Titre : Hell's Rescue : le secours venu de l'Enfer.
Disclaimer : Tous les personnages issus du roman Harry Potter appartiennent à l'auteur : JK Rowling. Or je ne suis pas JK Rowling (non non, c'est marqué KuroiMamba là haut). Vous en déduisez… ? Quant à l'histoire de Jack, je suppose qu'elle appartient à l'histoire rurale, alors à nous tous. Sachons en jouir…
Spoiler : Heu non, c'est un UA, donc pas vraiment d'exploitation du roman… juste les beaux hommes !
N/a : Second chapitre, au grès de mes humeurs, mais ça va pas être simple d'écrire du dark alors que je suis heureuse en ce moment !
J'en profite pour faire quelque chose que je n'ai pas eu l'occasion de faire encore : je tiens à remercier tous les lecteurs qui m'ont encouragé pour mon Bac, merci ça s'est très bien passé, en attente des résultats maintenant… Et je souhaite aussi m'excuser pour le retard que j'ai pris dans toutes mes fics, mes vacances ont été mouvementées… Bonne lecture !
En rappelant bien évidemment que c'est un UA, doublé d'un slash, donc si vous voulez quelque chose de proche de l'œuvre de base, ou que vous êtes homophobes… vous pouvez partir !
RaR :
Amy Keira : Ca fait réellement plaisir de voir que ta fidélité va jusqu'à lire des choses que tu n'aurais peut-être pas lu sinon… Oui c'est gore, et ça risque de l'être encore plus dans les prochains chapitres, mais je pense prévenir les lecteurs suffisamment… Je suis flattée que tu aies aimé quand même, et voici le chapitre suivant, en attendant, comme chaque fois, ton précieux avis… Bizoux !
Sirie-stefie : Woah ? Ton enthousiasme me touche énormément, et ta review m'a vraiment motivée à écrire une suite. J'espère qu'elle correspondra toujours à ta recherche de dark… Et je suis très flattée d'avoir gagné ton admiration ! Merci et j'espère te revoir dans mes cases reviews !
Inouko : J'adore cette époque, et même si je ne suis jamais allée à Londres, c'est une ville que je trouve génialissime pour y écrire du dark… Vraiment, il faut voir le film « From Hell ». Et oui j'ai fait des recherches, de là à dire que je maîtrise mon sujet peut-être pas, disons que j'ai exploité quelques éléments, mais je n'ai pas voulu trop coller à la réalité, le mythe de Jack n'est pas l'élément principal de la fic… Enfin j'espère que c'est tout de même logique et assez historiquement cohérent. Voilà la suite en tout cas, et merci pour tes idées au sujet des autres tueurs, on verra bien !
Lilith Lliane Myrddin : Je suis en admiration devant ton pseudo, mais ça n'est pas le sujet ! Merci pour tes compliments, j'avoue que Comte Cain est également une source d'inspiration, et tu peux continuer à te rapprocher de son atmosphère quand tu lis cette fic, tu ne seras pas très loin de la réalité ! En espérant que tu aies vu le film qui lui en est encore plus proche, merci encore d'avoir lu et j'espère te revoir pour cette suite… Biz !
Black Sharne : Héhé, l'instauratrice de mon plus grand succès ! Je suis contente de tes adjectifs, parce qu'ils résument bien les effets que je recherchais : gore, glauque tout en restant sensuel. Superbement écrit ça, je ne peux que te remercier. Ravie que tu me suives, n'hésite pas à me donner ton avis sur la suite ! Bizoux…
Onarluca : Ta fidélité m'épate, ainsi que tes goût éclectiques… Merci pour ta sincérité et ton soutien, et à bientôt pour cette suite…
Milii : Ah bah oui, Ryry est un vampire, Draco un drôle de Roi (et tu n'as encore rien vu), Snape un barman… D'autres surprises t'attendent dans ce chapitre, en espérant que tu seras aussi enthousiaste quand tu l'auras lu ! Merci pour tous tes compliments en tout cas… Bizoux !
