Auteur : Leviathan

Résumé : Draco se réveille au côté de… QUOI ? NAON ! C'EST PAS POSSIBLE ! Et pourtant si !

Rating : M

RAPPELLE-TOI, Chapitre 1: Réveil et amnésie

« Potter ? » Murmurât le garçon blond complètement dans le pâté.

Il venait de se réveiller…

Certes.

Il était dans sa chambre…

Dans son lit…

Dans ses draps…

Certes certes.

Il n'était pas seul…

Encore une fois, pas de problème, il m'arrive souvent d'être en compagnie certaine.

L'autre dormait encore…

Là, déjà, ce n'était pas tout à fait normal.

Depuis quand il laissait qui que ce soit dormir avec lui ?

Pendant toute la nuit, en plus !

Le pire ! Pendant que lui-même était inconscient !

Draco clignât des yeux, une fois, deux fois… trois fois !

Jamais ! Jamais je ne laisserais dormir quelqu'un avec moi comme ça, non mais ça va pas la tête !

Je ne suis pas encore marié ! Bordel ! Que Serpentard m'en préserve !

Et pourtant les faits étaient là.

Il y avait bien un autre corps sous les draps, avec une touffe de cheveux hirsute et brune qui dépassé, là, un peu n'importe comment.

« Glups ! »

Apparemment ce corps n'était pas celui d'une fille.

Bon ok, respirons…calmement…ZEN !

Après tout, je suis jeune, beau, intelligent et riche.

Ne pas chercher le plaisir là où il se trouve serait un crime, hein ?

Bon ok, apparemment c'est un mec.

C'est ballot, je n'en ai aucun souvenir, je me disais que ma première fois avec un mec serait absolument flipante, voir douloureuse… mais là, quand même…le néant…

Une petite voie dans son esprit lui murmurât que peut-être, ils ne l'avaient pas fait.

C'est que… j'ai l'air un peu à poil sous mes draps… Sans compter les fringues qui jonchent le sol un peu partout… Je rêve où cette cravate, là, oui celle là pendu aux montants du lit, est bien rouge et or ? Je ne suis peut être pas encore bien réveillé, c'est sur…

Draco soulevât lentement son drap, blanc, lisse, frais et parfumé…

Et ?

Et oui, je suis bel et bien à poil.

Ok, pas de problème.

Il soulevât un peu plus le drap…

Et ?

Et oui, c'est bel et bien un homme.

Ho putain !

Le garçon à la trèèès mystérieuse chevelure brune en désordre lui tournait le dos, à cent lieux de ses préoccupations, bien tranquillement en train de dormir.

Complètement à poil lui aussi !

Bordel de merde !

En plus il est mieux foutu que moi !

L'enculé !

Respirons… Zen…

Draco était en train de faire ses exercices de respirations quand le jeune homme à ses côtés eut la bonne idée de… HO PUTAIN ! Se retourner… HO PUTAIN ! En entourant le corps de Draco de ses bras… HO PUTAIN ! Afin de l'attirer un peu plus contre lui… NON MAIS J'AI DIT HO PUTAIN !

« Potter ! » Re murmurât le Serpentard, car en effet c'était bel et bien lui.

Jelesavaisjelesavaisjelesavaisjelesavaisjelesavaisjelesavais, PUTAIN ! ZEN ! JE LE SAVAIS !

Bon d'accord…

Je suis à poil contre Potter…

Ok…

Disons plutôt que Potter à poil se sert de moi comme si j'étais nounours ou un vulgaire oreillers, au choix…

Ok…

Pas de problèmes, non vraiment pas…

Et maintenant qu'est ce que je fais !

1° Je le repousse, l'étrangle avec sa cravate, brûle ses fringues et le fou à la porte à coup de pied au cul.

Mouai, intéressant, très intéressant, sauf que je serais obligé de croiser au moins une fois son regard, et que peut-être, il y a une chance infime pour que lui non plus ne se souvienne de rien.

