Titre : UMNP
Auteur : Setsu'
Base : HP (jusqu'au tome 4 car je n'ai pas lu le 5 ni le 6 même si je sais ce qui s'y passe)
Genre : Slash, lemons, amours contrariées et un peu de angst
Pairing : DMxHP
Avertissement : Cette fic fait allusion à une relation de nature homosexuelle donc si ce genre de rapports vous déplait, passez votre chemin, cela vaut mieux …
Rating : M pour plusieurs scènes plus ou moins graphiques
Disclaimer : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas (à mon grand désespoir) mais sont la propriété de JKR (inutile de retourner le couteau dans la plaie) Seule cette fiction est à moi.
Note&Co : Un chapitre publié assez rapidement, une première version écrite dès le lendemain de la précédente update à vrai dire XD Enfin la raison (éminemment logique) de cette nouvelle dispute entre les deux protagonistes. Quand vous allez la découvrir, vous allez très certainement vous dire : « Ah c'est juste pour ça ! » XDDD En réalité, étant donné la personnalité de Draco depuis le début de cette fiction et une certaine cohérence dans ses réactions, ce point était vraiment essentiel à mon avis avant qu'il n'entame réellement son histoire avec Harry. Encore une petite dizaine de chapitres à venir, avec la révélation aux grands de leur relation et deux/trois scènes qui me tournent dans la tête. Voilou J
En tout cas : M-E-R-C-I car je ne le dirais jamais assez
Pas de bêta lecture mais je ne pouvais pas patienter plus longtemps hihihi…
Je vous souhaite une bonne lecture en tout cas.
Chapitre 39 : Confessions houleuses, fin des quiproquos
Bientôt trois jours !
Trois jours qu'ils ne s'étaient pas vus en aparté.
Trois jours qu'ils feintaient de s'ignorer.
Harry soupira, détaillant malgré lui le dos tendu du préfet serpentard assis un peu plus loin.
Cet après-midi avait lieu exceptionnellement la rencontre Gryffondor contre Poufsouffle et cela ne l'enthousiasmait pas plus que ça.
Viendrait-il le voir jouer au moins ?
Le jeune homme baissa les yeux vers son parchemin pour noter les derniers mots prononcés par le professeur McGonagall. La sonnerie salvatrice retentit bientôt, marquant la fin du cours. L'attrapeur gryffondor rangea rapidement ses affaires dans son sac et attendit ses amis à la sortie.
Beaucoup d'étudiants vinrent l'encourager pour le prochain match, impatients. Il les remercia d'un simple sourire, la tête dans les nuages.
Mais que faisaient donc Ron et Hermione pour mettre autant de temps à sortir ?
« Au fait, tu viens avec nous voir le match de cet après-midi ? Avec un peu de chance le balafré se fera surprendre comme toi » Soutint Blaise sur le pas de la porte.
« Je ne sais pas, il faut que je finisse mon devoir de potion » Répondit son meilleur ami d'un ton évasif
« C'est pour dans deux semaines, Dray »
« Je … »
Ses prunelles asphaltes rencontrèrent alors celles émeraudes dudit balafré, patientant sagement à côté de la porte. Il épiait leur conversation depuis le début à n'en pas douter.
« Je vais y réfléchir » Déclara-t-il enfin
« Comme tu veux, on s'installera sur le côté droit (il se retourne) Tiens ! Mais c'est le talentueux attrapeur des griffons ! J'espère que tu as bien astiqué ton manche au moins ? Ah et surtout pense à attacher tes chaussures, ça évitera que tu te prennes les pieds dans ton balai comme la dernière fois ! » Se moqua le préfet chef
« Toujours aussi drôle, Zabini. Inutile de chercher plus loin ta vocation » Rétorqua le brun avec flegme
Ses yeux se posèrent malgré lui sur le serpentard l'accompagnant.
« Que ce passe-t-il ? Aurais-tu perdu ta langue Malfoy ? » Ne put il s'empêcher d'ajouter.
Le regard du blond s'étrécit à cette remarque.
« Je préfère juste l'employer pour des travaux qui en valent la peine » Rétorqua-t-il d'une voix glacée
Ce petit jeu était ridicule.
Un sourire ironique se forma sur les lèvres du gryffondor.
« Comme astiquer le manche des autres ? » Le questionna-t-il franchement.
Son interlocuteur serra les dents sous la colère.
« Cherches pas Potter, il astiquera jamais le tien ! Bon aller viens Dray, Pansy nous attend » S'exclama alors Blaise, coupant court à cette joute verbale.
Mais Draco ne le quitta pas des yeux, silencieux.