Sosaria : Merci ! ;p
La Feuille D'automne : Venant de vous mademoiselle, c'est nécessairement le plus beau des compliments…. Alors pour tout : Merci, merci, merci, merci, merci, merci… Je suis toute rouge… Bizoux…
Vif d'or : Merci, bref mais sincère comme d'habitude. Pourvu qu'elle te plaise, cette suite. Biz !
BadAngel666 : Avec un pseudo pareil, j'imagine que ça ne pouvait que t'attirer… Merci infiniment, et selon tes désirs, voici la suite… Biz…
ATTENTION ! Je rappelle que le rating de cette fiction est M et que certaines choses qui y figurent sont susceptibles de heurter votre sensibilité quelque soit votre âge… Aussi je vous demanderais, si quoique ce soit vous choque, de ne pas hésiter à cesser votre lecture même au beau milieu du chapitre. Merci.
Chapitre : 2
« La Tour »
L'odeur pestilentielle qui emplissait la petite chambre ne suffit pas à réveiller Harry. Plongé dans un état plus que second, celui-ci mit même plus d'un quart d'heure à sentir la chair grésillante de son bras brûlant dans un rayon de soleil.
Dans un sursaut, il tira vivement le drap noir jusqu'au dessus de sa tête et ouvrit difficilement les yeux pour observer la peau calcinée. Charmant spectacle. Plus charmant encore que celui du visage déformé qui demeurait appuyé au creux de son cou.
Harry n'en crut pas ses yeux. La jeune femme de la veille… Hermione, selon ses souvenirs brumeux, était toujours étendue auprès de lui, dans ses bras, dans Son lit. Il avait ramené une proie dans sa propre chambre.
D'une, cela était sensé ne jamais arriver, question de sécurité. Mais lorsque, faute d'autre lieu ou tout simplement pour couper court aux réticences des jeunes femmes, il se voyait dans l'obligation de les emmener là, il se passait de sommeil et se débarrassait des corps avant le levé du jour afin de pouvoir rejoindre la cave, derrière la cour, avant d'être exposé au soleil.
Son cerveau tournait si vite qu'il se mit à paniquer malgré lui. Comment avait-il pu être aussi négligent ? Comment faire à présent… ? Ses grands yeux émeraudes, tirés par le sommeil et par la peur du jour, vinrent se poser sur les seins de la jeune prostituée. Les marques laissées par ses dents sur la gorge blanche était en train de verdir. L'odeur était réellement insupportable, lui emplissant le nez à le faire pleurer, ses poumons étant sur le point d'exploser.
Terrorisé par la situation dans laquelle il s'était mise, Harry jaillit de son lit le drap sur le dos et s'enfuit de la pièce en claquant la porte.
Laissant là, bien en évidence et outrageusement dénudé, le cadavre en décomposition.
+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+
Les rayons de soleil filtrant au travers de l'unique meurtrière vinrent rapidement incommoder les yeux délicats de Draco, se prélassant encore dans son majestueux lit à baldaquin malgré l'heure avancée et les hurlements caractéristiques de la tour.
S'étirant longuement, il s'assit, nu comme au premier jour, sur le bord des draps, et noua précautionneusement ses longs cheveux d'or à l'aide d'un ruban de satin noir, prenant tout son temps bien que parfaitement conscient de la présence de son Premier Conseiller qui patientait derrière la porte en chêne massif.
Toujours dans le plus simple appareil, il finit par se lever, faisant rouler les muscles de son dos sous sa peau en enfilant son peignoir de soie fine à la prétentieuse couleur bordeaux.
« Vous pouvez entrer, Michael… »
Dans la seconde suivante, un homme de grande stature, moulé dans un costume protocolaire ridicule et une toque de fourrure noire à la main, pénétrait dans la pièce.
« Comme tous les matins, Michael, votre respiration de bœuf en chaleur a réussi à me réveiller malgré les 30 cm d'épaisseur de la porte… »
Le Roi tourna le dos à son intendant qui n'avait en rien l'air déstabilisé par le ton méprisant et détaché. Sa Majesté était d'humeur difficile au réveil, voir même tout au long de la journée, et il était fort conscient que ça n'allait pas arranger sa tâche. Mais il lui fallait se lancer.
