Auteur : Choupette

Titre : Energie.

Disclaimer : G-Boys pas à moi.

Couple : 3x4 ça c'est sûr, mais pour les autres je sais pas trop.

Avertissement : Rien de spécial pour le moment. Ah, si je vais essayer de vous faire pleurer dans cette fic, mais c'est pas pour tout de suite.

Miracle me revoilà ! J'ai de nouveau Internet, je n'ai plus d'envies de meurtre envers mon ordinateur.Pour fêter ça voilà une nouvelle fic, avec plein de choses : de l'amour, du suspens, des morts et un auteur complétement tarée.

Je fais un gros bisous à ma petite Naïa qui a corrigé mes fautes et Dieu seul sait à quel point elle a eut du bouleau. Vous trouverez aussi en bas de la page les réponses aux reviews qui m'ont été adressées pour les dernies chapitres de Quoiqu'il arrive. Voilà. Bonne lecture et gros bisous à tous.


Chapitre 1

Duo regardait son reflet. Il s'était précipité dans ce magasin de luminaires, de glaces et de miroirs, laissant les autres s'enfoncer dans le centre commercial. Il voulait rester seul un moment, se détacher de cette tension qui régnait entre lui et… Il ne voulait pas y penser. Il parcourait les allées brillant de mille feux. Les chandeliers et ampoules de toutes les couleurs se reflétaient à l'infini, lançant des éclats de lumière dans le magasin et sur son visage.

Il s'observait, parfois déformé par les aspérités esthétiques des plaques de verre, les redondances des ampoules. Tout était lumière alors que lui était ombre. Vêtu de son éternel costume d'ecclésiastique, il paraissait tellement… hors contexte. Qui le croisait, se demandait ce que pouvait faire ce prêtre, si jeune, les mains croisées derrière le dos, marchant tranquillement, ébahi devant la clarté.

Ses yeux reflétaient l'éclairage, cherchant à capter la luminosité, et semblaient étincelants, de même que la croix en argent qu'il portait au cou. Il soupira, il était bien, serein. Depuis huit jours, ils étaient arrivés à New York et il avait été émerveillé par le rythme de la vie, ces mouvements constants, les bruits continuels, la lumière aussi présente la nuit que le jour. Il y avait longtemps qu'il ne s'était pas senti en accord avec un lieu, une ville. Cela lui rappelait les bons côtés de L2, son ancienne vie dans ses moments heureux.

Duo regardait son reflet. Des miroirs par dizaines avaient été accrochés sur l'intégralité de l'un des murs du magasin. Son reflet ne changeait qu'au fil de ses expressions, seul le cadre différait. Il passait ainsi de portrait en portrait, de sourires en grimaces, de sentiment en sentiment. Les quelques clients souriaient de voir quelqu'un de son âge avoir des jeux si simples en temps de guerre, faire preuve d'humanité joyeuse.

Le natté fit encore quelques pas de côté, préparant un sourire ravageur. Son reflet resta froid, les lèvres pincées. Il fit un pas en arrière. Des yeux améthyste, des cheveux châtains, très longs. Il porta la main à la tresse lui caressant le dos. Devant lui, les cheveux détachés se répandaient sur un top noir. Son visage était plus fin et depuis quand… il se maquillait. Il avança sa main, mais ne rencontra pas la surface lisse et froide du miroir. Il y avait juste un trou entouré d'un cadre dans la cloison pour surprendre les clients. Il s'avança un peu plus, jusqu'à poser ses doigts sur la joue de son vis-à-vis.

La jeune femme recula presque choquée. Elle ne comprenait pas. Elle était fascinée par le regard, identique au sien, cette même couleur que l'on décrivait comme unique depuis sa naissance. La même pensée les frappa et tous deux se précipitèrent pour contourner la cloison. Ils se retrouvèrent face à face, s'observèrent de haut en bas. Elle fut surprise du « costume » du jeune homme. Il sourit à la vue d'une jeune fille habillée d'un top et d'une longue jupe noire. Très maquillée, elle portait aussi des gants de cuir montant jusqu'aux coudes et des Doc Martens.

