Titre : L'autre moitié
Auteur : Nami Himura
Disclaimer : Comme chacun le sait, les personnages de One Piece ne m'appartiennent pas ! De toute façon ils n'ont pas besoin de moi pour être torturés, ils le sont déjà bien assez dans le manga ! LOL
Rating : K+ pour les propos, l'alcool et le tabac !
Couples : Zorro/Sandy
C'est ma première fic, soyez indulgents !
¤ se félicite intérieurement ¤ OUIIIII j'ai réussi à surmonter ma peur et publier cette fic !
Réponses aux reviews :
Avant tout, je tiens à m'excuser de ce retard énorme, mais exams oblige… Grr. Je voulais vous remercier tous d'avoir partagé l'aventure avec moi, et de m'avoir encouragée et soutenue. Ca m'est allé droit au cœur, alors vraiment MERCI !
Voici donc… la fin de l'histoire.
Miss Goupil : Ma Bouchou. Je ne sais pas trop quoi te dire. Cette fic touche à sa fin (c'est même la fin) et je dois te remercier pour m'avoir donné le courage d'aller jusqu'au bout. Je suis plus qu'heureuse de tout ce que tu as fait pour moi. Merci pour tout. Hontou ni daisuki. Vraiment. Voici la suite et fin de l'histoire. Gros bisous !
Sanji Cook For Life: Ma jolie revieweuse ! Merci encore pour ce chapitre, tu n'es pas avare sur les compliments, toi ! Je suis toujours très flattée que tu aimes ce que je fais. Voici la fin, et merci d'avoir lu en entier. L'écrivaine de ton cœur t'embrasse !
Tashigi: Ah ! Je suis contente XD « me délecter de ton talent » Nami court se cacher, toute rouge Merci bôcoup d'avoir lu et reviewé ! Je suis touchée ! Je ne peux pas t'épouser, malheureusement, mais ne t'inquiète pas je t'aime bien quand même ! XD
Tagath: Aloreuh… Le lemon, c'est pas encore ça, Tag' (je peux t'appeler Tag' ? lol) J'ai beaucoup de mal à écrire un truc correct… La confiance en soi c'est pas ça XD Néanmoins, pour te consoler, il y a quand même une allusion ! Hé oui ils sont un peu lents, ces deux là ! Sandy et Zorro en mode « vieux couple » … je vois ça de là ! Merci d'avoir lu jusque là en tout cas.
Angel: Mouahaha j'adore ton « tititi » (musique de psychose) ! Voici la suite, suspense ! Que va-t-il arriver à nos bishôs ? Contente que tu aies aimé ! Hé oui, j'avais dit à ma Bouchou que je lui ferai une surprise XD J'espère que cette fin te plaira ! Bonne lecture !
AZnSOul: Tu as raison, c'est beau l'amour ! lol Ravie que ça te plaise, voici donc la fin ! Merci de tes reviews, et à très bientôt !
TiaKin: Voilààà le bisouuu ! Alors, heureuse ? J'ai pensé à toi sur le moment ! XD Comme je disais à Tagath, j'ai pas confiance en moi pour un lemon potable, cependant, j'ai fait une petite allusion, j'espère que ça te plaira ! Merci d'avoir suivi leurs aventures !
Bv: Merchi de ces compliments ! C'est gentil ! J'espère que ce chapitre final te plaira autant que les autres, bonne lecture :)
Kali29: Ma gauffronutellavore fan du baiser aussi ? Je sais que tu as attendu ce chapitre, le voici enfin !
LilyB: Bon, ben c'est la fin… Merci de ton soutien et ton aide pour cette fic ! En espérant qu'il y en ait d'autres XD. Bisous.
Douce Lune : contente que tu les trouve mimis Suite et fin dans ce chapitre !
Chapitre VI : Ce qui n'a pas été dit
Zorro soupirait.
Ca faisait un mois depuis ce fameux jour où Sandy et lui avaient échangé leur premier baiser.
Au début, il s'était dit que ça y était, que tout était résolu, qu'ils allaient enfin pouvoir profiter de leur petite bulle à tous les deux.
Il était tombé de haut, le pauvre.
Sandy était certes adorable, mais il n'avait absolument pas changé ses rapports avec Zorro.