Harry soutint son regard sans faillir.
« Bon tu viens ? » Appela le serpentard
Le blond se détourna finalement de lui.
« J'arrive »
Harry les suivit du regard tandis qu'ils s'éloignaient. Il avait comme un nœud au creux de l'estomac. Ron et Hermione le rejoignirent enfin.
« C'étaient pas Malfoy et Zabini à l'instant ? »
Il acquiesça.
« Qu'est ce qu'ils te voulaient ? »
« Hum … Malfoy voulait que je lui apprenne à jouer au Quidditch mais je lui ai répondu que sa blondeur allait poser un sérieux problème »
Ron éclata de rire. Hermione haussa un sourcil.
19 heures 30 passé, le jeune homme sortait à peine de la douche si bien que ses cheveux ruisselaient encore d'eau. Il ne portait qu'un simple pull rouge et un jean beige.
Dire qu'il avait attrapé le vif d'or dès la première demie heure, permettant à Gryffondor d'être une nouvelle fois premier du classement sans véritable difficulté. Le match avait toutefois été reculé à 18h00 suite à un incident avec les cognards. La plupart des joueurs de son équipe célébraient déjà leur victoire dans la salle commune rouge et or. Il n'allait pas tarder à les rejoindre d'ailleurs.
Cette soirée s'annonçait de tout évidence festive.
Toutefois le survivant n'avait pas le cœur à la fête, blessé que son amant ne soit même pas venu assister au match. Tous ses amis étaient là pourtant, même Pansy Parkinson.
Néanmoins Malfoy avait joué les abonnés absents.
L'enfoiré.
Harry se mordit violemment l'intérieur de la joue. Il avait une furieuse envie de pleurer et se sentait vraiment ridicule de par ce sentiment. Des chuchotements dans le couloir le sortirent subitement de ses pensées. Son regard s'orienta alors spontanément vers l'origine de ce bruit et ce qu'il y vit le laissa sans voix.
Son bourreau se tenait en effet à quelques mètres de lui, batifolant avec un sixième année beaucoup trop proche de lui à son goût. Sa main reposait sur sa hanche, l'autre sur sa joue.
Le parfait Casanova en parade, goujat comme passe-temps.
Harry vit rouge.
C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase cette fois.
Son sac de sport atterrit sur le sol dans un bruit sourd. Un geste un peu théâtral mais qui témoignait parfaitement de son énervement.
Il était inutile de crier, de faire une scène devant tout le monde, de jouer les amants outragés.
Il partit en courant uniquement, espérant contenir ses larmes suffisamment longtemps.
Ils penseraient tous qu'il avait oublié quelque chose dans les vestiaires, très certainement.
Draco avait assisté à cette petite scène sans un mot, un courant d'air glacial fouettant son épine dorsale malgré l'épaisseur de sa robe.
Il avait comme un nœud au fond la gorge.
Abandonnant alors sa nouvelle proie peu délicatement, il veilla à ce que celui-ci le quitte sans plus attendre. Le blond ramassa ensuite le sac de sport abandonné et rejoignit au pas de course son petit ami révolté.
Au bout d'un quart d'heure, il le retrouva finalement en dehors du château, appuyé contre un arbre dans le parc. La nuit n'allait pas tarder à tomber et tout le monde était à l'intérieur en train de festoyer. Mais cela n'empêchait pas le héro du jour d'être replié sur lui-même, assis par terre et pleurant douloureusement.
Draco sentit son cœur se briser à l'idée qu'il en était le seul responsable.
Essoufflé par sa recherche effrénée, il laissa tomber le sac juste devant l'étudiant afin d'attirer son attention. Celui-ci releva la tête aussitôt, ses yeux verts éblouissant. Le brun passa sa main au dessus de son sac pour le faire rétrécir et le mettre dans sa poche. Il ne prononça aucun mot et le regarda à peine, ses larmes lentement asséchées.
Harry s'apprêta à quitter cet endroit au plus vite, il n'avait vraiment pas envie de parler pour l'instant. Mais comme de bien entendu, Draco voulut le retenir coûte que coûte. D'une main autour de son poignet, il réussit à l'immobiliser contre le tronc, le plaquant entre son torse et le bois.
« Lâche-moi » Grogna le gryffondor
« Non »
Les prunelles du survivant s'obscurcirent dangereusement. Le serpentard sentit bientôt ses doigts trembler malgré lui et sa peau le brûler.
« Carbonise-moi, lance-moi tous les sorts impardonnables que tu voudras, je ne te laisserais jamais partir » Murmura-t-il alors, les muscles de sa mâchoire crispés.