Il avança vers elle, elle leva son bras pour passer ses doigts sur la croix glacée. Il passa ses mains sur les cheveux soyeux alors qu'elle sortait une chaîne de sous son haut à laquelle pendait le même bijoux. Tous les deux étaient abasourdis, muets de surprise.

« Duo !

- Où est-ce qu'il est passé encore ? »

Le natté vit Wufeï et Quatre entre les meubles, il poussa alors la jeune femme derrière la cloison. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il ne voulait pas qu'ils la voient. Tous deux s'enfoncèrent plus loin dans le magasin, se cachant derrière une armoire. Duo ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt, il ne savait pas par où commencer.

« Je m'appelle Érika.

- Duo.

- C'est un prénom ça ? Ce n'est pas commun.

- Je suis au courant, ne t'inquiète pas. Comment… Enfin, qui es-tu ?

- Je te retourne la question.

- Duo ! Shazi !

- Et merde !

- Des amis à toi ?

- Oui, je n'ai pas le temps de te parler maintenant. »

Il s'interrompit, alors que la jeune femme fouillait dans son sac pour en sortir un papier et un crayon. Elle y griffonna quelque chose avant de le lui donner et de lui faire un sourire. Il déposa un baiser sur sa joue, comme mû par une impulsion, avant de filer.

« Je suis là !

- Bordel, Maxwell, on ne va pas t'attendre toute la journée. Bouge-toi !

- Ça va, j'arrive ! »

Duo jeta un dernier coup d'œil derrière lui, mais la jeune femme avait disparu. Tous les trois rejoignirent Heero et Trowa qui les attendaient dans la voiture. Le véhicule s'éloigna sous le regard triste d'une jeune femme.

-/-

Quatre regardait soupçonneux le jeune Américain. Ce dernier s'était presque mis à genoux pour le prier d'aller voir Heero pour qu'il lui prête son ordinateur. Les mains jointes, le regard larmoyant, il le suppliait depuis bientôt une heure.

« Pourquoi ?

- S'il te plaît !

- Duo, pourquoi ?

- Ça ne te regarde pas.

- Dans ce cas-là, je ne vois pas pourquoi je devrais lui demander.

- Pff… C'est juste pour jouer en réseau.

- Juste pour ça ?

- Mais oui ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autre ? S'il te plaît.

- Tu pourrais y aller.

- Si c'est moi qui lui demande, il ne voudra jamais.

- Encore cette histoire ! Duo !

- Si ttttteeeeeee plaaiitt. »

Duo sortit son sourire de Bambi.

« Bien, mais tu me devras quelque chose en échange.

- Thanks, Kitty-Cat. »

Duo, installé devant le PC, n'avait cure des cris provenant de la cuisine. Malgré l'accord de Heero quant au prêt de son « précieux », Quatre avait du batailler ferme pour obtenir l'autorisation et il continuait encore. Il déplia pour la cinquantième fois de la journée le malheureux morceau de papier où une écriture fine avait tracé ces quelques mots. lança le logiciel de discussion instantanée, se brancha sur la boîte d'Érika et attendit à peine une demi seconde

« Slt.

- …

- Alors ? Une explication ?

- Non.

- Qui es-tu ?

- Je te l'ai déjà dit.

- Qu'elle est ta vie ?

- Érika Walker : 17 ans. Étudiante en art, spécialité : Renaissance. Vit à New York depuis 14 ans. Père : ingénieur, mère : prof de littérature. Adresse : 44 Gardenstreet, 15è étage, n° 1535. Et toi ?

- Duo Maxwell : 17 ans. Ai vécu sur la colonie L2 jusqu'à mes 11 ans. Suis sur Terre depuis mes 14 ans. Parents : inconnus. Pas d'adresse.

- Lycéen, profession ? Prêtre ?

- … Soldat.

- Très logique. De quel côté ?

- Quelle importance ?

- Pour ou contre Oz ?

