Auteur : toujours la même !

Série : Harry Potter

Titre : Attirances

Rating : bah, R

Couple : ça va viendre, ça va viendre…ah, si, on voit un OWMF, uhuhu.

Note : oh, une suite, avec des persos qui n'en font qu'à leur tête ; et pardon pour le délire avec Severus, mais fallait que ça sorte (pour toi, ma femme d'amour !XD).


Ce matin-là, le soleil qui éclairait joyeusement la ville de Londres vit l'endroit où la fierté des Malfoy se jeta par la fenêtre, victime d'une crise de honte aigue.

Expliquons-nous.

Peu avant qu'il ne se léve complétement, le Soleil envoie toujours quelques rayons chatouiller joyeusement les joues des dormeurs, offrant par là l'occasion d'effet shojo assez réussi…

Un homme en particulier aurait pu en bénéficier, mais Draco Malfoy était bien trop occupé à tenter de se rappeler de son prénom et de ce qu'il avait fait la veille pour s'en soucier.

Surtout, en premier lieu, tenter de sortir de sous la table basse du salon…

Pas facile,ça.

Jamais Draco n'aurait pu soupçonner que son petit doigt pesait aussi lourd.

Même ramper comme un vulgaire ver de terre était insurmontable, mais comment font-ils ces fichus ver pour avancer aussi vite ?

Et ces pieds, là, qu'est-ce qu'ils font dans le chemin ?

Minute.

Des pieds.

Si on remonte un peu, on voit que ces pieds appartiennent à Harry Potter.

Qui fait une drôle de tête.

-GNIHAHAHAHAHAHAHA !

Et une fiérté en moins, une.


Pendant ce temps, Severus Snape était loin de ce genre de considérations ; très loin.

De toutes façons, c'était le genre d'hommes à garder sa fierté dans n'importe quelle situation, même les plus inattendues.

Ce qu'il avait beaucoup plus de mal à garder, c'était son calme.

Et là, tout de suite, maintenant, alors qu'il lisait la lettre que venait de lui adresser Albus Dumbledore par hibou, il avait du mal.

Beaucoup de mal.

« Mon cher Severus,

Je suis au regret de vous annoncer que les gobelins chargé des transitions entre argnet moldus et gallions sont en gréve.

Je ne puis donc vous faire parvenir le montant de vos économies dont vous aviez besoin ; il vous faudra donc un travail pour survrire, d'ici a ce que la situation s'arrange chez nous.

Et je suis sur que vous y parviendrez sans encombres, mon cher Severus.

Portez-vous bien, et sortez couverts !

Albus. »

Beaucoup, beaucoup de mal.


De son coté, Harry, après s'être remis de sa crise de fou-rire, fit la preùiére chose qui lui passa par la tête ; à savoir, aller se coucher.

Il avait eu une nuit pleines d'émotions, il avait bien droit à un peu de repos…

Mais avant ça :

-Oh, au fait Malfoy, Flint et Olivier se marient, on est invité…bonne nuit !

Le temps que l'information monte au cerveau du pauvre Draco, et Harry avait déjà disparu dans sa chambre.


Pas de magie.

Pas d'argent.

Pas de points en moins à enlever pour se défouler.

Et au bout d'heures et d'heures et d'heures de recherche, pas de boulot non plus.

Ce que ce monde de moldu était difficle quand même, quand on est un prof de potions en vacances et torturés de loin par son directeur.

La prochaine fois, il s'enfermerait dans les donjons de l'école, au moins là, il était sûr d'avoir la paix.


Pendant ce temps , à Poudlard, Albus Dumbledore souriait de sa bonne blague, et avait hâte de voir ce que Severus allait faire ; il l'imaginait trés bien en marchand de glaces….habillé avec une toque et un tablier blanc….et toute la journée poursuivi par des hordes de parents et d'enfants gourmands.

Ca, ça devait être drôle à voir.


Une fois n'est pas coutume, Severus avait envie de s'empoisonner ; un poison qui ferait vite fait, bien fait, et sans trop de douleur.