Alors…

2° Je me dégage avec douceur de lui, je l'assomme avant qu'il ne se réveille, et discrètement je le traîne jusqu'au dehors et je le fous, toujours à poil, dans les branches du sol cogneur et ni vu ni connu et la vie poursuis son cours, bien tranquillement.

Parfait ! Fabuleux ! Monstrueux ! Diabolique !

Draco, sans même peser le pour et le contre de son premier meurtre avec préméditation, commençait déjà à se dégager lentement des bras du Griffondor.

Lentement… lentement… doucement… ET MERDE !

Apparemment l'autre abrutie de sommeil avait senti ses infimes efforts et se pelotonnait encore plus contre lui.

Au plus Draco cherchait à se dégager, au plus il se retrouvait en contacte avec l'autre crétin.

Impossible d'attraper sa baguette et malheureusement pour lui il n'était pas un Jedi.

Il avait beau penser de toutes ses forces « Accio baguette », la chose ne bougeait pas le moins du monde.

Le Serpentard du se résoudre à reconsidérer ses plans.

Bon alors…

Résumons…

Je suis dans mon lit avec un Harry Potter qui me fait le coup de l'arapède.

Je vais bien, très bien…

Ma vie de jeune baiseur, beau, intelligent et riche en prend un coup, mais ho… rien de bien grave.

Je vais m'en remettre, si si.

Dès que j'aurais trouvé un moyen de me débarrasser de cette ENFANT DE SALOP !

Grrr grr, j'ai dit GRR !

Remarque… Je pourrais peut être essayer, je dis bien essayer de prendre avantage de cette situation.

Hum ?

Mais… peut être que je vais éviter…

C'est pas que je n'ai pas une confiance absolue et toute puissante en moi, mais imaginons que lui se souvienne de certaine chose… j'aurais l'air fin.

Quefairemaisquefairemaisquefairemaisquefairemaisquefaire…

« Ha ! » Glapît Draco en sentant une certaine chose.

Une certaine chose… HO SALASARD ! Comme une… HO NAAAAN ! Et oui… NAN ! Je disais donc, une érection matinale.

Ho putain !

Il bande !

Pas de panique !

La narratrice a dit que c'était une érection matinale !

Pas de quoi paniquer !

« Yarg… » gémit Draco en sentant que malheureusement l'érection matinale était en train d'éveiller les pensées du Griffondor vers d'autres horizons qui n'avaient rien à voir avec un matin frais plein de rosée et de petits oiseaux qui gazouillent.

Autrement dit, l'enfoiré de Potter était en train d'enrouler ses jambes et ses bras autour de lui, le faisant prisonnier d'une manière ou il était impossible de faire abstraction d'une certaine pression.

Mais qu'est ce que je dois faire, pour l'amour de Merlin !

Draco bloquait sa respiration, son corps contracté de partout ne laissant rien transparaître de son fort trouble qui déferlait en son pauvre cerveau.

Ho non !

Je… je crois bien que… qu'il est en train de… de passer ses mains partout sur moaaa ! Ho naoon !

Et en effet, si Harry n'était pas encore tout à fait réveiller, il n'en était pas moins à tripoter le corps du Serpentard qu'il enserrait outrageusement de ses jambes.

C'est quoi ça que je viens de sentir !

Un baiser Draco, un baiser simple et doux, légèrement posé dans ton cou.

N'est ce pas fabuleux chère amie!

La yaoïste que je suis prend son micro et sous vos yeux enflammés, tel les yeux de Jeanne Asuki lors d'un service particulièrement intense, va arbitrer l'échange matinal.

Hum hum…

Chère lectrices perverse et vicieuse, nous voilà donc d'une part avec un Draco complètement chamboulé par son réveil déroutant avec son vieil ennemi de toujours, j'ose le nommé, sa Némésis, Harry Potter, le beau Survivant aux mystérieux yeux vert empreint de douleurs, tellement qu'on a envie de le prendre dans nos bras et de lui faire pleins de poutou patou patou pour le réconforter.