- Je déteste Oz…

- Mon père travaille pour eux. »

¤ Oups ¤

« Je le hais pour ça. »

¤ Ouf ¤

« Et les Gundams ? Qu'en penses-tu ?

- J'ai beaucoup de mal à me faire une opinion. Trop d'informations contradictoires, en tout cas ce sont les seuls qui font quelque chose, je les admire pour ça. De toute manière ce n'est pas le problème. Pourquoi me ressembles-tu autant ?

- Où es-tu née ?

- Sur L1. Toi sur L2 ?

- C'est probable. Ceux avec qui tu vis sont tes vrais parents ?

- Jusqu'à preuve du contraire. La question ne s'est jamais posée.

- …

- …

- Crois-tu… Toi et moi, frère et sœur ?

- Il n'y a pas d'autre explication. Tests sanguins ? Je peux en parler à mes parents et prendre RDV dans un hosto.

- Non ! Je ne pense pas que ce soit possible. Je sais que ça peut te paraître bizarre, mais s'il te plaît ne parle de moi à personne.

- Pourquoi ?

- Je t'expliquerai de vive voix. Je viens te voir ce soir, j'apporte tout ce qu'il faut et je ferais faire les tests de mon côté. Ok ?

- RDV à l'Archange, une boîte du Bronx à 23h… Laisse tomber la tenue de prêtre. Lol.

- D'accord, à ce soir… Petite sœur.

- … »

Duo éteignit l'ordinateur après avoir effacé tous les fichiers se rapportant à Érika. Il soupira. Il avait une sœur. Cela paraissait invraisemblable. Ils n'étaient pas nés au même endroit, du moins c'est ce qu'ils pensaient. Elle avait eu une vie tout à fait normale, loin de la guerre. Et lui…

Quatre entra silencieusement et s'approcha de Duo. Lorsqu'il posa sa main sur son épaule ce dernier sursauta.

« On va passer à table.

- Hum.

- Ça va ?

- J'ai perdu. Mon héros est mort. Tu te rends compte ! Si ça se trouve un mioche d'à peine 7/8 ans vient de me mettre la raclée de ma vie !

- …

- Je suis trop nul.

- Oui, mais lui ne botte pas le cul aux ozzis. »

Quatre souriait, amusé par la réaction de son ami. Il ressortit ne préférant pas laisser la surveillance de la cuisson des pâtes à Wufeï. Heero entra à sa place et vit le visage de Duo, sombre. Il fit le moins de bruit possible. Duo était plongé dans ses pensées et n'entendit pas le Japonais. S'il s'agissait de sa sœur, comment prendrait-elle le fait qu'il soit le pilote du Deathscythe ? Galère !

« La belle affaire que je mate des ozzis ! »

Heero haussa un sourcil. Il avait entendu la conversation entre Quatre et lui. Leur combat et les Gundams étaient tellement importants pour le natté. Rien ne le rendait plus heureux qu'être aux commandes de son armure et de lutter pour une paix future. Qu'est-ce qui le rendait aussi amer ?

« Qu'est-ce qu'on fera après guerre ? »

Le Japonais se crispa, presque tétanisé. Il n'y avait pas d'après guerre, il n'y aurait que la mort. Ils mourraient au combat, il s'était fait à cette idée. De toute manière les autorités ne les laisseraient jamais vivre et être libres. Pas après ce qu'ils avaient fait. Parler d'un futur était un espoir fou. C'était inconcevable. Et même s'ils avaient droit à un futur, quel serait-il ? Derrière des barreaux ? Devraient-ils se cacher aux yeux du monde

« …

- J'aimerais bien avoir une famille.

- …

- Pas juste vous quatre, une grande famille. »

Duo se leva et se retourna. Il ne put s'empêcher de sursauter à nouveau en voyant Heero, debout au milieu de la pièce. Ils restèrent immobiles quelques minutes. Au départ impassible, le visage de Duo afficha de la colère. Heero voulu sourire, mais le résultat ne fut qu'une grimace.

« On va manger.

