Auteurs : Anya & Brisby
Disclaimer : Malgré tout ce qu'ils ont pu vivre avec nous, ils refusent obstinément de nous appartenir, allez savoir pourquoi !
Base: Gundam Wing
Rating: On va dire pas pour les enfants ;p Vu que le système de rating de ce super site ne dit rien à personne, on vous donne le mot important : lime. Vous êtes grands, vous savez quoi faire !
Genre : UA (monde plus ou moins médiéval), angst, yaoi, aventure
Couple(s) : rien pour l'instant.
Remarque : On en aura mis du temps à l'écrire celui à u_u Même en sachant où on voulait aller, ça n'a pas été aussi facile qu'on aurait pu le croire…. Enfin, le plus important c'est que vous puissiez le lire maintenant. Enjoy !
Once upon a bloody time…
Chapitre 1 : Et pour quelques florins de plus
Une jeune femme adossée à un lampadaire regarda une énième fois dans la rue avant de jeter un coup d'œil à sa montre. Presque deux heures et demie du matin, il se faisait décidément tard. Elle ne trouverait plus aucun client à cette heure-ci. Soupirant, elle remonta son jupon, jeta son sac à main sur son épaule et se mit à déambuler le long des rues.
Ca n'avait pas bien marché ce soir, peut-être ce temps humide… Ca arrivait parfois, le mauvais temps rebutait les clients. Mais elle n'avait jamais fait une si mauvaise soirée. Elle jeta un coup d'œil au ciel chargé de nuages ; si ça continuait ainsi, le brouillard n'allait pas tarder à se lever. Et dans cette ville, les jours de pluie suivaient souvent le brouillard. Elle donna un coup de pied dans une poubelle : ce n'était pas ça qui allait payer son loyer à la fin du mois. Elle allait devoir se serrer la ceinture.
La jeune femme pressa le pas, l'heure n'était pas à ce genre de réflexion. Il ne manquerait plus qu'elle fasse une mauvaise rencontre. Elle tourna au coin d'une rue et aperçut alors une silhouette qui se tenait appuyée contre le mur. Elle s'approcha et vit qu'il s'agissait d'un jeune homme, il ne devait pas avoir plus d'une vingtaine d'années.
_ « Tu devrais rentrer chez toi petit. Il est tard maintenant, c'est fini pour ce soir. Il est presque trois heures, tu risques de rencontrer des gars pas net… »
Un sourire étira ses lèvres tandis qu'il se redressait pour la fixer de ses yeux violets.
- « Non ? Sérieux ? »
Elle se recula vivement et le regarda avec dégoût.
_ « Tu… »
Elle cherchant un instant quelque chose à dire mais se contenta finalement le fixer avec haine. Puis, comme le jeune homme continuait de la regardait avec ce sourire narquois, elle cracha à ses pieds.
- « Bloody pig ! »
Elle lui jeta un dernier regard plein de mépris avant de tourner les talons de la façon la plus digne qu'elle pouvait. Le jeune homme regarda la silhouette de la jeune femme s'éloigner dans le brouillard qui commençait à s'épaissir. Une fois qu'elle eut totalement disparu, il regarda le crachat à ses pieds et soupira longuement. Ce n'était quand même pas de sa faute si elle avait fait une mauvaise soirée.
- « Les gens passent leurs nerfs sur ce qu'ils peuvent… »
Argh… Il recommençait à parler tout seul…
Il s'étira longuement, mettant fin à ses dérives orales ou non. Tendant les bras au-dessus de sa tête, il attrapa sa natte pour la jeter sur son épaule. Puis il s'adossa à nouveau contre le mur. Ca ne marchait pas fort pour lui non plus ce soir… Enfin, peut-être que ça irait mieux à partir de trois heures.
Le jeune homme patienta encore un bon quart d'heure en s'occupant comme il pouvait. Il s'amusa à détailler la rue dans laquelle il se trouvait. Il n'y avait pas à dire, cette ville était vraiment vieille. Ou alors il se trouvait dans le quartier pauvre de la vieille ville. Les toits des quelques maisons étaient en chaume, et la plupart des immeubles devaient faire trois, quatre étages maximum. Les dallages des rues ne semblaient pas tenir, la chaussée était recouverte de sable et de paille par endroits. Oui, ce n'étaient pas des gens riches qui vivaient ici. Pourtant, le châtain leur trouvait un certain charme à ces maisons. Mais les habitants n'avaient pas assez de moyens pour les entretenir. Comme le gros de la population.