« - Votre Majesté, je viens pour quelque chose… quelque chose de…
- Je me doute bien que vous êtes là pour quelque chose, Michael, bien que votre existence elle même ne me semble d'aucune utilité… »
L'intendant ne put s'empêcher de rougir de honte, et il maudit pour la énième fois ce bégaiement handicapant qu'il traînait depuis son plus jeune âge.
« Je viens pour vous… pour vous annoncer une… une terrible nouvelle, reprit-il sans se laisser démonter. Il… il y'a eu trois… trois… trois nouveaux meurtres. »
Le souverain se retourna vivement, son peignoir largement ouvert sur son torse d'albâtre, ses yeux gris d'habitude plus dur que l'acier soudainement décontenancés.
« - En cette seule nuit… ?
- Ou… oui… oui, Votre Majesté.
- Où ? Des prostituées ?
- Oui, Excellence. Trois… trois prostituées. Toujours dans le quartier de.. de.. de…
- Whitechapel. Michael, faites-moi immédiatement venir le chef des armées ainsi que monsieur le directeur de Scotland Yard. Sur le champs.
- Ici même… dans… dans votre chambre ?
- Evidemment que non, cracha le blond furieux, à la tour. Et dépêchez-vous, je les veux voir au moment où je descendrai ! »
Sans prendre la peine de répondre, l'intendant quitta la chambre en trombe, laissant là le Roi et ses réflexions.
Devant la glace, celui-ci tourna sur lui même et ajusta les mèches qui barraient son front et son regard en fusion. Le tueur avait encore frappé. Et il allait falloir le trouver rapidement si il voulait éviter un mouvement de panique général.
Depuis sa plus petite enfance, le fils Malfoy avait eu à composer avec les prostituées. Sa mère en était une, mais cela, personne ne devait le savoir. Son père l'avait emmené chez ses dames dès ses 14 ans, persuadé de contribuer ainsi à une éducation sexuelle efficace pour son fils. Il n'était parvenu qu'à le dégoûter des femmes, de leur impudeur, de leur vulgarité naturelle.
Mais il se sentait un certain devoir envers ces femmes qui, après tout, était bien courageuse. Un devoir de protection, comme s'il tentait de rattraper les exactions de son paternel, qui n'avait rien fait pour sauver celle qui lui avait donné le jour. La pauvre, qu'il n'avait même pas le droit de rencontrer, avait été la victime d'un pervers. Encore un.
Jetant une lourde cape noire sur ses épaules, Draco observa sa tenue de la journée. Il avait mis quinze minutes à s'habiller, et il doutait sérieusement que les personnalités qu'il avait demandé soient déjà sur les lieux. Sa chemise à jabot de soie chinoise argentée réhaussait l'éclat de ses yeux, tombait sur sa culotte bouffante de lin noir qui, à mi mollet, se confondait avec le cuir de ses bottes à talons. Autour de son cou, le nœud de sa cape lui ajoutait une touche d'élégance non négligeable vu la simplicité de ses vêtements.
Chez les Malfoy, l'élégance était naturelle. Surtout chez Draco. Son prénom lui-même était l'élégance incarnée. Une prémonition, sans doute. Comme le fait que sa putain de mère était une asiatique…
Il s'énervait. Il était temps qu'il descende.
+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+
La pénombre laissait entrevoirquatre silhouettes.
L'intendant, remarquable par sa grande taille et son teint légèrement bronzé, mais aussi par son couvre-chef qu'il portait cette fois pendu autour du cou.
Le chef de Scotland Yard, Sir Oscar Murrey, droit comme un I et un rictus de pure supériorité sur les lèvres.
Un policier rondouillard de la garde de sa Majesté, que sa Majesté elle même ne connaissait pas comme les trois quart de ses officiers d'ailleurs, affublé d'un uniforme gris et vert imposé par le Roi.
Et évidemment, le Roi lui-même, assis sur son trône et surplombant l'ensemble de la petite assemblée. Il manquait donc quelqu'un.
