Bonjour tout le monde, voici la version revue et corrigée par ma chère Fartatou (merci pour tout ton excellent travaille). Vous connaissez le topo : laissez moi vos impressions.

Chapitre 1 : Comment ça réincarnation ? :

Le soleil brillait de tout son éclat sur les maisons de Privet Drive. Partout, on pouvait voir des enfants de tout âge jouer et rigoler. Malheureusement, dans l'une des maisons de la rue, au numéro 4 plus précisément, dans la chambre la plus exiguë, un adolescent de 15 ans ne partageait pas le même sentiment de gaieté générale.

Ce jeune homme, allongé sur son lit, avait les yeux perdus dans le vague. Des images de son parrain tombant dans un puits, une expression d'immense tristesse dans les yeux, tournoyaient sans cesse dans son esprit. Se superposaient à ces images des cris, des hurlements… Mais surtout le rire hystérique d'une femme ainsi que la vision de sa meilleure amie inconsciente sur le sol. Après cela, venaient des souvenirs d'une nuit dans un cimetière où le jeune homme avait vu mourir l'un de ses camarades d'école sous ses yeux, puis le retour à la vie de l'un de l'un des mages noirs le plus puissant de tout les temps.

De bien étranges souvenirs pour un adolescent de 15 ans me direz-vous. Mais voyez-vous, ce jeune garçon n'était pas n'importe qui, loin de là. Il s'agissait en fait de Harry Potter, jeune sorcier étudiant au célèbre collège de Poudlard. Harry était connu dans tout le monde magique pour avoir, à l'âge d'un an, survécu au sort de la Mort, l'Avada Kedavra et pour avoir par la même occasion fait disparaître l'auteur du sortilège, Lord Voldemort en personne. Cette fameuse nuit d'Halloween, il y avait de cela bientôt seize ans, Harry avait également perdu ses parents. Il était donc orphelin et vivait chez la seule famille qui lui restât, les Dursley.

Le film de ses souvenirs fut soudain interrompu par les aboiements de son oncle :

- Potter, descend immédiatement ! Tonna-t-il.

-Oui, oncle Vernon. Répondit à voix basse Harry.

Le jeune garçon tenta alors de se relever de son lit avec le plus de précautions possibles afin de ne pas se faire encore plus mal et d'aggraver les bleus, coupures et autres contusions qu'il avait sur tout le corps. "Je suis sûr que Vernon a réussi à me casser quelques côtes." Songea-t-il en ressentant une vive douleur près de celles-ci alors qu'il ouvrait la porte de sa chambre.

Descendant avec précautions l'escalier menant au rez-de-chaussée, Harry se dirigea vers la cuisine d'où provenaient les voix des membres de sa "famille". Lorsqu'il entra dans la pièce, il fut accueilli par un coup à la tempe administré par son oncle. Alors que Harry tentait tant bien que mal de récupérer son équilibre, une liste de tâches ménagères lui fut tendue.

- Écoute-moi bien mon garçon. Dudley, ta tante et moi partons passer la journée à Londres. Lorsque nous reviendrons, je veux que cette liste soit entièrement faite ! Si elle n'est pas achevée, tu le regretteras amèrement ! Je me suis bien fait comprendre, Potter ? Lui cria Vernon en agrippant de sa grosse main le col du T-shirt de Harry.

-Oui, oncle Vernon. Répondit l'adolescent en déglutissant péniblement.

Lorsque les Dursley partirent, Harry prit le temps de lire la liste des corvées qu'il allait devoir effectuer. Dès qu'il l'eut fini, sa seule pensée cohérente fut "Je suis dans la merde". La longueur de la liste ne laissait présager qu'une chose : Harry n'avait aucune chance de finir avant le retour de Vernon et celui-ci le lui ferait payer cher dès ce soir. Sur cette dernière pensée macabre, Harry entreprit de commencer la première de ses corvées : tondre le jardin.