Il secoua la tête. Il bossait là, ce n'était pas le moment de penser à l'injustice de ce monde.
Il vit alors une silhouette féminine se détacher du brouillard. L'inconnue s'arrêta sur le trottoir d'en face, à distance respectable de lui. Elle s'appuya contre un mur et ne bougea plus. Le natté comprit qu'elle était là pour la même raison que lui. Il serra les dents. Maintenant il devait faire face à une concurrente ! Dire qu'il pensait être tranquille... Il essaya de voir à quoi elle ressemblait mais elle était trop loin pour qu'il puisse distinguer ses traits. Il soupira encore une fois, les temps étaient vraiment durs dans cette ville. Deux heures avant à peine, il avait vu deux filles se battre pour une question de « territoire ». Il n'aurait peut-être pas dû emménager ici finalement… Lui qui venait tout juste d'arriver avait déjà du mal à se refaire une clientèle mais si en plus les filles du coin étaient sans gêne… Jamais on ne lui avait fait le coup de s'installer dans la rue où il avait campé toute la soirée. Enfin…
Il eut un petit sourire. Jusqu'alors, il avait toujours réussi à séduire ses clients, avec un peu de chance ce serait encore le cas cette fois, malgré la concurrence. Il se redressa un peu puis guetta l'arrivée d'un éventuel client.
Toujours rien. Puis le brouillard s'intensifiant, on ne pouvait distinguer personne de toute manière…
Soudain, le jeune homme vit l'inconnue lever la tête.
Il releva la tête aussi et attendit.
Puis il les entendit. Des pas. De grands pas, ceux de quelqu'un qui marche tranquillement, en territoire connu, sans se presser. Et ses pas se rapprochaient d'eux, bien qu'ils ne puissent distinguer personne à cause de la brume. Le manque de luminosité n'arrangeait rien non plus…
Le natté vit alors quelque chose bouger dans le brouillard. Une silhouette sombre se dessina peu à peu, puis soudain, la personne émergea du brouillard presque comme si celui-ci c'était écarté d'elle. Apparemment il s'agissait d'un homme, mais comme il gardait la tête baissée, il ne pouvait pas vraiment en être sûr. La personne continua de marcher calmement, ses pas résonant sur les dalles semblaient être le seul bruit qui retentissait dans la rue.
Le natté toujours adossé à son mur se cambra légèrement. De son côté, la jeune femme s'assit sur un amas de caisses qui traînaient dans la rue puis croisa les jambes, ce qui fit remonter sa jupe, exposant ses longues cuisses. Elle bomba ensuite le torse, redressa son corset et remit ses cheveux blonds en place, les laissant tomber sur sa poitrine.
L'homme marchait toujours au milieu de la rue, ne semblant se diriger ni vers l'un, ni vers l'autre. Le jeune homme se tendit un peu quand il passa près de la blonde. Alors, est-ce que ça allait être facile ou pas ?
L'homme ne ralentit pas son rythme.
Facile ?
Puis soudainement, il se retourna et se dirigea vers la jeune femme.
Le natté ravala le juron qui allait passer ses lèvres.
Bon, tout n'était pas perdu, il lui restait encore bien des cartes à jouer.
Se cambrant un peu plus, il attendit. Les deux autres semblaient discuter mais il ne pouvait comprendre ce qu'ils se disaient. Tout ce qu'il savait c'était que cette discussion s'éternisait un peu trop à son goût. Cet homme ne l'avait-il donc pas vu ?
Un léger agacement monta en lui à cette idée. Elle allait vraiment réussir à lui piquer le seul client qu'il avait vu ce soir ? Ses dents ses serrèrent à cette simple pensée. Il promena son regard sur le trottoir et aperçut une boite de conserve vide qui avait dû tomber d'une poubelle.
L'homme était en train de jauger la blonde du regard quand un bruit métallique résonna dans la rue. Il se retourna et vit une boite de conserve rouler non loin des pieds du jeune homme.
Il se mit à sourire d'une façon sarcastique et s'approcha finalement de lui.