Sa Némésis, donc, qui veut tout simplement et le plus gentiment du monde socialisé.

D'autre part, nous voilà aussi avec un Drago à moitié ensuqué, enfin c'est ce qu'il aimerait nous faire croire pour justifier sa position délicate et sa coiffure légèrement destructuré.

Lui aussi on aimerait bien le réconforter… à notre manière…

Chère amie ! Je vois que Harry commence lentement, lascivement à… HA NAN ! Draco t'a gueule ! Donc, un Harry pervertit par un rêve plus vrai que nature… MAIS QU'EST CE QUE ! NAON ! Draco, attention ! Un Harry qui se frotte, un Harry qui joue avec sa langue, un Harry qui…

HO BORDEL ! IL L'A FAIT !

Quoi ?

Chère yaoïspectratrice, je m'approche et tend mon micro onde mentale spécialement construite pour les types Dracomalfoyen, rare mais très prisé.

Qu'est ce qu'il a fait Draco ? Dit-nous tout !

Il… Il a enroulé sa main autours de … autours de mon…

Bon, c'est bien ça, c'est très bien.

Naon c'est pas bien ! Pas bien du tout même!

Mais si, c'est très bien !

Naon !

Ho ! Tu ne nous la fais pas à nous, hein ! On te connaît Draco !

Naon, vous ne me connaissez pas ! Et je ne vous connais pas ! Personne ne se connaît ici!

Enfin bref… On est quand même sur que tu es en train de durcir sous sa main, espèce petit pervers dépravé qui profite du sommeil des autres.

QUOI ! C'est de moi dont on profite là ! Et je ne durci pas !

Si tu durcis !

Naon !

Si.

NON !

Si.

NON !

Ssssi !

Quelques minutes plus tard, Draco ne pouvez plus nous répondre car non seulement ça faisait belle lurette qu'il avait durci mais en plus, il était bien trop occupé à se concentrer sur des Ne pas gémir, ne pas frémir, etc...

Chère téléyaoïste, qu'est ce que je vous disais ! Hein qu'on le connaît ! Hein qu'on l'aime notre Draco quand il est comme ça ! Tout dur, tout…

Bon d'accord je vire ma personne de cette scène qui pourrait être intéressante si une tierce personne n'y foutait pas le bordel et reprend mon rôle plus classique, c'est à dire comme vous quoi, une simple spectatrice perverse.

Draco gémît finalement sous Harry.

Ho merde…

Trop tard, il l'avait fait, il avait gémit.

Mais, après tout, il y avait de quoi, alors autant se laisser aller.

Ou presque.

Harry avait inexorablement recouvert son corps du sien, enroulé ses jambes avec les siennes, embrassé et mordu délicieusement chaque partie soyeuse de son cou, et surtout… surtout !

Sa dur nudité se frottait maintenant lascivement contre la sienne tout aussi dur, hélas.

Le Griffondor faisait vraiment ça bien, quoi qu'il en soit.

Trop bien si vous voulez mon avis.

S'il avait eut encore une fraction de doute que le brun était, en faite, en pleins rêves et dans un cas grave de somnambulisme, celui ci se volatilisât quand il prononçât son prénom.

Parfaitement ! Mon prénom ! Même pas un Malfoy, non bel et bien un Draco prononcé avec tant de langueur au creux de son oreille, que malgré lui il en frissonnât.

S'en était trop !

Si maintenant il devait frissonner !

Et puis quoi encore !

Se pâmer, prononcer son prénom aussi ?

Le brun était justement en train de quitter sa gorge pour cheminer vers sa bouche quand il décidât de le rejeter.

Mais attention dans les règles de l'art.

Ni trop fort, ni pas assez, juste de quoi être ferme sans passer pour une brute.

