Disclaimer: tout Appartient à J K Rowling

Je n'ai pas grand chose à dire sauf que cette fic est écrite depuis longtemps et que je me lance enfin pour l'éditer donc j'aimerais avoir une ou deux review pour savoir ce que vous en pensez. Voilà c'est tout je ne dis rien de plus à part bonne lecture. A part qu'il y a peu de violence dans le premier chapitre mais ce n'est pas trop choquant enfin je pense.

Chapitre 1 : l'ancienne et la nouvelle vie

Les coups pleuvaient, et il ne pouvait rien faire, il n'avait pas mangé depuis trois jours et cela avait affaiblit sa force magique. Une semaine qu'il était rentré au 4 Privet Drive dans le Surrey et trois jours que son oncle et son cousin lui faisaient regretter que des sorciers les aient menacé pour la seconde fois.

Aux coups de poings et de pieds, s'ajoutaient les coups de fouets qui laissaient sur son dos des marques indélébiles. Ca y est ils s'étaient arrêté. Harry espérait que c'était la dernière fois qu'on l'enfermait dans le placard sous l'escalier.

Il tomba une fois de plus dans l'inconscience, en espérant, quelque part, mourir pour arrêter de souffrir.

De leur côté les abominables Moldus se réjouissaient de ne plus avoir cette saleté de cancrelat sur leur frêles épaules de bourgeois snobinard.

Le matin arriva, sortant Harry de son inconscience emplit de cauchemars de Voldemort torturant et massacrant. Cela avait encore rouvert le peu de blessures qui arrivaient à cicatriser. A vu d'œil et bien qu'il soit dans le noir Harry sentait que sa jambe droite était cassé à au moins deux endroit différent, son poignet gauche ne semblait pas aller mieux ainsi que quelque uns de ses doigts. Il ne comptait plus ses côtes mais il savait qu'il avait de plus en plus de mal à respirer. Il était couvert d'hématomes, de coupures et d'écorchures. Mais le pire pour lui était son dos, ils l'avaient lacéré, brûlé avec leurs fouets, il pouvait déjà sentir les longues cicatrices qui couvriraient sur son dos quand il serait guéri, s'il guérissait.

Ce fut l'oncle Vernon qui lui donna une chance de survivre malgré le fait qu'il pensait que s'accomplirait l'inverse.

« Pétunia, nous ne pouvons plus le garder, il empeste la maison avec son sang séché et s'il nous claque entre les doigts, que diront les voisins. Nous devons faire quelque chose mais quoi ? »

« Je pense que la meilleure solution est que ce soir, nous l'amenions dans un quartier mal famé avec toutes ses affaires et que nous le laissions là-bas. »

« C'est une très bonne idée chérie, j'ai hâte d'être à ce soir. » Dit Vernon en se frottant les mains.

La journée passa très vite pour Harry, mais atrocement lentement pour les Dursley qui voulaient se débarrasser au plus vite de ce boulet. Vers les 23h00, Dudley et l'oncle Vernon le jetèrent presque dans la voiture, en faisant bien attention bien sûr à ne pas salir le tapis de sa belle voiture. Il roulèrent longtemps sans se soucier de leur passager et arrivé à destination ils le jetèrent franchement à la suite de ses affaires sur le béton froid d'une ruelle sordide, où sa tête percuta une brique le faisant plonger dans le coma.

Un policier arriva une heure plus tard faisant sa ronde habituelle quand il tomba sur le corps toujours inconscient d'Harry et prévint immédiatement les urgences. Ils arrivèrent rapidement et après l'avoir examiné entièrement ils furent peu confiant de sa survie au vu de ses blessures et des nombreux facteurs qui accompagnait ceux-ci : commotion cérébrale, importante perte de sang, sous-alimentation… Ils furent plus que choqués en voyant son dos mais ils n'avaient pas d'autre choix que de le transporter sur le dos à trois ils le mirent sur le brancard. Ils partirent à toute vitesse vers l'hôpital le plus qualifié pour ce cas. Entre temps ils prévinrent les urgentistes pour qu'ils préparent un bloc opératoire. Ils appelèrent aussi la police car il ne faisait aucun doute que la gamin avait été battu puis abandonné avec ses affaires. Comment des parents pouvaient-ils faire ça à leur enfant ?