Le natté en profita pour détailler l'homme derrière ses mèches. Il était plutôt grand, avait le teint extrêmement pâle, des cheveux roux, légèrement ondulés qui lui tombaient dans la nuque. Il portait un long manteau gris. Le jeune homme ne pouvait pas voir autre chose pour le moment si ce n'était ce regard calculateur braqué sur lui.
En effet, le visiteur observait minutieusement le natté de la tête aux pieds. De là où il était, il ne distinguait pas grand chose de lui, seulement un visage fin caché derrière d'innombrables mèches aux reflets châtains. Il portait une veste en cuir noir s'arrêtant à la taille qui s'ouvrait sur un sous-pull de couleur foncée. Un pantalon noir serrait ses longues jambes. Le roux plissa un peu plus les yeux.
Pas mal…
_ « Et bien ? On n'est pas très patient ? »
Le châtain gardait la tête baissée mais un grand sourire étirait ses lèvres.
_ « Comment ? Mais pas du tout, mon pied a butté, voilà tout… »
L'homme s'approcha un peu plus de lui et lui attrapa le menton pour pouvoir le regarder.
_ « Oh oui, bien sûr… »
Ils se fixèrent longuement avant de recommencer à parler.
_ « Tu as de très beaux yeux…
_ Merci.
_ Ils sont naturels ? »
Le jeune homme se détacha du mur pour se rapprocher de l'autre sans pour autant le toucher.
_ « Tout est naturel. »
Le sourire du roux s'étala un peu plus. Il attrapa la longue natte et joua avec, observant les reflets châtains.
_ « Ca aussi ? »
Le jeune homme acquiesça.
_ « Cent pour cent naturel. Et même élevé au grain. »
Un rire sarcastique s'échappa de la bouche de l'homme.
_ « Je vois… Une pièce de choix… »
Il joua encore un moment avec la natte avant de la lâcher.
_ « Combien ?
Cinquante »
Le roux arqua un sourcil et cessa de sourire.
_ « La jeune femme là-bas m'en demande bien moins. »
Le sourire du châtain s'élargit.
_ « Oui mais avec moi, ça sera meilleur. »
Il le regarda de la tête au pied, recommençant à sourire.
_ « Tu as l'air bien sûr de toi. »
Le natté haussa les épaules.
_ « Fies-toi à ton instinct. »
L'homme sourit de plus belle et se pencha sur lui. Il passa sa main sur la joue du jeune homme et remonta lentement jusqu'à ses cheveux ; la tête du natté suivit le mouvement. Le roux posa son autre main sur la gorge alors découverte et la fit glisser jusqu'à sa poitrine.
_ « Et sans protection ? »
Le châtain ne bougea même pas.
_ « Je ne fais rien sans protection. »
L'homme retira sa main des cheveux du natté mais laissa l'autre sur sa poitrine.
_ « Trente-cinq. »
Après m'avoir tripoté comme tu l'as fait ? T'es dingue ! Quarante-cinq minimum. »
Le roux hésita un moment puis se remit à sourire.
_ « Tu crois vraiment que tu auras d'autres clients ce soir ? Quarante et pas un florin de plus. »
Le natté ne montra aucun signe d'hésitation mais attendit quelques instants avant de répondre.
_ « Quarante et tu paies la chambre. »
Un silence s'installa durant lequel l'homme jaugea une dernière fois le châtain du regard, longuement.
_ « C'est d'accord. »
Il se retourna et se remit à marcher. Le natté quitta enfin le trottoir sur lequel il avait passé sa soirée pour le suivre. Il jeta un coup d'œil à la jeune femme qui les regardait s'éloigner et lui fit un grand sourire en agitant la main en signe d'au revoir.
_ « Dépêche-toi. »
Le châtain le rattrapa, manquant de glisser sur les pavés humides.
_ « Pressé ? »
Le roux se remit à sourire puis s'arrêta pour le regarder.
_ « Peut-être bien… Quel est ton nom ? »
Le jeune homme rejeta d'un coup de main sa natte dans le dos.
_ « Duo. »
L'homme le fixa longuement.
_ « Quel nom étrange… »
Duo haussa les épaules puis le fixa à son tour en souriant.
_ « Aurais-je l'honneur de savoir le tien ? »
L'homme reprit la marche en reportant son regard sur la route.
_ « Je donne rarement mon nom aux personnes comme toi. »
Duo sourit à pleines dents.
_ « Tu n'as jamais rencontré quelqu'un comme moi. »
Un rire s'échappa de la bouche de l'homme.