- Ouais, c'est ça. »

Alors que Duo lui tournait le dos, le brun se retint de justesse de lui prendre la main. Il voulait juste sentir la chaleur de sa main dans la sienne. Il aurait voulu le réconforter, mais cela était au-dessus de ses forces. Il le suivit jusqu'à la cuisine. Le repas se passa normalement. Les pilotes filèrent ensuite se coucher : Heero et Wufeï devant aller faire une visite chez Oz le lendemain sur les coups de 1h du mat et Trowa et Quatre… désirant juste se retrouver seuls. Duo fit mine de se planter devant la télé. Au bout d'une demi-heure, il se glissa dans leur chambre pour attraper ses fringues et se prépara. Il fit aussi une razzia dans la pharmacie et dissimula quelques lames sous ses vêtements. Il sortit sa moto du garage et la démarra à quelques dizaines de mètres de la maison.

Heero, à la fenêtre, le regarda partir.

-/-

Duo se tenait à l'entrée de l'Archange. Il ne lui avait fallu qu'un clin d'œil pour que les deux armoires à glace le laissent entrer. La musique l'assourdissait, des tentures noires décoraient cette boîte gothique. Il n'y avait aucun néon de couleur, juste de la lumière blanche, et tous ceux qui étaient présents étaient habillés de noir. Il s'avança vers le bar sous les regards, pleins de convoitise, des hommes et femmes qui l'entouraient. Il portait un jean bleu ciel, troué de part en part, agrémenté d'une chemise entrouverte, noire, presque transparente. Ses cheveux étaient dissimulés sous une casquette (style Kangol) et il avait mis des lentilles noires pour cacher la couleur de ses yeux.

Il commanda une boisson quelconque, avant de se trouver un coin, d'où surveiller la porte d'entrée. Il s'appuya au mur et attendit. Un peu avant 23h, il vit Érika. Au moment où il s'avança, deux hommes dont l'âge dépassait de loin la moyenne des personnes présentes entrèrent à leur tour.

Ils auraient du les prendre encore plus discret. Même avec un gyrophare, ils ne seraient pas plus voyants.

Duo se faufila sur la piste de danse. Érika sentit soudain une main sur son poignet, l'attirant dans la foule.

« Coucou, ma belle.

- Duo ?

- Bien vu ! Au fait, je ne savais pas que tu te promenais avec des vilains toutous. »

Duo lui fit un signe de tête pour lui désigner les deux gardes.

« Qui est-ce ?

- Des super-nounous on dirait. Va falloir qu'on les sème.

- Hein ? C'est moi qu'ils suivent ?

- Oui.

- Comment…

- C'est mon boulot. Tu me suis ?

- Euh… Ok.

- Tu as sûrement des micros sur toi.

- Quoi ? Tu te crois où ! Dans mission impossible ! Je croyais que tu étais juste un soldat.

- Tu as confiance en moi ? »

Duo la regardait droit dans les yeux.

« Oui. »

Il l'embrassa. Pour lui comme pour elle, du dégoût les submergea, ainsi qu'une même idée : Beurk. Le fait de savoir qu'ils étaient peut-être frère et sœur rendait ce baiser vraiment horrible. Lorsque leurs lèvres se détachèrent, Duo lui fit un sourire charmeur avant de l'entraîner discrètement vers les toilettes. Il fallait bien donner le change aux deux toutous. Ils entrèrent dans une cabine et Duo commença à la fouiller minutieusement, décelant 3 micros.

La colère se lisait sur le visage d'Érika qui commençait à comprendre qu'elle devait être surveillée constamment. Elle attrapa les micros dans le but de les écraser, mais il l'en dissuada. Il les posa sur le sol. Ils devaient sortir. Il la détailla de la tête aux pieds : elle portait une longue robe, avec un chemisier et des bottes dont les rebords étaient retournés.

Il enleva le chemisier et déchira la dentelle qui recouvrait ses épaules ne laissant que deux fines bretelles. Il se débarrassa ensuite de tout ce qui se trouvait en dessous des genoux et remonta les rebords des bottes sur les collants résille. D'une jeune fille bien sage, elle passait à pin-up.

