Note du 23/08/08:
Suite aux mises à jour de ce site, il m'est impossible de télécharger des fichiers lourds (au-delà de 30 000). De la même manière, il n'est pas possible d'éditer ceux déjà publiés. Aussi, les signes de séparation des différents paragraphes ont disparu, laissant le texte en un seul bloc (ce qui n'aide pas la lecture).
J'en suis désolée et dès que le site refonctionnera normalement, ce sera réparé.

Le p'tit mot d'Owlie :
Ça y est ! Je me lance enfin… Voici donc ma première fic ! N'hésitez pas à me laisser des reviews pour me dire si vous avez aimé, si vous avez détesté ou encore si vous pensez que mon cas n'est pas totalement désespéré…
Excusez moi aussi s'il reste quelques fautes d'orthographe (pourtant j'aurai fait de mon mieux pour les éradiquer !) ou si la mise en page est assez étrange. Je le confesse : je ne suis pas encore maître du fonctionnement du site.
Bon, le premier chapitre ne paie pas de mine, normal c'est le prologue. Promis il y aura plus d'action dans le prochain.

Disclaimer :
Les personnages, les lieux et ce divin sport que l'on nomme Quidditch ne sont pas miens mais appartiennent Mme Rowling (merci m'dame !). En revanche, June, sa famille, ses amis (sauf deux d'entre eux) et l'histoire sortent de mon esprit tordu. Vous vous en rendrez compte vous-même puisque la différence est plutôt flagrante…


Eté: Le Pourquoi du Comment

Bonjour à tous ! Euh… ou plutôt bonjour à toi journal, qui que tu sois. Mince, je n'avais pas réfléchi à ça. A qui doit on s'adresser quand on rédige un journal intime ? A soi-même ? Ça fait un peu prétentieux… Alors à qui ? Personne n'est censé le lire. Il paraît que dans le monde sorcier, certains journaux peuvent répondre, pas le mien. Andy, ma meilleure amie, me l'a acheté dans une librairie moldue. Il y a donc peu de chance pour que cela se produise ! Je sais, je n'ai qu'à m'adresser à un interlocuteur imaginaire que j'appellerai… Journal !

Pathétique façon de commencer mes mémoires !

Je m'appelle June Tierney, j'ai 15 ans et j'ai enfin décidé de commencer un journal. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons en fait. La première est parce qu'on m'en a offert un et que ça me paraissait idiot de le laisser moisir sur une étagère. En réalité, c'est surtout parce qu'en septembre je vais rentrer en cinquième année à Poudlard et que d'après mon père et mes profs, la cinquième année est capitale dans notre scolarité (passage de BUSE oblige). Donc si pour une obscure raison je ne survivais pas aux BUSE, ce journal resterait comme une marque de mon passage en ce bas monde. Je dois aussi dire que dans mon entourage et mon groupe d'amis, les choses sont en train de changer de façon radicale mais j'en dirais quelques mots plus tard à ce propos…

Est-ce que je suis obligée de me décrire physiquement ? Je suppose que oui… Alors je suis grande, blonde, belle à forte poitrine. J'ai des jambes qui n'en finissent pas et mes cheveux sont plus doux que la soie. Tu trouves ça crédible ? Moi aussi ! Alors pourquoi est ce que les autres ne me croient pas ? En fait je ne suis pas comme ça… Je ne suis ni superbe, ni belle. Je suis juste banale. Des filles comme moi, tu en croises des millions dans la rue. Des sorcières comme moi, il en existe des milliers. Mes jambes sont tout ce qu'il y a de plus normal, mes cheveux sont bruns, mi-longs et raides (bonjour l'exclusivité capillaire !). Mes seins… Là remarque je suis contente d'eux! Depuis l'an dernier ils ont décidé d'y mettre du leur et de pousser. Aujourd'hui je peux donc me couper les cheveux aussi courts que je le veux sans prendre le risque de me faire appeler « Jeune homme » (je déteste ma boulangère). Désormais je remplis fièrement un vrai soutien-gorge et pas un soutien-rien (une vraie perte d'argent puisque deux morceaux de scotch auraient suffit à tout maintenir en place).