L'escrimeur n'avait droit qu'à un bisou le matin en se levant (et encore, disait-il) et, le soir, lorsque Sandy était de bonne humeur, ou qu'il finissait la vaisselle plus tôt, il venait s'installer entre les jambes de Zorro, avec une délectation non feinte, l'escrimeur le reconnaissait. Et le reste de l'équipage fuyait rapidement, détestant tenir la chandelle.
C'était réglé comme du papier à musique.
Zorro se sentait un peu vexé.
Bon, bien sûr, son désir s'était exaucé : il était avec Sandy. Cela représentait tellement pour lui. Si ça ne tenait qu'à lui, l'escrimeur aurait volontiers passé son temps avec son blondinet. Or, tout le problème était là, Sandy n'avait jamais le temps : il faisait la cuisine, lavait la vaisselle, réécrivait des recettes, rangeait les plats, nettoyait le plan de travail, allumait une clope et lisait des tas de bouquins débiles sur les repas nutritifs ou il ne savait quoi d'autre.
Le soir, Zorro attendait toujours avec impatience que Sandy vienne le rejoindre.
Mais là, encore une fois, il tombait de haut.
Souvent, Sandy arrivait, l'embrassait brièvement en murmurant qu'il était désolé mais qu'il devait aller se coucher tôt car il était vanné, etc, etc…
Dur de s'entendre dire ça depuis un mois !
Mais le pire restait à venir ! Zorro s'était dit qu'ils allaient pouvoir se papouiller de longues heures durant, et puis tant qu'à faire, autant ne pas rester trop innocent dans les caresses !
Autre problème : Sandy n'aurait ôté pour rien au monde sa chemise, sauf pour aller se coucher, moment que Zorro attendait avec impatience. Pire encore, il ne se laissait pas câliner plus de 20 minutes, montre en main ! Et encore, râlait l'escrimeur, 'fallait voir ce qu'il appelait « câlin » le blondinet !
Et dans la journée, ce n'était pas mieux : Sandy n'aurait pas changé son attitude pour autant ! Il avait toujours droit aux « Face de Melon » « Tête de Gazon » alors que lui, il avait mis un terme aux « Sale blondinet » et « Sourcils en vrille ». Bon, il ne lui donnait pas pour autant des surnoms niais. « Sandy » était déjà pour lui une marque d'affection.
L'escrimeur s'allongea sur le pont.
Au final, était il satisfait de sa relation avec le cuisinier ?
Il avait envie de lui en vouloir, mais il l'aimait tellement…
Surtout lorsque, le soir, il éteignait sa cigarette pour lui faire plaisir, et venait se caler confortablement entre les jambes de Zorro, collant son dos au torse de l'escrimeur et renversant la tête sur son épaule.
Il fallait l'avouer, c'était un vrai bonheur.
Mais c'était l'unique moment où ils étaient ensemble. Ce n'était pas normal !
Mais Zorro se posait énormément de questions.
Sandy avait peut être tout simplement peur ? Il semblait l'éviter sciemment.
Il avait pris des habitudes régulières en ce qui concernait leur relation. Nami ne cessait de se marrer bêtement en lui disant qu'ils avaient déjà l'air d'un vieux couple !
L'escrimeur, lui, trouvait qu'ils n'avaient pas l'air d'un couple du tout !
Sandy n'avait pas le goût du risque ou quoi ? Avec toutes les femmes qu'il séduisait, il devait savoir s'y prendre !
Minute. Sandy n'avait jamais eu de relations… Bon, c'est ce qu'il disait, hein !
Zorro poussa un énième soupir.
La situation n'était pas vraiment enviable. Et il fallait qu'il en parle à Sandy.
Ce n'était pas gagné d'avance…
L'escrimeur se leva péniblement.
Décidément, le problème était loin d'être résolu…
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Sandy fumait une cigarette l'air distrait.
Il terminait la vaisselle.
Il était très ennuyé de ne pas voir Zorro autant qu'il le voulait…
Mais c'était tellement difficile. Sandy n'avait jamais eu de relations et malgré sa renommée de séducteur, il était en fait, extrêmement peu entreprenant.
Il en avait honte, bien sûr.
C'était vraiment pas glorieux d'avoir une réputation, et d'être tout le contraire des rumeurs !