« Michael, j'avais demandé le chef des armées. »
Les manières raffinées dont il faisait usage en public l'avait obligé à parler de ce ton doucereux qu'il détestait tant, mais l'intendant savait bien que ce n'était qu'apparence. Il allait en prendre pour son grade.
« - Je… Je…
- Monsieur le chef des armées m'a demandé de venir à sa place, Votre Majesté, il lui a semblé qu'étant celui qui avait découvert deux des corps, j'étais plus concerné… intervint le policier. »
Intéressant…songea Draco, intrigué. Un simple policier qui ose prendre la parole sans que je la lui donne. J'espère pour lui qu'il a de bonnes raisons d'agir ainsi.
« - Hm… et vous êtes… ? interrogea le Roi de la façon la plus détachée qu'il put.
- Inspecteur Neville Longbottom, Votre Majesté.
- Et bien inspecteur, je vous écoute, en espérant bien sûr que votre témoignage vous épargnera la sentence que je réserve à votre effronterie. »
Le policier déglutit et s'avança quelque peu dans la lumière.
+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+
La matinée avait été fort difficile.
L'homme, engoncé dans ses vêtements, avait dû remplir ses fonctions courantes avant de pouvoir sortir prendre l'air, air dont il avait grandement besoin.
Les fins de matinée londoniennes faisaient partie des moments qu'il préférait, avec les nuits bien évidemment. Le brouillard épais, le froid légèrement humide de cette fin Novembre, l'odeur caractéristique des marmites bouillantes de potages, les hurlements de grosses mégères sur le seuil de leurs demeures miteuses… L'ambiance d'une ville hésitant entre modernité et Ancien Régime.
Les mains dans les poches de son pantalon à pince, confortablement blotti dans son immense cape noire, il s'avançait nonchalamment sur Oxford Street, l'artère la plus commerçante de la capitale.
« De nouveaux meurtres dans Whitechapel ! Le pervers continue de s'en prendre aux putains ! »
Laissant aller ses sens à leurs humeurs, il soupira de bien être et s'approcha du jeune distributeur de journaux, à qui il laissa quelques pièces et l'impression durable d'avoir croisé un homme de haute condition un fois dans sa vie.
Le Times titrait trois meurtres. Trois prostituées, dont deux horriblement éventrées et torturées, et l'autre trouvée en décomposition dans une chambre de bonne du quartier de Whitechapel.
Ses yeux s'écarquillèrent, son sexe se durcit, et ses longues mains se mirent à trembler, frénétiquement.
Il ne se souvenait en avoir tué que deux.
Qui donc venait ainsi entacher le succès de son œuvre ?
+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+
Tapis dans un coin d'ombre, les yeux rougis, les mains fumantes, Harry descendit encore un peu plus ses manches pour couvrir le peu de peau que ses vêtements ne protégeaient pas.
Remettant son chapeau melon élimé, il se décida à faire les derniers pas qui le séparaient de la « Tête de Sanglier », malgré les brûlures grisâtres qui marquaient ses doigts, son cou, ses mollets…
Un, deux, trois pas, les yeux plissés, les crocs serrés, quatre, cinq… six pas… sept pas…en plein jour...
De toutes ses forces, il se mit à tambouriner contre la porte qui finit par s'entrouvrir. Il se glissa alors à l'intérieur du pub, et à peine la porte eut-elle le temps de se refermer qu'il lâcha un hurlement déchirant de douleur.
Hurlement que Severus Snape étouffa en l'enfermant immédiatement dans ses bras puissants.
+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+
Au même moment, quatre policiers de la garde de Sa Majesté, dont l'inspecteur Longbottom, pénétrait dans la petite chambre ou le corps d'Hermione Granger, une prostituée française, était en train d'être photographié pour la dernière fois avant d'être emmené chez le médecin légiste.