Cela lui parut être une mauvaise idée quand il lui fut impossible de ne pas se retrouver au bord de la noyade dans ses yeux vert.

Il était si près de lui, encore trop près.

Il était nu, sans aucune pudeur, et complètement en érection.

Ses yeux étaient voilé entre le sommeil et l'excitation, mais apparemment aucunement par la surprise ou la timidité.

Drago se couvrit instinctivement, sans détacher son regard qu'il rendait le plus calme possible, posé et « Je suis on ne peut plus sur de moi ».

Merci à cette technique de méditation bouddhiste que Père m'a déniché dans un vieux mantra.

Drago ouvrit la bouche comme pour se prononcer, mais il fût légèrement déconcentré par un Harry passant sa langue sur ses lèvres d'une façon...

Et bien à la façon d'un petit allumeur suceur de bite, je suppose…

Le Serpentard rougit en se disant que c'était à lui qu'était destinée cette réaction, et lâchât sa phrase toute faite presque calmement.

« Excuse-moi, j'ai besoin d'aller prendre une douche. »

Harry sourît et ses yeux pétillèrent mais il ne dit rien.

Pendant un moment il avait eut peur qu'il coure derrière lui pour lui frotter le dos, mais le Griffondor n'en fit rien.

Maintenant il pouvait attraper sa baguette et par la même occasion son caleçon.

Prendre tous ses vêtements auraient put paraître suspect, et il ne voulait pas paraître suspect

Il avait besoin de temps, non pas d'effrayer ce stupide Griffondor pour qu'il coure nu dans tout Poudlard clamer haut et fort qu'il s'était fait prendre comme un vulgaire trou par Drago Malfoy.

A moins que ça ne soit moi, l'enculé dans l'affaire ?

Bon sang, je le saurais non si c'était le cas !

Ces choses là doivent sûrement être douloureuses.

Très !

Il enfilât suffisamment rapidement son caleçon pour ne pas être trop visible, mais pas assez pour paraître suspect.

Puis il filât aussitôt dans sa salle de bain.

Dois-je fermer la porte ou non ?

Tel était la question.

Il tranchât la poire en deux en la rabattant, ne laissant qu'un léger espace, juste de quoi entendre s'il se passait quelque chose, quoi que ce fût dans la chambre.

Et maintenant, je fais quoi ! Se dit-il en filant sous une douche brûlante.

Il réduit le débit d'eau chaude pour ne pas avoir l'air d'une écrevisse ébouillante quand il sortirait de là.

Et oui, je devrais sortir de là…

Et il serrât là…

Qu'est ce que je dois faire ?

Mon ptit Drago réfléchit, sois brillant !

Il se nettoyait à fond avec une éponge naturel et une crème de douche qui sentait bon le printemps quand…

« Haaaaaa ! Putain Potter ! Tu m'as fait peur ! »

En plus ça rime…

Navrante réaction !

Que je suis con, j'aurais du m'y attendre mieux que ça !

Le Potter donc, n'était pas resté sagement dans la chambre, s'il avait attendu qu'il se casse en douce, c'était raté.

C'est que ça m'aurait bien arrangé…

Il se tenait devant lui à peine dissimulée par le rideau de douche vert translucide.

Il pouvait voir sa tête hirsute, ses yeux affamé, sa main qui tenait le tissu ensorcelé contre l'eau, et derrière son corps, qui se détaché, ma fois, très bien.

Il avait toutefois qu'une certaine ombre était passé dans son regard quand il l'avait interpellé par son nom.

Q'est ce que ça veut dire !

Merlin, ne me dite pas que je l'ai appelé Harry !

Cette situation n'est plus tenable !

« Est-ce que tu es venue pour me mater seulement, ou est ce que tu avais une idée derrière la tête ? » Demandât-il de but en blanc.

« Je suis venu dans l'idée de te frotter un peu partout, pour être précis. » Répondît l'autre de la même façon.

« Potter… » Commençât-il.

La lueur sombre passât encore une fois.