Et puis, maintenant, Zorro devait penser qu'il le fuyait !
Bon, ce n'était pas entièrement faux. En plus, Sandy avait découvert que Zorro n'était pas l'innocence même, loin de là.
Pas que ça l'effrayait, mais ça ne le mettait pas très à l'aise.
Il eut un violent accès de sang au visage en repensant à cette situation très gênante la semaine dernière, lorsque Zorro avait par erreur ouvert la porte de la salle de bain, alors qu'il sortait de sa douche… dans la tenue de sa naissance bien évidemment.
Alors il prenait toujours bien soin de ne pas être suggestif, au cas où l'escrimeur se sentirait des pulsions…
Mais, dans tous les cas, il était distant, et il y avait de quoi vexer Zorro.
Il allait devoir… Faire des efforts…
Sandy poussa un long soupir.
Il fallait en parler à Zorro.
Ce n'était pas gagné d'avance…
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« Sandy, encore ! »
Luffy tendait son assiette parfaitement propre vers Sandy, et lui décochait un sourire digne de ce nom.
Distraitement, le blondinet attrapa l'assiette, plongea une louche dans la casserole, la versa dans l'assiette « splotch » et la lui retendit.
Ces derniers temps, les repas se déroulaient en silence, du côté de Zorro et Sandy : aucun des deux n'entamait de dispute, ce qui, il fallait l'avouer, laissait un grand vide que Pipo et ses fabuleux mensonges essayaient de combler tant bien que mal.
Ca faisait sourire Nami : tous les deux ressemblaient autant à un vieux couple qu'à des jeunes mariés. Parfois, leurs regards se croisaient et ils détournaient les yeux, vaguement rouges. C'était vraiment trop mignon, se disait la jeune navigatrice. Mais en même temps, ils n'étaient pas rapides… Sans vouloir être mêle-tout, la rouquine se disait que cette lenteur n'était pas pour arranger leurs relations qui, somme toute, restaient tendues.
Il suffisait de regarder leurs repas communs pour s'en rendre compte.
Mais bon, ce n'était pas vraiment à elle de régler la question.
« Sandy, encore ! »
« Ah ça suffit maintenant, il ne va plus rien rester ! »
« Mais, s'il te plaît… »
« Luffy arrête de faire le gosse ! »
« Je suis le capitaine ! »
« Rien à voir avec la nourriture ! Tu mangeras ce soir ! »
Luffy poussa un soupir exagéré.
Sandy, toujours un peu distrait, lança un regard enamouré à Nami, prêt à lui sortir son numéro « Nami-chérie-ta-beauté-n'a-d'égal-que-celle-des-anges ». Enfin, c'est ce que voyait Zorro.
Son blondinet ne trouvait pas le temps d'être avec lui, mais pour draguer les minettes, ça il avait le temps ! C'en était trop.
Plus que furieux, il se leva brusquement, plaquant ses mains sur la table, qui trembla dangereusement.
« Dites c'est fini vous deux ? Vous voulez un coup de main, oui ? »
Il lança un regard étrange à Sandy, et quitta l'assemblée.
Un « oups » se fit entendre, et le reste de l'équipage se tourna comme un seul homme vers le blondinet.
Luffy regardait tout le monde un peu bêtement, le temps que les informations parviennent à ses capteurs auditifs et transmettent à ce qui faisait office de cerveau chez lui.
« Il n'y vraiment pas de quoi te féliciter, Sandy. »
« Mais, je n'y peux rien ! Est-ce un drame de vanter la beauté féminine ? Ca ne veut pas dire que je ne l'aime pas, Nami ! »
« Tu ferais peut être bien d'aller lui dire ça à lui, visiblement, il a mal pris la chose. Il doit se sentir trahi. »
« Mais il a aucune logique ! »
« Sandy. Soyons logiques. Tu verrais la personne que tu aimes faire du charme à une autre, comment réagirais tu ? Soyons logiques ! » Trancha Nami.
Un silence gêné s'installa.
Sandy se sentait soudain très mal.
Et la situation n'était pas pour l'aider. Il allait de bêtise en bêtise.
« Et merde… » Fit il en allumant sa cigarette, et en s'éloignant vers la proue du bateau…
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Zorro n'était pas furieux. Il bouillait simplement de rage.