_ « Il me semble aussi… »
Un silence s'installa pendant un moment.
_ « Jezebel. »
Le roux referma la porte de la chambre et se débarrassa de son manteau.
_ « Tu préfères que je me prenne une douche avant ou pas ? »
Il se retourna pour regarder le natté, déjà assit sur le canapé en cuir au milieu de la pièce.
_ « Non, c'est bien ainsi. »
Jetant son manteau sur un fauteuil, il s'approcha du châtain. Il se pencha sur lui, saisit son menton et commença à l'embrasser. Duo glissa sur le cuir tout en le tirant vers lui et ils se retrouvèrent allongés sur le canapé.
Jezebel commença à lui mordiller les lèvres alors que ses mains s'insinuaient sous les vêtements du châtain. Duo essaya de ralentir le baiser mais le roux se colla à lui et il tira sur sa veste, arrachant certains boutons.
_ « Hey ! »
Mais l'autre lui enleva entièrement le vêtement avant qu'il n'ait pu protester d'avantage. Duo vit le regard de l'homme devenir encore plus carnassier quand il fixa le sous-pull légèrement moulant que cachait sa veste. Il s'apprêtait à protester à nouveau quand une main plongea sur lui et lui fit basculer la tête en arrière. Il sentit alors le souffle de Jezebel sur sa gorge. Puis le roux se mit à lécher et suçoter la peau, puis même à la mordiller.
_ " Hey, mais stop!"
Duo se redressa d'un bond. Le roux le fixa avec cet espèce de désir animal au fond des yeux.
_ « Du calme, on peut y aller tranquillement non ? »
L'homme soupira puis le fixa avec encore plus d'intensité.
_ « J'en ai envie maintenant. »
Le jeune homme passa ses bras autour de son cou.
_ « Mais si tu me laisses m'en occuper je t'assure que ça sera bien meilleur. »
Le roux sembla hésiter un moment.
_ « D'accord… »
Duo lui sourit et inversa leur position, s'allongeant sur lui.
_ « Mais avant… »
Le jeune homme qui avait déjà commencé à défaire la chemise de l'autre releva la tête.
_ « Hm ?
Tu prends combien pour les suppléments ? »
Le natté se recula un peu.
_ « Ca dépend ce que tu entends par « suppléments » ? »
Jezebel se redressa et lui murmura quelque chose à l'oreille. Duo parut étonné puis il resta pensif un moment.
_ « Uhh…
_ Soixante-dix florins ça te va ? »
Le châtain essaya de masquer au mieux son étonnement.
_ « Ca ira, oui. »
L'homme eut un sourire satisfait et se rallongea.
_ « Alors à toi de jouer. »
Duo sembla hésiter.
_ « Paye d'abord. »
Jezebel fut surpris par sa demande puis soupira.
_ « Quelle confiance… Je n'ai que cinquante-cinq florins sur moi, j'irai te chercher le reste ensuite. »
Le châtain lui fit un clin d'œil.
_ « Je préfère prendre mes précautions. »
Et sans attendre de réponse, Duo se rallongea sur lui.
Il fit glisser ses mains sous la chemise du roux et caressa lascivement son torse tout en se frottant contre lui. Il souleva la chemise et se pencha sur le ventre dénudé de Jezebel pour y déposer de petits baisers qui chatouillèrent le roux. Puis il fit glisser sa langue jusqu'aux pectoraux avant de s'attarder sur les mamelons durcis. Le châtain sentant son partenaire soupirer de plaisir se redressa en souriant à pleines dents, il s'assit sur ses cuisses et le regarda droit dans les yeux d'un air provocateur. Puis il se rapprocha, s'assit sur son bas-ventre et attrapa le visage du roux entre ses mains pour le ramener à lui. Il caressa son visage de sa main gauche et fit glisser son poignet jusqu'à sa bouche. L'homme le lécha longuement et le mordilla jusqu'à faire rougir sa peau. Duo sourit encore plus, satisfait. Il attendit que Jezebel ait fini et sa main droite remonta jusqu'aux cheveux roux. Il les tira vers lui, faisant baisser la tête de l'homme jusqu'à son cœur qui battait à tout rompre. Il rejeta la tête en arrière et se cambra, offrant ainsi son torse dénudé au roux. Ce dernier respira goulûment l'odeur de Duo et fut grisé par les battements de son cœur. Il se redressa et mordilla le cou du natté, le faisant sursauter. Jezebel remonta ainsi jusqu'aux lèvres entrouvertes qu'il embrassa avec ardeur.
