Bonjour à tous !

J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire cette fanfiction que j'en avais eu à l'écrire il y a désormais 10 ans. J'étais encore une collégienne... Le temps passe ! Je reçois encore des reviews et des alertes, ce qui est extrêmement gratifiant. Un grand merci à vous qui continuez à me lire et à me faire part de vos avis !

Si cette fanfiction vous plait, je vous invite à découvrir trois autres de mes productions:

- Mon autre fanfiction, disponible sur ce site : La Vie n'est qu'une Grande Histoire

- Ma websérie littéraire, Sorceraid (le premier épisode est gratuit, n'hésitez pas ! Synopsis: Nora est une jeune diplômée, blogueuse mode à ses heures, qui vit à Londres et cherche du travail ! Lorsqu'elle découvre cette alléchante offre d'emploi sur Internet, elle ne se pose pas de question : elle fonce… Droit dans un bus ! Accident dont elle ressort sans une égratignure. Cet exploit lui vaut d'être embauchée chez Sorceraid, société de conseil en solutions magiques. Nora passe donc ses journées à fournir à des sorciers décadents (ayant utilisé l'intégralité de leurs ressources en magie) les solutions aux problèmes existentiels de leur quotidien, tels que la résurrection d'Elvis Presley pour un anniversaire ou la traque d'un fantôme inopportun. Bienvenue chez Sorceraid !)

- Le premier tome de ma trilogie, Les Invités de la Samain

En attendant votre visite, je vous souhaite une excellente lecture!

Louknaille


Chapitre 1 : sombre nuit d'octobre.

Penché au dessus d'une bassin de pierre aux bords gravés de nombreux symboles, Dumbledore remua un instant les traînées nuageuses blanches avec la pointe de sa baguette magique. La lumière que ce mélange dégageait faisait ressortir les nombreuses rides de son visage fatigué. Pendant un instant il resta là, courbé, puis il jeta un coup d'œil à Fumseck, son phénix. Enfin il plongea dans le liquide mystérieux de la pensine et disparut de son bureau pour arriver dehors, dans un village qu'il reconnut sans peine. Il se trouvait désormais à Godric Hollow…

C'était loin d'être un grand village urbanisé. Certes, les maisons étaient faites de matériaux modernes, mais une forêt faisait face à la rue dans laquelle le directeur de Poudlard se trouvait. En cette nuit d'automne qui tombait, elle paraissait d'ailleurs encore plus imposante qu'en temps normal…

Dumbledore regarda aux alentours dans l'espoir de retrouver celui qui lui avait livré ses souvenirs. Il devait être là, quelque part. En effet, à sa gauche, derrière un arbre, se tenait un homme. Il avait plutôt l'air d'un vieux lion. Sa crinière fauve et ses sourcils touffus étaient parsemés de raies grises. Il avait des yeux jaunes et pénétrants derrière la monture en fer de ses lunettes et une certaine prestance, une démarche gracieuse, bien qu'il marcha en boitant légèrement lorsqu'il s'avança plus près du sentier, et par conséquent plus près des habitations.

Dumbledore aurait été incapable de dire combien de temps exactement ils restèrent là, à observer. Puis un silhouette apparut dans le clair de lune. D'après ses contours, on pouvait deviner qu'elle était enveloppée dans un long manteau à capuche. L'homme devait être grand et mince.

Tom… murmura Dumbledore

L'homme à la capuche s'avança encore plus, et finit par arriver devant une maison un peu isolée des autres, de taille moyenne à l'apparence chaleureuse, pour le peu qu'on pouvait distinguer dans l'obscurité. A vrai dire, le directeur savait qu'elle était chaleureuse. Il savait que l'intérieur l'était encore plus. Il y était déjà entré.

Dumbledore à ses talons, l'homme à la crinière le suivit depuis la forêt. Tous deux purent donc entendre le ricanement glacial de Lord Voldemort. Un rire aigu, sans joie, un rire cruel. Apparemment, le mage noir n'était pas pressé car il s'amusa à actionner à la cloche à la porte d'entrée. Il dut attendre quelques secondes avant d'obtenir une réponse. Dans l'encadrement éclairé de la porte, le directeur vit apparaître non sans émotion James Potter, qui sursauta à la vue de son visiteur.

Lily ! hurla-t-il

On put entendre quelqu'un qui descendait un escalier précipitamment. L'homme à côté de Dumbledore jura.

Un cri aigu de femme résonna dans la maison.

Lily ! Prends Harry et va-t'en ! C'est lui ! Va-t'en ! Cours ! Je vais le retenir !

Quelqu'un trébucha. Une porte s'ouvrit à la volée. Voldemort ricana de nouveau…

L'homme qui ressemblait à un lion s'enfuit en courant. Dumbledore fut contraint de le suivre. Mais la suite n'avait plus aucune importance. Il se retira de la pensine et revint à son bureau, l'esprit un peu secoué. Il venait de voir les dernières minutes de vie des Potter, et pourtant il n'avait pas tout vu. Leur mort, par exemple. Il soupira et se rassit sur son fauteuil, puis joignit ses longs doigts fins. Il finit par prendre une plume et un peu d'encre, et s'empressa d'écrire d'une écriture bien régulière ces quelques lignes :

Cher Mr. McClaggan,

J'ai l'honneur de vous annoncer que votre candidature a été retenue. Vous prendrez poste le 1er septembre. Veuillez m'envoyer un courrier si cela pause une éventuelle gène.

Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Albus Dumbledore.