour le lecteur, pour que tout le monde comprenne bien ;-) J'ai pas vu "L'Effet papillon, mais c'est le principe, effectivement. Moi aussi j'aimerais bien être capable d'écrire une histoire avec mon propre univers (soupir)

Shima-chan : Fallait pas stresser. Cette histoire n'aurait pas tellement de sens si Simon avait échoué. Mais c'est vrai que certains auteurs sont sadiques…

Angel's Eyes : Oui, dès le début, quand j'ai eu mon idée, je me suis dit qu'elle ne tenait la route que s'il y avait une bonne raison au passage de Simon. Vous avez donc la réponse dans le dernier épisode. Dsl pour les chroniques, je sèche complètement !

Loufoca : Alors, t'avais pas pensé à ça ? (c'est vrai que juste l'amour, cela faisait un peu cul-cul… cela dit, on en est pas loin)

Kira-303 : Bonne question : ai-je réussi à me sortir de l'impasse. C'est à toi de répondre…

Aurélie : Oui, mais j'avais dit tout ce que j'avais à dire…

Guezanne : bin, oui, fallait bien trouver une explication. J'ai eu du mal, j'avoue… Je vais sans doute aller voir le film dont tu me parles, ce soir… Tu aura mes impression au prochain chapitre du Loup et l'azur…

fidjii : merci de m'avoir poussé à réécrire la fin du chapitre 6 !

Melody Evans : Merci de me rassurer pour mon histoire de cimetière. J'avais de très forts doutes.

Aella : Merci d'être venue me lire. Contente que tu aies aimé. Dur d'avoir Antje comme concurrence ! (je trouve que Calimera écrit merveilleusement bien)

Eva : Pour le voyage de Simon : je suis partie sur les voyages spaciaux-temporels tels que décrits dans la série Valérian et Laureline : on choisi sa destination et son temps à l'aller comme au retour. Imaginons que Simon ait été récupéré à un moment propice (il était seul, il avait l'âge requis, comme il rentrait chez lui, on ne se rendrai pas compte à qu'elle point il avait changé), et envoyé au moment où il pouvait accomplir son destin/devoir. Il y reste le temps nécessaire. Quand il a rempli son rôle, il retourne d'où et de quand il vient pour que rien en change sur son monde (il manquerait plus que son absence modifie la vie de ses proches !). Le chat noir, astuce stylistique… Je plaide coupable, Mme la Présidente. Bien évidemment, je raconte une histoire improbable qui n'a pour d'autre intérêt que de broder sur comment serait Harry Potter, tel que conçu par JKR s'il avait eu une vie différente. Quel meilleur moyen de le montrer que de confronter les deux versions. Par ailleurs, je voulais que leur environnement (amis, école) soit les mêmes. Il fallait donc que les deux mondes soient très proches. La justification n'est donc venue qu'après dans l'élaboration de l'histoire. Le lecteur s'en contente ou pas. Tu te rappelles de la discussion que nous avons eue avec Arnaud à ce sujet ? Mon histoire était déjà écrite, en partie publiée et je cherchais toujours à rendre crédible cette impossible rencontre. C'est vrai que cela n'a jamais été ma préoccupation principale. J'ai choisi le chat noir car l'idée qu'un monde puisse changer à cause d'un détail m'amuse et que j'ai quand même voulu que ce détail soit symbolique. D'ailleurs, je ne le cache pas, MSB est écrit de la même façon. Je voulais que Harry et William aient certaines discussions et j'inventais des intrigues policières juste pour mettre en scène mes dialogues déjà écrits. Merci de t'intéresser de si près à mes délires. Gniarf, j'ai bien gardé mon secret pour ce que Simon a apporté à Harry…Bisous aussi (et à mercredi soir !)

Petite Plume : Tu ne parles jamais au gens dans les transports en commun ? Moi je le fais, régulièrement ! Merci de me réconcilier avec l'idée du cimetière. C'est vrai que c'est un endroit particulier (moi j'adore m'y promener) et en y réfléchissant, l'attitude de Simon par rapport à Harry une fois rentré chez lui fait penser aux les liens qu'on garde avec un disparu. Je ne suis pas sûre que Sirius ne se rende pas compte de ce qu'il a fait. Il y a une certaine part de modestie dans sa façon de dénigrer son rôle. Et puis le temps a passé, il notre esprit gomme les mauvais souvenirs ou ceux dont on a honte. Peut-être qu'il en a oublié la peur qu'il a ressentie à l'époque. Je ne pense pas que Simon aurait aidé les jumeaux aussi activement sans son voyage. Il était bien trop insouciant et égocentrique pour cela. Il n'y aurait tout simplement pas pensé. Si Simon joue au bourreau des cœur, c'est qu'il a pas rencontré la bonne personne,c'est tout. Ou plutôt qu'il l'avait sous son nez, mais ne la voyait pas. Je ne suis pas sûre que Simon ait eu une vie aussi torride que tu l'imagine. Neville voit simplement qu'il s'est passé quelque chose de marquant et en tire des conclusions erronées. Pour moi, son expérience la plus marquante de Simon a été avec Susan dans le placard à balai et je ne précise pas jusqu'où ils sont allés. Mais ta description de McGo me donne envie de le transformer en Casanova, mon Simon ;-)

Fee Fleau : Lol, l'histoire des hyppogriffes, je l'ai piqué chez Miss Teigne. Je sais que je suis dure avec Simon en le laissant dans l'expectative, mais cela faisait trop Happy end, que les deux puissent ensuite communiquer. Et puis s'il reste "à part" à cause de son expériences extraordinaire, cela ne fait qu'un lien de plus avec l'autre Harry…

Lilya Potter : Alors, c'était ce que tu avais en tête.

