Salut !

Je vous envoie donc ma première fic sur Harry Potter ! Je vous préviens, ce n'est pas la vie à Poudlard de nos héros que je vais raconter.

Mon histoire se déroule au 14 e siècles, donc Moyen-Âge, en Angleterre (que c'est étonnant, lol). Que vous dire pour vous inciter à ne pas fuir et lire la fic ? Franchement, je ne sais pas.

Ce que je peux vous dire pour ne pas révéler toute l'intrigue, c'est que :

1- c'est un DMHG, donc ça vaut le coup, quand même, lol.

2- c'est une partie de l'histoire d'Angleterre et de France, que je vais essayer de vous faire aimer loin des « blabla » ennuyeux de nos chers profs d'histoire.

3- c'est un DMHG ! Ca doit suffire pour que vous lisiez, non ? lol

4- au moins, la fic sort de l'ordinaire. Plus chiant, on fait pas, lol

5- c'est un DMHG ! J'ai déjà dit, non ?

6- et ENFIN, c'est Feylie qui est aux commandes. Donc, ceux ont qui lu ou lisent mes autres fics (CCS, Fruits Basket, DBZ, GTO) savent que j'adore écrire et jouer la sadique, donc que je me casse bien la tête pour vous plaire ! Alors, franchement, n'ayez pas peur du dépaysement et lisez la fic.

Disclaimer : les persos de Harry Potter ne sont pas à moi mais à l'illustre J.K.Rowling, que je salue au passage, lol. Ensuite, les persos d'Histoire ne sont pas fictifs mais on bel et bien existés sauf quelques persos que je vais inventer au fur et à mesure. Que c'est compliqué déjà, lol.

Bonn lecture quand même !

Chapitre 1 : Rencontre avec un ange

Angleterre. Janvier 1327.

Cachés sous la mystérieuse cape de la nuit et sous les yeux complices de la lune, deux hommes vêtus de noir galopaient furieusement vers une destination qu'eux seuls connaissaient. Juchés sur leurs chevaux, ils quittèrent très vite les routes de Londres pour s'enfoncer dans la campagne et ses forêts.

Et au fur et à mesure qu'ils avançaient, dans leur course effrénée, les obstacles se dressaient devant eux. Les branches s'accrochaient comme s'ils désiraient barrer le chemin à ces deux criminels. Le ciel crachait, depuis peu, des trombes d'eau comme s'il se lamentait de ce rapt commis par ces cavaliers. Et au-dessus de leur tête, la tempête grondait et tentait de foudroyer, en vain, ces deux voleurs de la nuit.

Entre les bras de l'un d'eux, un paquet bien précieux sanglotait, craintive. Elle s'accrochait désespérément à la crinière du cheval, réclamant à corps et à cri sa nanny.

Elle pleurait.

Elle criait.

Elle s'excusait.

Rien n'y faisait.

Ils refusaient de la ramener chez sa nanny.

Avec le peu de courage qu'elle possédait encore en elle, la petite fille se permit de lever la tête vers l'homme assis derrière elle. Elle distinguait mal les traits de son visage, néanmoins elle remarqua la balafre qui lui barrait affreusement la joue.

Le regard de l'homme tomba alors sur ceux de la fillette de six ans. Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres et puis un rire ignoble s'empara de lui découvrant ses dents gâtées.

Elle ferma les yeux et plaqua aussitôt ses mains sur ses oreilles, oubliant qu'en lâchant la crinière du cheval elle risquait de tomber. Mais ce fut sans compter l'homme qui la maintenait fermement contre lui.

Son petit coeur cognait furieusement contre sa poitrine.

Si je dors, ce n'est pas moi qui vais avoir mal. J'ai qu'à laisser ma place à une autre moi comme je fais avec nanny quand elle me gronde. Et comme ça, je sentirai rien. Et quand ça sera fini, maman viendra me consoler avec nanny. Oui, c'est mieux de faire comme ça...

Mais la petite fille ne put s'empêcher d'avoir peur. Instinctivement, sa main se serra autour du pendentif qu'elle portait autour du cou.

Pourquoi le tonnerre gronde-t-il aussi fort ?

Pourquoi ces deux messieurs sont-ils aussi méchants avec elle ?

Quelle grosse bêtise a-t-elle provoquée pour recevoir une telle punition ?

Juste taquiner son frère ? Non, C'est vrai qu'elle avait brisé le vase de grand-mère mais elle ne l'avait pas fait exprès.