« Je vais laisser tomber le masque, et être absolument franche avec toi. Je ne sais vraiment pas pourquoi et comment je me retrouve dans cette situation avec toi. Serviette, je te prie. »

Le Griffondor lui attrapât docilement une serviette, mais au lieu de la lui passer simplement, il lui agrippât sa main tendue et le tirât vers lui, pour l'emmitoufler dans le tissu, ample, doux, parfumés et vert.

Vive les elfes de maisons !

Drago restât un brin interloqué, il venait de lui dire la vérité, à ce con, et voilà comment il réagissait, en l'entourant de ses bras pour le sécher doucement !

N'importe quoi lui !

« Potter ! Hé Potter ! Qu'est ce que tu n'as pas compris dans ce que je t'ai dis ? »

« Je le savais déjà. A l'instant même ou tu m'as repoussé pour aller prendre ta douche. »

Ok…

« Très bien, alors dis-moi maintenant, pourquoi tu n'en as pas profité pour te casser tout simplement! »

On lui tend la perche et…

« Le Serpentard ici, c'est toi. Si tu crois que j'ai honte d'être à poil dans ton lit, tu te trompe. Et puis, je me suis dis que, peut être, tu aurais envie de savoir ce qui s'est passé, exactement.

Drago encore une fois restât un moment interdit, sans que rien n'y paresse.

Il dévisageait, simplement de sa façon habituelle, le Griffondor, essayant de percer ses véritables pensées à travers ses dires.

Evidement il n'y avait rien à chercher plus loin que ce qu'il venait de lui dire.

Il secouât la tête dubitativement.

Restons sur nos gardes, on ne sait jamais.

« Il est vrai que j'aimerai bien éclaircir tout cela. Si tu es disponible, autant que tu le prétends, tu peux au moins attendre que je m'habille, n'est ce pas ? »

Harry lui lâchât les épaules, avec un sourire, en acquiesçant avant de se diriger vers la sortie.

« Hé Potter ! »

« Quoi ? » Fît en se retournant sans cacher le léger espoir qui flotté sur son attente.

« Tu pourrais aussi te rhabiller au passage. Ce serait parfait. »

« Ho… Ok, c'est ce que j'allais faire bien sur. »

« Bien sur… » susurrât le blond avant de, cette fois ci, s'enfermer à double tour dans la salle d'eau.

Je me répète peut être mais…Je fais quoi ?

Pour palier à son stress Drago se coiffât, se brossât les dents, en tout point à tout matin classique.

Puis, après un dernier regard pour son reflet dans le miroir qui lui faisait des clins d'œil énamouré, il sortît de la salle de bain la taille entourée de la serviette.

Il jetât à peine un regard en coin à l'autre, juste suffisant pour constater qu'il était bel et bien habiller de son uniforme plus ou moins froissé de Poudlard, la robe en moins.

Il se dirigeât vers son armoire, et sans montrer l'ombre d'un doute, enfilât un caleçon noir avec par-dessus un large pantalon ample et blanc.

C'était un pantalon qui lui servait pour traîner dans sa chambre quand il avait envie de faignanté.

Il l'avait acheté dans une boutique de vêtements de sport, à l'origine il y était allé pour s'acheter de nouvelles protections pour le Qwiditch, mais quand il était passé devant le rayon art martiaux, il n'avait pu résister à s'acheter ce bas de kimono, blanc, large, résistant et à la coupe si épuré.

Harry n'en perdait pas une miette, surtout quand Drago fît glisser un tee shirt noir sur ses épaules, car il apercevait peut être pour la dernière fois les courbes gracieuses des muscles de son dos et de son ventre.

« Bon… » fît Drago en s'asseyant en tailleur de l'autre côté du lit en face de Harry. « Raconte-moi, alors, puisque tu sembles te souvenir de tout, à mes dépends. On a baisé ensemble ou quoi ? »

« Effectivement… » grognât Harry, peu heureux de cette expression. « On a baisé, Malfoy. Et pas qu'une fois qui plus est. »

« Ho… Est ce que j'étais au… heu… en ? »

Harry éclatât de rire.