« C'est mieux comme ça. »

Il lui fit un chignon, laissant quelques mèches balayer son visage, puis il décrocha l'anneau d'argent qu'elle portait à l'oreille droite et le mit, à la manière d'un piercing, sur sa narine.

« Tu sors en premier et tu m'attends dehors.

- Et toi ?

- Je te suis. T'inquiètes pas. Au pire ils se prendront la branlée du siècle. Aller. »

Érika sortit de la cabine après avoir vérifié que personne ne se trouvait dans les toilettes. Elle se glissa dans la grande salle puis sur la piste de danse. Les deux gorilles n'y virent que du feu. La jeune femme pu sortir sans encombre. Une fois dehors elle se dissimula derrière un coin de mur et attendit à peine cinq minutes avant de voir Duo sortir à son tour. Il lui prit la main et l'entraîna un pâté de maison plus loin jusqu'à sa moto.

« Et bien, tu ne te refuses rien ! Elle est superbe. »

Il lui tendit son casque en souriant.

« Comment tu peux avoir un bolide pareil avec une paie de simple soldat ?

- J'ai économisé pour l'avoir ma titine, qu'est-ce que tu crois ?

- Mais rien du tout. »

Tous deux montèrent sur l'engin avant de se fondre dans la nuit. Duo devait lui faire la prise de sang, il l'apporterait ensuite à Sally. Même si elle devait tenir chaque membre de l'équipe au courant des problèmes de tous les pilotes, elle saurait garder le silence et ne poserait pas trop de questions. Il conduisit jusqu'au parc le plus proche. À cette heure là, il serait vide et Duo pourrait parler tranquillement avec Érika. Il se gara devant une fontaine. Elle s'assit alors qu'il sortait de sa poche les seringues et les deux flacons, qu'il avait préalablement marqué D et E. Quoi de plus logique ?

« Fais gaffe, tu n'as pas intérêt à te rater.

- Je sais me servir d'une aiguille, il n'y a aucun problème. Je pense que je suis même plus doué qu'une infirmière. Et puis ne sois pas si douillette. Ah les filles !

- Les filles ? Si tu continues comme ça, je refuse de te considérer comme mon frère !

- …

- Quoi ?

- C'est juste bizarre de t'entendre m'appeler comme ça.

- Pourtant, il n'y a pas d'autre explication.

- Je sais… sœurette.

- J'aime bien. Dans ce cas-là, tu es mon petit frère.

- Attention, je pique. »

Le liquide carmin envahit peu à peu le premier tube. Duo sortit délicatement l'aiguille du bras d'Érika, ne laissant qu'un minuscule point rouge. Il lui fit un pansement rapide avant de lui donner une toute petite claque derrière la tête.

« Eh ! Mais ça va pas !

- Moi vivant tu ne seras jamais la plus grande. »

Il prit alors un air supérieur, imbu de lui-même, avant de déclarer d'une voix solennelle :

« Appelle-moi : Big Brother, le meilleur dont tu aurais pu rêver. Le frère le plus adorable et le plus gentil qu'il existe sur cette terre. Le plus drôle et…

- Le plus vantard.

- Oh, mais non ! Tu me casses tous mes effets là ! »

Érika se leva et le prit, comme poussée par son instinct, dans ses bras. Et Duo ne put s'empêcher d'en faire autant. Il s'était rarement senti aussi bien. Il était là dans les bras de sa sœur, il était auprès de son unique famille. Pour la deuxième fois au cours de son existence, il ne se sentait plus seul. Cette sensation, il la connaissait bien, il la retrouvait à chaque fois qu'il était en présence des autres pilotes.

« J'espère vraiment que tu sois mon frère.

- Moi aussi. Comme ça j'aurais une vraie famille.

- Une vraie ?

- Mes… compagnons d'arme sont ma famille. »

Le visage d'Érika s'assombrit.

« Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je suis contre la guerre… et toi tu y contribues.

- Mais je suis du côté des pacifistes.