Durant les vacances, j'habite une petite ville à environs deux heures de Londres, dans un joli pavillon avec ma mère Eleanor Weis, anciennement Tierney. Mon père, William Tierney, vit dans la capitale depuis quelques années. Je suis fille unique donc autant dire que mes parents veillent autant qu'ils le peuvent à mon avenir. Cela peut-être très gonflant par moment je l'avoue…

J'ai toujours su que mon père était un sorcier. Etant reporter à Balai-Magazine, il n'aurait pas pu me le cacher longtemps. J'ai beaucoup de mal à l'imaginer faire autre chose et encore moins mener une vie de moldu. Ma mère, elle, est une moldue pure et dure, secrétaire médicale de vocation. Elle m'a confié qu'elle avait eu le choc de sa vie en apprenant le secret de mon père et en le voyant faire ses « tours », comme elle les appelle. Malgré ça, elle l'a épousé et deux ans plus tard, je venais au monde. J'ai donc grandi pendant dix ans avec le secret de mon père. Chaque année en soufflant les bougies de mon gâteau d'anniversaire cinq fois (il paraît que c'est moi qui les rallumait toute seule… mon premier exploit magique ?), j'ai souhaité devenir une sorcière.

Le jour de mes onze ans, mon voeu s'est réalisé. J'ai reçu un hibou m'annonçant que j'étais admise à Poudlard ! Ce fut le hibou qui changea ma vie… et celle de ma famille également. Mes parents ont divorcé par la suite et même s'ils disent le contraire, c'est à cause de moi et de Poudlard. Ma mère avait secrètement espéré que je n' « en » sois pas…

Sinon ma passion dans la vie (comme de nombreux petits sorciers), c'est le Quidditch ! Aussi loin que je me souvienne, je l'ai toujours adoré. Mon père affirme que c'est grâce à lui car lorsque je n'étais qu'un fœtus, il lisait les résultats des matchs, collé au ventre de ma mère. Plus tard le seul moyen de me faire dormir était de me lire l'anthologie de l'équipe d'Angleterre lors du mondial de 1968. Les murs de ma chambre sont couverts de posters de mes joueurs et joueuses préférés. Ma mère aime à dire que ma chambre pourrait être celle d'un petit garçon de dix ans. Elle ne comprend pas… Mon équipe favorite est la seule vraie équipe de la Ligue : le club de Flaquemare, le plus ancien du championnat et le premier dans mon cœur ! Ce n'est pas toujours facile à Poudlard de suivre les rencontres mais je ne suis pas la seule à guetter l'arrivée du courrier les lendemains de matchs ! Grâce au travail de mon père, j'ai la chance de pouvoir assister une fois par an à un match, toujours pendant les vacances (ce qui réduit énormément le choix).

Voilà en gros à quoi ressemble ma vie : Poudlard, les cours, le Quidditch et puis… C'est triste à dire, mais il y a lui.

oOo

Le soir de mon arrivée à Poudlard, j'ai tout de suite été impressionnée par tout ce monde. Imaginez que, nous les premières années, nous n'avions que 11 ans… La Cérémonie de la Répartition est un moment terrifiant à vivre. Appelé un par un par ordre alphabétique, chacun de nous devait poser sur sa tête le Choixpeau Magique pour connaître sa future maison. Je savais que mon père était allé à Serdaigle.

— Quelle que soit la maison où tu ailles, m'avait-il dit d'un ton rassurant, tout ira bien. Mais c'est vrai que si tu pouvais éviter Serpentard…

Peut-être était ce à cause d'un a priori, mais lorsque je me suis tournée vers la table des Serpentards, je les ai trouvés effrayants.

Quand le professeur MacGonagall m'a appelé, je me suis dirigée vers elle en tremblant.

— Hum… je vois, a fait une voix dans ma tête que j'ai supposé être celle du Choixpeau.

Il a alors crié « Gryffondor ». Je suis allée m'asseoir sous les encouragements de mes désormais nouveaux camarades, bientôt rejointe par un grand rouquin.

