Saga :
Marya
Titre :
Un souvenir de toi
Auteur :
Sephy
Base :
FF8
Genre :
Romance
Couple(s) :
SxF, SxS
Disclaimer :
ils sont à moi ! Moi toute seule et je ne les
partage pas ! J'ai été clair ! Comment
ça il y a un copyright ? M'en fiche !
Notes de
l'auteur :
« … » :
Paroles des personnages / Flash Back
Blabla :
paroles des personnages
Blabla :
voix off
Notes de dernière minute de l'auteur : ... (...) euh... bouh ? eh vi, j'suis encore vivante (dommage pour les personnes qui espéraient le contraire) et qui dit toujours vivante dit aussi que je reprends mes fics là où je les ais arrêté (toujours pour le plus grandmalheur de ces mêmes personnes).
Pour ce qui est des RAR, FFnet ne les autorisant plus dans les chapitres et n'ayant absolument pas compris le nouveau système (y a quelqu'un d'assez sympa pour me fournir le mode d'emploi ?), je n'ai malheureusement pas pu répondre à celles que vous m'avez laissée. Cependant à l'avenir j'y répondrais par mail ou par le nouveau système (si quelqu'un m'explique comment ça marche).
Donc un grand merci à Khisanth & Enan, Florinoir, Demonloulou , Kasufu, Saaeliel, Eiko pour vos reviews
Un Souvenir de toi
-
Chapitre
6
Arelia…
L'un, si pas, LE quartier le plus chic de Balamb…
D'ailleurs un simple coup d'œil sur les prix d'une location avait suffit à lui faire tourner de l'œil tant le montant que les promoteurs demandaient était élevé !
Essayant tant bien que mal de ne pas prendre la fuite devant ce genre de luxe qui n'était vraiment pas fait pour lui, le seed concentra son attention sur la seconde adresse que lui avait recommandé son paternel.
Le nom qui s'y trouvait lui était vaguement familier mais il ne savait dire où et dans quelles circonstances il en avait entendu parler.
Une raison supplémentaire de se méfier ?
Préférant ne pas y songer davantage, il accéléra brusquement pour se trouver, moins de deux minutes plus tard, devant le numéro vingt-quatre du Chemin des Rêves.
Squall : … rien que le nom de la rue ne m'inspire pas confiance…
Mais, n'ayant pas vraiment le choix – le temps jouant contre lui, le brun descendit de son véhicule et, prenant une profonde respiration, emprunta la petite allée menant jusqu'à la demeure de cette fameuse « connaissance » censée pouvoir l'aider.
Contrairement aux autres propriétés se trouvant dans la rue, celle-ci se démarquait des autres par son jardin de fleurs exotiques caché de la vue des curieux par de grandes haies qu'il venait tout juste de franchir.
Pas de décoration superflue ou de grande piscine non plus où, du moins, le propriétaire avait eu l'intelligence de ne pas les exposer aux yeux de tous.
Squall : serait-il moins bête que la plupart des riches ?
Une remarque on ne peut plus ironique lorsqu'on connaissait les sentiments que portait le seed pour tout ce qui avait attrait à l'aristocratie ou la bureaucratie !
C'est donc avec aucune grande conviction – il ne faut quand même pas trop lui en demander non plus – que le sauveur de l'humanité sonna à la porte de son prochain calvaire…
Moins d'une minute plus tard, une fillette d'une dizaine d'année vint lui ouvrir la porte…
Micha : Bonjour ! Je peux vous aider ?
Squall : Bonjour. Serait-il possible de parler à Tanan ?
Penchant la tête légèrement sur le côté, son interlocutrice le dévisagea quelque peu avant de poser l'une des questions les plus naturelles qui soit pour le commun des mortels…
Micha : c'est de la part de qui ?
Squall : …
Mais à laquelle le seed répondit en lui tendant une feuille de papier plier en quatre.
Ne s'interrogeant pas davantage sur cet étrange visiteur, l'enfant le planta sur le pas de la porte et couru à l'intérieur de la maison, emportant avec elle l'étrange missive qui lui avait été confiée.
Ce qui fit penser au brun que…
Squall : … tout les gosses de riche ne sont peut-être pas aussi stupide qu'ils ne le paraissent…
Enfin…
Il fallait quand même éliminer Elleone et Linoa de la catégorie « peut être récupéré un jour » tant leur cas s'avérait être une perte de temps !
Toujours était-il que la future Marya n'était pas mécontente de ne pas s'être trompé d'adresse. Restait juste à présent à…
Le bruit d'une course sur le carrelage recouvrant l'entrée de la demeure interrompit ses réflexions.
Reportant son attention devant lui, le fils du président vit débouler sa charmante interlocutrice quelque peu à bout de souffle qui, dès qu'elle eut reprit une respiration normale, lui effectua une profonde révérence avant de se présenter.