- Oui, je sais… Non je ne sais rien de toi. Tu dis que tu es soldat alors que tu as à peine 17 ans, que tu conduit une moto hors de prix et que tu a les compétence d'une infirmière rodée : je n'ai même pas sentit la piqûre ! »

Elle s'était écartée de lui. A cette réaction, Duo eut l'impression que son cœur se serrait d'un seul coup. Érika du voir sur les traits de son visage la douleur qu'elle avait provoqué en le soupçonnant.

« Je ne peux rien te prouver. Et je ne peux pas te parler, t'expliquer tout ce qui fait ma vie. Je te demande de me faire confiance. Je sais que c'est dur, surtout après tout ce qui s'est passé depuis hier : notre rencontre, les hommes qui te suivaient, les micros… Je suis désolé de ne pas être le frère que tu aurais pu imaginer. Je n'ai pas une vie normale, je n'ai jamais eu la chance de faire des études, d'habiter dans une petite maison de banlieue…

- Arrête Duo, je suis désolé. Je ne peux pas non plus te demander de croire en mes convictions.

- Érika, la seule chose que je veux est la paix, une paix qui ne sera pas régentée par Oz. C'est Oz qui est à la base de cette guerre. L'organisation a tout fait pour que les colonies deviennent la ligne de mire des forces de l'alliance terrestre. Tout ce que veulent les colonies c'est leur indépendance. Tu n'es pas pour cela ?

- Si ! Mais il y a d'autres moyens d'y arriver ! »

Duo secoua la tête en souriant.

« Décidément tu t'entendrait bien avec Réléna.

- Réléna ? Qui est-ce ? La seule Réléna que je connaisse…

- Non c'est pas elle ! Comment veux-tu que je la connaisse ?

- Ouais c'est pas logique…

- … »

Le silence s'installa. Chacun prenait en note le fait que le sujet : guerre, était à éviter entre eux pour le moment. Érika s'était rassise. Duo s'installa à côté d'elle pour se faire une prise de sang.

« Tu veux que je t'aide.

- J'ai trop peur pour ma vie ! Je préfère le faire tout seul.

- Prends-moi pour une cruche pendant que tu y es !

- Je ne savais pas qu'on avait un lien télépathique.

- Ha ha ha ha. Très drôle. »

La jeune femme croisa les bras et tourna le dos à l'Américain.

« Voilà j'ai fini. Je te ramène chez toi ?

- Oui. Quand…

- Je suis libre jusqu'à après demain normalement.

- …

- Je passerais te voir demain si tu veux.

- J'ai cours, viens me chercher à 17h au lycée St-Mickael. Ok ?

- Pas de problème. »

Érika enfila le casque et Duo la ramena. Il la regarda de loin s'engouffrer dans l'immeuble, au 44 Gardenstreet.


Voilà, je sais que ce début n'est pas très palpitant, mais j'espère que ça vous a assez plut pour tenter de lire la suite.

Réponses aux reviews :

Kelidril : Merci de m'avoir encore envoyé une review? Pour Msn, c'est bon je suis de nouveau connecté. Donc on va pouvoir papoter. Je te fais de gros bisous, en espérant que tu prendras autant de plaisir à lire cette nouvelle fic. Bisous.

Lucy-hp : Alors comma ça le perso d'Ethan serait sexy ? Mais bien sûr, il est trop beau ce mec. C'est un fantasme parfait et je le trouve trop mimi avec Duo. Je suis contente que tu aimes les trois fins, je ne savais pas trop si c'était une bonne idée, mais j'en suis assez contente. Je te fais de gros bisous. Salut.

Hayko Maxwell : c'est gentil d'avoir envoyé une review pour chaque fin, c'est trop mimi ! Merci. je suis contente qu'elles te plaisent et idem pour le perso d'Ethan. C'est même dommage qu'on en le voit pas un peu plus, non ? En tout cas je te fait de gros bisous et désolée pour le retard.

Florinoir : je préfère aussi la dernière que cela soit au niveau de l'histoire et de l'écriture, je suis contente que cela te plaise aussi et te remercie pour les encouragements. Tuvas pouvoir voir si celaa porté ses fruits. lol. Bisous.