Il s'était assis sur un banc, quoique affalé aurait été un terme plus juste, et se laissait aller à contempler d'un regard morne le canard qui se baignait dans le lac en face de lui.

Ce qui ne lui apportait pas grand chose, mis à part une soudaine envie de manger du canard laqué.

Il sursauta lorsqu'un homme lui tapa sur l'épaule :

-Vous allez bien, Monsieur ?

Le type avait quelque chose de bizarre, mais pas mauvais ; mais bizarre quand même.

-Euh, oui,oui…

Albus avait bien insisté pour ne pas qu'il attire l'attention plus que nécéssaire, et avait souligné le fait qu'il se devait de faire preuve d'un minimum de politesse à l'égard des gens qu'il serait susceptible de croiser.

Fuck Albus, aurait-il bien dit, si ça n'avait pas été une phrase que des esprits mal placés pouvait prendre a double-sens; lui le premier d'ailleurs

-Hem, dites-moi…je sais que c'est très culottés de ma part de vous demander ça, mais….est-ce que pas hasard vous ne cherhceriez pas un travail ?

Merci Merlin, pensa-t-il immédiatement.

Avant de se demander si le type ne voulait pas l'embarquer dans un réseau de prostitution ; bah, ça ne lui coutait rien d'essayer, de toutes façons, il ne voyait pas ce qui pourrait être pire que la prostitution.


Bordel de putain de merde.

Quel con.

Maintenant, il le savait, y'avait pire que la prostitution.


Lorsque Marcus Flint avait invité son petit ami, Olivier Dubois, à aller voir l'un des pluis célèbre spectacle de travestis de Londres, jamais il n'aurait cru que sa fierté partirait en pleurant.

Les Serpentards ont décidémment la vie dure dans cette histoire.

Un peu d'explication s'impose.

Ce soir-là, Dame Lune éclairait de sa douce lumiére les rues de la ville, donnant à certain lieu un charme désuet, voire, une atmosphére propice a de grandes déclarations enflammées et autres chouchouneries dégoulinantes de romantisme.

Alors vous pensez bien que Marcus Flint en avait un peu rien à carrer ; là, pour l'instant, il faisait la queue, et il avait horreur de ça.

En plus y'avait un drôle de type qui matait sans vergogne son petit ami ; il lui aurait bien fait cracher ses dents une à une, mais Olivier n'aimait pas la violence.

Une fois à l'intérieur, tout se passa très bien ; bonne bouffe, bon spectacle, et les sourires tendre d'Olivier en face de lui.

Les serpentards restent à vie des gens qui aiment avoir l'attention des personnes importantes pour eux.

Et puis, une drôle d'annonce.

Un truc inédit, une histoire de Morticia Addams, ou quelque chose comme ça.

Il plaignait soncérement la folle qui avait hérité du rôle.

-Tiens, c'est pas sur le programme ça, fit Oilivier d'un air un peu distrait.

Lui, il s'en foutait, il regardait son mec.

Qui regardait la scéne.

Fixement.

Bouche bée.

Un peu comme Harry lorsqu'il avait appris qu'ils étaient ensemble.

Il se décida a tourner la tête.

Et c'est là que sa fierté de serpentard se fit la malle.

Severus Snape.

Le mec qu'il idolatrait depuis des années pour sa classe, son machiavelisme, son sadisme, son être tout entier en gros, était là.

Sur scéne.

Oh, 'vache…


Draco se reveilla en sursaut.

Quelque chose, une sensation bizarre, un mauvais pressentiment.

Et un poids sur sa jambe ; sur les deux même.

Il se releva sur les coudes et se demanda s'il ne revait pas.

Harry Potter, a poil, dans son pieu, qui prenait ses jambes a la fois comme oreiller et nounours.

Draco cligna des yeux et prit une profonde inspiration :

-POTTEEERRRRRR !


Pars en courant avant de se faire tomatiser la tronche pour avoir coupé là.