Rencontre de Maraudeurs , d'après une fic originale de Whiskey.

Disclaimer

Rien de ce qui est ici écrit n'est de moi : les personnages et les situations que vous reconnaîtrez sont de JK Rowling, et l'histoire et les éventuels nouveaux personnages sont à Whiskey. Seule la retranscription française est de moi (et je suis pas sûre que ce soit la meilleure… à vous de juger.) Je ne reçoit aucune rémunération pour cette traduction (sauf peut-être un entraînement continu pour mes examens d'anglais qui valideront ma Licence d'Histoire, mais bon, ça regarde personne à part moi, donc je me tais et je commence…)

Traductrice

Fée Flea(u) (bon, d'accord, ça a planté avec ils ne prennent pas les accents et certaines parenthèses… donc ça a donné Fe Flea(u… C'est moins joli, mais on fera avec…)

Note de Moa :

Ben voilà, je sais que j'ai déjà une fic de commencée, mais je suis tombée aïe sur celle-ci qui parle d'un voyage dans le temps, mais pour une fois, il s'agit de Fred qui retourne dans le passé et qui rencontre ses mentors, les Grands Maraudeurs… Avouez qu'on n' y résiste pas ! Cette fic est apparemment très connue puisqu'elle comptabilise à ce jour 952 reviews mais je suppose que ce serait criminel de ne pas en faire profiter les lecteurs qui n'arrivent malheureusement pas à décrypter la langue de JKR… Donc je me penche sur la question, et si ça vous plaît, hé bien je continuerai…

Résumé

Fred est renvoyé dans le passé à l'époque des Maraudeurs, où il est obligé de passer son temps avec nos quatre célébrités sans pour autant pouvoir leur révéler leur futur, de peur de changer le cours des évènements…

Chapitre 1 : Ramener Harry

Fred regardait fixement la pluie qui tombait dehors. C'était l'été. Pourquoi pleuvait-il ? Ils auraient du pouvoir attraper Ron et aller jouer au Quidditch à l'extérieur, mais la pluie donnait plutôt envie de restait sous ses couvertures, et cela faisait des jours que ça durait. L'ennui commençait à s'emparer de lui.

Il jeta un coup d'oeil au sac de Gallions que Harry leur avait donné à lui et à son jumeau dans le train du retour de Poudlard et il se demanda s'il ne devrait pas aller aider George avec les Gommes Peau Bleue sur lesquelles il travaillait. C'était la toute dernière nouveauté de chez Weasley, Farces pour Sorciers Facétieux, le commerce qu'Harry avait financé en leur donnant cet or. Pourtant, en jetant un coup d'œil à George, Fred réalisa rapidement que son jumeau était aussi ennuyé et déconcentré que lui. De sa baguette, il triturait des morceaux de gomme déjà mâchés et essayait de les faire se mélanger.

Sentant le regard de son jumeau sur lui, George releva la tête et regarda Fred.

« Tu penses que Dumbledore nous l'enverra bientôt ? » demanda-t-il.

« Ouais. Il devrait, en tout cas, non ? » répondit Fred. « Il ne va pas lui faire passer tout l'été chez ces abrutis après ce qui lui est arrivé, si ?

« J'espère que non »

George recommença à triturer ses bouts de gomme. Quelques instants plus tard :

« Ron continue de lui écrire tous les jours ? »

« La dernière fois que j'ai vérifié, oui. »

« Parfait »

Après quelques instants de silence, Fred se mit à penser que s'ennuyer et être déprimé ne faisaient pas partie des sentiments avec lesquels il était particulièrement familier. Son jumeau et lui s'étaient toujours divertis ou occupés avec quelque plaisanterie ou farce qu'ils préparaient toujours avec beaucoup de minutie, et ils n'étaient pas vraiment enclins à faire de la déprime une règle de vie. Les évènements récents avaient nuis à la communauté sorcière de bien d'autres manières que celles évidentes.

George paraissait pensif.

« Quoi? », demanda Fred. George donna une pichenette à son bout de gomme qui atterrit dans le feu. Il la regarda brûler un moment.

« Tu t'es jamais demandé quand est-ce que la Carte du Maraudeurs a été dessinée ? », demanda-t-il.

Fred parut surpris.