Micha : Bonjour, oncle Squall !
Squall : Oncle ?
Micha : je m'appelle Micha, fille unique de Clarence Mallon. Enchantée de faire votre connaissance !
Clarence Mallon…
Un violoniste de renommé international que tous se disputaient !
Il n'existait pas un seul jour où ce dernier n'était pas invité à un gala de charité ou soirée en tout genre.
Les rumeurs allaient même jusqu'à annoncer que l'agenda de l'artiste était plein pour les deux années à venir !
Squall : voilà donc pourquoi le nom m'était si familier…
Restait que…
Squall : … le plaisir est partagé (…papa…)
Toute cette histoire prenait vraiment une tournure quelque peu…
Micha : oncle Tanan vous attend dans son laboratoire, si vous voulez bien me suivre, je me ferais un plaisir de vous escorter !
Opinant simplement de la tête en guise de réponse, le brun nota mentalement dans un coin de sa mémoire qu'après toute cette aventure, il serait grand temps d'avoir une discussion des plus sérieuse avec son paternel mais pour le moment…
Micha : oncle Tanan, tu as de la visite !
Homme : de la visite ?
Au son de la voix…
Squall : ne me dites pas que…
Le brun n'avait pu s'empêcher de sursauter tant l'intonation de celle-ci lui rappelait…
Une porte…
Qui s'ouvrant comme par enchantement laissa apparaître…
Homme ? Squall ?
« … »
Aujourd'hui j'ai fait un drôle de rêve…
Un drôle de rêve ?
Hum… dans ce rêve, je n'étais pas président et tu n'avais pas besoin de te cacher. On vivait heureux dans une petite maison à la campagne et les enfants venaient nous rendre visite chaque week-end…
…
Tu sais, j'aimerais beaucoup voir se rêve devenir une réalité…
Il le deviendra… un jour… je te le promets…
« … »
Allongé à plat ventre sur son lit, le nez plongé dans un livre à la couverture des plus étranges, Laguna Loire abhorrait un sourire qui terrorisait largement son frère qui, assis dans un fauteuil se trouvant non loin de là, ne cessait de lui jeter des coups d'œil suspicieux et lourds en sous-entendu.
Sion : je t'écoute !
Cela faisait à présent près de deux heures que le cadet des Loire attendait patiemment que le président se décide à parler de lui-même. Mais cet instant n'arrivant pas…
Laguna : si je te le dis, tu vas te fâcher…
Sion : à moins que tu me répondes quelque chose du genre Heartilly ou Kramer, je n'ai aucune raison
Laguna : vraiment ?
Quittant le nez de son bouquin, il plongea ses prunelles vert d'eau dans celles de son vis-à-vis avant de continuer sur un ton un brin plus sérieux.
Laguna : j'ai beau n'en faire la plupart du temps qu'à ma tête mais je ne suis pas assez stupide pour ne pas avoir compris pourquoi tu essayais à tout prix de me fuir, tu sais…
Sion : je ne te fuis pas !
Laguna : oh, c'est vrai, excuses-moi, ce n'est pas moi que tu fuis mais « le fruit de ton pêché » !
Sion : Lag !
Involontairement, le jeune homme s'était levé à la remarque cinglante qui lui avait été faite, rompant en quelques secondes à peine la distance qui le séparait de sa moitié pour que, au moment où il s'apprêtait à répliquer sèchement…
Laguna : oserais-tu prétendre que je mens ?
Sion : tu m'avais juré qu'on n'aborderait plus ce sujet jusqu'à sa majorité
Laguna : peut-être bien mais c'était avant de m'apercevoir qu'il existait plus kamikaze que moi ! Mais quand est-ce que tu vas te décider à ouvrir les yeux, bon sang ! Il a besoin de toi !
Sion : de qui tu parles, là ?
Laguna : fais pas comme si tu ne comprenais pas. Tu sais très bien que c'est de…
Sion : CA SUFFIT !
Ne pouvant en tolérer davantage, le bodyguard quitta la chambre par l'un des nombreux passages secrets mais pas assez vite toutefois pour que son aîné ne s'aperçoive pas des larmes qui commençaient à s'écouler le long de ses joues…
Il y avait été un peu fort sur ce coup, il en était conscient tout comme il était conscient aussi que cette vaste comédie ne pourrait plus durer très longtemps après la rencontre entre les deux adolescents.
Laguna : j'espère seulement qu'ils ne vont pas s'entretuer… quoique s'ils doivent tuer quelqu'un…
Portant un court instant son attention sur les deux photos qui trônaient sur sa commode, le président esquissa un sourire franc…
Laguna : bah… après tout, ça ne peut pas leur faire du mal !
Avant de reprendre sa lecture là où il l'avait arrêté.
Tanan et Squall…
Il se demandait bien ce que ce duo des plus inattendus allait lui réserver comme surprise…
TBC