Bien qu'angoissée par la journée du lendemain, j'ai réussi à m'endormir cette nuit-là. Nous étions trois dans notre dortoir. Il y avait Dorys Cleath (très dur à répéter très vite plusieurs fois de suite), une jolie fille aux cheveux noirs ondulés et toujours avec un petit air supérieur, et Andy Benton, une moldue blonde avec une coupe de cheveux au carré.

Le lendemain, notre premier cours était un cours de Botanique. Nous, premières années de Gryffondor, nous sommes donc dirigés vers les serres.

— Qu'est ce que c'est ? m'a demandé Andy en montrant du doigt le badge de Flaquemare accroché à ma robe.

— Quoi ça ? Ce sont les couleurs de mon club de Quidditch préféré, ai-je répondu fièrement, le club de Flaquemare…

Andy m'a regardée avec des yeux ronds et j'ai tout de suite su qu'elle n'avait pas compris de quoi je parlais. Pauvres Moldus… Mais avant que je ne puisse lui expliquer quoi que ce soit, le garçon qui marchait devant nous s'est brutalement arrêté. Comme je ne regardais pas devant moi, je l'ai percuté de plein fouet.

— Hé ! ai-je commencé à protester.

Le garçon m'a regardée avec un petit sourire moqueur aux lèvres.

— Flaquemare, a-t-il répété.

Je n'aimais pas son ton. Ce n'était pas parce qu'il était grand, costaud, avec ses cheveux bruns courts et ses petits yeux marrons qu'il pouvait se permettre de nous, de me parler sur ce ton !

— Quoi Flaquemare ? ai-je fait agacée.

— Oh rien, a-t-il répondu en haussant les épaules mais toujours avec son air moqueur. Tu es vraiment fan de Flaquemare ?

— Je ne suis pas fan, ai-je corrigé vexée. Je suis une supportrice du club, une des plus fidèles certainement.

Il s'est alors mis à rire.

— Les joueurs de Flaquemare sont nuls, a-t-il déclaré. Tu me corrigeras si je me trompe mais ils ont fini 7ème du championnat la saison dernière.

— Et je suppose que ton club à toi est bien meilleur, ai-je répliqué. Laisse moi deviner… Tu ne supportes certainement que les équipes qui gagnent, c'est ça ? Voyons… Tu dois être fan des Montrose Magpies.

Le garçon eut l'air profondément outré. J'ai alors affiché un sourire triomphant.

— Moi, je suis un supporter des Caerphilly Catapults, a-t-il répondu en se rengorgeant.

Ce fut à mon tour d'éclater de rire.

— Je ne vois pas du tout pourquoi tu te moques, ai-je fait. Le palmarès de Flaquemare est plus important que celui des Catapults.

— Ah oui ! C'est vrai ! a-t-il dit d'un air mauvais. Deux victoires en Coupe d'Europe en plus de neuf siècles d'existence… Quel exploit !

— Les Catapults ont fini 6ème avec à peine 20 points d'avance sur Flaquemare, ai-je répliqué. Si mon club est mauvais, le tien n'est pas mieux !

Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, quelqu'un s'est raclé la gorge. J'ai alors réalisé que nous étions les deux seuls élèves encore dehors. Chourave, le professeur de Botanique, se tenait à la porte, les poings sur les hanches.

— Nous pourrions peut-être commencer ? nous a-t-elle alors dit.

Après m'être excusée, je suis allée m'asseoir à coté d'Andy. Je n'en revenais pas! J'avais réussi à me faire remarquer dès le premier jour à cause d'un stupide supporter des Catapults. Pour couronner le tout, il est venu s'asseoir à côté de moi.

— Bien, a dit Chourave. Je me présente, je suis le professeur Chourave et je serais chargé de vous enseigner la Botanique durant votre scolarité. Pour votre première année, les cours se dérouleront exclusivement dans cette serre et…

— Au fait... m'a dit le garçon à mi-voix.

Il m'a regardée avec un grand sourire et m'a tendu la main.

— Olivier Dubois, m'a-t-il dit alors que, surprise je la lui serrais. Enchanté!