Ainsi, il s'était bien fait avoir.
Sandy s'était bien moqué de lui.
« Zorro ? »
La voix s'était élevée, incertaine.
L'escrimeur se retourna.
« Qu'est ce que tu veux, toi ? Tu viens m'achever ? Me dire que finalement tu préfères Nami ? »
« Hé ho, ça va cinq minutes, je viens m'excuser ! »
« J'espère que tu as de bonnes raisons ! »
Sandy éteignit sa cigarette. Vu que la discussion allait être longue, autant ne pas énerver Zorro avec cette cigarette qu'il détestait tant.
Il s'assit près de lui.
« Ecoute, Zorro, je… suis navré »
« Tu pouvais pas faire mieux, comme excuse. » marmonna l'escrimeur.
Sandy eut un sourire désolé. Il n'avait jamais vraiment su argumenter, ni défendre sa cause.
Comment dire à Zorro qu'il l'aimait avec ses défauts comme ses qualités ? Comment lui dire qu'il n'était tombé amoureux qu'une seule fois, et que c'était celle là ? Et que son amour pour la gent féminine n'était pas celui qu'il pensait ?
Tu te fies aux apparences, Zorro.
Sandy éleva la voix malgré lui. Le silence n'était pas une solution.
« Excuse moi. Je te dois des explications, c'est vrai. Tu dois être vexé de me voir faire du charme à Nami. Je n'ai aucune excuse, je te le concède. »
Zorro tiqua. Aucune excuse ? Pourquoi venir s'excuser s'il n'avait aucune excuse. C'était idiot.
« J'ai toujours admiré les femmes et leur grâce, leur délicatesse. Elles sont faites pour être contemplées, elles sont magnifiques. Tout cela, je le pense sincèrement. Je ne peux m'empêcher de flatter une jeune fille, parce que je suis admiratif de sa beauté. Je n'ai jamais eu de petite amie, parce que je n'aime pas les femmes, Zorro. Je les contemple, je les idolâtre, mais je ne les aime pas. »
L'escrimeur ne répondit rien.
Sandy continua.
« Tu as du mal à me croire, hein ? A ta place, j'aurais du mal aussi.
Alors, si je ne te dis pas que je t'aime, si je ne reste pas avec toi, si je fuis parfois, c'est parce que j'ai peur. Parce que je ne suis jamais tombé amoureux. Et parce que je n'ai jamais su comment faire.
Mais ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas. Au contraire. Je veux être sincère, et te montrer que tu n'es pas une minette à courtiser. Je t'estime, malgré tout. »
Zorro ne répondait toujours pas.
Sandy commençait à paniquer.
« Je te présente mes excuses les plus plates. Je ne sais pas si ça servira à quelque chose. Je ferai des efforts. Alors s'il te plaît, engueule moi, mets moi une raclée, fais ce que tu veux, mais je t'en prie ne m'ignore pas ! »
L'escrimeur restait silencieux. Sandy reprenait son souffle.
Une voix éraillée s'éleva, timide mais audible.
« T'es idiot, t'en fais trop… »
Le blondinet se tourna vers Zorro.
« C'est bon, je t'excuse pour cette fois. Mais ne recommence pas, ou il y aura des victimes. » fit il, le regard légèrement fuyant.
« C'est promis. »
« Et puis, je te dois moi aussi des excuses. Je veux aller à une vitesse qui est la mienne, et pas la tienne. Désolé pour ça. »
« C'est pas grave, ça va aller maintenant. »
Les mains de Sandy étaient secouées de tics nerveux.
Zorro sourit.
« Fume-la, ta sèche, allez, t'en meurs d'envie. »
« Tu déteste l'odeur. »
« Non, vas y. Après tout, Sandy sans sa cigarette n'est pas Sandy. Je dois avouer que si tu arrêtais de fumer, ça me manquerait. Je perdrais cette image de toi que j'ai toujours eu. Ce serait dommage. »
Sandy ne répondit pas, mais se laissa tomber en avant, posant son visage sur l'épaule de Zorro, à la base du cou.
L'escrimeur l'attira un peu plus près avec son bras, son visage prenant soudainement des couleurs.
Il sourit en sentant son T-shirt s'humidifier.