« Qu'est ce qui te fais marrer Potter ! » Eructât le blond.

« Est-ce que je peux te poser une question moi aussi ? »

Drago fronçât les sourcils, pesant sa future réponse.

« Vas y. »

Il faut bien que je le prenne avec des pincettes, sinon il partirait et adieux explications.

« Est-ce que tu es homosexuel, ou au moins bi ? »

« Mais bien sur que non ! »

Peut être, je n'en sais rien…

« Dois-je en déduire que tu n'as jamais rien fait, sexuellement parlant, avec un homme ? » Demandât Harry, légèrement perturbé.

« NON ! Non et non ! »

A part peu être les pelles que je roulais avec Théo et Blaise en troisième année, mais ce n'était qu'un jeu…

« Et bien, je suis surpris. Et c'est peu dire, Malfoy. »

« Dois-je comprendre que j'ai été une telle bête de sexe, que tu as cru que je m'étais enfilé tous les trous de Poudlard et d'ailleurs ? »

« Qu'est ce que tu es vulgaire ! C'est ça être un sang pur fortuné à la belle éducation ? Tu n'arrêtes pas de parler de baise et de trous ! » S'énervât Harry.

« Par ce qu'hier soir, ce n'était pas le cas, peut être ? » Crachât-il.

« Naon ! Je ne suis pas comme ça ! Je ne baise pas moi ! Et pour répondre à l'une de tes questions, c'était les deux ! Oui, tu m'as pris et tu étais parfait, mieux que parfait ! Et je t'ai pris en retours par ce que tu le voulais, et cela pendant des heures et des heures! Sur ce je vais te laisser, j'aurai du penser qu'hier était particulier, à cause de la fête, ou peut-être étais-tu complètement bourré ! Je n'en sais rien ! De toute façon, ça fait longtemps que je ne crois plus qu'en les choses fugaces de l'amour, alors ne t'inquiète pas. Je ne te courrais pas après, je ne te causerais pas de problème en en parlant partout autour de moi. Es-tu satisfait, Malfoy ? »

« De… de quoi ? De l'amour ? Mais qu'est ce que tu racontes ! Tu ne peux pas inventer n'importe quoi sous prétexte que je me souvienne de rien ! »

« N'importe quoi dis-tu ? Ok, tu as plusieurs choix donc. Soit je te raconte tout, ce qui implique que tu me croies sur parole. » Drago haussât les épaules de manière méprisante. « Soit, tu te débrouilles pour que Rogue te files sa Pensine et tu le revivras dans tous les détails. Je suppose que tu es conscient que je ne peux pas trafiquer mes souvenirs à moins d'être mis sous oubliette ou autres sortilèges de ce genre. De plus la Pensine de quelqu'un comme Rogue est hors de tout doute, donc tu serais devant le fait accomplie, pur et simple. »

« Je… Ok, laisse moi y un peu y réfléchir. Ce soir vient ici, à minuit, et sans te faire remarquer, je te prie. Je sais que tu en es capable, alors pas de coneries ! Je te dirais ce que je veux ce soir, avec la Pensine ou pas. Et maintenant, si tu es d'accord avec tout cela, laisse-moi seul, je te pris.»

Harry acquiesçât, et s'apprêtât à sortir.

« Très bien, alors à ce soir, minuit. »

La porte se refermât sur le Griffondor.

Ho pitain ! Qu'est ce que je vais faire !

Ho non non, je ne suis pas du tout paniqué par la situation, en fait…

A suivre...

NDA:Voilà le début d'une nouvelle fanfiction. Je voulais que ça soit un One Shot, et puis de fils en aiguilles… En tout cas, cette histoire devrait être très courte. Voilà, j'espère que le début vous plait.

Levia