Comme prévu, lorsque Vernon rentra, Harry n'en était qu'à la moitié de sa liste. Et, encore une fois comme prévu, dès que son oncle s'aperçut que Harry n'avait pas fini, il entreprit, comme il le lui avait promit, de le lui faire regretter. A peine Harry finit-il de préparer le dîner qu'il se précipita dans sa chambre avec la vaine espérance de pouvoir échapper à la fureur de son oncle. Arrivé là, il se jeta sur son lit et se mit en position fœtale en priant tous les dieux afin qu'ils aient pitié de lui- au moins pour aujourd'hui. Malheureusement, aucun d'eux ne l'entendit puisque, à peine sa prière terminée, il entendit les pas de son oncle claquer dans l'escalier juste avant que la porte de sa chambre ne s'ouvre avec fracas.

Il n'eut pas le temps de réagir avant que le premier coup de poing ne l'atteigne. Passé celui-là, ce fut une avalanche de coups qui s'abattit sur lui. Harry tenta d'échapper aux ténèbres qui menaçaient de l'engloutir mais n'y arriva pas bien longtemps. Il fût bientôt happé par l'inconscience. La dernière pensée cohérente qu'il eut fut une pensée de regret pour tout ce qu'il lui restait à accomplir et qu'il ne pourrait jamais finir.

Lorsque Harry ouvrit les yeux, il se retrouva face à l'inconnu. "Où suis-je ? » Se demanda-t-il. Où qu'il portât son regard, il ne rencontrait qu'une sorte de tunnel où se mouvaient des lumières chatoyantes.

Soudain, un vent violent se leva, faisant claquer contre ses jambes la robe de sorcier écarlate qu'il portait. "Qu'est-ce que c'est que cette histoire ! Je suis habillé en sorcier et je me trouve je ne sais où alors que je m'étais évanoui dans chambre à Privet Drive ! » Il se retourna alors très vite au moment où il sentit une présence apparaître derrière lui, prêt à se défendre si le besoin s'en faisait ressentir. Dès que son regard tomba sur la personne qui venait d'apparaître, Harry crut que sa mâchoire se décrocherait si les lois de la physique l'avaient permis.

Devant lui se tenait un homme ayant une vingtaine d'années, aux cheveux d'un noir de geai et aux yeux couleur émeraude. Sans être une force de la nature, sa physionomie était celle d'un homme entraîné au maniement des armes et à la lutte. Une impression de puissance émanait de lui, impression encore plus renforcée par sa grande taille. Il portait une robe rouge et or que Harry reconnut alors pour être la réplique exacte de celle qu'il portait lui-même. Malgré la force qui émanait de lui, Harry put sentir chez cet homme une douceur et une gentillesse hors du commun, renforcées par le doux sourire qu'affichait l'étranger.

Lorsque Harry pris plus le temps d'étudier le visage de l'homme, il crut faire une crise cardiaque. Cet étranger n'était autre que lui-même avec quelques années de plus et les lunettes en moins.

« - Bonjour M. Potter, prononça soudain l'homme.

- Qui êtes vous ? S'entendit répondre Harry qui sous le choc avait tout oublié de sa politesse.

- Il me semble, mon jeune ami, que cela devrait être moi qui devrait vous poser cette question, répondit l'apparition en rigolant.

- Je ne vois pas pourquoi. Vous venez de prononcer mon nom.

- C'est vrai. Mais savez vous vraiment qui vous êtes ?

- Qui je suis vraiment ? Mais vous êtes malade ! », Cria Harry qui commençait à perdre patience.

-Je ne crois pas non. Mais laissez moi me présenter. Dans les temps anciens je me suis nommé Arthur Pendragon, Merlin et Godric Gryffondor. Dans le temps présent je me fais appeler Harry Potter.

- Comment pouvez vous être à la fois Merlin et le Roi Arthur ?

- C'est assez simple en vérité. Lorsque j'ai accédé au trône, je n'avais que 14 ans. Mes conseillers ainsi que mes généraux que me trouvaient alors bien trop jeune pour pouvoir m'occuper des affaires du royaume concernant la magie car ils ne savaient pas que j'étais un puissant sorcier. Alors, avec l'aide de mon ami Lancelot, je me suis… arrangé pour ainsi dire. Lorsque le besoin s'en faisait sentir, je lui lançais un sort pour qu'il me ressemblât trait pour trait et au même moment, je me transformais moi-même en vieillard.