Il ne devait pas céder. La douleur diminua finalement d'elle-même. Le vert n'était plus signe d'espoir à cet instant mais plutôt de colère froide.
« C'est fini Draco. C'est vraiment fini cette fois. Je ne veux plus jamais avoir affaire à toi » Déclara le brun d'un ton posé.
Il le repoussa d'un geste sec.
« Je t'aime » Soupira Draco, les yeux baissés
Harry lui envoya un violent coup dans la mâchoire pour cet affront.
« TU N'ES QU UN ENFOIRÉ ! » Enragea-t-il
Draco posa sa main contre sa joue, sentant poindre l'hématome. Il l'avait bien cherché de toute façon.
« TU PRENDS VRAIMENT TON PIED EN ME FAISANT SOUFFRIR ! DEPUIS LE DEBUT, TU N'ES AVEC MOI QUE POUR ME BAISER ! AVOUE-LE DRACO BON SANG ! » S'écria t il, à bout de nerf.
« Calme-toi » Murmura le blond tout en effleurant son bras.
L'étudiant se recula vivement.
« Ne me touche pas ! Ne repose plus jamais tes mains sur moi ! Tu peux même tirer une croix sur moi ! J'en ai marre de tes mensonges et de tes non-dits ! Mais merde, qu'est ce qui se passe dans ta tête pour justifier un tel comportement ? »
« Harry … »
Mais il l'ignora.
« Je croyais qu'on avait enfin réussi à instaurer une certaine confiance réciproque ! Je croyais même qu'on s'aimait mutuellement ! Mais depuis ton retour, je ne te reconnais plus ! Tu es redevenu ce connard de Malfoy que j'exécrais par-dessus tout ! Et tu viens de foutre notre relation en l'air, j'espère que tu es fier de toi au moins ? Que ce petit con en vaut vraiment la peine parce que tu … »
Draco l'interrompit brusquement.
« Mais je moque de lui… »
« … comme de moi, de toute évidence ! Ecoute Draco, j'ai tout fait pour t'aider, te soutenir, mais là j'abandonne ! J'en ai plus qu'assez d'être toujours le seul à faire des efforts ! Trouve-toi un autre sauveur et ne t'approche plus de moi » Déclara fermement le jeune homme.
Ramassant sa baguette au sol, il se dirigea aussitôt vers l'entrée du château, achevant leur échange en ces termes. Harry allait atteindre le perron quand il se sentit brusquement attiré vers l'arrière et plaqué contre le côté plein de l'escalier. La conversation ne devait pas s'arrêter là selon son interlocuteur. Draco le retenait ainsi de toutes ses forces contre lui, emprisonnant ses mains derrière son dos.
« Mais je ne veux pas que tu me quittes, je t'en supplie » Murmura le serpentard, les larmes au bord des yeux
« T'avais qu'à moins jouer au con » Rétorqua le brun sans douceur
Le préfet serpentard se rapprocha brusquement et le força à être près de lui. Accolant leurs deux torses, il glissa sa jambe entre les siennes, ses lèvres aux creux de son cou. Il avait un besoin féroce de le sentir proche de lui.
« Je ne supporterais pas de te perdre. Tu es tout ce qu'il me reste, Harry » Confessa Draco à voix basse
Il déposa un baiser salé sur sa clavicule à nue. Le gryffondor leva les yeux au ciel, fatigué par son manège. Un lourd silence s'installa entre eux plusieurs minutes. Harry n'avait pas le courage de le repousser, son attachement pour lui prenant le pas sur sa détermination.
Cette faiblesse le dégoûtait mais il ne pouvait pas lutter. Et son corps collé contre le sien venait à bout de sa raison cruellement.
Il l'aimait mais le haïssait de le rendre aussi misérable. Draco glissa sa main sous son pull, juste contre sa hanche. Il effleura du bout des lèvres son cou, l'humidifiant de sa salive et de ses larmes. Le blond confessa enfin la raison de son incohérence comme si c'était la clé de leur souffrance.
« J'ai peur, j'ai tout bêtement peur …»
Harry se redressa à ses mots, troublé par le tremblement de sa voix.
« Ça n'excuse rien. Tout le monde a peur » Affirma-t-il sévèrement
« Je sais que je suis impardonnable mais j'ai vraiment eu peur de me retrouver seul, de ne plus compter pour personne. Pardonne-moi » Poursuivit le serpentard d'une voix suppliante
« Tu l'as bien cherché je te signale, en te comportant comme un tombeur capricieux depuis ton retour ! » Répliqua le brun sans oser le regarder
Draco glissa sa main libre sous son menton et le contraint à l'observer dans les yeux. Il avait terriblement envie de l'embrasser pour tout oublier.