La première fois que Neville était venu ici, à peine plus tôt dans la matinée, il avait été horrifié par l'odeur. C'est la voisine du dessous qui lui avait signalé que toute la petite cour « sentait le mort ». Elle n'aurait pas su mieux dire…
Le policier, qui ne brillait d'habitude par sa vivacité, se félicita lui même d'avoir remarqué, dans l'instant, un petit mouchoir de satin rouge et or sur lequel était brodé les initiales HP. La concierge du petit ensemble de taudis lui avait avec un plaisir affiché signalé que le locataire de cette pièce répondait au nom de Potter. Harry Potter. Restait à savoir où le trouver.
L'un des hommes de Longbottom s'affairait à recouvrir le corps sans vie de la ravissante jeune femme, un autre examinait les draps qui, bizarrement, semblait immaculés, bien que le sang fut difficile à distinguer sur le tissu noir. Le troisième lui fit un signe de la main alors qu'il fouillait la petite table de nuit, à gauche du lit.
« J'ai trouvé ceci, inspecteur. Il y a quelque chose de gravé, je n'arrive pas à lire… »
Neville saisit l'objet. Il s'agissait d'un briquet en argent massif, vu son poids conséquent. Sur le devant était gravée l'inscription « Slytherin ». Le policier savait qu'il s'agissait d'une confrérie aux mœurs bizarres, et bien que n'en connaissant pas tous les membres, il savait que la plupart faisaient parties des personnes influentes de Londres. Si ce Potter comptait parmi eux, il serait difficile de l'inculper de quoique ce soit…
L'inspecteur fit tourner le précieux briquet dans la paume de sa main pour y découvrir une seconde inscription. Il ne put s'empêcher de la lire à haute voix tant son étonnement était grand.
« S. S., Severus Snape. »
+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+°°°+
Dans l'heure qui suivit, les quatre mêmes hommes, accompagnés de l'intendant de Sa Majesté en personne ainsi que du chef de Scotland Yard, débarquèrent à la « Tête de Sanglier ».
Après cinq coups frappés à la porte du pub, le propriétaire, le fameux Severus Snape, finit par en sortir, totalement échevelé et débraillé, ce qui n'étais pas habituel chez lui. Mais Neville ne s'en étonna pas.
« Inspecteur Longbottom, Michael, messieurs… Que me vaut cette visite ? »
L'intendant de Sa Majesté s'inclina légèrement devant le grand brun. Sir Snape était un habitué de la Cour de Sa Majesté. Un Slytherin, évidemment.
« - Y a-t-il en ce moment même un jeune homme répondant au nom de Potter dans votre établissement, Sir… ? répondit Neville, les mains sur les hanches.
- Oui, inspecteur, il dort. Que lui voulez vous ?
- Et bien j'ai ici un mandat d'arrestation, Sir… continua le policier d'un ton légèrement craintif. Severus Snape avait une voix si méprisante, un regard si pénétrant…
- Ce jeune homme est mon protégé, inspecteur, alors malgré tout le respect que je vous dois, je refuse que vous l'emmeniez où que ce soit.
- C'est… c'est un mandat royal… royal… Sir… reprit le Premier Conseiller. »
Severus cligna des yeux à plusieurs reprises.
« - Sa Majesté vous a envoyé arrêter Harry Potter… ?
- Oui Sir, répondit Neville avec un peu plus d'assurance, et nous avons pour mission de l'emmener à la Tour manu militari, sur le champs. Monsieur Potter est attendu en Salle de Torture, où il aura l'immense honneur de se voir attribuer sa sentence par Sa Majesté même, pour les meurtres des prostituées Elizabeth Stride, Catharine Eddowes et Hermione Granger. »
Fin!
Et dans le prochain chapitre, la confrontation, attention à vos mirettes…
En dehors de ça, je tiens encore à m'excuser de vous avoir abandonnés pendant toutes les vacances, et je signale que normalement, la prochaine de mes fics qui bénéficiera d'une update sera Dans ma chair…
Spéciale dédicace à ZooMalfoy, merci infiniment pour ton aide, tu es génialissime…
Reviews please ! Appuyez sur le petit GO et dites moi si oui ou non la suite vous intéresse, en espérant que ça vous ait plu ! Encouragez moi si vous aimez, et si vous n'aimez pas, venez me dire pourquoi !