- Donc Merlin n'a jamais existé ! Mais, minute ! Vous avez dit qu'actuellement vous étiez moi. Mais, c'est impossible ! Je ne suis que Harry !

Ils entendirent alors un rire féminin résonner autour d'eux.

-Tu te chamailles avec toi-même, Harry ? Dit alors doucement à ce dernier une jeune femme qui venait d'apparaître à ses côtés.

Celui-ci trouva qu'elle était l'une des plus belles femmes qu'il n'ait jamais et ne put s'empêcher de la fixer. Lorsqu'il s'aperçut de ce qu'il était en train de faire, son visage prit une jolie teinte couleur tomate bien mûre.

La déesse de la Lumière ne réussi pas à s'empêcher de sourire. Elle connaissait trop bien le jeune homme planté devant elle pour ne pas savoir ce qu'il pensait.

- Attention Harry ! Rowena te ferait une crise de jalousie si elle savait ce que tu penses de moi. Gloussa la déesse.

Néanmoins, après cette remarque, la déesse de la Lumière reprit avec plus de sérieux :

- Si tu es là aujourd'hui Harry, c'est que j'ai de nouveau besoin de ton aide.

- Comment ça, "de nouveau" ? L'interrompit Harry dont la surprise commençait à se dissiper et dont les neurones réussissaient désormais à s'organiser et à formuler ses pensées.

- Oui, mon ami. Comme il de cela des milliers d'années, de je te demande à nouveau de m'aider à vaincre les forces du Mal.

- Vous voulez parles de Voldemort ?

- C'est cela. Mais avant, il va falloir que je te redonne les souvenirs de tes vies antérieures en tant que Roi Arthur et Godric Gryffondor.

- Mais, vous devez vous tromper… Je ne peux pas être celui que vous cherchez ! Je ne suis ni un sorcier très puissant, ni un sorcier très doué. La moitié de ma classe est plus douée que moi en cours.

- Et pourtant Harry, tu es celui qui a vaincu Voldemort alors que tu n'avais qu'un et tu es ressorti vivant de quatre autre confrontations avec ce dernier.

- Pourquoi ne demandez-vous pas à ma mère si elle n'est pas la réincarnation que vous recherchez puisque je vous rappelle que c'est son sacrifice qui m'a protégé il y a 15 ans ! Fut la réponse donnée par Harry d'une voix sardonique.

- C'est là où tu te trompes Harry… Ce n'est pas ta mère qui t'a protégé.

- Mais Dumbledore m'a dit…

- Dumbledore t'a menti…

- Quoi !

- Enfin, pas tout à fait… je l'ai un légèrement influencé pour qu'il pense que c'est ta mère qui a déjoué l'Avada Kedavra de Voldemort afin qu'il ne puisse pas te soupçonner le jour où tu obtiendras tes véritables pouvoirs.

- Mais si ce n'est pas ma mère, alors qui m'a sauvé ? Vous ?

- Oh non Harry ! Pas moi ! Toi ! Tu as repoussé toi-même le sortilège de Voldemort, avec tes propres pouvoirs. Je sais, je sais… Tu vas me dire que tu n'as pas de grands pouvoirs et qu'à Poudlard tu n'es pas parmi les premiers mais je t'assure que c'est la vérité. Tu as toujours voulu paraître normal, tu as tout fait pour, et c'est pour cela qu'inconsciemment tu as apposé un blocage sur tes pouvoirs, afin de ne pas te faire remarquer par les autres élèves. Laisse-moi te redonner tes souvenirs et après tu me diras si tu me croies ou non.

Harry la regarda un long moment, pesant le pour et le contre. Si ce qu'elle disait était faux, alors il se retrouverait au même point. En revanche, si c'était vrai, alors il aurait un avantage considérable sur Voldemort. Ce fut ce dernier argument qui l'emporta.

Harry prit alors sa décision.

- C'est d'accord. Prouvez-moi que je suis bien Merlin, le Roi Arthur et Godric Gryffondor.