Puis il s'est retourné pour écouter le professeur qui continuait à se présenter.

oOo

Et depuis cinq ans désormais, Olivier est mon meilleur ami. Mon père dit souvent qu'une amitié basée sur le Quidditch ne peut être que destinée à durer. Pour l'instant, il a dit vrai.

Chaque été, je vais passer une semaine chez Olivier, ce qui est pour moi une immersion totale dans le monde des sorciers. Ensuite, c'est au tour d'Olivier de venir passer une semaine dans le monde moldu. Nous nous arrangeons également pour faire en sorte d'aller voir ensemble un match de la Ligue pendant les vacances d'été. Mon père nous trouve toujours des places.

L'an dernier, le hasard du calendrier a fait que nous avons pu assister au match des Catapults contre Flaquemare. Olivier arborait les couleurs de son club et moi celles du mien. Maquillés et surexcités, nous sommes entrés dans le stade. Le photographe du Quidditch du Dimanche nous a pris en photo pour illustrer un match qui devait se placer sous le signe du respect et du fair-play.

En général les supporters de chaque équipe sont censés être séparés dans des tribunes différentes mais nos mères respectives exigent que nos places soient cote à cote, condition sine qua non pour assister à un match. J'ai tenté en vain d'initier ma mère à la beauté de ce sport, en lui faisant notamment lire Le Quidditch à travers les Ages. Elle a apprécié que ce soit un sport mixte mais elle n'a principalement retenu que la violence du jeu qui concerne les joueurs aussi bien que les balles. Elle m'autorise à aller au match uniquement si Olivier est avec moi et si un adulte nous accompagne (donc si on te demande, nous sommes toujours accompagné d'un adulte). Je suis aussi interdite de rencontre Appelby Arrows/Frelons de Wimbourne. Cette foi-ci, c'est mon père qui a posé l'interdiction.

Pour en revenir à la photo, je rigole toujours autant en la voyant parce que, bien sûr, elle a été prise avant le match et donne vraiment cette impression de fraternité autour du sport. Pour l'anecdote, Flaquemare a perdu au bout de trois heures de jeu. Olivier a donc passé la journée entière à chanter l'hymne des Catapults alors que je ne lui ai plus dit un mot de la journée. C'est la règle ! Le perdant doit supporter pendant une journée les moqueries de l'autre, sans broncher. C'est comme ça…

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, j'ai un problème : je crois que je suis en train de tomber amoureuse de mon meilleur ami.

Je reconnais que pour le reste du monde, il y a pire. Mais pour moi, c'est le pire.

Je m'en suis rendue compte au cours de ma 4ème année. Olivier venait d'être nommé capitaine de l'équipe de Gryffondor. Nous étions tous fous de joie pour lui. A cause de ça, il s'est retrouvé auréolé d'un charisme incroyable auprès des filles. Olivier a toujours eu beaucoup de succès auprès de la gent féminine même si au départ, ce n'était qu'avec des 1ères années. C'est vrai qu'il est plutôt charmant…Brad Pitt, lui, est canon mais pas Olivier. Non là, je suis vache avec lui. Olivier est mignon et … Oh non, je te l'avais dit : je suis atteinte. Je viens de le faire passer de charmant à mignon en l'espace de deux lignes.
Voilà que maintenant je le trouve mignon en plus!

Puisqu'à présent il était capitaine de l'équipe, des filles de toute l'école venaient lui baver dessus. Je n'étais pas jalouse, dans le sens où je n'aurais pas voulu être à la place de celle qui serait choisie, mais je dois avouer que cela m'agaçait. Sean Hataway, un compagnon de dortoir d'Oliver, en était malade de le voir être autant sollicité! Finalement, Olivier est sorti avec une Serdaigle de 5ème année, Mélanie Otto, une assez jolie fille.