Puis soudain, il renversa violemment le châtain, inversant leurs positions. Il le plaqua contre le canapé et bloqua ses bras au-dessus de sa tête d'une main. Maintenant sa tête en arrière de son autre main, il se remit à lui lécher et à lui mordiller la gorge. Duo essaya de se débattre mais la prise de l'homme était trop forte. Celui-ci continuait de s'intéresser de très près à son cou, et plus le natté se débattait, plus son sourire s'élargissait.
Un grand sourire, avec de grandes dents. Enfin, à y regarder de plus près, seules quatre dents étaient vraiment grandes. Oui, ses canines étaient franchement disproportionnées.
Duo tenta une énième fois de se dégager ou faire reculer Jezebel quand il sentit quelque chose de froid s'enfoncer dans son cou. Il se figea immédiatement.
Le roux se colla encore plus contre le natté tandis que le sang chaud lui coulait dans la gorge. Ce corps tendu contre lui, paralysé par la peur et qui tentait de se débattre le grisait comme jamais. Le châtain ne s'était pas montré présomptueux, il n'avait effectivement jamais rencontré quelqu'un comme lui.
L'homme sentit une main peser faiblement contre son épaule.
Quoi, déjà ?
Il enfonça le natté dans le cuir du canapé, se collant encore plus à son cou et aspirant son sang de plus belle. Il devait bien rester encore un peu de sang à boire avant que ce ne soit fini.
Soudain, la porte de la cambre explosa et rencontra le mur opposé avec fracas. Jezebel se redressa vivement mais n'aperçut que de la poussière. Il enjamba rapidement le canapé et courut jusqu'à son manteau, mais à peine avait-il posé les mains dessus qu'il aperçut derrière les décombres un revolver en argent ainsi que deux yeux d'un bleu profond qui le fixaient. Ce furent, à peu de choses près, les deux dernières choses que le vampire Jezebel vit.
Duo, encore un peu groggy, se redressa alors lentement. Il regarda, hagard, le nouveau venu, le détaillant du bout des ses baskets jaunes à la dernière mèche de ses cheveux en bataille en passant par le gun qu'il tenait à la main. Puis, regardant autour de lui, il aperçut alors le petit tas de cendre à côté du manteau de Jezebel. Son regard s'arrêta sur la balle en argent qui se trouvait au sommet de ce tas de cendre. Le châtain se retourna alors vers l'étranger.
_ « Tu… »
L'inconnu posa sa main sur son oreille comme s'il avait une oreillette, marmonna quelque chose, puis il soupira et s'approcha de lui.
_ « Vous avez été attaqué par un vampire, mais apparemment il ne vous a pas pris suffisamment de sang pour que vos jours soient en danger. »
Voyant que Duo le fixait toujours les yeux exorbités il se tut, mais au bout de quelques instants, il porta à nouveau la main à son oreille et se soupira de plus belle.
_ « Vous auriez pourtant dû savoir qu'à partir de trois heures vous ne rencontreriez plus que des vampires dans les rues. Et puis vous savez, vous n'aurez pas toujours quelqu'un pour vous… »
Le châtain leva la main pour le stopper. Le brun vit alors que la main du jeune homme tremblait. Allons bon, il n'allait pas devoir jouer les nounous non plus.
_ « Ok, je…Attends… Tu… »
Duo inspira profondément et se redressa brutalement, faisant reculer l'étranger.
_ « Mais bordel ça t'arrive souvent de buter les clients des gens ! »
Tsukusu…
Notes de fin : Bon… On a quand même passé une journée entière sur ce chapitre (de 1h03 à 1h51 le lendemain T.T), alors on espère que ça vous a plu et/ ou donné envie de lire la suite ;p
Oui, c'est vrai, c'est un peu beaucoup le bordel pour l'instant, mais ça va s'arranger. Enfin un peu… Lisez la suite et vous verrez bien (Si, si, parfois ça sera un peu moins le bordel ;p).
Ah soui, les réclamations, plaintes, critiques, compliments et louanges pour le lime sont à adresser à Anya XDDD
See u !
A&B