GiLiAtHcAlIm : Merci pour ton mot, il n'y aura pas d'autre fic dans l'immédiat. J'ai pas assez d'idée et surtout pas de temps pour écrire.

liza Black : Merci de me lire avec autant d'acharnement ;-)

chrys63 : Désolée pour la brusque transition, mais si je commençais à expliquer comment il voyageait ou que je lui avait permis de contrôler son départ, cela aurait trop alourdi le récit. Efectivement, Harry voit la vie différemment depuis le passage de Simon.

Anaerobie : Effectivement la vie de Harry est toujours sur le qui-vive et en plus son enfance lui a aiguisé les réflexes. Il pourrait presque remercier Dudley pour cela. Je ne connais pas les mondes de Christomanci, mais on a évoqué devant moi les 9 vies du magiciens quand j'ai parlé des neufs mondes dont je tire mon histoire. J'ai lu le Château de Hurle "Howl's moving castle" quand j'ai vu que Miyasaki allait en faire l'adaptation (ne pas confondre le récent "Château ambulant" et le classique "Château dans le ciel" qui date effectivement d'il y a 15 ans). J'ai d'ailleurs préféré l'histoire originale de Diana Wynne Jones à l'adaptation japonaise (et pourtant je suis fan de Miyazaki). Quoiqu'il en soit, ta review me donne envie de découvrir les autres œuvres de la dame. On m'a également parlé des chroniques de Narnia, dont j'ai vu la bande annonce la semaine dernière et dont j'ai l'un les premiers chapitres avant de les offrir à une petite cousine. Je ne suis pas étonné de la nationalité des auteurs que tu me cites. Cela fait longtemps que j'ai remarqué la prééminence des anglo-saxon dans la littérature enfantine.

Mushu : Merci pour ton mot.

Steamboat Willie : A pauvre, faut pas pleurer comme ça ! C'est les hormones ? Je connais les "je lis dans le train. Je fais beaucoup ça, maintenant que je travaille à l'autre bout de la ligne A du RER. Mais comme je suis moderne, je colle le texte sur mon PDA. Désolée, pas d'autres fics sur le feu. Bonne semaine à toi aussi.

Rebecca-Black : Pas de suite. C'est fini maintenant.

Tchaye : merci pour ton mot et ton approbation.

Orlina : Bon, je vois que je suis restée assez floue dans ma dexciption du viyage pourn que vous puissiez établir vos théories. Effectivement, Simon a donné à Harry confiance en lui et Ginny mais il y avait plus.

beru ou bloub : Cela te manquait pas, savoir ce que devenait Harry ?

Sukazu's Potter : J'espère que tu as considéré ce chapitre comme une "super fin"

Kazy : merci pour cette longue reviews que Môssieur ffnet a bien voulu me faire parvenir. Oui, Simon n'est pas toujours très sympa. James était un peu brut de décoffrage, aussi à son âge. J'ai fait un effort pour Ron ;-) Je vois que tu apprécie les métaphores filées (c'est assez facile avec les cochons, y'a plein d'expressions qui collent). J'ai évité la scène des adieux. Trop mélo. Pas besoin de voir un cadavre pour voir un sombral. Il faut simplement avoir conscience de ce qu'est la mort (cf une interview de JKR). Effectivement, on passe de l'Autre à "mon double" et même "Harry". Bien vu pour le dernier chapitre, j'ai effectivement changé de POV. Pour le mimétisme de comportement, j'ai fait comme après la perte d'un être cher, on essaie de garder la personne disparue dans sa vie en reprenant ses expressions favorites ou ses petites habitudes. Le vocable d'enfant perdu doit me venir de Peter Pan. Pour la prophétie, c'est le passage du chat noir qui l'a changée, rétrospectivement. En ce qui concerne Peter, j'ai pas réussi à le glisser dans ce chapitre, mais Simon a décidé de ne pas chercher à savoir. Cela aurait réveillé trop de mauvais souvenirs et blessé ses parents, Remus et Sirius. Le chat contre le rat. J'y avais pas pensé, mais c'est vrai que cela sonne bien. Pour un nouveau projet, j'ai pas le temps du tout, là. Amités

lilix28 : Contente que tu ai aimé.

Crookshank : j'espère que l'épilogue t'a plu. Non, rien de prévu pour la suite. Désolée.

Allima : Merci pour avoir commenté chaque chapitre et pour tes compliments. Non, pas de messages entre les Harry, désolée, mais c'était trop facile. Oui, je suis contente d'avoir pu recoller la prophécie. T'a aimé le retour à la magie ancienne ?

HarryGryffondor : Tu es pardonné sans problème pour le manque de reviews. C'est ton droit de lire silencieusement. Pour moi, les deux derniers chapitres sont à part. on passe de la gentille petite histoire à quelque chose de plus fort. Enfin, c'est ce que j'ai essayé de faire. Oui, Mon sorcier bien-aimé est terminé. Tu peux aller voir comment ça finit.

Fenice : Mouais, le tome 7, c'est pas gagné. La conversation avec Sirius, c'est pas ma faute, vous êtes plusieurs à m'avoir donné des indications pour la réécrire.