« Non. Par qui elle a été dessinée, peut-être, mais pas quand. Pourquoi ? »

« Tu crois qu'ils ont vécu pendant le règne de Tu Sais Qui ? »

« Sais pas » Un grand sourire s'étira sur ses lèvres. « Tu sais que si c'est le cas, il se pourrait bien qu'ils soient toujours parmi nous ? Ce serait marrant que ce soit des gens qu'on connaisse. Peut-être quelqu'un du ministère ! »

Le visage de George s'éclaira à son tour. « Tu penses ! Non, ils doivent travailler chez Zonko, c'est sûr ! »

« Ou pour ces chercheurs, comment tu me les as appelés, déjà ? »

« Les Langues de Plomb ? »

« Ouais... Ou alors ils piratent les codes magiques. Ils doivent être Aurors…"

« Peut-être que l'un d'entre eux était Bill ! Ou Charlie ! »

« Pas possible. Ils nous l'auraient dit. Et pourquoi s'appelleraient-ils Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue, de toute façon ? »

« Un point pour toi. »

Les jumeaux se redressèrent soudainement alors que les bruits d'un troupeau d'éléphants dans les escaliers se faisaient entendre. Une seconde plus tard, la porte s'ouvrit à la volée et Ron déboula dans la chambre. Il jeta un coup d'œil à la gomme qui brûlait dans l'âtre, une ride perplexe se dessinant sur son front une fraction de seconde, avant de crier, surexcité : « On vient de recevoir un hibou de Dumbledore ! On va récupérer Harry ! Il faut qu'on y aille en voiture moldue pour ne pas contrarier les abrutis avec qui il vit, mais Dumbledore a dit que maintenant, il pouvait venir. Papa m'a dit de venir voir si vous vouliez venir. »

Les jumeaux firent signe que oui.

« Il était temps » dit George.

« Ouais » acquiesça Ron. « Alors allons-y » Et il repartit en courant dans les escaliers.

Les jumeaux se levèrent comme un seul homme et suivirent leur plus jeune frère jusqu'à la voiture du ministère qui attendait dehors. Les trois frères s'installèrent sur la banquette arrière. Arthur Weasley s'assit au volant et se retourna vers ses fils.

« Pas de farce. On ne s'en prend pas au garçon moldu... »

« Mais Papa, on a juste... »

« Pas d'ennuis » interrompit Arthur avant que Fred n'aille plus loin. « On va récupérer Harry avec le moins d'histoires possible, et on le ramènera avec le moins d'histoires possible. Il a assez de problème sans que vous deux lui en causiez d'autres avec sa famille. »

« Bien » dit George, pas nécessairement d'accord avec son père à propos des Moldus mais pensant que Harry avait effectivement assez de problèmes comme ça.

« Parfait » dit Arthur, en hochant la tête et en embrayant. « On est sur la même longueur d'ondes. Maintenant allons-y le plus vite possible. »

oOo

Un peu plus tard, Arthur gara la voiture devant le 4, Privet Drive et leva les yeux vers la fenêtre du deuxième étage, pensif. Il dit à ses fils d'attendre dans la voiture.

« Papa, je devrais au moins y aller » dit Ron, très sérieusement. Arthur fit face à son plus jeune fils. L'inquiétude sur son visage était touchante. Arthur compatit.

« D'accord, mais juste toi. » Ron sourit et sauta hors de la voiture.

« Alors on vient aussi » dit George.

« Vous restez là » dit Arthur en sortant rapidement de la voiture avant que les jumeaux et leur philosophie déjantée ne le persuadent de les laisser y aller. Il était plus que conscient de la réaction des Dursley s'ils voyaient les jeunes sorciers qui avaient ensorcelé leur fils, faisant grossir sa langue dans des proportions assez monstrueuses pour manquer étouffer le garçon. Il était lui-même pas vraiment sûr que sa propre présence et celle de Ron ne seraient pas de trop pour cette étrange famille.

Ron s'était déjà engagé dans l'accès qui menait à la porte d'entrée. Arthur regarda le garçon lever son poing pour frapper à la porte et hésiter alors qu'il découvrait quelque chose à côté de la porte. Arthur rattrapa son fils et suivit son regard. Il y avait un bouton avec les mots « Sonnez s'il vous plaît » gravés au dessus.

« C'est une sonnette » dit Arthur à son fils. « L'équivalent moldu du heurtoir. »

« Ca ne ressemble pas vraiment à une cloche, hein ? » répondit le garçon. « Il faut juste appuyer sur le bouton ? »

Arthur acquiesça. Ron enfonça le bouton et arracha un petit bond alors que la maison toute entière se mettait à bourdonner bruyamment. Il sourit et essaya de maintenir son doigt appuyé sur le bouton. La maison émit un bourdonnement continu cette fois-ci.