« J'ai toujours agis ainsi, c'est plus fort que moi … chacun sa carapace » Soupira-t-il
Harry demeura impassible.
« Il y a deux ans quand ma mère est morte, j'ai cru que j'allais devenir fou. J'ai commencé à coucher à droite et à gauche pour combler ce vide au fond de moi. Je pensais que si tous ces types m'aimaient, j'aurais l'impression de compter pour quelqu'un … mais Pansy était là pour me ramener les pieds sur terre et m'expliquer que le sexe et l'amour étaient deux choses bien différentes. Néanmoins, je n'ai pas pu me défaire de cette habitude. A vrai dire, je n'ai pas pu jusqu'à ce que je couche avec toi. »
L'ébauche d'un sourire se forma sur les lèvres du blond.
« Je suis tombé amoureux de toi sans même m'en apercevoir. Et quand tout allait enfin pour le mieux, mon père est mort. J'étais convaincu que cette annonce ne me faisait ni chaud ni froid. Je l'avais rayé de ma vie depuis longtemps de toute façon. Seulement, une fois que je me suis retrouvé dans ce grand Manoir vide et rien qu'à moi, j'ai réalisé à quel point j'étais seul, à quel point j'avais peu confiance en moi, à quel point … je ne méritais pas ton amour »
Harry resta immobile. Il ne savait pas quoi dire. La main du jeune homme effleura doucement sa joue. Il ne put réprimer un frisson. Draco retira ses doigts.
« Je ne sais pas comment j'en suis venu à te faire autant de mal, je … Harry, tu es le seul que je n'ai jamais aimé alors s'il te plait, ne m'abandonne pas » Lui demanda-t-il tout simplement.
Ses lèvres frôlèrent celles de son interlocuteur amoureusement. Un baiser sincère et déterminé. Le brun n'y répondit pas cependant. Le serpentard rouvrit les yeux et se détacha de lui, le cœur serré.
Harry détourna son regard, silencieux au possible.
Draco patienta un instant avant de gravir les marches de l'escalier quelques minutes plus tard. Le survivant attendit qu'il disparaisse à l'intérieur pour se ressaisir.
En chemin, le serpentard croisa deux joueurs de son équipe qui lui proposèrent de venir avec eux pour « mettre un peu d'ambiance » dans la salle des griffons. L'attrapeur refusa l'invitation, prétextant un mal de tête insurmontable et l'envie d'un bain chaud. Les deux batteurs le quittèrent donc pour aller se distraire et taquiner du lion pour la forme.
Draco monta quatre à quatre les marches jusqu'à sa chambre. La Tour Serpentard était déserte à cette heure. Il pénétra dans son antre d'un pas empressé et se dirigea sans réfléchir dans la salle de bain. Il n'avait pas vraiment envie d'aller barboter dans la baignoire des préfets en fait, il n'avait pas vraiment envie de quitter cette pièce. Il devrait donc se contenter d'une simple douche.
Retirant ses vêtements promptement, il tourna le robinet d'eau chaude, espérant que sa tristesse finirait par s'évaporer.
Harry pénétra dans la salle commune vivement animée, la tête ailleurs. Il rejoignit machinalement Ron qui plaisantait dans un coin avec deux poursuiveurs de son équipe.
Il n'avait vraiment pas le cœur à rire ce soir.
Tous les gryffondors vinrent le féliciter pour sa performance. Le brun les gratifia alors d'un simple sourire forcé. La nourriture et les boissons étaient abondantes, la pièce miroitait de milles feux. Dean, Seamus et Neville se joignirent bientôt à la discussion, deux bouteilles de firewhisky sous le bras.
Mais l'attrapeur gryffondor n'était pas d'humeur à boire ce soir.
Ginny flirtait dans un coin avec son petit ami du moment. Hermione était partie chercher des verres puis rejoignit ensuite Ron qui l'attira contre lui tout naturellement. Dean et Seamus quant à eux étaient aussi saouls l'un que l'autre, ils s'embrassèrent bientôt à pleine bouche, dégoûtant quiconque de la pratique. Et Harry broyait du noir malgré l'euphorie générale. Il se laissa aller sur l'un des fauteuils de la pièce, les mots du blond lui revenant à l'esprit sous forme de litanie.
Ce brouhaha ambiant lui faisait vraiment mal à la tête et toute cette nourriture lui donnait plus envie de vomir qu'autre chose. Le plus difficile à supporter restait néanmoins les différents couples éparpillés tout autour de lui, se bécotant, s'aimant librement.