Harry passa trois heures au bloc, trois équipes de chirurgiens travaillèrent tour à tour sur ses membres fracturés… Quand enfin il sortit, il était toujours dans le coma. Il resta dans cet état durant une semaine, dans le service des soins intensifs. La jeune infirmière qui était affecté, entre autre, à son chevet le vit papillonner des yeux et courut prévenir immédiatement le médecin chef, qui se précipita, lui-même, au chevet de son patient craignant qu'il ne retombe dans le coma.

« Monsieur, monsieur, réveillez-vous. » Murmurait le docteur.

Harry ouvrit complètement ses magnifiques yeux verts remplis d'un mélange de peur, de tristesse mais surtout d'une immense douleur. L'infirmière lui fit boire un peu d'eau pour qu'il puisse parler, et le médecin commença à le questionner.

« Sur une échelle de un à dix, combien avez-vous mal ? »

« Dix. » Dit-il douloureusement.

« Où exactement ? »

« Au dos. » Des larmes de douleur brillaient dans ses yeux.

« Vous devez restait sur le dos, sinon vos côtes ne se ressouderont pas bien, mais nous allons vous donner un fort anti-douleur qui agit presque immédiatement. » Dit-il en piquant une seringue dans le goutte à goutte.

« Comment vous appelez-vous ? »

« Harry Evans. » Arriva-t-il à mentir, il ne fallait pas qu'on le retrouve, surtout dans cet état.

« Que vous est-il arrivé ? »

« Je ne sais plus. »

« Quel âge avez-vous ? »

« Presque 17 ans. »

« Où est votre famille ? »

« Elle est morte. »

« Où vivez-vous ? »

« J'ai un appartement à Londres. » Continua-t-il à mentir.

« Bien je vais vous laisser vous reposer, j'ai mis un somnifère en plus de l'anti-douleur. »

Le lendemain matin Harry se réveilla avec un attroupement de blouse blanche autour de son lit qui parlait de son état, mais retomba vite dans un état comateux. Puis sentant la douleur revenir il voulut se tourner sur le côté, ce qui lui arracha un cri de douleur qui fit accourir le docteur.

« Monsieur Evans, il ne faut pas bouger, sinon vous ne pourrez pas convenablement guérir. Je comprends que vous souffrez, je vais vous mettre une autre dose d'anti-douleur. » Il piqua à nouveau la poche remplit de nutriment.

Harry sentit la douleur s'évacuer lentement et s'endormit de lui-même.

Au fur et à mesure que les jours passaient, on lui enlevait : bandes, plâtres… Au bout de deux semaines il put enfin manger de lui-même. Grâce à la magie et plus particulièrement avec les charmes de guérison apprit l'année précédente, il fit guérir plus rapidement ses côtes pour que l'on puisse s'occuper plus de son dos, qui le faisait atrocement souffrir, et bien sûr pour pouvoir sortir plus rapidement.

Il passa deux semaines allongé sur le ventre cette fois-ci, et enfin il put sortir de cet enfer blanc une béquille à la main à cause de sa jambe droite. Heureusement on était un lundi matin et donc il partit à la recherche d'un appartement dans Londres, il entra dans la première agence qu'il rencontra et après de nombreuses visites, il trouva enfin son bonheur. C'était un appartement près de King Cross, il était spacieux avec un beau salon, une cuisine aménagée, deux chambres qui donnaient sur la salle de bain, il s'étendait en longueur mais était quand même assez large. Il signa rapidement quelque closes et partit, visage couvert, à Gringotts pour retirer assez d'argent afin de couvrir les divers frais (hôpital, appartement, meubles…). En passant devant un magasin de meuble magique, il fit une razzia sur la partie réservée aux meubles modernes mais avec une touche résolument ancienne, ainsi que dans le rayon sécurité.

Après beaucoup de signatures, d'achats Moldus et de sorts, il avait enfin aménagé son véritable chez lui. Le salon était d'un violet bleu reposant, sa chambre dans les tons rouge et enfin, la chambre d'amis était tout l'inverse étant d'un vert forêt. Content mais très fatigué et souffrant de sa jambe, seule partie de son corps pas entièrement guérit, il partit se coucher sans manger.

Le lendemain matin, il déjeuna rapidement et partit faire une promenade comme lui avait conseillé son docteur, pour remuscler sa jambe.