Je recommencerai plus maman. Je te jure que je serai une fille sage, papa. Je ne dirai plus les mots que j'entends dans les cuisines, nanny. Promis... Promis... Je le ferai plus !

Ses paupières se refermèrent lentement. Elle s'endormait au rythme des galops du cheval, oubliant sa peur de l'orage.

Elle fut subitement réveillée par des voix graves qui lui écorchaient les oreilles. C'étaient celles des deux hommes. Ils discutaient ou plutôt se disputaient sur un sujet visiblement très épineux.

Soudain, les chevaux s'arrêtèrent. Les mains de l'homme la saisirent par la taille puis, comme s'il s'agissait d'un vulgaire sac de pomme de terre, il la souleva et la relâcha brusquement à terre. Puis, les chevaux reprirent leur course en laissant un corps étendu sur le sol.

La petite fille était désormais seule. Seule au milieu de nulle part. Son chagrin se mêlait à sa détresse grandissante. Les pleurs ne servaient à rien, pas plus que l'espoir qui se perdait dans l'obscurité de cette forêt peu accueillante.

Le corps engourdi, elle tenta de se relever de la marre de boue, dans lequel elle se trouvait allongée, sans grand succès. Elle n'avait plus la force de continuer. L'étincelle de vie qui allumait ses yeux marron menaçait de s'éteindre. La preuve en était que les images de son père, de sa mère, de son frère et de sa nanny s'éloignaient doucement. Chacun leur tour, ils lui adressèrent tristement leur adieu et lui tournèrent brusquement le dos.

" - Non, attendez-moi ! Grand frère, ne me laisse pas !"

Désemparée, elle tenta de courir après leurs silhouettes lointaines. Dans sa course, elle trébucha et s'étendit de tout son long sur le sol trempé d'eau.

Trop tard. Elle n'avait plus personne au monde.

Elle éclata en sanglot.

"Petite fleur, ne pleure pas.

Maman sera toujours là

Toujours près de toi..."

Même le chant de sa maman se perdait doucement sous le bruit de la tempête.

Etendue sur le sol, elle n'était plus qu'un cadavre à moitié vidé de son essence.

Mais alors qu'elle se croyait définitivement perdue dans le royaume des démons, le vent lui amena le bel ange de ses rêves.

Elle effleura ses magnifiques ailes blanches qui se refermèrent sur elle. Il allait l'emporter vers le pays aux astres luisants et purs. Là-bas, elle ne serait plus seule. Son ange la protégerait et l'aiderait à oublier sa maman et sa nanny. Oui, là-bas elle serait bien. Elle dormirait sur un matelas de nuage blanc et s'amuserait avec les angelots comme dans les histoires que lui racontait sa nanny.

Blottie contre l'ange, elle souleva enfin ses paupières.

Il la dévisageait, le visage inquiet.

Pourquoi ?

Elle ne regrettait rien. Elle ne regretterait jamais rien s'il restait éternellement à ses côtés.

Ses doigts cajolèrent la joue de son sauveur. Il pleurait. Les larmes du petit ange coulaient. Elles étaient chaudes tout comme son souffle. Pardon de te faire pleurer, voulut-elle prononcer afin d'apaiser sa peine.

"- Vis ! lui ordonna t-il soudain. Ne les laisse pas gagner ! Les adultes ne doivent plus continuer à nous détruire… Prouve-moi, que je ne suis pas le seul à vouloir me dresser contre leurs cruautés."

Sa main est si chaude, songea-t-elle alors qu'il lui écarta quelques mèches de ses cheveux qui barraient son visage.

Il l'enlaça.

"- Je ne peux rien faire d'autre pour toi... mais promets-moi de me retrouver un jour, murmura-t-il. Et ce jour-là, je te jure que je te vengerai de ceux qui t'ont abandonnée ici. Tu me promets ?"

"- Promis", répondit-elle en esquissant un léger sourire.

Il vit qu'elle tenait dans sa main un pendentif.

Il ôta le sien de son cou puis le plaça dans la paume de la fillette. Elle referma aussitôt ses doigts sur le trésor. La chaleur qui s'en dégageait l'irradia au plus profond de son être.

Continue à marcher vers le nord, dit-il avant de s'envoler au loin, dans le ciel chargé d'éclairs.

Elle se releva puis marcha sans savoir où elle se dirigeait exactement mais elle voulait à tout prix retrouver son ange, retrouver celui qui avait réchauffé son coeur durant un bref instant. Mais, la fatigue et le sommeil furent les plus forts dans ce combat.

Elle tomba dans un long ravin sans fin et tout sombra autour d'elle.