« Dis rien, Sandy. Je sais que t'as épluché plein d'oignons ce midi. »
Larmes.
« Surtout, continue à prendre ta douche le matin, pour que j'entre par erreur. »
Décompression.
« Il me reste une chose à faire, Sandy. »
Le cuisinier releva la tête, les yeux humides.
« Laquelle ? »
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Dix jours plus tard…
« Dis Pipo… »
« Quoi, qu'est ce qu'il y a Luffy ? »
« Sandy et Zorro ont disparu depuis tout à l'heure, tu sais pas où ils sont ? Parce que j'ai faim. »
« Je l'ignore, demande à Nami. Ou cherche, ils se sont pas envolés que je sache ! »
« Dites, les gars, 'y a des drôles de bruits dans la chambre… »
« Ah bon ? C'est quoi comme bruits, Chopper ? »
« Bin, je sais pas trop… J'ai juste vu Sandy et Zorro y entrer tout à l'heure et… »
« QUOI ? » coupa Luffy. « Mais ils font quoi ? »
« C'est… Certainement un nouveau jeu, Luffy » Répondit Pipo qui venait de saisir la situation.
« Oh, je veux jouer avec eux, moi ! J'm'ennuie… »
« Naon, c'est pas une bonne idée, ils doivent certainement jouer aux échecs, et tu sais les échecs ça se joue qu'à deux… » Renchérit Pipo.
Arrivée de la navigatrice.
« De quoi vous parlez ? »
« Va coller ton oreille à la porte de la chambre des garçons et reviens expliquer à ce débile qu'il ne peut PAS aller jouer avec eux. Et pèse tes mots je te prie… Il risque de ne pas comprendre… » Termina Pipo en regardant Luffy en coin.
« Heu… okay. » répondit Nami.
Un instant plus tard, elle revenait, un petit sourire satisfait. C'était pas trop tôt !
« Et alors ? » interrogea Pipo, inquiet de la voir avec un air béat.
« Oui, oui, je vois ce que tu veux dire… » répondit Nami, toujours souriante.
« Et ça te fait tant d'effet que ça ? »
« Disons que j'attendais ce dénouement avec impatience… »
« Ah… »
Pendant ce temps, Luffy revenait à la charge.
« Alors, ils font quoi ? »
Nami et Pipo échangèrent un regard entendu. Dans un équipage, il fallait se faire confiance mutuellement, et il ne fallait pas mentir au capitaine. D'un commun accord, ils entraînèrent Luffy et lui collèrent l'oreille à la porte, d'où s'élevaient des sons identifiables comme « Ooooh Sandyyyy » « Zorroooo, encore, ouiiii » et autres réjouissances du même genre.
Luffy demeurait perplexe, Nami et Pipo se serrèrent la main d'un air de dire « On ne lui a pas menti, on l'a mis devant le fait accompli. »
« Bon, bah je jouerai avec eux la prochaine fois, hein… »
« Oui, oui, tu leur demanderas avant. » répondirent Nami et Pipo.
Et tout le monde fit comme si de rien n'était, en essayant d'ignorer les cris dont l'amplitude augmentait radicalement.
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« Sandy… »
« Quoi ? »
« Tu… Crois qu'ils ont entendu ? »
« Avec ta discrétion naturelle, évidemment ! »
« C'est l'hôpital qui se fout de la charité, tu t'es pas entendu ! »
« … A ce point ? »
« Désolé, mais tu avais plutôt l'air d'apprécier… »
« C'est parce que je pensais à autre chose… »
Oreiller dans la figure.
« Je te remercie ! C'est flatteur ! »
« Mais c'est qu'il y croit en plus… »
Soupir.
« … Zorro ? »
« Quoi ? »
« On remet ça ? »
« Demain promis, Blondinet. Je suis crevé, là. »
« Pas de problèmes, Face de Melon. »
« Sandy ? »
« Ouais ? »
« … La prochaine fois… Raconte les moi tout de suite… Tes soucis. »
Sourire.
Bras autour du cou.
« C'est promis. »
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« Il me reste une chose à faire, Sandy. »
« Laquelle ? »
L'escrimeur lui décocha un doux sourire.
« Devenir… L'autre moitié de toi. »
Owari
Encore une fois, merci !
Je vous suis reconnaissante.