Lui aussi avait envie de se fondre dans les bras de son petit ami, lui aussi avait envie de pouvoir l'embrasser à chaque fois qu'il le souhaitait … Mais il ne pouvait pas car son petit ami était un serpentard. Il ne pouvait pas car ils venaient juste de rompre.
« Il a tout pour lui … il est beau, intelligent, honnête, brillant et toujours pas d'amour dans sa vie … quel gâchis qu'il soit gay franchement ! Moi je donnerais tout pour être sa petite amie »
Harry se retourna subitement à ces mots et croisa le regard d'une cinquième année brusquement écarlate. Le brun se renfonça alors dans son fauteuil, songeant à ses propos.
Il fronça les sourcils.
Qu'est-ce qu'elle en savait d'abord ? Il avait un amour dans sa vie … et pas n'importe lequel : le serpentard le plus convoité de toute l'Ecole ! Si elle savait, elle s'en mordrait les doigts, cette bécasse !
C'est vrai quoi, il était convoité par un type considéré comme parfait et leur rupture ne tenait qu'à lui.
… Qu'à lui et à l'imperfection de l'autre.
La perfection n'existe pas de toute façon !
Et Draco était là et l'aimait plus que sa propre fierté.
Il était obliger de reconnaître qu'il incarnait son modèle de perfection malgré son caractère de chien.
Ils avaient déjà fait temps d'effort pour en arriver là …
Et moi j'ai tout laissé tomber pour une vague histoire de fierté et d'incompréhension mutuelle.
Quel crétin franchement
Le brun se redressa de son fauteuil et quitta la salle sans un mot. Il se dirigea sans vraiment réfléchir jusqu'à la chambre du blond, espérant l'y trouver.
Son mot de passe sonna comme une ritournelle à ses oreilles.
L'ensemble de la pièce était plongé dans l'obscurité.
Harry alluma la lumière en claquant des doigts.
L'endroit semblait désert.
Il soupira, baissant les yeux vers le sol.
Une porte claqua à se gauche, le faisant sursauter. Le propriétaire des lieux se trouvait à moins d'un mètre de lui, sa peau pâle légèrement rosie, une simple serviette nouée autour de ses hanches. Ses cheveux en batailles étaient encore trempés.
Le gryffondor l'observa sans un mot.
Un sourire charmeur fleurit sur les lèvres du préfet serpentard tandis qu'il s'approchait de lui. Il s'arrêta à quelques centimètres de son corps, testant son irritabilité.
Leurs regards se croisèrent doucement.
La main du blond effleura bientôt son cou pour réajuster le col de son pull uniquement. Il allait finalement retirer sa main quand Harry retint subitement ses doigts entre les siens.
« Et qu'est-ce qui me prouve que tu ne recommenceras pas ce manège dans un mois ? » Le questionna-t-il enfin
« Absolument rien » Murmura le blond automatiquement
Le survivant fit la moue.
« Qu'est ce qui me prouve que tu ne tomberas pas amoureux d'un autre dans un mois ? »
« Je ne sais pas lire l'avenir dans les feuilles de thé, demande ça à Trelawey » Rétorqua le serpentard avec ironie
Harry se mordit la lèvre inférieure.
« Qu'est ce qui me prouve que je suis le seul qui compte pour toi ? »
Le serpentard passa doucement sa main libre le long de sa nuque et suivit le fil d'argent masqué sous son pull. Il y trouva pendu un anneau qu'il ne connaissait que trop bien. Arrachant ce dernier d'un geste sec, Draco ne tarda pas à le passer à l'annulaire gauche du brun.
« Juste ça, je crois » Murmura-t-il enfin.
Harry observa sa main un instant avant de relever la tête. Il s'approcha un peu plus du blond et se grandit légèrement. Ses lèvres effleurèrent tendrement celles de son amant pour toute réponse. L'héritier Malfoy glissa son bras autour de sa taille avant de l'attirer contre lui d'un geste franc.
« La prochaine fois, je te quitte pour de bon »
« Il n'y aura pas de prochaine fois »
(À suivre)
Et un chapitre qui ne finit pas en sucette pour une fois XD
Assez long en tout cas ;)
J'espère que celui-ci vous a plu.
J'avoue qu'il me déplait un peu, je l'avais imaginer mieux.
J'ai vraiment hâte de connaître votre opinion en tout cas.
Merci de ne pas vous lassez … lol
Et re pardon pour les fautes, je vais me faire tirer les oreilles je le sens …