A chaque fois qu'Olivier est avec une fille, je ne peux pas m'empêcher de la plaindre. Il est tout de même capable de la planter à tout moment parce qu'il aura pensé à une nouvelle stratégie, à un nouveau déplacement ou à toutes autres choses ayant trait au Quidditch. C'est cruel à dire mais Olivier finit toujours par laisser tomber ses copines parce qu'elles l'encombrent ou parce qu'elles ont fait l'erreur de sous-estimer sa passion pour le Quidditch. Au bout de trois mois, Mélanie lui a fait une scène parce qu'elle trouvait qu'il ne s'intéressait pas assez à elle. Entre elle et le Quidditch, Olivier n'a pas hésité. J'ai eu de la peine malgré tout pour elle.

En fait, j'ai compris que quelque chose n'allait pas chez moi quand Mélanie est venu me voir à propos de l'anniversaire d'Olivier (le 15 mars). J'étais à la bibliothèque avec Dorys, ce qui m'étonne encore d'ailleurs. Mélanie s'est assise en face de moi.

— Je voudrais offrir un cadeau à Olivier pour son anniversaire, m'a-t-elle dit. Comme tu es sa meilleure amie, je me suis dit que tu pourrais m'aider.

Elle m'a regardée d'un air suppliant. Bien sûr, je savais déjà ce qui ferait plaisir à Olivier. L'été précédent, il m'avait montré la paire de gants qu'il voulait s'acheter et depuis quelques temps, il n'arrêtait pas de se plaindre des siens et les accusaient d'être responsable du fait qu'il prenne des buts.
Oui, Dubois est mauvaise foi…
Bizarrement, à cet instant, une petite voix a répondu à Mélanie « Tu peux toujours courir ma vieille ! ». Je n'en revenais pas d'avoir pensé ça et j'ai aussitôt eu peur de l'avoir dit à voix haute. A voir la façon dont Mélanie me regardait, ce n'était heureusement pas le cas. Je ne voulais pas le lui dire, à croire que je refusais qu'elle fasse plaisir à Olivier. Horrifiée par ce nouveau sentiment, je me suis empressée de lui parler des gants. Quand elle est partie toute contente, Dorys a posé sur la table le livre qu'elle faisait semblant de lire, en soupirant.

— Pourquoi tu le lui as dit ? m'a-t-elle demandé. Tu veux vraiment que ça marche entre eux ?

— Bien sûr, me suis-je écriée réalisant avec horreur que je rougissais. Pourquoi ?

— Je pensais que… Oh et puis de toutes façons, vous êtes trop nuls, a-t-elle dit en reprenant sa lecture.

Oui, c'est un fait : Dorys ne nous comprend pas. C'est aussi pour ça qu'elle évite de rester avec nous.

Olivier a mal prit le fait qu'on lui offre des gants. Cela sous-entendait pour lui qu'il avait les mains percées. En même temps, ce n'était pas tout à fait faux non plus…

Bref, après l'incident des gants, j'ai compris que quelque chose clochait. Depuis je suis arrivée à la conclusion que je tombais amoureuse d'Olivier.

Quand il est arrivé à la maison cet été, j'ai bien cru mourir. En trois semaines, il avait encore grandi et s'était élargi. Il arborait également un beau bronzage. Je crois que je suis restée quelques secondes figée bêtement sur le pas de la porte quand je l'ai vu. Je n'y ai plus pensé par la suite, heureusement d'ailleurs! Imagine un instant que je me mette à rougir à chaque fois qu'il me parle ou qu'il me frôle, que je me comporte comme une 1ère année en fait. Il m'a manqué quand il est parti. Mes autres amis me manquent aussi. Normal : je vis avec eux toute l'année. Mais lui plus que les autres. Je dois avouer que le revoir est l'un des seuls points positifs que je vois à ma rentrée en 5ème année.

Je viens de relire ce que j'ai écris jusque là… J'ai vraiment un gros problème.


Voilà, vous êtes donc arrivé à la fin du chapitre 0 du June Tierney's Diary. Le commandant de bord espère que la lecture vous fut plaisante et qu'il aura le plaisir de vous revoir bientôt sur nos lignes. Notre prochaine escale s'appellera « Septembre : le nouvel Attrapeur ». N'oubliez pas avant de quitter l'appareil de détacher votre ceinture et de laisser une petite review!

A bientôt

Owlie Wood