Soudain, la porte s'ouvrit violemment, révélant un Vernon Dursley au visage violacé. Ron fit un bond en arrière et relâcha la sonnette. Arthur sourit aimablement à l'homme.

« Bonjour M. Dursley. » dit-il en hochant poliment la tête. « Harry est-il par là ? »

« Dedans » répondit sèchement l'homme en toisant Arthur de haut en bas. Arthur s'était consciencieusement habillé comme un Moldu pour l'occasion, mais même comme ça, quelque chose chez lui paraissait visiblement ne pouvoir rencontrer que la désapprobation du gros Moldu. Arthur amorça un mouvement pour le suivre à l'intérieur. « Vous restez dehors ! » lui cracha Vernon.

Légèrement offensé et fronçant les sourcils, Arthur restait incertain quant à savoir si l'homme avait été impoli par peur, ou parce qu'il haïssait les personnes du monde magique en général, mais il resta dehors pendant que l'homme allait chercher Harry.

Comme il réfléchissait, l'attente ne fut pas longue. Harry attendait en bas des escaliers, sa valise faite, prêt à partir, et apparut rapidement dans l'embrasure de la porte. On aurait dit que le poids de ses affaires de classe allait le faire tomber tant il se hâtait, si bien qu'Arthur saisit sa malle et, souriant un « au revoir » à M. Dursley, il s'en retourna vers la voiture du ministère. C'est là qu'il se rendit compte, à son grand dam, que Fred et George n'étaient plus sur leurs sièges. Fort heureusement il apparut qu'ils étaient seulement sortis pour se dégourdir les jambes et ils ne s'étaient pas écartés trop loin...

« Tout va bien, Harry ! » hurla l'un d'eux.

Ron sourit à son meilleur ami. Harry ne lui retourna pas son sourire, pas plus qu'il ne répondit aux jumeaux. Il se contenta de marcher jusqu'à la voiture, à la suite de M. Weasley. Ron lança un regard suspicieux à M. Dursley avant de suivre son père, lui aussi. Vernon grogna et claqua la porte.

Le voyage de retour chez les Weasley se fit dans un silence embarrassé. Ron continuait d'essayer de parler à Harry qui répondait visiblement avec un enthousiasme minimal. En fait, on aurait dit que tout ce qu'il voulait c'était qu'on le laisse seul et apparemment, être confiné dans un espace réduit avec des gens qui essayaient de lui parler semblait le déconcerter au plus haut point. Arthur le regarda dans le rétroviseur, inquiet. Les jumeaux, sentant que quelque chose n'allait pas, essayaient de couvrir le calme de Harry par un maximum de bruit.

Il n'était pas maussade, et antisocial n'était pas vraiment le bon mot non plus, mais il y avait quelque chose de différent dans la manière dont Harry se comportait avec les propres fils d'Arthur. Un bonheur et une joie de vivre qui, apparemment, manquaient. Harry n'avait jamais été particulièrement vigoureux ou robuste. Contrairement aux sept fils d'Arthur, Harry était ce que l'on pouvait appelé quelqu'un d'introverti. Mais comme Harry avait plus souvent gardé ses pensées au fond de lui que le contraire, il avait toujours été un enfant très actif. Alerte et conscient. Maintenant, il donnait l'impression de s'être retiré en lui-même. Arthur prit note mentalement de parler au garçon plus tard.

Ils arrivèrent finalement au Terrier et rentrèrent en traînant les pieds dans la cuisine où Molly avait préparé le déjeuner. Elle, Percy et Ginny étaient déjà en train de manger, et les nouveaux arrivants prirent rapidement place autour de la table et se joignirent à eux. Arthur continua de garder un œil sur Harry alors que celui-ci finissait son assiette. Visiblement, l'appétit lui faisait défaut.

Quelque part, cela détendit un peu Arthur. Il restait encore quatre semaines de vacances. Temps pour Harry d'avoir de vraies vacances, loin de la pression sociale de Poudlard et des préjugés des Dursley. A regarder Ron et les jumeaux titiller Harry dans l'espoir de le faire rire à une plaisanterie ou à une autre, il était certain que le Survivant était sur le chemin de la guérison. Une vraie merveille après ce qu'il avait du subir. Mais comme Arthur avait pu l'apprendre d'expériences précédentes, Harry était tout ce qu'il y avait de plus coriace et résistant...

Voilà le premier chapter de cette fic traduite... J'espère que ça vous a mis l'eau à la bouche comme à moi. Je me dépêche de continuer tant que j'en ai le temps, pour prendre un peu d'avance et ne pas avoir à vous faire languir plus tard... A très bientôt. Fée