texte by destiny852
traduction by invi-chan
-Déchirure-
Dans le mugenjou, ce que vous portez est ce que vous avez. Même dans la beltline les mendiants ne peuvent pas choisir.
Surtout en ce qui concerne les vêtements.
Une fois que vous aviez trouvé quelque chose, vous restiez avec. Parce que quand quelqu'un descendait de Babylon City pour vous tuer, la dernière chose à laquelle vous penseriez serait pourquoi vous n'aviez pas changé de sous-vêtement la semaine dernière. Pour les enfants à la limite de la forteresse, les vêtements et la nourriture étaient toujours secondaires.
"Jubei." appela une jeune voix. "Je veux que tu prouves ta loyauté envers moi."
"Comment cela, MakubeX ?" demanda Kakei, relevant légèrement ses lunettes pour voir le garçon plus clairement.
"Il est maintenant temps d'aller contre Kazuki-san. Akame est presque terminé. Après ça, j'utiliserai le giga fils et tu sauteras dedans." expliqua-t-il, montrant un diagramme sur son moniteur.
"Mais es-tu préparé pour ça ?"
"Je le suis."
"Non tu ne l'es pas."
Donc... après ça... comme cela était-il arrivé jusque là ?
L'homme aux cheveux marrons avait eu pour ordre de MakubeX de méditer. De penser à rien. Absolument à rien. S'il ne pensait pas à absolument rien du tout, il devrait déchirer un morceau de sa chemise. Ce n'était pas efficace pour toute personne excepté la centaine de personne vivant au Mugenjou. Parce que ce que vous trouviez était ce que vous aviez, surtout quand il s'agissait de vêtements.
C'était de plus très ennuyeux pour lui parce que c'était la seule chemise qu'il avait jamais possédée.
Donc Jubei procéda à accomplir sa tâche. Quand il cessa de ne penser à rien, il fut autorisé à combattre. Lui, étant un homme ne prononçant peu de mot et de simples pensées, ne devrait en général pas à avoir à penser à quelque chose de toute façon.
Mais cette fois-ci c'était différent.
Il ferma ses yeux, doucement mais sûrement, car rien ne pouvait le distraire de sa méditation.
D'abord il vit le noir.
Puis des étincelles de lumière.
Ensuite une main, prenant les étincelles de lumière.
Alors cette main, se rapprocha d'un ourlet d'un kimono.
Et le kimono, d'un visage souriant.
Il vit alors Kazuki.
Il ouvrit les yeux rapidement, attrapa sa chemise sur le sol et déchira un morceau sur le bord.
Cette fois-ci était différente parce que la seule chose dont il pouvait penser était Kazuki.
Il inspira et expira. Il ferma ses yeux à nouveau, car rien ne pouvait le distraire de sa méditation.
D'abord il vit le noir.
Puis des étincelles de lumière.
Ensuite une nuit noire, avec des feux d'artifices dans le ciel.
Puis deux mains, se touchant.
Deux ourlets de kimonos.
Et deux têtes d'enfants châtains regardant fixement les faibles lumières dans le ciel.
Alors il vit Kazuki.
Il rouvrit les yeux, maintenant furieux contre lui-même, et attrapa sa chemise et déchira un large morceau de tissu.
Il reprit son souffle. L'héritier des Kakei avait besoin de se calmer. Il n'y avait pas besoin de penser à quoi que ce soit.
Il ferma les yeux.
D'abord il vit le noir.
Pas besoin de penser à quoi que ce soit...
Puis il vit des étincelles de lumières.
Pas besoin de penser à quoi que ce soit...
Ensuite il vit des larmes, tâchant la chemise blanche de quelqu'un, pendant que la main d'un enfant s'y aggripait.
"Mataku... où les gens se sont-ils de nouveau moqués de toi ?"
L'enfant hocha la tête doucement. "Gomen... Je ne voulais pas tremper ta chemise..."
Le plus vieux garçon soupira. "C'est bon. Tu peux pleurer autant que tu le veux."
Le plus jeune agita sa tête violemment, et lâcha la chemise du garçon. "Je vais bien maintenant."
"Je ne serais pas toujours là pour te protéger, commença le plus vieux garçon, mais j'essaierais d'être là pour toi comme ça. Ok ?"
Le jeune enfant leva les yeux, et sourit.
"Merci, Jubei..."
Tristement, avec la fin de ce flashback, la pauvre chemise de Jubei fut déchiré en lambeau. Il était trop dur d'arrêter de penser à quelqu'un que l'on avait juré de protéger avec sa vie jusqu'à son dernier souffle.
Il était trop pénible d'arrêter de penser à quoi que ce soit.
Mais il devait le faire.
"Eh bien, Jubei aux aiguilles volantes ? Es-tu prêt maintenant, commença MakubeX, prêt à tuer ton ami ?"
"Non."
MakubeX fut surpris par cette soudaine confession.
"Je suis prêt à tuer un ennemi."
Le garçon aux cheveux argents eut un sourire en coin.
"Maintenant va."
"Dis Jubei, vas-tu me protéger pour toujours ?"
"Oui. Pourquoi ?"
"Toujours semble un temps horriblement long."
"Est-ce une mauvaise chose ?"
Silence.
"Non... non, je ne crois pas."
"Pourquoi demandes-tu, alors ?"
"Je voulais juste savoir si tu voulais rester avec moi pour toujours..."
"Aiguilles... volantes ? Est-ce toi, Jubei ?"
"Je resterais. Pour toujours."
Le maître des fils jeta un rapide coup d'oeil à la chemise de son ami qui était presque totalement en lambeaux.
xXOwariXx
(gomen ne, j'ai le sentiment que ce texte est l'une de mes plus mauvaises traductions, alors je m'en excuse auprès de vous, lecteurs...)